Par Marian Tupy.
Un article de Human Progress
J’ai le grand plaisir d’annoncer un nouveau projet que nous avons développé à Human Progress, qui montre comment, d’après tous les indices de performance majeurs, la vie des gens s’est améliorée dans le monde entier au cours des 50 dernières années.
Il est nommé Your Life in Numbers, et permet aux utilisateurs de voir comment les pays ont changé au cours de leur vie, en termes d’espérance de vie, de mortalité infantile, de revenu par personne, d’approvisionnement en nourriture par personne, d’années de scolarisation et de niveau de démocratie.
Pour les plus jeunes générations
Nos données commencent en 1960, mais nous nous attendons à ce que le site soit utilisé principalement par les générations les plus jeunes et habituées à l’outil informatique, qui ont grandi dans l’ombre de la grande récession. La morosité qui a caractérisé l’essentiel de la décennie précédente, avec une croissance faible, un chômage élevé, des déficits budgétaires des États élevés et un niveau de dette stratosphérique, doit être gardée à sa juste perspective.
L’histoire du progrès humain n’est ni linéaire ni ininterrompue – il y a toujours des retours en arrière. Malgré cela, en dépit de toutes les mauvaises nouvelles annoncées à la télévision chaque jour, la plus grande partie du monde continue de s’améliorer. Observez les changements qui ont eu lieu au cours des 50 dernières années :
- En 1966, l‘espérance de vie moyenne était seulement de 56 ans. Aujourd’hui, elle est de 72 ans. C’est une augmentation de 29 %.
- Sur 1000 nouveaux-nés, 113 mouraient avant leur premier anniversaire. Aujourd’hui, ils ne sont seulement que 32. C’est une réduction de 72 %.
- Le revenu moyen par personne est passé de 6 000 $ à environ 16 000 $, soit une augmentation de 167 %, ces chiffres étant ajustés en fonction de l’inflation et du pouvoir d’achat.
- L‘approvisionnement en nourriture a augmenté de 2 300 calories par personne à plus de 2 800 calories, une augmentation de 22 %, réduisant la faim.
- La longueur d’une scolarité typique était de 3,9 années. Aujourd’hui, elle est de 8,4 ans, soit une augmentation de 115 %.
- Le monde est devenu moins autoritaire, avec un niveau de démocratie passant de -0,97 à 4,23 sur une échelle de -10 à 10. C’est une amélioration de 536 %.
Nous espérons qu’une meilleure compréhension de l’amélioration du sort de l’humanité rendra les jeunes plus reconnaissants envers les fondations sociales et économiques de notre société moderne : la démocratie libérale et la libre entreprise. Nous espérons également qu’ils reconnaîtront les améliorations immenses du bien-être humain dans les pays en développement.
La diminution des inégalités mondiales
En fait, une des leçons principales que nous espérons que les utilisateurs retiendront après avoir visité et interagi avec Your Life in Numbers est que les inégalités mondiales ont diminué grâce à la croissance économique des pays en développement. Ceci étant, permettez-moi de vous expliquer comment Your Life in Numbers fonctionne : d’abord, entrez le pays et l’année de votre naissance – comme indiqué par la flèche rouge dans la capture d’écran ci-dessous.
La capture d’écran ci-dessous montre comment télécharger une image contenant vos résultats, qui peuvent être envoyés par mail ou insérés dans un article que vous écrivez. Notez également la seconde flèche, qui pointe sur une table contenant les valeurs absolues que nous avons utilisées pour calculer les changements sur la période de temps sélectionnée (par exemple, en 1976, l’espérance de vie moyenne en Grande-Bretagne était de 72,8 ans, contre 80,8 ans en 2015).
La capture d’écran ci-dessous montre comment comparer les résultats de la Grande-Bretagne avec ceux d’un autre pays (première flèche). Si vous sélectionnez un pays en développement, tel que l’Inde, vous observerez que l’Inde a fait encore mieux que la Grande-Bretagne sur de nombreux points. C’est le cas de la plupart des pays en développement, y compris en Afrique.
Historiquement, grâce à la révolution industrielle, qui a commencé en Grande-Bretagne et s’est ensuite répandue en Occident et dans ses rejetons, un écart du bien-être est apparu entre l’Occident et le reste du monde. Maintenant, grâce à l’intégration économique (mondialisation), les pays en développement tendent à grandir plus rapidement que les pays développés, réduisant ainsi les inégalités mondiales.
Encore une fois, vous pouvez télécharger votre comparaison du bien-être entre deux pays ou partager vos résultats sur les réseaux sociaux (deuxième flèche). Enfin, observez les changements dans la table des valeurs absolues, qui contient maintenant les résultats, non seulement de la Grande-Bretagne, mais aussi de l’Inde (troisième flèche).
J’espère que vous apprécierez votre visite de Your Life in Number et vos interactions avec les données. Peut-être même ensoleillera-t-elle votre journée.
Article initialement publié en octobre 2016.
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Sur le web. Traduction Contrepoints.
Cet article a été initialement publié dans CapX.
Est-il possible de telecharger les donnees pour effectuer d’autres statistiques non presentes sur ce site ?
En partie. Quand tu cliques sur les noms des mesures, par exemple « life expectancy », tu arrives sur une page où tu peux demander des comparaisons sur la mesure spécifique. Là une des options s’appelle « see underlying data ». Tu cliques dessus et tu as le tableau des données. Tu peux en copier-coller le contenu dans un tableur ou un logiciel de statistiques.
http://www.yourlifeinnumbers.org/
la mondialisation…. ça date de Mathusalem ce truc , en fait cela a toujours existé…ce qui est nouveau : les accords commerciaux gagnant gagnant .
ce qui est encore loin d’être les cas avec les pays en « développement » qu’on espère encore longtemps en « sous-développement »..et cela fait partie des points négatifs de la ..mondialisation…points surement plus importants a connaitre que les positifs
Mouif, « plus important à connaître », non justement. Les gens ont un peu trop tendance à mettre sur le dos de la mondialisation quelque chose qui n’a rien à voir.
Les pays en développement et qui ne se développent pas à la vitesse à laquelle ils devraient se développer est quasi exclusivement imputable au fait qu’il n’y règne pas un état de droit, et que l’Etat, souvent corrompu, s’accapare toute la richesse potentielle injectée par les pays étrangers.
La mondialisation aura justement tendance à redonner à l’information un statut de commodité, et donc à donner aux habitants d’un pays un accès facilité aux moyens de communication, permettant ainsi de s’informer et de comparer leur situation à d’autres pays qui fonctionnent mieux. La mondialisation n’a jamais eu comme vertue d’implanter l’état de droit où que ce soit.
mouif…si dans ces états le chaos règne..c’est la faute des défauts de la mondialisation et de l’interventionnisme généralisé de certains états prônant..la mondialisation sans limites.. pour eux
Oui, donc le problème vient bien de l’interventionnisme des Etats, qui comme à leur habitude se mêlent de ce qui ne les regardent pas et délaissent le régalien, or, pour que la mondialisation soit bénéfique pour les deux parties, il faut que le régalien (principalement la justice et la propriété privée) soit garanti chez les deux parties. S’il y a asymétrie, alors en effet la mondialisation sera plus bénéfique pour l’un que pour l’autre.
Les « défauts de la mondialisation » ne sont donc qu’une conséquence de cet interventionnisme, pas l’inverse.
« Les « défauts de la mondialisation » ne sont donc qu’une conséquence de cet interventionnisme, pas l’inverse. »
pas vraiment ,l’interventionnisme des états est obligatoire…pour contrôler ..les multinationales hors, les multinationales contrôlent les états….comment expliquer les milliards d’amende sur la BNP et le zéro amende de la justice française ?
Euh, vous êtes sur un forum libéral donc vous ne m’en voudrez de sursauter vaguement à l’idée de « l’interventionnisme est obligatoire ».
Toutefois vous mettez bien en avant le problème de connivence entre grosses multinationales et les Etats. La solution résidant, grosso modo, dans la réduction de l’Etat à ses tâches régaliennes, et donc à la nullité de l’intérêt de telles connivences. De facto, les multinationales que l’on connait aujourd’hui auraient beaucoup plus de difficultés à développer les marchés qu’elles développent aujourd’hui par le seul ressort de la loi votée spécialement pour elles par leurs amis au sein du gouvernement.
Bref, une fois encore la mondialisation n’a rien à voir là-dedans. Ou plutôt, la mondialisation ne fait que mondialiser les méfaits de l’étatisme. Elle n’en est donc bien pas une conséquence, mais simplement un symptôme (lorsque vous parlez de ses défauts) àmha.
le libéralisme met la propriété privée au dessus de tout , seul un état peut la faire respecter et c’est dans ce sens que l’interventionnisme de l’état est obligatoire , je ne parle pas de copinage , mais de justice.
la mondialisation..cela me donne une impression de mouvement alors que comme tu le dis ce mouvement ne concerne que l’étatisme . étatisme qu’est sensé combattre la réglementation internationale (OMC?) et les différentes alliances entre zones économiques en établissant des règles de bonne conduite
» hors, les multinationales contrôlent les états…. »
En fait ils contrôlent les états qui leurs interdise de mettre certains de leurs produits sur le marché comme les OGM.
D.J
bel exemple que celui des OGM , intéresse toi au pouvoir de certains semenciers organisés plus en secte qu’en multinationales !les producteurs d’OGM n’ont pas besoin des états la qualité du produit suffit et ils auraient dues conquérir le monde..mais pas la vielle europe..a cause des états et de l’influence de certains sur ces états.
La capitalisations boursières des géants mondial du Web (Google, Apple, Facebook, Amazon), n’atteint même pas le PIB d’une année de la seule France et leurs bénéfices cumulés représentent à peine le déficit d’une seule année de l’état, soit 70 milliards.
La France claque en trop chaque année ce qu’eux gagnent mondialement dans la même période.
Non, ils ne contrôlent pas le moins du monde les états.
@ reactitude
Que vient faire l’amende de la BNP dans cette histoire? Quand on n’est pas informé de ce qui se passe dans le monde il vaut mieux éviter des affirmations irresponsables. Il est question de mondialisation du commerce, qui n’a rien à voir avec cette amende!
Cette attitude visant à dédouaner de leurs responsabilités les dirigeants du Tiers-monde est grotesque. L’Inde se traînait avec une croissance atone car le socialisme était la panacée des intellectuels, dont Nerhu et les dirigeants faisaient partie. Depuis la chute de l’URSS ils sont passés au capitalisme et la croissance a explosé!
Ca a toujours existé: tout le monde sait que les Incas pratiquaient le commerce avec les Vikings, et les Sioux avec les Ethiopiens. Le développement des moyens de communication était inutile.
c’est nul . on ne commerce qu’avec le monde que l’on connait ,la route de la soie ne date pas d’hier la compagnie des indes etc . aprés la découverte de l’amérique on a commercé avec l’amérique . aujourd’hui le commerce est mondial parce que les moyens de transports le permettent.
@ reactitude
Le retard du Tiers monde est à mettre sur le compte du socialisme, qui bloqua le développement jusqu’en 1992, date de la chute de l’URSS. Le modèle à imiter d’après nos intellectuels, tous communistes lors de l’indépendance de ces pays, qui ont influencé leurs dirigeants. C’est seulement depuis cette date que les pays du Tiers-monde, Inde et Afrique ont enfin vu leur croissance démarrer! Rien à voir donc avec le capitalisme et sa mondialisation!
@reactitude
Vos points négatifs ne sont pas à mettre sur le dos du capitalisme mondialisé. C’est le socialisme qui a bloqué le développement du Tiers monde jusqu’à la chute de l’URSS en 1992. Modèle à imiter selon les intellectuels, tous communistes lors de l’indépendance de ces pays, qui ont influencé leurs dirigeants. Ce n’est qu’à partir de cette date que le développement a enfin démarré en Inde et Afrique.
Ok c’est scientifique, carré avec pleins de petits graphiques qui vous disent que tout va bien. Youppi
Par contre, mesurer le sens morale de populations, leur sens du sacrifice, leur courage bref ce qui fait en partie un homme, comment elle le mesure?
On lira Soljenitsyne sur le sujet
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/07/09/1221955_le-declin-du-courage.html
Non, ils se bornent à dire que les catastrophistes et les dépressifs ont tort et que les choses évoluent plutôt dans le bon sens dans les états de droit ouverts.
Pourquoi une clé à molette devrait-elle aussi pouvoir souder une vis ?
C’est un outil statistique qui mesure juste un lot de données spécifiques tangible, pas plus, pas moins.
Si vous voulez un outil qui mesure d’autres choses, c’est parfait, mais je ne sais pas comment on mesure le courage ou le sacrifice personnellement.
Ça n’a rien à voir avec le sujet de l’article, mais je trouve ça intéressant :
Vous semblez faire un lien direct entre ‘sens moral’ et ‘sens du sacrifice’. Je n’ai aucun (mais alors, aucun) sens du sacrifice. Est-ce que selon vous cela implique que je n’ai aucun sens moral ?
Il est clair que certains pays ont ete les gros gagnant de la mondialisation (allez en chine pour voir).
Par contre si vous vous adressez a l electeur francais moyen, le bilan pour lui est moins rose:
– Il vit plus longtemps qu en 1966 (meme si je suis pas sur que ca ait grand chose a voir avec la mondialisation)
– en 1966 n importe qui pouvait trouver du travail, meme sans diplome. pas forcement bien paye certes mais avec la perspective de pouvoir progresser
– en 2016, meme diplomé on offre a nos jeunes des emplois de stagiaires peu ou pas payé
– en 1966, un ouvrier pouvait faire vivre sur son salaire sa famille. En 2016, 2 salaires sont necessaires
– en 1966 les parents pensaient que leurs enfants auraient une meilleur vie qu eux. Qui le croit encore en 2016 ?
– en 1966 il y avait des gens bien plus pauvre que maintenant (pas de voiture ou de machine a laver) mais il n y avait pas le consumerisme actuel qui rend les gens frustrés. Et la vie etait plus adapte si vous etiez pauvre (par ex pas de voiture mais il y avait un reseau de bus ou des epicier qui faisait des tournees)
Il y a ensuite des choses qui n ont pas grand chose a voir avec la mondialisation:
– en 1966 un bon eleve a l ecole pouvait esperer s elever dans la hierarchie sociale. En 2016, c est quasiment fini. Un bon eleve comprend vite qu il a interet a rentrer dans le rang sous la pression « amicale » des autres eleves
– en 1966 10 criminels n auraient pas ose attaquer aux coktails molotov des policiers. et si ca se serait passe, la reaction aurait pas ete du bla bla et du cosmetique (vetements ignifuge). La guillotine aurait probablement vite regé definivement le probleme
– En 1966 jamais un futur president aurait pu avoir un palmarès judiciare (juppe) ou en cours (sarkozy)
Merci le socialisme…
L’état ne mangeait que 35% du PIB, maintenant c’est 60% et 1 travailleur sur 4 est un fonctionnaire.
Il y a deux fois plus d’élus pour pondre des lois et des décrets absurde que de policiers, gendarmes et fonctionnaire de justice chargés d’assurer l’état de droit.
246’000 policiers et gendarmes + 77’951 fonctionnaires de justice soit 323’951 personnes chargées d’assurer le régalien contre 618’000 élus.
@Ilmryn:
« Il y a deux fois plus d’élus pour pondre des lois et des décrets absurde que de policiers, gendarmes et fonctionnaire de justice chargés d’assurer l’état de droit.
246’000 policiers et gendarmes + 77’951 fonctionnaires de justice soit 323’951 personnes chargées d’assurer le régalien contre 618’000 élus. »
Sérieux?
La vache……..là j’apprends quelque chose, et comme d’habitude la réalité est pire que mes cauchemars.
Avec l’armée en plus on arrive à 587’301 contre 618’000 élus.
Pour la prochaine fois qu’on vous embête avec « la fin des enseignants, infirmières, policiers » quand vous parlez de réduire l’état, je vous met la totale:
Il y a 7 millions de salariés de l’état, dont 5 millions de fonctionnaires.
http://www.observatoiredesgaspillages.com/2010/01/combien-de-fonctionnaires-en-france/
Faisons les comptes:
246’000 – Police et Gendarmerie
77’951 – Justice
263’350 – Armée
1’052’700 – Enseignement
1’183’000 – fonction hospitalière
Total: 2’823’001
À quoi diable sont occupés les AUTRES 4 MILLIONS ???
77’951 fonctionnaires de justice chargés d’assurer l’état de droit.
Non. Car il y a un lien direct entre l’impunité judiciaire et la soustraction au respect dû à l’État de droit.
Ce qui se traduit par un taux stable de la France dans l’évaluation internationale de la corruption. Et qui, en pratique mais non selon la loi, échappe aux sanctions qui seraient leurs dans un réel État de droit ? Eh bien, hors certains cas particuliers médiatisés, ce sont ces fonctionnaires de justice !
Ce qui se retrouve dans les statistiques caviardées du C.S.M. ou dans les statistiques comparées de la C.E.P.E.J.
Aucun magistrat poursuivi pour ses manquements aux lois n’a par exemple été sanctionné, fut-ce seulement disciplinairement, au moins depuis 2011 et le nouveau système mis en place pour cela après réforme de l’article 65 de la Constitution !
Pourtant les effets théoriques de l’article 432-1 du Code pénal, pour qui s’oppose à l’application de la loi dans l’exercice de ses fonctions, sont conséquents ! Délits inapplicables dans les faits à ces intouchables aux ordres.
Évidemment, ce genre d’aberrations ne se retrouve dénoncée nulle part, dans la presse dite »libre » de »l’État de droit » que l’on nous vend…
Ce qui pose question, n’est-ce pas ?
En 1966 en France, on était encore loin de 1984………..
Les affaires étaient étouffées et la corruption certainement plus importante que de nos jours!
Cet outil est intéressant, et la mondialisation tout le monde est pour !
C’est le MONDIALISME qui fait mal au cul.
De quoi s’agit-il ?
De riches fainéants soutenant politiques, médias, émissaires lobbyistes etc. dans les pays des autres à des fins souvent ignobles.
il est vrai que sans la mondialisation , le monde n’existerai plus…….un peu excessif le titre….
Sympa, c’est une période où la croissance des « états providence » a été aussi la plus forte.
Peut-être que les droits sont mieux défendus par ces mêmes états et donc la liberté d’entreprendre plus forte.
Enfin, pour le R-U, l’espérance de vie est en train de chuter énormément dans les franges les plus pauvres de la population. Comme quoi, les agrégats macroéconomiques ne retranscrivent que bien mal les réalités individuelles.
Rappelons le préambule de la Constitution suisse :
« Au nom de Dieu Tout-Puissant!
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocr
atie, l’indépendance et la paix
dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités
envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté
se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. »
Et nous sommes bien loin de considérer les plus faibles de nos sociétés à l’heure actuelle.
A l’echelle mondiale cette croissance de l’Etat providence ? Source ?
Les dépenses sociales représentent la moitié du budget de la France (qui est no2 mondial pour les prélèvements) et ont doublé depuis les « trente glorieuses » pourtant la situation se dégrade malgré le recours massif à la carte de crédit. La méthode est mauvaise, l’argent ne va pas où il devrait et ces dépenses n’ont fait que tuer les producteurs en augmentant le problème.
La population née à l’étranger au RU a doublé en 14 ans et s’établit maintenant à 8,56 millions. Les trois premières nationalités sont Pologne, Inde et Pakistan. Roumanie,Bangladesh, Nigeria par exemple sont aussi bien représentés.
Ces populations font mathématiquement baisser les statistiques, il faut du temps pour que les populations deviennent prospères, souvent deux générations.
Sans étude sociologique on ne peut rien tirer de chiffres bruts comme l’espérance de vie. Les pays les plus altruistes (comme la Suède) vont avoir une grave dégradation sans que ça nous renseigne vraiment sur la trajectoire économique et les causes.
Cuba n’a aucun problème de dégradation: elle n’accueille personne.
tout ça ne tient pas debout , la mondialisation n’est rien par rapport aux progrès technologiques , le pétrole a sauvé le monde …même pas c’est l’utilisation du pétrole qui a sauvé le monde parce que le charbon n’est pas terrible dans une automobile , la médecine a sauvé les hommes mais qui sauvera les hommes de la guerre éternelle pour s’approprier les matières premières , la mondialisation ?
si on regarde dans le détail , la mondialisation ne profite qu’a quelques entreprises , de grosses entreprises ayant le monde comme client et organisant ainsi des monopoles . est ce que le monopole est un bon principe économique..bien sur que non , la mondialisation va détruire l’économie !
La mondialisation permet les échanges à l’échelle mondiale, donc elle développe l’économie au lieu de la détruire! Un peu de logique et de bon sens. Vous ignorez ce qu’est l’économie?
« Le monde est devenu moins autoritaire, avec un niveau de démocratie passant de -0,97 à 4,23 sur une échelle de -10 à 10. C’est une amélioration de 536%. »
ce 536 % n’a aucun sens.
Le monde va de mieux en mieux. La preuve ici: https://ourworldindata.org/a-history-of-global-living-conditions-in-5-charts/
Autre article prouvant l’impressionnant progrès que fait notre monde: http://lukemuehlhauser.com/three-wild-speculations-from-amateur-quantitative-macrohistory/
L’ouverture commerciale – ou « mondialisation » – n’est responsable qu’à 13 % du recul de la part de la production industrielle en France. L’essentiel est dû au progrès technique et aux évolutions de notre consommation. https://blocnotesdeleco.banque-france.fr/billet-de-blog/les-causes-de-la-desindustrialisation-en-france
La mondialisation réduit les inégalités – voici comment: http://humanprogress.org/blog/globalization-is-slashing-inequality-heres-how
Une étude de l’INSEE a chiffré, pour la période 1995-2001 l’ampleur des emplois perdus dans le secteur industriel à cause de délocalisations : en moyenne, 13.500, dont plus de la moitié vers des pays à hauts salaires. Ce chiffre est à comparer aux 6,8 millions d’emplois dans le secteur secondaire en France.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ECOFRA05b.PDF
Une seconde étude du Conseil d’Analyse Economique, écrit ainsi : « les restructurations d’entreprises s’étant produites en Europe entre le 1er Janvier 2002 et le 15 juillet 2004 concernent 1456 entreprises et ont entrainé la suppression de 780 394 emplois, ce qui correspond à 0,42% des 192 millions emplois européens. Ramené à 1 an, on obtient un taux de 0,17%. Chaque année, c’est donc 0,17% des emplois européens qui disparaissent dans des restructurations. »
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000102/index.shtml
Les délocalisations ne représentent, selon le rapport, que 4,74% des emplois supprimés (36 977) pour restructuration et 7,14% (100) des entreprises restructurées. En terme d’emploi, cela correspond donc en deux ans et demi à 36 977 suppressions donc 0,019% de la totalité des emplois européens. Rapporté à 1 ans, on obtient un taux de 0,0076%. Chaque année, c’est donc 0,0076% des emplois européens qui disparaissent dans des délocalisations. ». « Au niveau de la France, les 8 000 suppressions d’emplois survenues en 2001 suite à des fermetures d’unités de productions correspondent à 0,032% des 25 millions d’emplois français.
Un rapport du Sénat expose les mêmes conclusions que les précédents rapports.
http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-3740.html
Je vous invite aussi à consulter cet article : http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9localisation
Après tout n’est pas « rose », il y a aussi des délocalisations de marges, etc. mais le tableau n’est certainement pas aussi sombre que celui que vous indiquez, au contraire, au niveau global il est même très positif.
quand au sophisme: « on trouvera toujours dans les pays pauvres des désespérés prêts à travailler 24/24 et se tuer au travail pour se payer un bol de riz. »
Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.
Dire que l’on veut éviter les délocalisations dans les pays pauvres car les travailleurs de ces pays seront exploités c’est totalement absurde. Peut être que les conditions de vie peuvent nous paraître horrible mais pour ces gens, c’est toujours meilleur que ce qu’ils ont avant. Pourquoi il y a eu un exode massif des chinois des campagnes vers les villes ? Mieux vaut être ouvrier dans une usine que paysan à la campagne. Pour améliorer les conditions de travail, il faut d’abord que ces pays se développent. Dans un pays pauvre, les conditions de travail seront toujours très durs.
Les militants occidentaux défendant les travailleurs pauvres nuisent à ceux qu’ils veulent aider: http://humanprogress.org/blog/student-activists-hurt-the-workers-they-try-to-help
C’est marrant mais l’un des plus grands économistes sur le sujet (la mondialisation et les échanges internationaux) c’est Krugman. C’est l’idole des gauchistes pourtant ceux ci ne l’écoutent pas sur sa spécialité. Il a démontré les bienfaits du libre échange et de la mondialisation. C’est pour cela qu’il a reçu son prix nobel. Personne ne peut l’accuser d’être un libéral. Il y a une quasi unanimité des économistes (y compris chez les économistes de gauche) sur les bienfaits du libre échange (des sondages montrent que plus 90 % des économistes sont pour). Le libre échange est l’un des rares sujets où il n’y a pas de controverse. Sur la plupart des sujets, il y a des controverses mais pas sur ce sujet
L’argument central en faveur du protectionnisme qu’avancent ses partisans est le plus souvent la préservation des emplois nationaux : un pays à haut niveau de vie et salaires élevés ne pourrait soutenir la concurrence de pays où les salaires sont beaucoup plus bas, et par conséquent où les produits et services sont moins chers. Des droits de douane (droits d’entrée pour les marchandises importées) ou des quotas d’importation seraient donc nécessaires pour rétablir l’équilibre vis à vis de cette concurrence « déloyale ».
En réalité, le protectionnisme accélère le déclin. Il permet certes de sauver temporairement quelques emplois et industries, mais en réduisant le niveau de vie et le revenu des consommateurs de produits étrangers (car ce sont eux qui payent les droits de douane !), en augmentant les coûts de production interne (les producteurs employant des produits du secteur protégé, plus chers), en rendant par conséquent moins compétitifs les producteurs au niveau international. Finalement, il diminue l’attractivité du pays pour les étrangers qui, ne pouvant y vendre leurs produits, ne disposent pas en retour de fonds dans la monnaie du pays protectionniste.
Le résultat est que, pour sauver quelques emplois inefficaces, un bien plus grand nombre d’emplois efficaces sont détruits ou non créés. Au lieu de profiter de la loi des avantages comparatifs en se spécialisant dans des secteurs à forte valeur ajoutée, le pays préfère prolonger la survie de secteurs non rentables.
Les politiciens protectionnistes ne mettront évidemment en exergue que les côtés positifs, visibles (« on a sauvé des emplois ») sans insister sur les côtés négatifs (voir aussi la parabole de la vitre cassée). Quand le coût des emplois « sauvés » devient excessif et ne peut plus être assumé, on assiste à des reconversions douloureuses : le protectionnisme n’a servi qu’à repousser le problème à un peu plus tard, au bénéfice des politiciens du moment.
Si la logique protectionniste était poussée jusqu’au bout par les politiciens, on aboutirait à des pays qui vivraient en autarcie totale et emploieraient des techniques complètement dépassées : n’aurait-il pas fallu protéger l’emploi des charrons, sabotiers, forgerons, conducteurs de diligence, vendeurs de bougies, porteurs d’eau, allumeurs de réverbères, etc. Le rêve secret du protectionniste, c’est d’aboutir à un monde figé pour toujours, en contradiction avec toute réalité. Le protectionniste est un réactionnaire !
Il est d’ailleurs étonnant de voir resurgir, de la part de certains intellectuels (par exemple Emmanuel Todd, et avant lui Maurice Allais), la préconisation d’instaurer un « protectionnisme continental », cela plus de deux cents ans après le Blocus Continental napoléonien qui avait réussi à appauvrir davantage le continent…
Si le but affiché du protectionnisme est d’entraver les importations étrangères et de favoriser l’exportation des produits nationaux (mercantilisme), on peut dire que le protectionnisme est contradictoire puisqu’il va à l’encontre même de ce but, les étrangers ne disposant pas de suffisamment de monnaie nationale pour acheter les produits nationaux (du fait de la barrière protectionniste qui les empêche de vendre leurs produits). Le protectionniste, méconnaissant la nature de l’échange économique, croit qu’exportations et importations sont déconnectées, et qu’on peut agir sur les unes sans impact en retour sur les autres.
le problème des gens qui veulent le protectionnisme s’est qu’ils disent vouloir le protectionnisme pour protéger les producteurs nationaux contre les producteurs étrangers ce qui est faux le protectionnisme ne se fait pas au détriment des producteurs étrangers mais bien au détriment des consommateurs qui payent le prix du protectionnisme. le libre échange est toujours bénéfique en volume total mais il se fait toujours au détriment d’une catégorie de personnes soit les consommateurs (exportations) soit les producteurs (importations). en général, c’est plutôt au détriment des producteurs. c’est l’un des gros problème en france: quand il y a le libre échange, pour que cela profite à tout le monde, il faut restructurer l’économie ce qui demande bien sur une période transitoire où une catégorie de personne est perdante mais en France, on est incapable de restructurer l’économie voilà pourquoi les francais détestent tant la mondialisation. le marché du travail est beaucoup trop rigide en France ce qui fait qu’un ouvrier qui perd son boulot parce qu’un secteur d’activité (par exemple sidérurgie) n’est plus assez compétitif sur le marché mondiale restera au chomage sans avoir de chance de retrouver en un emploi là où dans un pays comme la suisse qui a un marché de l’emploi flexible, l’ouvrier aurait assez facilement retrouvé un emploi. aujourd’hui, beaucoup de gens inversent la logique du commerce international. ils croient qu’il faut exporter un maximum et importer un minimum alors que le but du commerce international est justement d’importer. bien sûr, il faut payer les importations et pour les payer, il faut exporter. si un pays ne fait qu’importer (exemple la grèce) et n’exporte rien, il n’a d’autre choix que de s’endetter.
Le protectionnisme constitue d’abord une erreur pour les consommateurs, qui ne peuvent se procurer certaines marchandises ou qualités, ou alors à des prix trop élevés. Le libre-échange, au contraire, favorise le consommateur. Mais le protectionnisme n’est pas non plus une bonne chose pour les producteurs nationaux; il leur ôte des débouchés (car les pays étrangers prennent des mesures de rétorsion) et surtout il laisse les producteurs nationaux, non soumis à la rigueur de la concurrence étrangère, « s’endormir » au lieu de s’adapter. Le protectionnisme, supprimant l’aiguillon de la concurrence étrangère, n’est pas un facteur de progrès, mais de stagnation économique et de faible productivité. Même pour des pays peu développés, l’existence d’une concurrence étrangère est un bon stimulant, et l’on sait qu’ils compensent leur éventuel retard technique par des coûts salariaux plus faibles par exemple. Ce sont d’ailleurs les pays en voie de développement les plus ouverts aux échanges internationaux qui ont connu le décollage le plus rapide, comme le montre l’exemple des NPI (Nouveaux pays industrialisés), en particulier ceux du Sud-Est asiatique, tandis que ceux qui refusaient l’ouverture internationale s’enfonçaient dans la misère. pour les usa. lisez ceci: http://www.libreafrique.org/Helge_USA_protectionnisme_160812
Pourquoi le commerce international, et quelles seraient les conséquences du protectionnisme? http://www.cepii.fr/CEPII/fr/publications/pb/abstract.asp?NoDoc=10617
Un livre intéressant à lire “The Better Angels of Our Nature: Why Violence Has Declined” de Steven Pinker (qui est un homme de gauche). Sa thèse c’est que la diminution de la violence dans le monde (et oui le monde devient de moins en moins violent) provient du capitalisme et du développement des échanges.
Le commerce, l’échange, la libre entreprise sont des sources d’apaisement des relations humaines. Il vaut mieux acheter des produits que les voler à son voisin, il vaut mieux produire de plus en plus pour partager le surplus plutôt que de s’enrichir par la rapine ou la conquête, comme c’était le cas avant l’émergence des économies d’échange. Le commerce oblige aussi les hommes à se connaître, à trouver des règles communes, à comprendre les civilisations étrangères. Il y a un proverbe très juste : «Si vous faites la guerre à votre boulanger, il faut apprendre à faire le pain vous-même.» La spécialisation de la production amène l’échange et l’échange oblige à des systèmes juridiques et politiques plus stables. Depuis l’émergence du capitalisme au XVIIe siècle, la violence sociale ne cesse de décroître en moyenne.
Il y a selon lui trois facteurs expliquant cette diminution de la violence. C’est d’abord la construction longue et patiente d’Etats organisés dont l’autorité a permis d’instaurer l’ordre, le respect des lois communes. Pendant longtemps, ces gouvernements royaux, impériaux ou dictatoriaux usaient eux-mêmes de violence. Mais ils ont aussi dissuadé la majorité de leurs contemporains de se tuer les uns les autres. C’est ensuite la naissance du mouvement des Lumières, qui a limité le pouvoir de l’Etat et créé des gouvernements représentatifs où la loi était l’expression de la volonté générale, et donc mieux acceptée, tout en favorisant les échanges et l’amélioration de la production. Peu à peu, sous l’influence des Lumières, les droits des citoyens ont été mieux respectés, leur sécurité mieux garantie contre les actions arbitraires des puissants et le règne de la loi mieux établi, ce qui a pacifié les relations sociales. Enfin, la montée en puissance des économies libres, régulées par la loi, a favorisé le commerce et les échanges, qui ont aussi pacifié la vie des sociétés.
La mondialisation vue par le salaire de l’élite et des inégalités: https://www.nytimes.com/interactive/2017/08/07/opinion/leonhardt-income-inequality.html
Si vous n’avez que 10 secondes, allez directement à l’infographie du milieu, ça vaut tous les discours !
Quand le monde devient un marché à taille humaine, que votre concurrent direct est à l’autre bout de la planète, voilà ce qu’il se passe. Concrètement, il y a eu un tournant majeur dans les années 70-80. En effet, parfois pour des raisons fiscales, comme en France où les socialistes avaient le pouvoir, les patrons ont commencé à s’augmenter. Auparavant, un patron français ne pouvait envisager de s’augmenter sans augmenter aussi tous ses ouvriers. Il y avait une solidarité d’entreprise, voire nationale ! Même avec une inflation importante, la réflexion restait cadrée à peu près à l’entreprise. La libéralisation a fait le reste, la mondialisation s’est mise en place, les marchés ont crû considérablement, et sont devenus mondiaux. De facto, il s’est passé exactement la même chose concernant les salaires qu’avec la nation. C’est à dire une coupure nette entre les intérêts de l’élite et ceux des couches les plus populaires. L’élite réfléchit par rapport au marché Monde, est en compétition avec les meilleurs de la planète. Alors que les milieux populaires se font déposséder de leur job par l’immigré qui vient vivre à côté d’eux, et l’étranger du bout du monde. Ça fait beaucoup et ça explique très largement les tendances mondiales lourdes sur les salaires. Si on prend le même graphique, élargi au monde, on voit EXACTEMENT la même chose. https://www.nouvelobs.com/economie/20160710.OBS4373/decouvrez-le-graphique-elephant-qui-resume-tout.html
Le graphique est ci-dessous : https://pbs.twimg.com/media/DMV4ArHWsAEVnRh.jpg
C’est la progression des salaires sur les 30 dernières années pour les revenus classés par centile dans les années 80. On l’appelle le « graphique éléphant » à cause de sa forme. C’est assez simple, ceux qui ont profité de la mondialisation sont les pays émergents (milieu) et l’élite mondiale (tout à droite). es classes moyennes, populaires des pays développés sont à droite. Celles qui ont eu 0% d’augmentation de revenus en 30 ans, c’est elles ! Après, ce n’est pas forcément de la faute de l’élite, à chaque fois, tout le monde est prisonnier de la dynamique d’efficacité à tout prix. Le vieux patron paternaliste, prônant la solidarité entrepreneuriale a passé la main. Il est remplacé par un jeune loup sur un siège éjectable, qui demande, en contrepartie, une hausse de salaire. Puisqu’il est parachuté, sans attache, les gens sur place lui importent peu, la continuité est moins son problème. D’où une plus grande facilité à délocaliser, à déléguer à des robots, pour arriver plus vite à ses objectifs. Et le cycle continue. Votre situation est simple. Dans votre pays, vous êtes à gauche, parmi ceux pour qui les salaires n’augmentent pas. https://pbs.twimg.com/media/DMV6KKYWAAEGyrZ.jpg
Et au niveau mondial, vous êtes dans le creux, à 0. Voilà, voilà : https://pbs.twimg.com/media/DMV6ZlxXUAA9z8R.jpg
Pourtant, la moyenne de la progression des revenus a à peine changé ? Comment se fait-ce ?
Tout simple : https://pbs.twimg.com/media/DM6JbjBX0AYNOK-.jpg
Les politiques diront que rien n’a changé, la moyenne est toujours la même.
En fait, il s’agit juste de deux monde différents. Ce que le graphique de 2014 montre, au fond, c’est l’hyper-centralisation du monde. Qu’aucune frontière, qu’aucune politique n’atténue. Si on prend la moyenne de la hausse des prix immobiliers par centile de logement, du moins cher au plus cher, on aurait la même chose. Si on prend la progression moyenne de population des villes, pareil. Tous montrent la même chose : l’hyper-centralisation. Les trois faits expliquant cette situation :
– liquidité monétaire (beaucoup d’argent dans le système)
– mondialisation (pas de barrières)
– l’effet Pavarotti = winner takes it all = Tout va au meilleur. https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0301072541335-le-monde-est-devenu-une-machine-a-fabriquer-des-bulles-2141630.php
Différentes données montrant à quel point l’humanité progresse: http://humanprogress.org/story/2532