Donald Trump contre le prurit démocratique

Donald Trump élu, on assiste à un véritable déferlement de haine du Camp du Bien, normalement rompu à l'exercice démocratique.
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Donald Trump contre le prurit démocratique

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 novembre 2016
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Le déferlement a bien eu lieu. Donald Trump élu, il était logique que, pour la classe jacassante, s’enchaînent les premières étapes du deuil : passée une rapide phase de déni qui aura duré peu de temps, suivie de la colère qui n’a pas encore totalement fini de se ventiler, nous sommes entrés dans la phase d’expression où chacun y va de sa petite phrase pour bien digérer l’impossible outrage.

Parce qu’il s’agit d’un outrage ! Le peuple, évidemment manipulé par un fin bateleur, s’est fait embobiner et, tels des rats enchantés par le flûtiau magique du petit musicien, se retrouve noyé dans le fleuve de populisme éhonté du magnat immobilier à la teinte orangée !

Et pour contrecarrer la méchante nouvelle, les médias nous proposent – devinez quoi ? – un dégueulis de leurs « meilleurs » articles, composés sur ce mode inimitable qui les a précisément précipités dans l’embarras où ils se trouvent à patauger maintenant.

C’est ainsi qu’on découvre de palpitantes recensions sur les plus intimes convictions des zintellectuels devant cette élection inattendue : pour ces zélites, « Avec l’élection de Donald Trump, nous voyons le visage effrayant du nihilisme », ou encore peuvent-ils expliquer que « cette élection est d’une certaine façon une réaction contre l’intellectualisme et contre le corps féminin », n’est-ce pas, tagada tsoin tsoin.

Si certains avaient pu nous expliquer que Trump, ignorant, avait été élu car il n’était pas capable de destructurer l’intemporel et de modeler le vide, ils l’auraient fait.

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Quand les médias n’ont pas assez d’élites intellectuelles diverses, de dramaturges ou d’essayistes à la plume vibrante, ils laissent s’exprimer pudiquement le tourment qui s’empare des leurs, toujours dans le respect des opinions, des minorités, de la démocratie et du vivrensemble qu’on aimerait bien, parfois, kicker dans les boules.

(J’ai peur que le journalisme soit définitivement cassé, en faillite. Ma profession n’est pas parvenue à informer le public sur le fasciste qu’ils sont en train d’élire)

(Je vais le dire : c’est la victoire des incultes et des mal informés. Plus que jamais, cela semble impossible à réparer. Ils règnent à présent)

Lorsque les journalistes ont dû se retirer, fatigués par tant de déconfiture, il n’a pas été compliqué de trouver de quoi les remplacer. Les médias ont goulûment retranscrit chaque déclaration de célébrité ; après tout, la démocratie est un outil trop puissant pour être laissé entre les mains des bouseux et des « incultes mal informés ». Pour Katy Perry comme pour d’autres, nul doute que la Révolution est en marche et qu’elle ne pourra pas se satisfaire d’un Trump au pouvoir.

Et comme leur engagement (pour Clinton) était sans faille, on s’attend à ce que le respect de leur parole donnée en public soit elle aussi sans faille, ce qui promet un exode massif de people vers le Canada. Les Français, qui se rappellent encore de tous ceux qui auraient dû fuir la France en 2007 sous le joug de Sarkozy, sauront rire de l’hypocrisie des starlettes (ou se désoler de les voir, malgré tout, rester à polluer le paysage médiatique de leurs prouts mentaux).

Quant aux philosophes jongleurs experts, on les a laissé méditer sur leurs précédentes réussites flamboyantes. Spéciale dédicace à Bernard Henry-Levy.

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On le sent déjà, les jours qui viennent seront dédiés à « l’analyse » (guillemets de rigueur) : tous les médias devront se pencher sur la raison pour laquelle, non, ils ne se sont pas trompés mais on leur a fourni de mauvais chiffres, pourquoi les sondages furent biaisés, pourquoi on leur a caché la possible victoire de Trump. Et leur analyse consistera à découper le vote en sous catégories, à essayer de trouver ce qui cloche chez ceux qui n’ont pas voté comme il faut, à tenter de comprendre pourquoi, lorsqu’on désigne pourtant clairement où est le méchant, le vilain peuple continue malgré tout à l’écouter, sapristi.

Il n’y aura pas de remise en question de leur système de pensée.

Il n’y aura pas de prise de conscience que 500 médias qui donnent officiellement leur aval à Clinton (contre 25 pour Trump), c’est un peu disproportionné, que cette disproportion se retrouve dans les statistiques de victoire avant vote (Clinton donnée gagnante à 80 % ou plus), et que ceci participe à créer un climat de défiance magistrale vis-à-vis d’eux, d’autant qu’ils avaient eu le même biais lors de précédents votes (Brexit, Constitution européenne en France, etc.).

En réalité, le peuple américain, comme d’autres peuples avant, lassé de se faire bassiner par les bénis- oui-oui, les grands directeurs de la pensée moderne, les organisateurs de ce qu’il faut savoir et ce qu’il faut dire, n’a pas fait comme prévu. Des sondés se sont tus ou ont menti. Des Démocrates ont voté Trump, bien plus que des Républicains pour Clinton, et qui n’en ont rien dit. Des pro-Sanders, écœurés des manœuvres de Clinton, ont voté Trump. D’autres, passablement lassés de se faire dire quoi penser ou quoi voter, qui se sont défoulés. Et d’autres encore qui avaient pris leur décision depuis bien longtemps, de façon mûrement réfléchie, en préférant tous les défauts et les risques de l’inconnu à la certitude d’une rebelote vomitive.

Dès lors, il n’y aura certainement aucune prise de conscience que lorsque Trump claironne être un candidat anti-système, cela sonne juste au point de le faire élire. Oh, bien sûr, il a largement bénéficié du système : capitalisme de connivence, utilisation des médias pour accéder à la célébrité, développement de ses réseaux d’accointances dans les milieux d’affaires, dans les médias et dans la politique, tout ceci participe clairement du système. Évidemment. Mais au contraire de tous les autres candidats (Sanders inclus), il n’est pas politicien professionnel, puisqu’il ne s’est lancé dans la politique qu’avec cette élection, il n’est pas issu du sérail fermé de Harvard, Columbia ou Princeton, n’a pas un diplôme de droit (mais d’économie). S’il connaît le système, c’est plutôt en l’ayant pratiqué de l’extérieur comme chef d’entreprise et magnat immobilier confronté aux impérities de l’administration et de la bureaucratie.

Et cette donnée, qui explique aussi bien le rejet des Démocrates, des journalistes, des intellectuels que le mépris de l’écrasante majorité des vieux briscards républicains — qui devront maintenant s’accommoder de lui — imposerait largement de faire réfléchir ce système, c’est-à-dire les médias, les politiciens et les « élites » jacassantes (depuis les philosophes troubadours jusqu’aux chanteuses engagées) qui poussent pourtant (consciemment et non) à n’avoir que des candidats ayant reçu leur adoubement, issus de leurs cercles, de leur sérail, de leurs formations.

Il n’y aura certainement aucune réalisation de ces éléments parce que cela reviendrait à admettre la défaite du politiquement correct, ce politiquement correct insupportable qui crée du safe space et des minorités oppressées à tire larigot, ce politiquement correct qui impose de croire qu’une femme doit devenir président-e des États-Unis parce que c’est une femme.

Il n’y aura certainement aucune réalisation de ces éléments parce que cela reviendrait à admettre qu’une grande partie des médias et des politiciens, les uns dans le lit des autres et réciproquement, ne sont plus en mesure d’écouter ce que dit une partie grandissante de ceux qui les payent.

Il n’y aura aucun recul, aucune prise de conscience. On mettra l’échec sur le dos de Clinton et à la fin, elle aura été trop néo ou turbo-libérale (évidemment).

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PS : toute ressemblance avec un pays de ce côté-ci de l’Atlantique n’est absolument pas fortuite.

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  • Même moi, qui lit Le Monde d’un œil aussi objectif que possible (merci mes études d’Histoire), je n’ai pu m’empêcher d’être choqué par l’étalage de propagande -il n’y a pas d’autre mot- déballé par le journal, depuis hier matin.
    J’en viens presque à me demander si, finalement, Trump était la bonne réponse au « choix du moins pire » que cette élection présentait.

    Reste à savoir si ses opposants ont vraiment la prétention de travailler en bonne intelligence avec lui, ou si comme pour la présidence Obama il se heurtera à une opposition campée sur ses positions idéologiques.
    Trump évite déjà les fautes de goût d’Obama d’être Noir et d’avoir un nom à consonance étrangère (sarcasme).

    • Je ne suis plus choqué par le Monde. Il est aussi neutre qu’un rouge bien vif.
      Je ne le lis plus que très rarement, juste pour rigoler et compter le nombre d’inepties qu’ils sortent par ligne. Hier, je me suis régalé et ça va encore bon quelques jours, le temps qu’ils digèrent.

      • Avis éclairé du monde: les électeurs de Trump sont des mâles blancs sans diplômes et paysans. Ca tombe bien, ça correspond au rustre (de rus la campagne en latin) en opposition aux urbains de bon aloi. Il ne dit pas pauvre, arriéré, déclassé, perdus et idiot, mais les lecteurs éclairés savent lire entre les lignes et complètent le portrait dans les commentaires.
        Je crains bien que nos zélites éclairées aient de graves problèmes de compréhension et vont donc continuer à dire autant de stupidités et recevoir avec constance les baffes qui les accompagnent.
        Signé: un pas tout blanc, pas pauvre, diplômé et urbain, très urbain même.
        Pas tout blanc, mais j’ai peur que les traces de racines chinoises ne soient assimilées dans ce cas à l’horrible blanc capitaliste.
        Cette haine du monde et de ses lecteurs pour les pauvres et les déclassés pourvu qu’ils soient blancs est proprement hallucinante.

  • Je pense que Trump est un bouffon, mais l’acharnement du politico correct de l’élite qui te dit quoi penser, pour qui voter, quoi dire, est tellement insupportable, qu’on en viendrait presque à avoir de la sympathie pour le personage.
    L’échec vient de là, je pense que beaucoup qui ont voté pour lui ne sont pas forcément de grands fan, mais ont souhaité voter contre cette élite.

    C’est ce qui s’est passé en 2012 quand les français ont préféré voter contre Sarkozy mais certainement pas « pour » Hollande.

    • Un type qui amasse des milliards et parvient, sans avoir été en politique avant, à se faire élire, du premier coup, comme POTUS, en dépensant plusieurs fois moins que sa rivale pour la campagne, et en ayant finalement moins de voix qu’elle, c’est un bouffon intellectuellement bien doté et très bien entouré.

      • tout a fait d’accord, il ne faut pas oublier que Trump était un élève plutôt doué , pas un cancre .

      • Bien entouré c est certain, intellectuellement doté avoir dans quelques moi c ‘est plutôt sont entourage politique qui est bien doté intellectuellement. Pas besoin de l’être pour être milliardaire, quand à ses études d’économie vu les mesures qu’il prétend mettre en place à croire que ça ne lui a pas vraiment servi, enfin bon je pense que son discours post-victoire est plus révélateur du futur proche de la manière dont il exercera le pouvoir que sa campagne en mode one man show. Bref une majorité a voulu le changement comme un certain pays en 2012 attendont de voir avant de juger si il y a une si grande rupture avec l’establishment politique en ce qui concerne les médias sont expérience dans le domaine a été indéniable mais je doute que ça lui serve quand il faudra négocier avec le congrès et le sénat qui au final sont une forme d’opposition déguisé car faisant partie de l’establishment.

        • Lazarius: Pas besoin de l’être pour être milliardaire

          Les grandes fortunes se dilapident très vite pourtant.
          Il faut bien un minimum de capacités.

          Lazarius: quand à ses études d’économie vu les mesures qu’il prétend

          « Mesures » qui ressemblent beaucoup a de la poudre aux yeux pour attraper les pigeons. Il est au moins assez intelligent pour avoir compris comment marche la démagogie électorale puisqu’il a battu des adversaires spécialistes du domaine.

          Je pense, qu’au final l’Amérique continuera à amériquer tranquillement sous sa présidence, mais je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle. Un complexe militaro-industriel surpuissant coiffé par des médias de plus en plus bobo-socialisant, le tout ficelé dans la connivence…

      • Je n’ai pas dit que le personage était idiot, il faut une certaine intelligence pour en arriver là c’est indéniable, cela ne veut pas dire pour autant que je respecte ses choix, qui, de mon point de vue, sont absurdes.

        D’autres en leur temps étaient également très intelligents pour être parvenus au pouvoir, et pendant longtemps (on ne les nommera pas il y en a beaucoup), cela ne veut pas dire que les pays qu’ils ont dirigé s’en sont mieux sortis.

        Maintenant, je partage l’analyse concernant l’élite dominante, ça me fait d’une certaine manière plaisir de les voir pleurnicher

    • franchement ce qu’est un politique je n’en sais rien,mais on peut essayer de comprendre si ce qu’il dit correspond à une stratégie…

  • Ce sont les grands partisans de la « démocratie » qui sont bien souvent les plus intolerants.
    Car eux seuls détiennent LA vérité, le peuple n’est que ignare, et doit seulement être mieux éduqué

    • lekahn: Ce sont les grands partisans de la « démocratie » qui sont bien souvent les plus intolerants

      Ils sont surtout aussi « démocratiques » que la République populaire démocratique de Corée.

      Ils s’assurent d’avoir tous les canaux d’information et de propagande possible et sont tout à fait contents des résultats « démocratiques » que ça leur procure.

      • Ca me rappelle les stations de TV à 4 infos par jour et les radios « éclairées » qui nous fournissent de la pastèque en litrons.

        • Anecdote du jour…

          Une journalistes a la radio qui interview un américain spécialiste de je-sais-pas-quoi-j’écoutais-d’une-oreille « Qu’est ce que l’élection du candidat Trump, partisans de la dérégulation sauvage et de l’ultra-libéralisme va changer pour le pays ? ».

          Une colonne vertébrale et une liste de slogans conventionnés suffisent à faire un journaliste il semble.

  • Il n’y a objectivement pas beaucoup de raisons de se réjouir de la victoire de Trump, mais la meilleure est certainement le plaisir de pouvoir contempler les mines défaites de nos chers journalistes et de lire les articles désormais plus consternés que consternants de la presse subventionnée.
    Oui, la victoire de Trump est avant tout une défaite des médias et du politiquement correct (2 termes largement synonymes). Hillary, caricature de l’apparatchik, était sans doute la pire candidate à présenter face à Trump – qu’Obama aurait probablement battu ne fût-ce que parce qu’il aurait davantage mobilisé ses troupes.
    Pas sûr toutefois que les médias retiendront la leçon. On continuera à faire la leçon au méchant peuple raciste et islamophobe en affirmant à la Plenel que le plus gros problème liée aux attentats islamistes est la montée de l’extrême-droite, ou que « les musulmans sont les premières victimes des attentats » (ce qui est une insulte aux gens qui sont morts ou blessés). On continuera à faire des campagnes contre le racisme en oubliant que la première mesure contre la montée du racisme est la lutte contre la délinquance et le terrorisme. Puis on s’étonnera de voir le bon peuple s’énerver légèrement – sans voir que nous sommes (très heureusement) arrivés à un point de civilisation où la seule réaction du peuple face aux attentats consiste en quelques croix gammées tagues par des débiles sur des mosquées, alors qu’il y a à peine 50 ans en France on jetait des arabes dans la Seine, et qu’à peine avant on massacrait un peuple entier parce qu’il était supposé comploter pour diriger le monde et boire le sang des enfants.

  • Entendu hier sur BFM : « le blocage récurrent des républicains aux congrès lors de la présidence d’Obama était un déni de démocratie ». Traduction: la séparation des pouvoirs est un déni de démocratie : LOL (je sais que l’URSS a vidé de son contenu le terme démocratie mais quand même)

    Il faudrait vraiment que les chaines d’info en continue fassent preuve de plus de sérieux. Les nombreux problèmes que vous avez soulevés dans votre billet seraient résolus si ces chaines restaient factuelles.

    Par ailleurs, elles s’attardent beaucoup trop sur la personnalité des hommes politiques plutôt que sur leur programme et le fonctionnement des institutions.

    • Cela se traduit aussi: si vous ne pensez pas comme nous, vous êtes dans le déni de la démocratie. Autrement dit, pour eux, la démocratie ne correspond qu’à leurs idées, charmante conception digne de l’URSS

      • On peut mesurer le degré de totalitarisme d’une société au nombre de fois par minute que les politiciens et les fonctionnaires y utilisent les termes « démocratie », « progrès », « social », « humaniste », « tolérance » et « citoyen ». En République Démocratique Allemande et au Kampuchea Démocratique (le régime de Pol Pot), ils avaient même réussi à fourrer le mot démocratie dans le nom du pays !

  • Vous me faites rire à vous réjouir et à vouloir récupérer la victoire de Trump. Si les médias sont aussi merdiques, c’est aussi à cause de la concentration et de la prise en main de la presse par des intérêts privés. Trump n’a pas seulement été élu sur son discours contre les méchants immigrés, mais aussi sur son discours économique antilibéral et protectionniste. En gros,les électeurs de Trump ont voté contre ce que vous défendez à longueur d’articles.

    • « Trump n’a pas seulement été élu sur son discours contre les méchants immigrés, mais aussi sur son discours économique antilibéral et protectionniste. En gros,les électeurs de Trump ont voté contre ce que vous défendez à longueur d’articles. »

      C’est un fait, oui.

    • la concentration et de la prise en main de la presse par des intérêts privés.

      La presse américaine peut-être? La presse hexagonale, elle, est largement financée par nos impôts.

    • moody: c’est aussi à cause de la concentration et de la prise en main de la presse par des intérêts privés.

      On sent presque le signe de croix que vous faites pour conjurer les maléfices de ce mot: « privé ». Sacré Bénito 🙂
      Il n’empêche que les analyses des médias sont sans appel depuis des années. Ça fait bien longtemps que la presse est acquise à l’économie mixte et au « progressisme » démocrate.

      C’est un peu logique quelque part, le socialisme et l’interventionnisme favorisent la connivence qui est beaucoup moins risquée pour des intérêts public ou privé pourvu que vous soyez « in ». Ça se bouscule donc au portillon.

      moody: En gros,les électeurs de Trump ont voté contre ce que vous défendez à longueur d’articles.

      Et en gros Trump a surtout utilisé les seuls arguments qui pouvaient le faire élire. On appelle cela de la démagogie.

      Mais ce qu’il va faire réellement par contre… !?
      D’une, il est loin d’être tout puissant, de deux il ne peut pas flinguer son économie en fermant les portes, etc., etc.

      • Oui c’est cela. Le discours dominant, c’est l’absolue nécessité du retour du plan quinquennal et de la privatisation des banques. On vit vraiment dans une dictature socialo-communiste, y a rien à dire! Que ce soit en France ou aux USA, le discours dominant c’est le mot magique de la « réforme », le désengagement de l’état, la réduction du nombre de fonctionnaires, le libre échange, l’abolition des frontières et tout ce que vous adorez. Arrêtez de vous prendre pour des victimes du système, le système a depuis longtemps basculé dans l’apologie du libéralisme. Quant au mythe du « capitalisme de connivence », c’est le débouché tout à fait logique du capitalisme: la concentration.

        Quant à savoir si Trump va faire ce qu’il a promis, j’en sais rien et ca m’étonnerait aussi beaucoup.

        • Pardon je voulais bien sûr écrire: « Le discours dominant, c’est l’absolue nécessité du retour du plan quinquennal et de la nationalisation des banques. »

        • « L’apologie du libéralisme », avec 57% du PIB imputé aux dépenses publiques ?

          « c’est le débouché tout à fait logique du capitalisme: la concentration. » Je vous laisse relire les classiques libéraux sur le sujet. La concentration n’est pas une fatalité. Preuve en est, la concentration et l’apparition de monopoles sont majoritairementes du à l’intervention Etatique, fut-ce directement ou via la réglementation.

          • Je parle ici de la presse et de la pensée dominante, qui sont complètement acquises aux dogmes libéraux de dérégulation, de « réforme », de libre-échange, d’ouverture des frontières, d’austérité, etc. À part l’Huma, que ce soit Le Monde, Libé, le Figaro, Marianne, l’Express, etc., etc., ils sont tous acquis à vos thèses. Sauf que Contrepoints.org, c’est la version ayatollah du libéralisme, alors pour vous, tous les autres sont des crypto-stalinistes 🙂

            À l’instar de Marx qui se disait « surtout pas marxiste » vers la fin de la vie en voyant ce que les gens ont fait de ses théories, je pense que les libéraux classiques déchanteraient pas mal en voyons ce que leurs jolies théories utopiques ont donné en réalité…

            • « …aux dogmes libéraux de dérégulation… »

              Avec dérégulation vous utilise une double négation. L’état normal de l’économie pendant 4000 ans ça a été la liberté de circulation. Le dogme c’est de supprimer la liberté.
              Vous militez pour l’anneau gastrique pour tous.

              Pour ce qui est des medias : regardez comment la loi travail a été vidée de sa substance, regardez comment a été traité Uber.
              Les medias veulent modeler l’opinion, et avec Trump ils se sont plantés : c’est cela qui est jouissif.

        • « L’apologie du libéralisme », qu’est ce qu’il faut pas lire… L’apologie du libéralisme, ça commencerait d’abord par le fait qu’hommes politiques et médias cessent de se jeter le mot « libéral » à la tête comme si c’était une insulte 🙂 J’ai même lu ailleurs que l’esclavage était défendu par les libéraux; mais personne n’a su me dire en quoi le fait de défendre la liberté individuelle revenait à défendre l’esclavage. Peut être une influence d’Orwell, « la liberté c’est l’esclavage », mais il me semble qu’Orwell ne donnait pas une définition mais montrait comment on inverse le sens des mots 🙂

          Ensuite il y a les actes. Et à 57% de nos richesses pompées par l’état ou un code du travail de plusieurs kilos (censés défendre des « acquis », dommage que ça se fasse au détriment des chômeurs..) on a un petit peu de marge côté libéralisme 🙂

        • moody: le système a depuis longtemps basculé dans l’apologie du libéralisme.

          Avec 60% de la richesse du pays bouffée par l’état et 1 salarié sur 4 payé par ce même état vous n’avez vraiment peur de rien mon petit Benito.

          moody: Quant au mythe du « capitalisme de connivence », c’est le débouché tout à fait logique du capitalisme: la concentration.

          C’est consternant malgré votre présence depuis des mois vous n’avez strictement rien appris. 🙂

          La connivence, c’est le détournement de l’état et plus les politiques légifèrent l’économie, plus il devient avantageux et facile de détourner l’état. ça n’a rien à voir avec votre « concentration ».

          • Pardon j’ai du mal à suivre avec tous vos concepts plus foireux les uns que les autres. Non, ce que j’essayais maladroitement de dire, c’est que connivence et concentration sont les débouchés logiques du capitalisme, comme on l’observe à peu près partout dans le monde. Un peu comme le goulag est la conséquence logique du léninisme 🙂 Mais continuez à vous toucher sur vos petits modèles théoriques qui n’arriveront jamais et qui ne fonctionnent pas. C’est sûr que de cette facon, c’est facile d’avoir toujours raison…

            Toute la presse dominante est acquise à la dérégulation. Nos gouvernements successifs y vont à petits pas, parce qu’ils savent que fermer la Sécu et arrêter les allocs, ca causerait la fin de leurs carrières. Mais honnêtement, y a que les nazis du libéralisme comme vous qui pensent encore que la presse et les hommes politiques rêvent de Gosplan.

            J’aime bien cette facon que vous avez de mettre des mots en gras par contre, c’est vraiment hyper classe!

            • Toujours dans l’insulte je vois.
              Vous ne faites donc pas de différence entre capitalisme et capitalisme de connivence. Vous pense que l’un conduit à l’autre alors que c’est l’état qui est corrompu en accordant des privilèges. Sans personne pour distribuer de privilège il n’y a pas de connivence. Des exemples de connivence : Canal+ et Mitterrand, G7 et Hollande, Orange et l’Etat et tous les monopoles.

              Une économie ne peut pas fonctionner sans capitalisme. Y en a qui ont essayé. Le capitalisme n’est pas un gros mot. Le capitalisme n’a rien à voir avec la politique. Le capitalisme de connivence si car c’est le mariage de l’économie et de la politique.

        • Arrêtez de vous prendre pour des victimes du système, le système a depuis longtemps basculé dans l’apologie du libéralisme.

          Avec en France, la part de l’état au PIB à plus de 65%, et une dette officielle de près de 100%, en réalité de 250% à quelques peanuts près, en effet c’est une apologie terrible du néo-turbo-ultra-méga libéralisme :mrgreen:

          Vivement une augmentation à 100% du PIB que l’on se débarrasse de toute trace de cette horrible liberté. Je vous propose même 10% pour avoir de la marge, on ne sait jamais :mrgreen:
          Les vopos à la frontière n’auront plus qu’a empêcher les travailleurs de fuir le pays.

      • oui..entre privé connivent et privé concurrentiel…il y a un monde.

    • Et les 2 milliards de subvention aux médias versés par les contribuables… Là vous poussez un peu : les médias sont aux ordres car sous perfusion financière, incapables d’être rentables (mot affreux anti socialiste). Je serais assez d’accord pour qu’on ne les assiste plus financièrement pour laisser via les réseaux sociaux la parole « aux bouseux » qui en ont marre de ces litanies socialo-écolo-politico correct.

      Le vomitif le plus efficace reste la presse : la preuve : l’élection de TRUMP. Et comme beaucoup je ne me réjouis pas de cette élection mais me marre carrément de voir les journalistes ridiculisés. Vravo !

    • @moody : comme d’habitude, vous confondez ce que vous croyez que je pense avec ce que je dis. Je me réjouis de la claque envoyée dans la classe jacassante, mon article d’hier explique très bien ce que je pense du programme Trump. Vous êtes comme tant d’autres : biais de confirmation, déni de réalité.

      • Biais de confirmation, déni de réalité…ce serait pas un peu l’hôpital qui se fout de la charité? Excusez-moi, mais quand vous vous réjouissez de la défaite de la candidate de Wall Street et des traités de libre-échange contre celui qui promet le protectionnisme, vous faites preuve d’une sacrée incohérence. C’est cette même incohérence qui fait que vos articles sont repris sur Égalité & Réconciliation, grands amis du libéralisme n’est-ce-pas.

        • Si Le Pen dit que le ciel est bleu et si moi aussi alors je suis un partisan du FN ?
          Vous confondez le message et le messager : dans l’antiquité on tuait le messager qui apportait une mauvaise nouvelle.

          Don’t kill the messenger !

    • @ Moody +1
      Comment expliquer tant de soutiens à Trump sur un site libéral ?

  • Le problème avec les « zintellectuels », c’est que non seulement ils sont persuadés de détenir LA vérité, mais qu’en plus ils se croient en position dominante et donc capables d’imposer leurs choix y compris en méprisant ceux qui ne pensent pas comme eux.

    Leur surprise face au résultats de cette élection est bien sur à la hauteur de leur arrogance mais en est aussi une fois encore l’expression. Ont-ils seulement compris ou comprendront-ils un jour qu’ils sont la principale cause du rejet de ce qu’ils défendent ? Sont-ils seulement capables de comprendre (et sont-ils équipés pour comprendre) que la pensée binaire dont ils usent et abusent ne peut être propagée à quelqu’un qui ne partage pas au préalable la même vision étriquée ?

    Ces néo-colonialistes de la pensée n’ont donc pas étudié l’historie et sont de toutes façon incapables de comprendre les causes au delà des évènements. Je faits le parallèle avec le colonialisme à dessein : allez dans un pays pauvre – c’est à dire sous-éduqué – et avec une culture différente. Vous aurez bien sur le sentiment d’être supérieur, de détenir la vérité et que l’on doit vous respecter, vous admirer, vous écouter, vous obéir, vous prendre comme modèle. Sur le fond, je renonce à expliquer pourquoi il n’y a pas de supériorité, mais sur la forme … Essayez seulement !

    Alors éduquez Messieurs les journalistes. Enfin essayez !

    • Oui mais où en est le libéralisme au pays des libertés individuelles ?

      • mais où en est le libéralisme au pays des libertés individuelles ?

        Les entreprises sont deux fois plus imposées qu’en Suède, l’état dépense 15% du PIB pour le médical contre 12% pour la France, la dette gigantesque dépasse maintenant le 80% du PIB et les USA pourchassent leurs contribuables partout dans le monde et emprisonnent à tour de bras pour des crimes sans victime, tandis que la NSA espionne tout le monde.

        Ils ont encore quelques beaux restes au niveau liberté, ce qui sauve leur économie pour l’instant, mais comme chantre de « l’ultra-libéralisme sâuvâge » il faudra trouver mieux.

      • au pays des libertés individuelles

        C’est ou ça ❓

  • Pour l’élection de 2012, un commentateur politique disait que quel que soit le gagnant cela ne changerait pas grand chose pour la classe moyenne (dont la définition est large et imprécise), classe dont je pense appartenir. Ce ne sont donc, que des détails qui permettent de départager les candidats. Pour moi ce détail, c’est l’automobiliste racketté. D’ailleurs avant 2007, l’amnistie existait montrant ainsi que l’automobiliste était un électeur de poids, même si cette amnistie était de moralité discutable. de nos jours nous sommes passés à l’automobiliste électorat négligeable. Et c’est peut-être là, la grave erreur. La classe moyenne ne voyant de motif à départager les candidats a intérêt à s’en tenir aux maux quotidiens tels l’absurde et injuste répression routière. Or qui pense un peu aux automobilistes: des partis peu importants ou extrêmes. Conclusion c’est l’amoncellement de petits problèmes quotidiens qui peuvent emporter l’adhésion à un improbable candidat. Pour ma part le choix se fera ainsi. que nos politiciens intolérants et injustes le méditent.

    http://www.monbestseller.com/manuscrit/radars-et-justes-sanctions-texte-integral

  • On ne va pas se raconter n’importe quoi, les médias ont largement participé à l’élection de Trump sauf que ce n’est pas ce qu’ils avaient prévu. Lors de la primaire républicaine, il a fait l’objet d’une couverture bien plus importante que n’importe lequel de ses rival, c’est pour ça qu’il n’a pratiquement rien eu à dépenser, et pourquoi ? Parce que les médias, qui soutenaient tous Clinton, se disaient naïvement qu’elle n’en ferait qu’une bouchée alors que face à un Jeb Bush ou un Marco Rubio, ses chances diminuaient.

    Tel est pris qui croyait prendre, le piège s’est refermé sur eux, game over !

    • C’est le même phénomène de caisse de résonance lorsque le sujet touche par exemple le terrorisme islamique. A force d’en parler le camp adverse se solidifie et sa réputation s’en trouve décuplée. AKA phénomène Barbara Streisand

  • bonne analyse de la situation sur Donald TRump et nos Zelites. Nous avons aussi L’historien, François Cusset, auteur de La Droitisation du monde*, qui estime que le nouveau président américain se situe dans un mouvement global dépassant le cadre américain. Et je vous cite les phrases de cet historien, expert des Etats Unis( selon le figaro) , »Trump au pouvoir, dit M. Cusset, c’est quelque chose de neuf et personne ne sait comment il va gouverner. S’il applique réellement son programme, c’est la Troisième Guerre mondiale!!!!!!!!! » je cite les mots de Cusset, il dit que nous allons avoir la Troisième guerre mondiale avec Trump au pouvoir…il dit aussi que son programme n’est pas réalisable. Il cite aussi qu’on peut raisonnablement tabler sur le fait que le président américain a été élu par un tout petit quart de la population et qu’Il existe pourtant une masse invisible qui n’a pas été prise en compte par les sondages: celles des 15% de foyers américains qui n’ont pas de connexion Internet régulière !!!!en fait selon lui c’est Hillary qui aurait Du etre elue, M, Cusset n’a pas pas assisté en direct aux Elections, il nie vraiment la réalité( un mécanisme de défense Freudien tres prisé par nos zélites).Et ce qui m’a fait un peu sourire c’est quand cet historien, expert des USA ( selon le figaro)  » Une autre bêtise consiste à faire du parti démocrate un parti de bobos urbains mangeant vegan et parlant quatre langues: c’est historiquement le parti de la classe ouvrière américaine »… Quatre langues??? ah bon..ici on ne dit pas du tout cela. que parti democrate est un parti empli de bobos vegetariens qui parlent quatre langues!!! c’est vraiment bas…. aucun fond d’analyse, c’est pitoyable!

    En fin bref, je suis abasourdie , j’habite aux Etats Unis, je regarde la chaine Business, les analystes financiers sont contents, ils ont lu le programme de TRump!!!, ils affirment que Trump est pour les entrepreneurs et quand il arrivera au pouvoir, les entreprises prospéreront , il allegera les taxes , cela sera la paix et le plein boom economique!!!! et M. Cusset me parle de Troisième guerre mondiale!!.. qui croire? M. Cusset?
    et ce n’est pas tout, les financiers et les journalistes economistes aux Etats Unis soutiennent Trump!!!!.. selon eux il est bien, c’est un homme qui comprend l’ entrepreneuriat …
    pour vous citer les faits que je viens de dire, je vous invite A lire l’article du figaro qui parle de l’analyse de M, Cusset sur Trump.
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/11/10/01003-20161110ARTFIG00160-donald-trump-incarne-la-droitisation-du-monde-celle-de-l-opportunisme-ideologique.php. le figaro

    • J’avais lu cet article plus tôt aujourd’hui. Etant assez sélectif sur mes sources d’information (je me refuse à donner un seul clic à des torche-culs tels que Le Monde, Libé, etc…), je pense pouvoir affirmer que c’est facilement un des pires édito que j’ai jamais lu. Totalement hors-sol.

      Si vous voulez rire vous pouvez aussi lire un (court) résumé de son livre sur les années 1980. Ce type est totalement largué. Comme toute cette presse qui le découvre lentement depuis le Brexit, malgré ses crispations, malgré le déni.

  • La classe jacassante jacasse un peu moins pour le coup. Vous avez entendu Najat ou Hidalgo ou d’autres insupportables du même tonneau ? Moi non. Gageons qu’elles n’auraient pas manqué de se répandre en interminables et indigestes diatribes si Clinton avait gagné. Même si Trump n’y est personnellement pour rien, je ne boude pas mon plaisir et je profite de ce silence bienfaisant..

  • C’est un homme d’affaires, méme s’il ne s’agit que de business domestique. Je le vois comme un pragmatique qui ne se laissera pas enfermer par ses déclarations de campagne tonitruantes. Et puis il ne songera pas a une réélection. Espérons qu’il saura s’entourer des compétences qu’il n’a pas.

  • Il y a en effet de quoi s’enorgueillir d’un plaisir non feint de cette victoire de Donald Trump.

    D’abord dans le fait qu’elle porte un joli coup d’estoc dans la confiance et la pédanterie mal avisée de nos chers élites médiatiques toutes boursouflées de leur importance et qu’elle renvoie a leur cher études les gamineries éhontées des SJW.
    Ensuite parce qu’elle a aussi démontré que malgré tout l’argent ne fait pas gagner une élection. Hillary aura beau eut avoir tout le soutient financier des grands groupes d’intérêt US (Banques, Industrie…) c’est un camouflet sur toute la ligne pour le camp démocrate.

    Gageons que face à des adversaires finalement peu enclins à remettre le débat sur les problèmes de fond et préférer à cela l’invective et l’ad-hominem (autant sur l’homme que sur son électorat), la stratégie de Trump consistant à être démagogue au possible en y alliant tout son franc-parlé s’est révélée fort payante.

    Maintenant la suite des évènements va devenir assez intéressante. Parce que quoi qu’en pensent les adversaire ou les soutiens de Trump eux-même, on ne sait pas à quelle sauce va être agrémenté son mandat. Son mur sera certainement identique au Guantanamo d’Obama y compris même d’ailleurs sa politique concernant l’immigration (qui fait déjà l’objet de politiques restrictives actuellement aux US et qui ont même été grandement renforcée cette année sous le manda d’Obama). Voir également si il n’aura pas des néo-cons dans les pattes concernant la politique extérieure. Pareil sur son protectionnisme qui est déjà proéminent (et la je m’adresse spécifiquement aux fanboys français de Donald qui pensent que TAFTA & co sont des accords de libre-échange, ou que les USA sont ultra-libéraux) aux USA, et cause d’énormes dégâts sociaux.

    Au final on verra si l’on à eut un vrai-rebel qui aura su comment se hisser au pouvoir ou un nouvel Herbert Hoover.

  • Merci pour votre article monsieur h 16 ,comme d’hab très pertinent ,avec un ton qui donne plaisir à lire .Au fait monsieur Trump ,il est élu ou non ? Bon il est élu. C’est sûr même si ça ne plaît à tout le monde … Toutes les chaînes d’info françaises passaient en boucle les manifs devant la maison Blanche .Sondages : 85 pour 100 n’aiment pas Trump , 54 pour 100 des français pensent que cette élection va nuire aux relations de la France avec les USA. . Les électeurs américains n’ont rien compris .Les votants Trump n’ont rien compris … Forcément racistes , chômeurs blancs , des gens qui ne devraient même pas voter … Une fois pour toutes : pour avoir le droit de choisir ou mieux d’élire il faudrait pouvoir réfléchir, écouter ce qui est bon , penser comme il faut , penser comme on voit à la télé .. je pense qu’il faudrait partout supprimer le droit de vote et laisser ceux qui savent ce qui est bon pour ce peuple .Car il y a des gens pour ça; les experts ,les faiseurs de normes , ils sont toujours là pour préparer une soupe qui est bonne pour les qu’on appelle celon le pays mais bon c’est ceux qui bossent . Donc attendons voir ce qu’il va faire ce président élu. Et s’il vous plaît pas de comparaison avec la France. ..sauf quand madame Lepen aura un avion de ligne avec son nom dessus …

  • Excellente analyse. Je vis aux US et la couverture de cette élection en Europe me donne la nausée tant elle a été hypocrite et biaisée.
    Le dernier truc qui achève de m’énerver est qu’ils y vont tous de leur petite analyse pour minimiser la victoire, dresser un portrait peu flatteur des électeurs mais AUCUN n’a fait d’analyse sur le discours d’acceptation de Trump qui était à mon avis très rassurant et plutôt rassembleur. D’ailleurs même leur idole, Barack Obama a signalé que ce discours ainsi que sa discussion après la victoire étaient positifs… Ah oui, j’oubliais: le rôle de ces médias n’est plus d’informer…

    • Mais oui , en France ça ne peut pas être accepté. Car monsieur Trump n’a pas la formation , madame Clinton , quand on regarde son parcours s’est rapprochée jeune de la politique comme les petits Hamon , Sarkosi (j’ai pris ceux la car ils me dont venus mais combien da utres)et les autres . Car pour faire de la politique il faut être passé par des étapes; avoir été dans l’ombre d’un autre qui etait là. L’avoir servi ,attendre son heure . Les primaires à droite en sont un bel exemple . Il faudrait mieux comparer Trump à exemple Arnaud ou un autre Pdg plutôt qu’ à madame Lepen qui vient du même moule de tout ce que l’on nous propose . Et comparer ce qui n’est pas comparable .

  • Cette élection me rappelle celle de Ronald Reagan, qui avait provoqué à l »époque tant de moqueries dans les médias (au moins en France) : quoi, cet acteur de série B, un incapable, quelle idée ont eu les électeurs etc. etc.
    Et il se trouve qu’aujourd’hui, on considère que Reagan a été l’un des plus grands présidents de l’après-guerre !

  • Ce qui est marrant dans les commentaires des journaux, c’est le repositionnement inconscient. « Le Monde » vient de publier un article indiquant que la General Motor, dés le lendemain de l’élection de Trump, a décidé de supprimer 2000 emplois à Flint, près de Detroit, et de délocaliser au Mexique la production des petites cylindrées. Trump aurait manifesté son indignation, quelque temps avant, contre une telle mesure dont, je suppose, la rumeur s’était déjà répandue. Or, le Michigan des cols bleus a voté pour Trump.
    Ce qui est frappant dans l’article du « Monde », dans ce grand quotidien de la gauche dont, par principe, la ooeur saigne pour le prolétariat, c’était le ton ironique. Un ton qui laissait entendre « c’est bien fait pour eux ». Le journaliste nous explique pourquoi les patrons de GM ont bien raison de délocaliser. et que c’est bien qu’ils aientmontré que Trump ne leur fait pas peur. Rien à voir avec la virulence des propos contre la famille Peugeot lors de la fermeture d’Aulnay-sous-Bois.
    A quoi tiennent les choses et, surtout, les grands principes et les grands sentiments.

    • dont, par principe, la ooeur saigne pour le prolétariat

      Ah ? J’aurais manqué cette nouvelle orientation du Monde et de la gauche ?
      A ma dernière visite ils défendaient tous bec et ongle les privilèges des bureaucrates et des insiders contre les prolétaires.

  • Il y a eu des sondés qui se sont tus ou ont menti.

    On pourrait dire qu’il eu des sondeurs qui travaillèrent comme des branleurs, cela ne devrait pas être faux non plus, et en plus cela rime 🙂

    • Peut-être que les sondeurs américains ne savent pas qu’il y a un biais dès lors qu’on stigmatise certaines réponses ! Déjà qu’à mon avis les sondeurs européens sont un peu dépassés – peut-être un peu trop bobos eux-mêmes pour constater la dérive de la bienpensance et la conséquence de cette dérive sur le biais.

      En bref, plus le ras-le-bol s’étend à des personnes qui ne cautionnent pas réellement les idées de l’extrême droite et plus le biais augmente.

  • Je trouve votre article parfaitement juste, maheureusement, si je puis dire!

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