Trump/Clinton : l’argument du nombre de voix ne tient pas

La victoire de Donald Trump serait remise en cause parce qu’il a obtenu moins de voix que Hillary Clinton ? Un argument qui ne tient pas.

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Trump/Clinton : l’argument du nombre de voix ne tient pas

Publié le 13 novembre 2016
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Par Benoît Rittaud.

argument du nombre de voix
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Moins de voix = moins de validité ?

Parmi les explications proposées à la victoire inattendue de Trump sur Clinton, il en est une en forme de baume au cœur : le nouveau président ayant totalisé moins de voix que son adversaire, la réalité de sa victoire en serait amoindrie (c’est ce qu’a glissé en douce Laurent Joffrin avant-hier, par exemple). Pas besoin d’apprécier Trump pour reconnaître que l’argument ne tient pas.

Alors que vous vous apprêtez à traverser la rue, vous constatez que le feu piéton est vert. Vous vous avancez donc sur la chaussée pour gagner le trottoir opposé. Qui ira vous dire que votre attitude vous aurait valu un accident si le feu avait été rouge ? Personne, bien sûr, car il est bien évident pour tout le monde que, dans cette autre hypothèse, vous n’auriez pas traversé.

Winner takes all

On peut trouver des défauts au système américain du « winner takes all » (le fait que le candidat arrivé en tête dans un État rafle tous les grands électeurs de cet État), toujours est-il que c’est dans ce système que l’élection s’est tenue, ce qui a logiquement orienté la manière de chaque candidat de faire campagne. En particulier, dans certains États, l’écart entre les intentions de vote était tel qu’il n’était pas nécessaire de s’y déplacer, contrairement aux fameux swing states qui ont été l’objet de toutes les attentions.

Si le système électoral avait été différent, la campagne elle-même aurait nécessairement été différente, et donc avec des résultats différents. Nul ne peut dire lequel des candidats, dans une élection majoritaire, aurait le mieux su en profiter. C’est d’autant moins possible que, en pourcentage, les résultats de l’élection sont particulièrement serrés : 47,41% contre 47,72%.

Des grands électeurs à Paris aussi !

En passant, on aimerait être certain que ceux qui se lamentent qu’une candidate soit battue tout en ayant le plus de voix ont bien eu la même réaction lors de situations similaires qui ont à l’époque profité à Anne Hidalgo à Paris en 2014, à Bertrand Delanoë à Paris en 2001 ou encore, la même année, à Gérard Collomb à Lyon, villes qui élisent également leurs maires par un système de « grands électeurs » (les conseillers d’arrondissement).

Le système électoral de ces deux villes (ainsi que de Marseille) a toutefois ceci de distinctif que ceux qui élisent le maire sont eux-mêmes des élus (alors que les grands électeurs du système américain ne servent qu’à désigner le président), ce qui permet que la campagne ait bien lieu partout, car les « grands électeurs » potentiels ont un intérêt personnel direct à être désignés. Voilà peut-être ce qui pourrait constituer un début de piste pour réformer en douceur un système qui en a peut-être effectivement besoin.

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  • Quel média français a répondu aux questions suivantes d’une probablement minorité de Français (avec majsucule SVP) adultes ?

    Combien y-a-t-il de personnes habitant en permanence les Etats-Unis ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) ayant l’âge légal de voter ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) inscrits sur les listes électorales ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) ont voté par correspondances ou se sont déplacés dans un bureau de vote ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) qui ont voté  blanc ? »

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) qui ont voté volontairement nul ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) dont le vote a été considéré comme nul qui ont voté ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) ont voté pour un autre candidat que Clinton et Trump ?

    Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) ont voté pour Clinton ou Trump ? Ce qui fait quel pourcentage par rapport aux inscrits et par rapport aux Etatsunisiens (et pas improprement parfois appelé illogiquiment Etasuniens) en âge légal de voter ?

    Une petite dernière pour la route : Combien y-a-t-il d’Etatsunisiens (improprement nommés Américains » ) qui ont voté par dépit ou résignation pour l’un avant par rejet ou crainte éclairée ou non  de l’autre ?

    Sans ces données chiffrées on ne peut pas faire des analyses sérieuses ?

    • On ne sait pas trop bien de quels « etatsuniens » vous parlez. Du coup, votre intervention ne veut plus dire grand chose. Je préfère américains. Ce que tout le monde comprend (À moins bien sûr du mettre de la mauvaise volonté)

  • Très juste, merci à Benoit Rittaud. Le système éléctoral américain est comme il est. Il n’est peut-être pas parfait, il donne l’avantage aux grands partis, mais c’est la règle du jeu. Tout le monde la connait, les candidats comme les électeurs. Critiquer la règle du jeu lorsque votre champion a perdu c’est une attitude digne d’une cour de récréation.

    • Les autres candidats écolo et libertaires n’ont eut que des miettes.

      Ce qui montre que les grands media ont une influence, puisqu’ils ont cadré le débat pour éviter le déport de voix sur des candidats alternatifs qui auraient affaiblis leur préférée.
      On a ainsi pu voir sur une grande chaîne, un républicain anti trump reprocher aux journalistes d’avoir sélectionné le  » plus mauvais » candidat. Pas d’bol.

      On peut se souvenir de 2002, où les média, persuadé de la victoire de Jospin, avait considérablement donné la voix aux candidats alternatifs tels que Chevenement ou – pire – Mamère, qui avait affirmé qu’il fallait voter vert car il apporterait à Jospin ses voix ! Etrangement, le propos de Mamère n’est jamais repris dans le souvenir de cette date…

  • Excellentes remarques qui doivent permettre de contrer ces arguments fallacieux, qui ne sont pas aussi innocents ou futiles : Ils s’agit de premières hypothèses qui serviront à imposer des interprétations plus générales pour des média complices.

    La comptabilisation de voix par état n’est naturellement pas assimilable à une élection nationale. C’est une objection de forme telle une faute qui entacherait la validité d’une preuve.

    On peut ajouter que la fiabilité de cette donnée comme estimation globale est fortement entachée d’une énorme marge d’erreur vue la différence constatée.

  • Trump a vu l’élection comme un « marché à prendre », là ou Clinton a vu un examen à passer.
    Trump est un travailleur acharné et organisé.
    Un avion, dormir dans l’avion. Poser l’avion, faire un meeting en bout de piste, repartir en avion et refaire un autre meeting en bout de piste…Pas de journalistes à la fin du meeting, mais des tweets pour gagner en temps et efficacité.
    Peu de personnels, mais des gens compétants .
    Il a engagé un maximum de meetings, sur des cibles choisies, les swings states états pouvant basculer. Il a laissé la publicité négative des médias frustrés et ses adversaires contre lui lui faire de la publicité d’audience.

    Un business plan ou et une communication au rapport qualité prix très pointue.

    Il est évident que si l’élection avait été sur le nombre de voix, sa stratégie aurait été modifiée et aurait ciblé les meetings sur les lieux peuplés au lieu des états pouvant basculer.

  • je ne suis pas un spécialiste des usa mais il me semble que dans l’esprit des pères fondateurs un président élu au suffrage universel direct pourrait se considérer plus légitime que tout autre élu ou « oublier » la nature fédérale des usa et être tenter d’abuser de son pouvoir car il se sent autorisé à le faire avec l’appui de la majorité du peuple d’ailleurs.
    De toutes façons, il ne s’agit pas d’un argument véritable qui permet d’annuler l’élection ou d’amoindrir quelque pouvoir de trump, c’est juste un truc à dire lors des manif, car il faut bien justifier la manif.. Les slogans me fascinent .. ».trump is not my president »…il y a la dedans une espèce de négationnisme de la réalité.

    • J’ai, en effet, trouvé ceci sur le net, qui « justifie » l’actuel système électif US : « Le président n’est pas élu au suffrage direct afin que sa légitimité ne soit pas trop forte versus celle des parlementaires du Congrès. »
      (source : http://lostinsf.com/sites/default/files/lesystemeelectoralus_0.pdf)
      Peut-on en déduire que le président US a relativement moins de pouvoir qu’un président français ?

      • « Peut-on en déduire que le président US a relativement moins de pouvoir qu’un président français? »

        Largement. Comme dans toutes les démocraties occidentales, le président US est responsable devant son parlement, qui valide sa politique.
        Par exemple, le président US ne peux pas partir en guerre sans mandat du congrès, qui vote ensuite les crédits.
        Le président US ne peut pas dissoudre le parlement. Il n’y a pas d’article 49.3 dans la constitution US.

        La France n’est pas une démocratie, c’est une monarchie présidentielle.

        Nous n’avons aucune, absolument AUCUNE leçons de démocratie à donner aux USA. Ce que nos médias et dirigeants ne se privent pourtant pas de faire, suscitant l’irritation bien compréhensible de leurs interlocuteurs.

    • Le président est président des « États-Unis », pas des américains. Les citoyens de chaque état donnent mandat à des représentants de cet état pour désigner le président.
      Dans ces circonstances le nombre de voix individuelles n’a aucune importance. Un peu comme les décisions européennes ou à L’ONU où chaque pays parle d’une seule voix même si les citoyens sont divisés. Ce qui arrange bien les contempteurs de Trump parce-que dans ces cas là les décisions vont dans leur sens le plus souvent. Idem, ils sont choqués que Clinton avec « toutes ces voix populaires » n’ait pas plus de grands électeurs mais sont ravis que le FN ait aussi peu de députés et de conseillers régionaux etc malgré son nombre de voix populaires…

      2p2m !

  • Vous avez déjà vu Laurent Joffrin dire ou écrire autre chose que des âneries ?

  • Si le nombre de voix devait être LE critère de représentativité des élus, alors en France le Front National devrait avoir 30% des députés à l’Assemblée Nationale, non ?

  • Les Etats Unis sont une fédération. Ce sont les Etats qui nomment le Président de l’Union. Il est donc tout à fait logique que chaque Etat désigne un des candidats, avec une pondération tenant compte de son importance démographique. Le nombre de voix récolté au niveau national importe peu dans ce système. Trump a été très bien élu, avec une confortable majorité.

  • Ce système de vote tenant compte de la pluralité des états existe dans d’autres pays tel la Suiise par exemple ou les votations doivent être validées par une majorité d’électeurs mais aussi une majorité de cantons : ainsi un petit canton de 6,000 habitants a autant de poids qu’un canton de 300,000.
    Ca permet de pondérer les votes et éviter que les grands écrasent les petits.
    A une époque où beaucoup de ruraux émigrent en ville et se regroupent dans des mégalopoles votant forcément démocrates car l’assistance est au pas de la porte ça permet de rééquilibrer avec le territoire : un peu comme si la surface votait. C’était certainement une volonté es fondateurs et c’était bien vu.

    Concernant la représentativité, les mêmes devraient se pencher sur la taille des circonscriptions en france où un député peut représenter moitié moins d’électeurs d’une circonscription à l’autre… et voire 1/20ème quand on regarde les DOM. Ils pourraient aussi se pencher sur le fait que 25 à 30% des électeurs ne sont pas représentés alors que ceux ayant 2 ou 3% le sont.

  • Qu’un candidat puisse gagner sans la majorité des voix de l’ensemble du pays n’est pas un défaut du système, mais au contraire, *that’s the whole point*. Sinon à quoi servirait le système des « grans électeurs » ?

    Les commentateurs français franco-centriques oublient que, contrairement à la France, les Etats-Unis sont une fédération, au même titre que la Suisse, le Brésil, l’Allemagne, etc.

  • Quel que soit le président et la façon dont il est désigné élu ou coopté, il a de toute façon trop de pouvoir par rapport a sa base.

  • Vous avez entièrement raison. Merci d’avoir apporté ces précisions très justes.

  • Que vaut la réflexion d’un Laurent Joffrin par rapport à celle des pères de la constitution américaine ? Répondre à cette question amène aux mêmes conclusions que l’article, next !

  • Permettez moi d’apporter une précision. Le système des grands électeurs fait que quand un état est d’office perdu pour un candidat; ses électeurs ne vont pas voter et laissent l’état passer aux mains de l’adversaire. Donc le nombre de voix n’est pas significatif.
    D’autre part l’élection des chambres permet de contre balancer, si possible, la « perte » d’un état.
    C’est un super système bien pense et réfléchi.

  • Quelles que soient les arguties avancées 2 reste supérieur à 1 .
    Il n’y a aucune raison pour que certains électeurs comptent plus que d’autres . Et aussi bien à Paris ,Lyon qu’aux E-U .
    On le vérifie en France avec le mode de choix ( pas d’élection ) des sénateurs ,le résultat est bien connu et donne au monde rural une importance qu’il n’a plus depuis le XIXe siècle .

  • Trump, pas stupide, n’est pas allé dépenser un kopeck en Californie pour une campagne sans résultat !

  • Lorsque dans un système à deux tours ou celui caractérisant des Etats FEDERAUX certains politiciens « perdent », ils n’hésiteraient pas à réclamer un système purement proportionnel…
    Lorsque les mêmes viendraient à gagner avec le système existant, rien ne les pousse à vouloir le transformer !
    Où se trouve leur logique dans tout ceci ? RE : nulle part, sinon dans la subjectivité, une logique circonstancielle ou -pire- l’art de la manip des foules…

    La chose n’ayant guère à voir avec des malversations consistant à bourrer les crânes d’électeurs crédules, puis bourrer les urnes de bulletins de votes ainsi vérolés. En cette dernière pratique, il semble que de dits « démocrates » s’y entendent mieux que d’autres ! Puis suivent les « manifestations violentes », loin d’être innocentes ou « spontanées » ! Un petit air de ressemblance avec des excès ’68tars ?

  • il y a des millions d’ ‘absentee ballots’ et de ballots conditionels qui ne sont pas comptés et ne le seront sans doute jamais. En effet, si le nombre de ces ballots (disons 1.500) est moindre que la différence des votes séparant les deux candidats avec le plus grand nombre de votes (disons 2.000), ces ballots ne sont pas comptés puisse qu’ils ne sauraient pas changer le résultat final. C’est ainsi à chaque élection et dans chaque conscription ou état. Généralement, 1 ou 2 millions de tels ballots ne peuvent pas changer le résultat du compte populaire mais dans ce cas ci, ou il n’y a que moins de 200.000 votes de différence, il y a une grande chance que ces ballots fassent la différence car une grande majorité des ‘absentee ballots’ sont ceux de militaires servant à l’étranger.

  • Rien ne dit que Clinton aurait gagné si l’élection était selon un système de vote populaire. Je m’explique. Le comportement des électeurs a été conditionné selon le système actuel. Or, dans ce système, les électeurs républicains d’états très peuplés mais acquis aux démocrates ( Californie, NYC,…) ne vont pas voté car ils savent que leur état sera démocrate. Même chose pour les démocrates dans les Etats républicains. En Californie ( état où Clinton a eu plus de deux millions de voix en plus que Trump), il y a une élection sénatoriale où il n’y avait pas de candidat républicain seulement deux démocrates. Cela a sans doute poussé les électeurs conservateurs de Californie a moins voté et plus motivé les démocrates.
    Notons que la stratégie de campagne aurait été bien différente en cas d’élection directe, Trump n’aurait pas négligé de grands bassins démographiques qu’il a négligé car dans le système actuel, ils sont acquis aux démocrates.

  • Une différence de 200000 voix parait-il; oui mais le Wisconsin et l’ Illinois n’ont pas été retenus car l’élection était déjà jouée pour Trump. Or ces états étaient à l’avantage de Trump et les voix auraient été comptabilisées dans ce cas et Trump aurait plus que dépassé ces 200000 voix manquantes.

  • Merci de me laisser m’exprimer en supprimant mes messages.

  • Il y a dans ce type d’élections plusieurs choses à considérer, sans aller dans les grandes considérations de droit constitutionnel.
    Ceux qui ont écrit la Constitution américaine étaient des gens pratiques.

    1/ le système du « winner takes all » est le principe même des élections dans les pays de tradition anglaise – scrutin uninominal majoritaire à tour unique.
    Il y a cinq candidats ? le vainqueur au points remporte le jackpot – ou l’Etat dans le cas d’une élection à un poste fédéral.

    2/ il ne s’agit pas d’un vote indirect comme dans le cas de nos sénatoriales par exemple où seule une catégorie d’électeurs vote, on les appelle « grands électeurs ».
    Ce sont des délégués que le Parti qui a gagné l’élection dans l’Etat désigne pour se rendre à Washington afin d’une part de donner les résultats de l’élection dans l’Etat et ensuite voter pour désigner le président fédéral. C’est également un vote bloqué. Chaque délégué a prêté serment de voter pour le candidat déclaré vainqueur dans l’Etat qu’il représente.
    Leur nombre est fonction de la population de l’Etat au dernier recensement

    3/ à l’époque du cheval-crottin et du Colt à six coups, il fallait un certain temps pour que les délégations des Etats les plus éloignés soient arrivées pour voter à Washington. Les USA, c’est quatre fuseaux horaires. Imaginez que vous soyez désigné par votre parti vainqueur en Californie pour aller avec d’autres compagnons de voyage jusqu’à Washington alors que le « cheval de feu » ne reliait pas encore la côte Est à la côte Ouest.
    Lorsque la Constitution a été appliquée en 1789 après avoir été votée par les 13 anciennes colonies devenues Etats, la nouvelle république ne couvrait encore qu’un fuseau horaire mais son étendue était déjà très grande, d’où le système des délégués messagers-électeurs mis au point et inscrit dans la Constitution

    Cela explique le délai assez long, plus d’un mois, entre le vote des Etats le même jour et l’élection effective du président qui aura lieu le 19 décembre.

    Aujourd’hui il s’agit de faire voyager par avion 530 rombiers, tous frais payés par leurs Partis respectifs, une fois tous les quatre ans, pas de toi mobiliser des centaines de législateurs dans les 50 Etats pour moderniser la Constitution alors que cà a toujours fonctionné à la satisfaction générale.
    Pour amender la Constitution, il faut une proposition présentée par les 2/3 des Etats et votée par les 3/4 et ce dans un délai de six ans.

  • Obama a remporté la primaire démocrate en 2008 selon un principe similaire. Il a perdu en nombre de voix mais gagné en nombre de délégués. Il n’y a eu aucun média pour s’offusquer de cela. Au contraire, ils ont encensés Obama lorsqu’il a remporté la primaire alors qu’il avait perdu en nombre de voix. Deux poids deux mesures.

    Marrant, les critiques pleuvent sur le système électorale après la victoire de Trump mais avant, il y avait personne pour s’en offusquer.
    Tout le monde connaissait les règles du jeu. Les critiquer parce que son candidat a perdu c’est être mauvais perdant. Avant, pendant la campagne, personne n’a a critiqué le système électorale c’est qu’une fois que Clinton a perdu que les critiques ont plu.

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