Par Charles Sannat.
La situation de la Deutsche Bank est grave. Devez-vous avoir peur ?
Sauver la Deutsche Bank
Comme la Deutsche Bank est d’une taille largement systémique, si elle tombe, le monde entier tombe. Donc elle sera sauvée. Conclusion : plus c’est grave, moins c’est pire !
Oui mais on n’a pas les moyens de la sauver…
Bien sûr que si. Il suffit d’imprimer les billets nécessaires. Mario Draghi fait d’ailleurs déjà chauffer les machines en sous-sol.
Oui mais l’inflation…
Pas de crainte ! Sur le court terme, ce n’est pas de l’argent qui « circule » en fait. Vous devez comprendre que pour que l’inflation existe, il faut que l’argent circule de plus en plus vite, qu’il y ait de plus en plus d’échanges et de transactions ; bref, d’activités économiques ! Tant que l’argent créé sert à financer ou à combler des trous qui ont déjà été faits, cela n’aura aucun impact ou très mineur sur l’inflation. C’est ce que l’on appelle une « trappe à liquidité ». Plus clairement, la quantité de nouvelle monnaie créée sert à équilibrer des bilans mais rien de plus. À ce compte-là, la création monétaire peut être bien plus importante que ce que l’on pense.
Pire, il n’y a aucune raison pour que des banques centrales, qui n’ont pas hésité à mettre en place des taux négatifs, impriment les billets qui viendraient à manquer… et ne pas le faire équivaudrait à un suicide économique collectif.
La Deutsche Bank : un vrai problème politique pour l’Allemagne
Angela Merkel serait obligée de quémander, à Mario Draghi, l’Italien laxiste, et à François Hollande, 1 000 milliards d’euros pour sauver sa Deutsche Bank. Il n’est pas sûr qu’elle y survive politiquement parlant.
Impossible, et c’est là que le sauvetage inéluctable de la Deutsche Bank devient complexe. Il est économiquement très simple. Politiquement beaucoup plus ardu.
Pour s’en sortir la tête haute, le plus probable est de faire ressortir les difficultés de banques étrangères comme les espagnoles, les italiennes et évidemment une ou deux portugaises.
Face à la crise bancaire européenne et non pas uniquement « allemande », la BCE, appuyée par la grande mansuétude allemande et grâce à la bienveillance de la chancelière, viendra sauver les banques européennes de la déroute à quelques semaines de l’élection présidentielle en France : François Hollande pourra proclamer : « J’ai sauvé l’Europe… c’est important l’Europe… »
Alors faut-il paniquer ?
Pas plus que d’habitude, mais pas moins. Ce nouvel épisode montre à quel point rien n’est réglé, et à quel point vous devez vous « débancariser » et migrer au maximum vers des actifs tangibles. Or, terre, un peu de cash mais point trop, et éventuellement vos biens professionnels sont les seules choses valables dans lesquelles investir. Enfin, n’oubliez pas quelques sacs de riz et boîtes de conserve. Cela ne vaut rien aujourd’hui ou presque rien.
Car si la Deutsche Bank devait s’effondrer, et tout le système avec… alors nous ne parlerions plus que de survie dans un chaos indescriptible. C’est la raison pour laquelle je pense qu’ils sauveront encore une fois les banques, a minima, et tout recommencera dans deux ans.
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En vertue de la BRRD adoptée par la Commission et les parlements nationaux, l’Allemagne n’a pas le droit de renflouer cette banque sans un effacement de 8% de son passif. S’ils ne sont même pas capables de respecter les traités et les lois votées en parlements (niveau Europe + National), autant les supprimer définitivement.
Que la banque soit re-capitalisée par le marché ou qu’elle diminue son bilan en cédant des activités.
Parler de banque systémique sur un site libéral, quelle hérésie ! Que cette banque pourrie crève et les européens montreront qu’ils sont plus malins que les américains. Franchement, essayer à tout prix (par l’impôt, ouvert ou cachée telle que l’inflation) de sauver une poubelle, pour satisfaire des marchés qui valorisent des sites internet à 300 milliards de dollars, quelle ineptie !
@ coucou
« les européens montreront qu’ils sont plus malins que les américains »
Êtes-vous bien sûr de ce que vous dites?
« Cet été, Olivier Demeulenaere citait le bilan du Centre for European Economic Research (ZEW) à Mannheim, qui dressait ses propres stress tests européens. Selon l’institut allemand, les trois banques les plus exposées au risque en Europe sont la Deutsche Bank, la Société Générale et la BNP. Pour Jean-Pierre Chevallier, la banque allemande est d’ores et déjà un Lehman Brothers européen »
http://www.contrepoints.org/2016/10/02/267543-vers-faillite-de-deutsche-bank?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=f14db2066c-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-f14db2066c-113556897&mc_cid=f14db2066c&mc_eid=730a88cd0b
angela avait prévenu ………faites des provisions pour tenir dix jours avait elle dit . il va y avoir la queue devant les DAB ……..
la deutsche bank a versé aux clintons l’équivalent de 955 000 dollars entre 2012 et 2014 ….pour avoir fait deux discours devant des parterres de clients de la banque allemende ….évidement , en arrosant aussi bien quelques personnes , on se retrouve vite fauchés….lu sur leblogalupus.com