Élections US : les pires casseroles d’Hillary Clinton [Replay]

La popularité d’Hillary Clinton continue à être très médiocre et aussi mauvaise que Donald Trump. La faute à de nombreuses casseroles qui assombrissent l’avenir de l’ancienne First Lady. Tour d’horizon.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Hillary Clinton en campagne dans l'Arizona pour les primaires démocrates (Crédits Gage Skidmore, licence CC-BY-SA 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Élections US : les pires casseroles d’Hillary Clinton [Replay]

Publié le 7 novembre 2016
- A +

Par Alexis Vintray.

Elections US : les pire casseroles d'Hillary Clinton
Hillary Clinton en campagne dans l’Arizona pour les primaires démocrates (Crédits : Gage Skidmore, licence CC-BY-SA 2.0)

Alors que Hillary Clinton devrait être élue comme la candidate démocrate pour l’élection présidentielle américaine, sa popularité continue à être très médiocre et aussi mauvaise que Donald Trump. La faute à de nombreuses casseroles qui assombrissent l’avenir de l’ancienne First Lady. Tour d’horizon.

Hillary Clinton et l’affaire des emails

La première affaire qui colle à Hillary Clinton est liée à l’utilisation d’une adresse email et d’un serveur privés pour communiquer dans le cadre de ses fonctions officielles lorsqu’elle était Secretary of State (Ministre des Affaires Étrangères) sous la présidence Obama. Une utilisation rigoureusement interdite par les procédures du ministère et qui lui a permis d’éviter que ses emails ne puissent être utilisés dans le cadre d’autres affaires comme celle de Benghazi.

Elle a échappé de très peu à une inculpation par le FBI, probablement pour éviter les accusations d’utilisation politique de la justice en pleine campagne présidentielle. Officiellement, le FBI considère qu’elle a effectivement violé la loi mais qu’elle n’avait « pas l’intention de violer la loi ». Et ce alors que le serveur d’email a été mis en place dès le tout début de sa période au State Secretary et que, heureux hasard, tous les emails de ce serveur privé ont été détruits avant que les enquêteurs ne puissent y accéder. Ou encore que la même Hillary Clinton réprimanda sévèrement en 2012 puis licencia un ambassadeur pour avoir utilisé une adresse e-mail privée dans le cadre d’affaires professionnelles !

Du pain béni pour les adversaires d’Hillary Clinton qui dénoncent souvent une femme girouette et manipulatrice…

Benghazi : un ambassadeur mort

Le 11 septembre 2012, la représentation américaine à Benghazi, en Libye, fut attaquée par des terroristes islamistes. Une attaque qui se solda par la mort de l’ambassadeur Christopher Stevens, ainsi que celle du chef du renseignement Sean Smith et deux agents de la CIA. La mort d’un ambassadeur à l’étranger était la première depuis plus de trente ans. Un mois plus tôt, il s’était inquiété du faible niveau de protection de la mission américaine dans la ville… La gestion de la protection de l’ambassade, de l’attaque puis de la crise politique qui s’ensuivit fut un échec à tous les niveaux, dans lequel la responsabilité d’Hillary Clinton a été engagée.

La défense d’Hillary Clinton et du State Secretary fut de pointer une attaque improvisée impossible à prévoir, dans laquelle elle n’avait aucune responsabilité. Le rapport d’enquête officiel ne laisse pourtant planer aucun doute sur le ridicule de la version officielle et souligne crûment l’incompétence de la secrétaire d’État Hillary Clinton en termes de leadership et de gestion de crise.

Les Clinton et la Whitewater Development Corporation

Un autre scandale, financier cette fois-ci, qui entoure les Clinton est celui de la Whitewater Development Corporation. Il s’agit d’un projet de développement immobilier dans lequel le couple Clinton s’était associé avec Susan et Jim McDougal dans les années 70. Bill Clinton, alors gouverneur de l’Arkansas, fût accusé d’avoir fait pression sur un investisseur pour qu’il accorde un prêt illicite (car adossé à des fonds fédéraux) de 300.000 dollars à Susan McDougal. Des enquêtes mirent en cause plusieurs proches collaborateurs des Clinton, une partie étant condamnée à de la prison.

Bien qu’une quinzaine de personnes soient concernées et malgré les soupçons planant sur les Clinton, les enquêteurs ne parvinrent pas à les mettre en cause directement. Susan McDougal accepta d’aller en prison essentiellement pour avoir refusé de témoigner devant la cour face à des questions sous serment sur l’implication des Clinton. Les Clinton échappèrent à la condamnation grâce à des silences de ce genre. Les Clinton surent toutefois démontrer leur gratitude quelques années plus tard ; ainsi Bill gracia Susan McDougal dans les tous derniers jours de sa présidence.

 

Voir les commentaires (13)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (13)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La campagne de Joe Biden ne se déroule pas bien. Bien qu’il semble se diriger vers la nomination de son parti, sa cote de popularité ne cesse de chuter, laissant croire que Donald Trump le vaincra s'il obtient la nomination. Son bilan économique mitigé ne sera pas la seule raison pour laquelle plusieurs de ses électeurs en 2020 s’abstiendront ou changeront de camp.

En effet, le récent rapport d’un procureur spécial affirme que Biden a bel et bien été négligent avec des documents confidentiels qu’il a conservés secrètement. Et à l’insta... Poursuivre la lecture

1
Sauvegarder cet article

Dans un État de droit, la justice est lente. Cela exaspère les impatients et les amateurs de lynchage mais permet d’aboutir à des résultats plus robustes, car mieux étayés en faits.

En avril 2019, John Durham fut chargé de mettre en lumière les origines de l'enquête du FBI sur l'ingérence russe dans les élections américaines de 2016. En octobre 2020, Durham était nommé conseiller spécial du ministère de la Justice sur ces questions, poste qu'il occupe actuellement.

Durant les derniers mois précédant l’élection présidentielle de ... Poursuivre la lecture

Par Philippe Silberzahn. 

Dix-huit mois après le début de la pandémie, le monde politique n’a toujours pas pris la mesure de l’incertitude dans laquelle nous vivons désormais et de ce qu’elle implique.

Le politologue Dominique Reynié le soulignait récemment :

Il n’est pas rassurant que dans ce climat d’incertitude et de grand chamboulement, on ait l’air d’aller à l’élection présidentielle comme si rien ne se passait […] nous allons déchanter.

La difficulté d’admettre que le monde a changé définitivement est fréquen... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles