Par Marcel Kuntz.
La revue Que Choisir a publié dans son numéro de septembre 2016 un article d’un journaliste, Erwan Seznec, intitulé « Traitements bio – Toxiques naturellement » qui explique des faits bien connus des agriculteurs et des spécialistes : l’agriculture biologique (AB) utilise aussi des pesticides, agréés par leur cahier des charges, et que ceux-ci ne sont pas forcément exempts de toxicité.
Ces faits sont généralement occultés par les lobbies pro-bio, qui communiquent sur l’agriculture biologique comme « alternative aux pesticides » et tendent à propager l’idée que AB = produits non traités. Le tout généralement sans susciter beaucoup de critiques…
Un article de Que Choisir peu apprécié du lobby
Cet article de Que Choisir n’a pas, bien sûr, été apprécié dans les milieux de l’écologie politique, soutiens inconditionnels de l’AB.
C’est bien sûr leur droit, chacun étant libre de croire ce qu’il veut, même des choses fausses. Sauf que cette liberté n’entre pas dans la vision du monde de l’écologie politique. Certains activistes sont donc intervenus auprès de Que Choisir. C’est aussi leur droit de s’exprimer. Ils ne s’en privent d’ailleurs pas, ces adeptes du lobbying frénétique (y a-t-il une seule commune, par exemple, même la plus petite, qui ne l’a pas subi ?).
Sauf que cette affaire révèle davantage que du lobbying à visée politique : la volonté de faire virer Seznec, journaliste pigiste à Que Choisir.
Cela apparait sur un blog temporaire ouvert spécialement par le journaliste, qui révèle des échanges de courriels entre militants écologistes qui lui sont parvenus et qu’il a choisi de rendre publics. Le lecteur pourra trouver des détails sur l’affaire sur des sites spécialisés :
http://seppi.over-blog.com/2016/10/affaire-seznec-allo-la-presse-allo-eelv.html
Nous ne divulguerons pas ici les leaks des échanges entre militants écologistes. Il parait cependant justifié de demander des comptes à l’UFC-Que Choisir sur ses liens avec des militants politiques. Comme d’ailleurs certains médias : j’en veux pour preuve leur capacité à susciter par exemple la diffusion à la télévision de documents à charge contre diverses industries…
Pour en revenir à l’affaire Que Choisir, on peut citer le cas d’un militant associatif, membre d’EELV, ayant des liens reconnus par lui-même avec Biocoop (premier réseau de magasins bio en France) qui a « rejoint l’UFC-Que Choisir pour gérer le secteur de l’eau et de l’agriculture ». De tels conflits d’intérêt ne peuvent que souligner le conflit d’intérêt de l’organisation consumériste.
Le lobby écolo grignote les assos de consommateurs
L’UFC-Que Choisir n’est pas la seule à entretenir des liens contre-nature (sans jeux de mots).
La Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie (CLCV) a été critiquée durement pour un livre, présenté comme un guide sur les rayonnements, OGM et nanotechnologies, mais qui a pris ses sources de manière totalement biaisée selon l’association Pseudo Sciences. L’Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs est adhérente d’une « Alliance Paysans Écologistes Consommateurs », à côté de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique et d’autres organisations de l’écologie politique. L’INC-60 millions de consommateurs a été un acteur zélé de certaines campagnes des écologistes.
La question que l’on doit se poser en tant que consommateur est : avons-nous des associations pour défendre nos intérêts ou pour nous faire peur et participer ainsi au sabotage d’activités économiques (ce à quoi semble se résumer aujourd’hui le projet politique écologiste) ?
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Comme le bio peut il exister sur cette planète : ciel , mer , terre tous est pollués le bio c’est du marketing ni plus ni moins Même dans son jardin le bio n »existe pas l’écologie c’est comme une religion on ce persuade que cela existe préserver le petit peu reste ok mais au temps lire Don Quichotte ce qui est préserver avec beaucoup d’effort ce mardi 11 serra détruit ce mercredi 12
Je tempère car il existe quand même des pratiques plus pérennes et non « bio » comme la permaculture et autre pratiques centrées sur la vitalité du sol. Du coup, quand on fait son jardin, pas de traitements ! Beaucoup moins de travail et d’arrosage. Juste du compost et des paillis. Et on sait ce qu’on mange !
Après, dire que dans le « bio » il y a des pesticides, c’est salutaire, et ça remet les choses à leur place ! Nuance quand même, c’est qu’il n’y a pas d’herbicides chimique, et c’est une pratique qui est quand même plus respectueuse des sols !! En agriculture « moderne », le sol est juste considéré comme une matrice inerte susceptible d’absorber engrais et lisiers (dont la moitié sera lessivé et partira dans les nappes ou les court d’eau). La plupart du temps, les sols sont morts et érodés, alors qu’un sol est un système vivant qu’il faut entretenir.
Mais la différence essentielle, c’est que l’agriculture « moderne » est hyper mécanisée et qu’elle demande beaucoup moins de mains d’œuvre ! Il est là, le gain de productivité, et il est faux de dire qu’il est dans les rendements ! C’est un problème capitalistique, économique, mais il est faux de dire qu’on pourra nourrir la planète uniquement avec des OGM, ou avec des plantes « handicapées » qui ne peuvent survivre sans des insecticides vendus avec. Car avec la mort des sols dû au labour, à l’irrigation et à l’érosion subséquente, les pratiques culturales « modernes » voient arriver ses limites en terme de soutenabilité ! Et ça les gamins commencent à comprendre, surtout quand ils goûtent aux légumes « anciens » qui eux sont sapides !
L’agriculture moderne tue les sols et il existe plein de nouvelles alternatives qui sont scientifiquement validées ( réintroduction des légumineuses, réhabilitation des haies, réutilisation des jachères outrageusement subventionnées par Bruxelles, semis sous couvert, agroforesterie, … ) et permettent de considérablement réduire les intrants ( engrais, irrigation, pesticides).
edc10 > Mais la différence essentielle, c’est que l’agriculture « moderne » est hyper mécanisée et qu’elle demande beaucoup moins de mains d’œuvre ! Il est là, le gain de productivité, et il est faux de dire qu’il est dans les rendements !
Ça dépend de quel rendement on parle. En terme de coût, y a pas photo : l’agri « conventionnelle » est plus rentable, ce quji explique en partie la différence de prix des produits en magasin (outre que les consommateurs bio aiment payer plus cher pour des produits équivalents).
> il est faux de dire qu’on pourra nourrir la planète uniquement avec des OGM, ou avec des plantes « handicapées » qui ne peuvent survivre sans des insecticides vendus avec
Sophisme : c’est un argument type « homme de paille ». Personne ne prétend qu’on va « nourrir tout le monde grâce aux OGM ». Les OGM sont un des éléments pour augmenter les rendements, avec les produits phyto, les engrais et la mécanisation.
> Et ça les gamins commencent à comprendre, surtout quand ils goûtent aux légumes « anciens » qui eux sont sapides !
Si les produits vendus en grande surface sont sans goût, ça n’a rien à voir avec la façon dont ils sont cultivés (conventionnel ou bio) et tout à voir avec le circuiit de distribution : si on veut des produits goûteux, il faut les récolter à maturité, auquel cas ils sont fragiles et ne supportent donc pas de grande distance et de multiples transvasement.
Donc, si l’on veut des produits goûteux, il faut du local, peu importe la façon de produire. Autant dire que dans le nord de la France en hiver, ça se limite aux légumes du pot au feu et aux pommes.
Malheureusement, Le « local » n’empêche rien du tout. Il n’y a pas que les grandes surfaces, et mêmes de petits producteurs peuvent (et souvent doivent) cultiver des produits insipides. Sur 250 variétés de pommes au début du siècle, il n’en reste que 10 (dont la moitié américaine) … je peux bien en parler, car j’habite dans une région grande productrice de pommes, et elles ne sont pas bonnes. Après question de goût ! Mais je crois que vous ne voyez pas la trame historique des dominances qui sont en train de se mettre en place. tant pis. On ne peut pas convaincre tout le monde.
@ alpincesare
« dans le nord de la France en hiver, ça se limite aux légumes du pot au feu et aux pommes »:
c’est vrai mais dans le monde actuel, ça ne condamne pas les « nordistes » à ne manger que ça, même si ce fut vrai.
Plusieurs douces révolutions existent: il y a toujours de quoi offrir des fraises au « pica » d’une femme enceinte, même en plein hiver grâce au commerce.
On observe aussi le retour des cuisiniers-amateurs, « dégustateurs » qui retrouvent les conserves de nos arrières-grand-mères, avec ces conserves faites « maison » en bocaux stérilisés, à l’époque de maturité des légumes et fruits du jardin (haricots, princesses, prunes et poires au vinaigre etc …) ou consommation de fruits secs ou de gibier, avec de la confiture d’airelles, en automne, de plats roboratifs au fromage, en hiver, des witlofs ou endives, avec un bouquet de mimosas sur la table, dès janvier-février etc …
La surgélation des légumes du potager apportent aussi la variété.
Puis on continuera à trouver bananes, ananas et agrumes (le citron pour le poisson, les oranges, mandarines et clémentines, pomelos et pamplemousses).
Et on peut aimer cette variation de plats, au long de l’année, qui confirme nos repères temporels et nous réapprend que chaque aliment a souvent sa saison de consommation, moment privilégié de dégustation. (Il en va de même pour les viandes, les poissons, coquillages et crustacés).
Et tant pis pour celui qui se plaint de sa rondelle de tomate sans goût en décembre!
L’agriculture moderne tue les sols
Déjà aux présidentielles de 1974, René Dumont le disais bien :
« En l’an 2000, ravagée par les engrais et les insecticides, la Beauce ne produira plus de blè ».
C’était du « catastrophisme » et c’est bien différent de ce que je dis. L’agriculture continue à produire parce qu’elle utilise engrais et pesticides sur des sols détruits. Ça ne veut pas dire que ça ne marche pas! Ça veut juste dire que c’est un système qui s’autoalimente, s’enferme, n’est pas pérenne, et au final qui crée de fortes dépendances à des multinationales. Si vous aimez la liberté ( su vous lisez ce journal, c’est que oui), alors vous conviendrez qu’on est mal barré.
@ edc10
Merci pour ce propos nuancé! IL est vrai que mes premiers contact avec cette réflexion nouvelle date de René Dumont, premier prophète « cultivé » de l’écologie mais aussi initiateur du catastrophisme fatal (ce en quoi, il avait tort).
L’écologie ne semble pas avoir compris son rôle plus éthique que philosophique et plus scientifique que politique: il est vrai que les méthodes industrielles ont changé l’agriculture sans tenir compte de ses lois, ce qui a permis de nourrir (sans dégustation possible) des aliments quantitatifs pour éviter la faim à la sortie de WW2. Cette urgence n’existe plus actuellement et nous n’avons plus les mêmes exigences idiotes d’un coulis de fraise sur la glace industrielle de fin d’année! Le bon, le goûteux et le typique ne se fabriquent pas en usine, même si les progrès dans la chimie des arômes parviennent parfois à compenser.
Pourtant les « vraies » sciences biologiques et agronomiques cherchent et trouvent progressivement les failles d’un système spontané, insatisfaisant pour une production équivalente, chaque année! On voit ainsi des conservateurs de types de pommes ou de tomates qui ont encore dans leurs collections, des fruits et légumes introuvables sur les marchés.
En France, c’est encore dans le très bons vins qu’on trouve les « défauts de l’année » d’ordre souvent climatique.
Le problème évoqué dans l’article me parait être d’avantage un problème de liberté d’expression: il faut bien dire qu’en écologie, il faut beaucoup d’informations pour décider qu’i croire et certainement pas les politiciens ou les industriels ou commerçants du « bio » et de l’écologie!
« Sols détruits »
Allez, donnez moi UN exemple en France.
Un sol détruit, ça ne veut rien dire; c’est l’évolution normale d’un sol d’évoluer.
Toujours ces mêmes fadaises que l’on répète comme des mantras.
Non. Justement, le sol est « vivant » dans le sens où il est constamment régénéré et aéré par lui-même ( via les êtres vivants le constituant) : c’est un des critère de définition d’un système « vivant », à savoir la capacité d’homéostasie.
Faites une mesure de perméabilité : un sol « vivant » absorbe sans problèmes des précipitations de 150mm /h ; Sinon, c’est 1mm/h ( puis de l’érosion et du ruissellement en pagaille …. ), signe qu’il est bien mort. Vous y penserez peut-être aux prochaines inondations … …. sans vouloir être pédant, la science des sols, ça s’appelle la pédologie. En terme de fadaises, avant on pensait que le sol c’était un machin « normal » et inerte créé par Dieu sur lequel vivait des êtes vivants (« visibles » par l’homme). Or il n’en est rien : le sol est même la partie avec la plus grande densité d’êtres vivants sur Terre.Il est d’une grande complexité, il s’est construit sur des milliers d’année, et sa meilleure connaissance rendra l’agriculture plus gestionnaire que destructrice.
Bullshit, un sol est plus ou moins graveleux, glaiseux, sableux, la granulométrie et la composition sont des facteurs majeures pour l’absorption hydrique.
Ex: Un champ labouré de plaine alluvionnaire absorbe infiniment plus qu’un sol de forêt en automne censé être beaucoup plus riche.
Un sol « mort » est très pauvre en organismes, bactéries et ce n’est pas en balançant un seau d’eau dessus que vous pouvez vraiment le déterminer sauf cas extrême.
Donc on attend vos analyses des « sols morts » de France.
Oui, vous avez raison sur le côté géologique.
Mais le sujet de edc10 est différent : une terre arable entretenue est largement perméable. Quel que soit son substrat géologique d’origine. Elle est aussi riche en nutriments et en organismes vivants (micro ou macro).
Avec l’agriculture moderne, cette même terre est considérée effectivement comme un simple substrat. Les techniques de phytotechnie épuisent objectivement les sols, qui peu à peu perdent leur perméabilité. Géologiquement ils redeviennent des sols plus minéraux, moins organiques. Le sol grumeleux, nécessaire à une « bonne » production végétale, tel que nous l’enseignait notre prof de phyto il y a plus de 30 ans est aujourd’hui de plus en plus rare, et tend effectivement à disparaître.
C’est dans ce sens que l’on parle de sol « mort » : a origine géologique et minérale identique, quand la partie organique a disparu, ou largement disparu, le sol est bel et bien en train de mourir.
Sans aller dans les chemins théoriques de Bourguignon, on peut quand même constater aujourd’hui l’évolution néfaste de l’agriculture moderne au niveau de l’environnement, et des sols en particulier…
@ Douar
Ce n’est pas foncièrement vrai, semble-t-il: il y a bien des sols « riches » encore d’une biodiversité qu’on retrouve dans les zones non exploitées mais qui n’existe plus dans les très grands champs où on apporte les « intrants » indispensables aux cultures choisies.
La terre comporte des couches différentes suivant ce qui pousse dessus: il faut compter la densité de vers de terre par volume, par exemple (je ne me prétends pas expert! Certainement pas.). En forêt, il semble bien que l’humus des feuilles tombées et des espèces fongiques provenant du pourrissement du bois à terre (Les Canadiens l’ont bien compris qui interdisent de ramasser du bois dans leurs forêts protégées et gardées,pour faire un BBQ). Un autre aspect est abordé par Claude Bourguigon, pourtant typiquement Français parlant des terres de France, surtout, aux idées non recoupées mais non dénuées de sa science pour autant au ministre Stéphane Le Foll:
(voir https://www.google.com/search?q=claude+bourguignon+youtube&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b)
Je ne suis pas un écolo « pur jus » excité mais je tente de voir clair dans le « magma » de tout ce qui se raconte: une fois de plus, je crois que la vérité n’appartient pas à un camp! On connait les buts et les manières de l’agro-alimentaire, secteur surpuissant, et les errances de la politique « écologiste » subsidiant la suppression des haies pour, des années plus tard, l’accuser des ruissellements des eaux aboutissants sur des surfaces trop construites pour absorber toutes les eaux de pluie, sans même parler des permis de bâtir en zone « pas fréquemment » inondable!
Faire des règles générales pour un domaine local reste absurde. On a bien prouvé que « la vie » a colonisé toutes les zones de notre terre, même celles aux conditions les plus inhospitalières (déserts ou eaux hyper-profondes comme glace ou centrales nucléaires!).
Donc :non! aux certitudes! Elles ne cachent que très mal notre ignorance! Et nous serons morts sans connaitre la réponse de bien des énigmes.
C’est dingue, dès qu’on parle de « sol mort », inévitablement, on ressort Claude Bourguignon.
Je lui tire mon chapeau car il a réussi à faire croire ses salades et commercialiser son concept. Un vrai gourou bourré de certitudes lui.
Je l’ai déjà dit ici mais je le répète: il y a 60 ans, la Champagne pouilleuse était considérée comme très pauvre du fait de ses sols calcaires. Aujourd’hui, on sort 100 quintaux en blé sans problème (pas cette année , année exceptionnellement défavorable).
ce qui m’intéresse, ce sont des faits et non de vagues spéculations.
Je pense que Bourguignon vous dirait que c’est probablement une espèce de blé qui donne du pain dégueulasse et qui ne se conserve pas … mais faudrait lui demander son avis en direct.
Totalement subjectif.
Des journalistes ont fait avaler du Macdonald a des spécialistes de la gastronomie, souvent adepte du bio. Un peu maquillé et avec le discours qui va bien,. ils n’y ont vu que du feu:
https://www.youtube.com/watch?v=jhnH2hFQCBQ
La dégradation dépend des micro-organismes qui se développent. Si le blé bio se conserve plus longtemps, c’est très inquiétant. ça veut dire soit qu’il est stérile à la base, soit qu’il tue les organismes avant qu’ils ne se développent.
Vous prétendez maintenant que le bio est irradié ou chargé à mort en biocide ?
C’était juste une boutade autour de Bourguignon et sa défense des terroirs. Plus sérieusement, les plus pointilleux vous diraient que le mot BLÉ englobe plein d’espèces de blé différentes (et notamment celles adaptées au terroir et au sol du pays !), et dire comme Douar « 100 quintaux de blé » sans parler de la variété employée est vide de sens, de la même manière que quelqu’un vous dirait « je cultive des pommes et j’en sors 20 tonnes » sans préciser la variété cultivée ni comment. Car vous en conviendrez, il y a blés et blés … et on peut même être traité de raciste avec le blé noir !
voui…en fait on ne sait jamais trop à quelle époque les gens se refère pour le gout des produits ou la fertilité des sols ou la salubrité des produits…
Il y a 70 on bouffait de la soupe matin mide et soir chez mes parents, du porcs salé, les légumes et les fruits du jardin ( et pas 250 variétés!!!) , un poulet coupé en deux la moitié fourré dans le garde manger….coup de bol il y avait plein d’anguille..
les terrains etaient pauvres partout…vivant certes, mais ce n’est pas l’objectif de l’agriculture de faire le sol le plus vivant possible.
c’est meiux avant certes…mais quand exactement…
@ Douar
D’accord avec vous (d’où mes termes » idées non recoupées mais non dénuées de SA science pour autant (et communiquée) au ministre Stéphane Le Foll »).
Les circonstances font que j’habite à côté d’un nouveau lotissement avec ses chantiers: j’ai donc pu observer les couches de terre (qui reposent ici sur du schiste): on voit donc bien la couche de « bonne terre », celle qui est vivante, fertile et habitée par une biodiversité; je suis allé récemment chez une amie: contexte différent à distance du mien, et la couche de « bonne terre », meuble et habitée de vers et autre faune, fait 40 à 50 cm de hauteur: en agriculture, cette terre « vivante » est la bonne pour les plantations qui ont des racines: les blés se suffisent de quelques 5 à 10 cm de profondeur de terre, sur le calcaire champenois, connu aussi pour ses vignes dont on sait que les racines opposées à des sous-couches arides, sont capables de s’y plonger pour finir par donner les grappes des très grands et meilleurs crus des Côtes du Rhône (Condrieu, Hermitage etc …)
J’avoue que je ne suis en rien un spécialiste, tout au plus, un curieux. Je ne sais pas ce que vaut le discours de Claude Bourguignon, c’est une voix parmi d’autres: contrairement à ce qu’il dit, la géobiologie existe encore bien dans une faculté, la plus renommée, du pays où je suis né (faculté agronomique de Gembloux-Belgique) et on l’enseigne encore.
Claude Bourguignon s’est-il trouvé un créneau médiatique (youtube) avec ses milliers d’échantillons de terre ou son discours est-il soumis à la « critique scientifique » de ses collègues, seuls aptes à vérifier et corroborer ses dires ou pas?
Je n’en sais rien et n’ai pas les compétences pour le juger.
A-t-il raison et faut-il, chaque année, apporter les intrants pour obtenir le blé de Champagne ou est-ce simplement la façon économique d’acquérir de larges terres pour une culture auto-alimentée? Je ne sais pas! Vous bien?
On sait, en plus, que l’argent de la P.A.C. a bien avantagé les céréaliers, en France, bien plus que les fermes familiales. C’est en tout cas ce qui se dit et s’écrit ouvertement., sans compter leur poids dans la F.N.S.E.A.!
Alors?
« Projet politique écologiste » : il y a quand même une grave contradiction dans ces concepts…
Expliquez-nous laquelle, alors.
Décroissance, malthusianisme n’existeraient donc pas dans ces groupes de pression ?
@François Gerber
C’esst possible mais ce n’est pas la bonne solution: l’écologie parle des OGM SANS en faire l’expérience: les faucheurs français des plantations du CNRS sont des crétins qui ne veulent pas savoir!
Oui, il faut choisir de faire confiance à l’Homme pour tenter de comprendre, d’essayer, de prouver et d’expérimenter, ce qui dira le + et le -! On ne peut décider qu’après cette démarche.
Il y a une idéologie écolo, comme socialiste, « de droite », du F.N. ou libérale: inadaptable dans tous les cas!
Si, décroissance et malthusianisme font partie de leurs crédos de base. Mais on n’est plus dans l’écologie, on est dans l’idéologie et la politique.
l’article de ce journaliste est trop bon et ne laisse aucun choix aux écolos que le lobbying pour en limiter la portée..est ce que ce lobbying à fonctionné ?
sinon sur le fond , il s’attaque a un label , le label se défend , on pourrait aussi s’attaquer au « champagne » le « champagne » se défendrait de la même manière ..bizness is bizness.
Par les temps qui courent il ne fait pas bon d’émettre un avis qui ne soit pas dans la droite ligne de la pensée politique unique et universelle
cela s’appelle vivre dans une « démocratie ».
L’écologie politique est un oxymore de taille
C’est le « politiquement correct » qui devient dictatorial et honte à celui qui quitte le « mainstream », ne parle pas « d’implémenter » et autres vocables « empruntés » dans le plus mauvais sens des mots: déjà, on ne sait plus de quoi se mêle un ministre tant il faut décoder des appellations, les los ne disent pas leur objet et deviennent « fourre-tout », les discours ne servent qu’à s’auto-glorifier sans reconnaitre la moindre erreur: aucun aveu d’impuissance face à un terrorisme qui peut venir de partout! et qui n’a évidemment rien à voir avec les 3 fronts de guerre où la France est active sous des prétextes qu’on vous prie de croire réels!
Toute clarification est salutaire .Mais comment comprendre que « Que choisir » serait victime de l’entrisme « Vert » et que dans le même temps la revue publie un article critique envers une position favorite des mêmes « écologistes »?
D’autre part , même si le bio reste perfectible ,on ne peut lui contester qu’il met en évidence la pollution inhérente à l’agrochimie prônée par le syndicat agricoles majoritaire .
« D’autre part , même si le bio reste perfectible…. » oui , grâce a des sociétés comme bayer ou mosanto 🙂
le purin d’ortie n’est qu’une façon artisanale de produire un insecticide et ce sans aucun contrôle précis du résultat et des quantités obtenues
@ reactitude
Et connaissez-vous la toxicité du purin d’ortie ou de la bouillie bordelaise? La D.L.50 chez le cobaye?
la pollution sans doute ..et?
Rappel:le bio n a aucune obligation qualitative ! La culture raisonnée par contre en as ! Malheureusement moins connue mais beaucoup plus realiste et fiable !
la pollution est partout bio ou naturel dans vos jardins exemple de vente de citron non traité après récolte c’est qu’ils sont traités avant récolte vous aurez beau nettoyer la peau les pesticides seront toujours présents le bio va devenir une arnaque
Parlons médias
« j’en veux pour preuve leur capacité à susciter par exemple la diffusion à la télévision de documents à charge contre diverses industries… »
Pourquoi les industriels devraient-ils encore et toujours monopoliser la parole dans les médias ? Certes ils en sont les propriétaires ( http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ppa ) mais il est bon que cette « capacité » à critiquer leurs abus monstrueux émerge enfin.
Plutôt que des industriels, je vois surtout des financiers.
Les industriels que les écolos aborrent n’ont pas les moyens de se payer des danseuses telles que Libé, le Monde, le Figaro… Les « industriels » qui mettent la main sur les médias souhaitent surtout bénéficier des largesses de l’Etat dans leur business (Bolloré, Vivendi, Dassault, …), bref, du capitalisme de connivence.
Les industriels de l’agroalimentaire sont des nains à côté et sont totalement absents du contrôle des médias.
Tout le contraire des associations « citoyennes » dont les objectifs sont clairs: imposer leur idéologie.
D’ailleurs les panégyrique pro-Total, Nestlé, OGM, nucléaire inondent littéralement la presse et la télé française. (lol)
Les recherche sur google renvoient 90% d’article à charge sur tous les sujets « connotés ». (hors wiki et organisme officiels)
Seznec est un lanceur d’alerte, les lobbys du business et écolos cherchent sa peau. Rien de neuf.
Et puis mourir d’un cancer naturel est une belle fin, direct le paradis vert, par Gaïa.
L’entrisme du lobby écolo dans les médias n’est pas nouveau. Cela fait partie des techniques de prise de pouvoir déployées en d’autres temps par les admirateurs de Trotski. A noter que les déçus du communisme après la chute du mur de Berlin sont venus grossir les rangs écologistes. Ceci explique cela, sur fond d’anticapitalisme.
Ce qu’ils ont fait de plus fort, c’est de paraître des défenseurs désintéressés des populations, alors qu’ils cherchent, autant que les industriels, leur intérêt. Qui s’exprime souvent en espèces sonnantes et trébuchantes en plus de l’influence sur les milieux politiques.
Cet article est le type même de ceux écrits et diffusés par des scientifiques subventionnés par l’autre lobby de l’agroalimentaire dont la stratégie consiste à discréditer tout article allant contre. Leurs intérêts
Tout à fait Monsieur Lecacheux, nous mangeons le plus possible bio dans notre famille, nous sommes en meilleur santé du coup nous allons moins à la pharmacie du coup l un comble l autre. Nous avons aussi petit à petit supprimé la viande.
» Tout à fait Monsieur Lecacheux, nous mangeons le plus possible bio dans notre famille, nous sommes en meilleur santé du coup nous allons moins à la pharmacie du coup l un comble l autre. Nous avons aussi petit à petit supprimé la viande. »
C’est juste que vous mangez sainement que vous êtes en bonne santé et non que vous mangez bio. Celui qui se nourri comme vous mais pas bio sera autant en bonne santé que vous. Faut arrêter cette naïveté en croyant que seul le bio est sain. Essayez de manger que du gruyère et de la charcuterie bio pendant 1 an vous serez tout autant en mauvaise santé que si c’était du gruyère et de la charcuterie non bio.
D.J
Fabuleux nickname !
Vous êtes en pleine force de l’age, mangez raisonnablement et vous êtes en pleine santé ? c’est un miracle du bio dites moi… (rire)
Bon appétit avec vos pyréthrines, des insecticides largement utilisés en bio:
Après une exposition par inhalation, des effets neurocomportementaux sont d’abord observés suivis ensuite par des lésions histopathologiques des poumons et du tractus respiratoire. Ces effets et ce mode d’action observés chez les rats et les souris sont susceptibles de se produire chez les humains.
» Cet article est le type même de ceux écrits et diffusés par des scientifiques subventionnés par l’autre lobby de l’agroalimentaire dont la stratégie consiste à discréditer tout article allant contre. Leurs intérêts »
ça fait longtemps que l’industrie alimentaire utilise aussi le bio à des fins de marketing.
D.J
et oui ..et donc à bas la bio industriel à bas le bio etranger..etc…à bas le bio vendu dans des grandes surfaces….
Qui a prouvé que le bio permettait de vivre plus longtemps en bonne santé? Personne, que je sache.
Est-ce une raison pour ne pas tenter de diminuer le bruit et la puanteur des combustibles brûlés à Paris?
C’est clair !
Le cuivre, largement utilisé en bio est d’ailleurs inoffensif sa toxicité est un mensonge des chimistes à la botte des lobby ultra-capitaliste de l’impérialisme apatride.
Le pyréthrines, insecticide bio par excellence ne tue pas tout ce qui bouge, c’est encore un mensonge de l’ultra-botte du néo-impéralisme de chez Total et Monsanto.
😉