Et voilà, c’est fait ! Voilà un candidat de plus qui n’était pas vraiment candidat, hésitait, se tâtait, mais ne trompait finalement personne et qui a enfin été poussé dans la cour des grands, ceux dont on s’occupe, les faiseurs de rois ou les futurs rois eux-mêmes : Emmanuel Macron a présenté sa candidature à la magistrature suprême, sonnez hautbois, résonnez musettes. Maintenant, le soufflé va pouvoir retomber doucement.
Il faut bien occuper l’actualité, et la primaire de la droite, qui ne manque manifestement pas de candidats, tous aussi valeureux, précis, pointus et enthousiasmants les uns que les autres, permet de parler politique à bon compte. L’arrivée de Macron dans le paysage ne surprend personne mais ajoute une aimable touche jeune dans le tableau.
C’est, probablement, cette « caution jeune » qui permet à l’ex-ministre d’obtenir ainsi une telle tribune dans la presse française, trop heureuse de trouver de nouveaux champs d’expérimentations alors que la droite continue d’émettre son petit crin-crin habituel. Mais voilà : au contraire de septembre où on ne pouvait que gloser sur la démission du ministre et supputer sur sa prochaine prise de participation dans Election Présidentielle Corp., on sait maintenant que, c’est bon, c’est fait, le petit gars y va.
Ouf, il était temps. Un peu plus tard, et le brave Emmanuel se retrouvait à poignarder plus durement encore le pauvre président Hollande, qui a annoncé vouloir se décider avant le 15 décembre. Un peu plus tôt, et c’était prendre le risque de passer inaperçu pendant les primaires de la droite. Autrement dit, à quelques jours du scrutin de ces primaires, Macron a simplement optimisé son passage médiatique, avec un certain succès.
Maintenant dans la course, il va lui falloir prouver qu’il existe un peu au-delà des slogans creux et des déclarations de bonnes intentions. Ce ne sera pas simple et sauf à faire des déclarations tonitruantes à la Trump pour capter l’attention des uns et des autres, on sent qu’il va avoir du mal. D’autant qu’à cette difficulté de se faire entendre dans un paysage politique passablement encombré, il va lui falloir faire oublier son passage franchement peu convaincant au ministère de l’Économie sous Hollande.
Certes, le contribuable et l’électeur sont des mammifères qui cicatrisent vite et oublient encore plus vite, mais Manu Macron, c’est avant tout deux années passées à bricoler des « réformes » (guillemets de rigueur) dont les traces sont à peine visibles. On se souviendra peut-être de lignes d’autocar privatisées, d’une vague (et éphémère) agitation autour des autoroutes et des dentistes, et – pfuiiit – la baudruche a dégonflé.
Bien évidemment, devant ce maigre résultat, Macron pourra toujours prétendre qu’on l’a copieusement empêché de faire de la bonne grosse réforme qui tache, mais même avec cet argument, il lui faudra surmonter plusieurs soucis.
D’une part, une campagne présidentielle coûte fort cher. Même s’il prétend avoir rassemblé près de 3 millions d’euros pour ses besoins, on peut raisonnablement douter qu’ils suffiront. La campagne macronesque risque d’être peu visible, ou si elle l’est, elle sera fort courte.
D’autre part, tout comme les autres candidats, Macron doit rassembler 500 grands électeurs sur son nom. En pratique, et compte tenu de la complexité maintenant inscrite dans la loi pour obtenir ces signatures, notre candidat devra plutôt viser un bon millier d’entre eux, ce qui risque de poser quelques soucis : les grands électeurs plutôt à gauche ne trouveront certainement pas en lui un candidat crédible, et il aura bien du mal à mobiliser sur sa droite tant sa manœuvre semble surtout destinée à fusiller le candidat officiel que la primaire désignera.
Enfin, et c’est à mon avis le point le plus important, Macron n’a pas de militants et pas de relais sur le terrain : si, en 2016, on trouve encore des élus communistes dans nos villes et nos campagnes, c’est précisément parce que ces derniers peuvent s’appuyer sur une organisation de campagne efficace, rodée pendant des années. Dans ce contexte, le mouvement de Macron ressemble plutôt à un spasme.
En réalité, tout semble se dérouler comme prévu, non pas par le peuple, qui doit maintenant hésiter sur un candidat supplémentaire et franchement pas folichon, mais bien par une petite clique bien spécifique de communicants, d’amis, de proches et surtout de médias qui ont absolument tout fait pour gonfler la baudruche Macron.
Oh, certes, on peut voir dans sa candidature une manœuvre téléguidée de Hollande pour fusiller Juppé ou coincer Valls, par exemple. Mais plus simplement, on ne peut pas écarter le fait que l’ex-ministre se soit lancé, comme tant d’autres avant lui, parce qu’il aura été persuadé, à force d’entretiens, de sondages et d’enquêtes d’opinions à la grosse louche, que le Peuple N’Attend Que Lui.
Cela n’a rien d’étonnant et c’est même plutôt banal dans ce pays où la presse a, depuis fort longtemps, abdiqué toute éthique et toute analyse pour se vautrer avec délice dans la manipulation et la chronique d’opinion. Et ce, d’autant plus que, très majoritairement à gauche, cette presse sent bien qu’un désastre socialiste est quasiment irrémédiable. Il lui faut donc, à son niveau, alimenter le rêve qu’il existerait, sans doute, peut-être, un candidat valable.
Dans cette quête futile, Macron, c’est une nouvelle mouture de Balladur, de la même façon que la résurrection politique de Juppé tient là encore d’une pure opération médiatique. Macron, c’est le gendre parfait, le petit nouveau, celui qui n’a pas encore de casseroles et qui peut donc apporter de la fraîcheur. Juppé, de son côté, c’est le sage rassurant, le gentleman farmer avec des patchs en cuir sous les coudes, qui non seulement ne renversera pas la table mais la débarrassera après la soupe vers 18:30 avant Question Pour Un Champion. Juppé + Macron, c’est le couple médiatique droite – gauche / droiche – gaute et réciproquement qui permettra à tout le monde, presse comprise, de récupérer un président pas trop pourri pour les cinq prochaines années. Ici, vous pouvez soupirer doucement, bailler et laisser votre béret tomber sur vos yeux lourds avant une petite sieste de deux siècles.
Seulement, cet entêtement médiatique à vouloir nous présenter des trucs louches finit par lasser. On l’a vu avec Clinton, au charisme d’abribus éteint : il ne suffit plus à la presse d’être derrière pour assurer une élection, loin s’en faut. Pour Juppé, sauf à ce que le repris de justice distribue de la coke dans ses prochains meetings, la magie ne semble plus opérer.
En réalité, les médias traditionnels ont rapidement perdu, ces 20 dernières années, à la fois leur aura de respectabilité et leur pouvoir d’imprégnation des esprits.
Les écarts de plus en plus significatifs entre les sondages, les « analyses politiques » de chroniqueurs sexagénaires et la réalité des votes le montrent bien : leur pouvoir d’imprégnation a disparu à mesure qu’internet s’est développé. Et si, sur internet, on trouve de tout, le pire comme le meilleur, des sites conspirationnistes tenus par des esprits confus, des rumeurs et de simples canulars qui, suffisamment bien faits, trompent mêmes les rédactions, on trouve aussi des éléments sourcés, des enquêtes riches et profondes. Cette vaste quantité de sources et ce large éventail de qualités a obligé chacun à faire preuve de plus en plus d’esprit critique.
La presse traditionnelle n’est plus prise pour argent comptant.
Dès lors, l’aura de sérieux des journaux a disparu parce qu’ils n’offrent plus de l’information, mais de l’opinion. À chaque citation tronquée, à chaque « fact checking » biaisé, à chaque oubli dramatique d’un élément important sur un fait divers, à chaque fois la presse s’est plantée elle-même un poignard dans le dos. À chaque fois qu’outrée, elle a crié sur tous les toits qu’elle a raison mais que son public n’a rien compris, elle s’est tiré une balle dans le pied. À chaque fois qu’elle a refusé de prendre du recul, de nommer les choses, qu’elle a expliqué sa vision du monde plutôt qu’en donner un descriptif neutre, elle s’est lentement fait seppuku. Et surtout, à chaque fois qu’elle a dit ce qu’il fallait penser, qu’elle a jeté l’anathème sur ceux qui refusaient ses conseils avisés, elle a entériné un rejet de plus en plus fort des valeurs qu’elle entendait porter.
Cette presse fait actuellement des pieds et des mains pour obtenir un schéma électoral bien propret, apte à canaliser les « penchants populistes » du peuple qui ne sait pas vraiment ce qui est bon pour lui. Elle a naturellement poussé Juppé en persistant à le présenter comme une alternative crédible et réfléchie alors que seule sa recherche compulsive du consensus mou, sans aspérité, sans idée saillante, permet de le caractériser. Elle pousse à présent Macron, qui n’a ni arme ni bagage, dans une course qu’il a déjà perdue. À chaque fois, elle tente de farcir un dindon, l’électeur.
À mon avis, il va lui réserver des surprises.
—-
Sur le web
L’analyse est pertinente sur les media. Je suis moins convaincu par celle sur macron. Je pense qu’il suscite un engouement sincère. La campagne va être longue, et j’ose espérer que les médias nous donneront des formats d’émission intelligents pour installer un débat constructif (il faut absolument éviter le format de la primaire à droite qui laisse à chacun 45 seconde pour s’exprimer sur un sujet)!
quel drôle de pseudo. Le socialisme n’est-il pas à l’opposé du libéralisme ?
Non non, vous vous trompez. Comme « social » ne veut rien dire, vous pouvez être social-libéral si vous voulez. Dans la liste des mots creux, il est un peu en perte de vitesse par rapport à « citoyen », « vivre-ensemble » et « durable », mais il est toujours premier. Essayez, vous pouvez mettre ces mots après n’importe quoi: petit-déjeuner, mobilité, économie, éducation,… et bientôt prostitution, choucroute et deltaplane.
Social-choucroute, cela sonne bien 🙂
C’est un autre pseudo de Simplifions ! qui était un autre pseudo de…. qui était un autre pseudo de….qui était un autre pseudo de….
Mouais enfin ça me semble compliqué de critiquer à la fois le manque de bagage et de machinerie politique derrière Macron et en même temps l’absence de renouvellement de la classe politique…. Les uns sont trop vieux ou trop dans le sérail, les autres trop en dehors…
Quand bien même le « messi libéral » (et c’est ironique) arriverait, il ne serait pas plus avancé que Macron, sauf à croire qu’un Montebourg ou un Lemaire deviendraient soudainement libéraux…
Au passage, je crois qu’on sous estime pas mal la capacité du vrai-faux parti de Macron a tenir la route. Déjà, en terme d’adhérents, à la vitesse actuelle, il sera bientot au niveau du parti socialiste… Ce qui n’est pas négligeable.
Et de fait, que les médias parlent autant d’un mouvement politique qui est le troisième parti de France en nombre d’adhérents ne me parait pas complètement incohérent, et je vois mal pourquoi s’en offusquer autant. D’autant que là c’est l’actu du moment, ça changera rapidement, c’est tout. Je suis bien plus gêné par l’omniprésence de Bayrou ou des Verts dans les médias alors que le premier est un loser habitué aux déconfitures qui n’intéresse guère que Juppé visiblement, et que les seconds n’ont même pas rassemblé 1% des voix aux dernières élections…
On peut ne pas aimer Macron (on s’en fout d’ailleurs), mais il m’aurait semblé plus judicieux de pointer du doigt ce dernier point plutot que l’actu d’hier, déjà oublié aujourd’hui. Il y a quand même beaucoup à dire sur Bayrou…
Une précision sur le prétendu 3ème parti de France de Macron. Les soi-disants 100.000 adhérents n’ont fait que s’inscrire sur internet en 30 secondes sans aucune vérification et sans avoir à payer une cotisation. Si ces « adhérents » avaient dû subir le même processus que celui du PS, LR, FN ou PC leur nombre ne dépasserait surement pas les 10.000 ou les 15.000 à mon avis…
Sans avis particulier sur Macron, ci-après un éclairage intéressant sur qui soutient Macron et qui est Macron…
http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2016/11/16/macron-soutenu-bfm-tv/
Je ne suis pas d’accord, Macron n’a aucun soutien des médias en général qui sont de gauche et veulent de tout sauf de la réforme. Il suscite l’interrogation c’est sûr. Et je ne parierais pas sur son échec à se présenter, il a un mouvement avec 80.000 personnes derrière lui. Son passage à Bercy a été court et semé d’embûches, son bilan est meilleur que bien d’autres avant lui.
Par contre c’est vrai pour le moment ses propositions c’est le néant on attend beaucoup beaucoup mieux.
Micron …
Le socialisme et le libéralisme sont deux extrémismes (ou des utopies)… croire en l’un ou en l’autre est aussi aberrant : l’un amènera à la dictature, l’autre à la révolution.
????
On peut être pour la liberté (d’entreprendre), ce qui se traduit par un cadre simple qui permet la mise en concurrence (ce qui est loin d’être notre cas, car nous préférons mettre des règles à tous les étages), et pour la protection des plus faibles, financé par l’impôt. Rien de contradictoire !
Hayek décrit parfaitement bien le processus de deresponsabilisation des gens et de la perte de sens et d’essence d’une solidarité forcée et payée par l’impot.
Les anglo-saxons ont davantage recours au bénévolat et au financements privés pour gérer l’aspect social de leurs sociétés. Je pense notamment aux US et à l’Irlande. Et ça marche bien. Là est la réelle expression du désir de protection des plus faibles.
On est alors plutôt un libéral de gauche, un peu comme pouvait l’être Bastiat en son temps.
A l’époque, être de Gauche n’était pas encore synonyme de socialiste, mais il sentait bien que l’assimilation linguistique était en marche.
En marche, tiens, ça me rappelle quelque-chose…
@expat londonnien: merci pour ces exemples, le Brexit et l’élection de Trump nous a bien montré que ces pays (Ru et US) ne veulent plus de l’ultra-libéralisme (cad : avec peu/pas de redistribution.
??? il n’y a qu’a regarder la carte du brexit pour voir que la Londres mondialisée a voté pour rester (on ne mord pas la main qui nous nourrit) alors que le reste de l’Angleterre a massivement rejeté l’europe car à considéré qu’elle n’en profitait pas.
??? les fédérations des plus riches, c’est très bien, mais rajoute à l’humiliation/culpabilité des plus démunis. Et ne résorbe pas la grande pauvreté.
??? personne ne veut vivre la grande pauvreté. Et elle progresse furieusement dans nos pays « développés » 50 millions de pauvres aux us, le pays le plus riche du monde.
??? confondre libéralisme (non redistributif) et méritocratie est une erreur de raisonnement. Reste à trouver un système suffisamment équilibré pour que ça marche.
« 50 millions de pauvres aux us » ça ne veut rien dire. le seuil de pauvreté c’est 10 000 $ /an au US.
C’est moins de 1000 $ dans la plupart des régions du monde en voie de développement.
Donc, en moyenne, les « pauvres » américains sont 10 fois plus riche en $ que d’autres pauvres.
Les « pauvres » aux US sont dix fois plus riches que les pauvres. Le seuil de pauvreté est au-dessus de 10000$ !
« 50 millions de pauvres aux us, le pays le plus riche du monde…. »
La pauvreté c’est comme les particules fines : on fait bouger les seuils pour faire peur et permettre à des gens comme vous de reprendre l’info.
40% des pauvres aux USA ne restent que 2 à 3 ans dans les 2 premiers déciles.
75% des foyers pauvres se retrouveront à un moment de leur vie dans les 3 déciles les plus riches (Michael Cox).
En france la pauvreté est un statut.
@dandolo : je ne partage pas votre avis. Les mots ont un sens.
Les mots retrouveront un sens quand les gens auront retrouvé la raison. Tant que nous baignons dans l’hypocrisie, la tromperie, et la déformation des valeurs, nous continuerons de nous agiter dans tous les sens sans comprendre.
si les mots ont un sens pourquoi parlez vous de REdistribution? et pourquoi estimez vous que ça définit ULTRA libéralisme?????
Le mot social a un sens très précis : l’état va vous spolier le fruit de votre travail.
Macron, c’est le gendre parfait, le petit nouveau, celui qui n’a pas encore de casseroles et qui peut donc apporter de la fraîcheur.
Bah, tant qu’à faire, il ne refoule pas encore du gosier 🙂
Et il fait rêver les mamies 🙂
N’oubliez pas qu’il faut laisser les mamies faire 🙂
Dès lors, l’aura de sérieux des journaux a disparu parce qu’ils n’offrent plus de l’information, mais de l’opinion.
Dès que je vois « Le Démon » sur une table, je sais d’avance que j’aurai droit à un interrogatoire serré sur Alep, avec machin-Hitler doit partir, sur Trump-Hitler, pas d’accord-Hitler à toutes les sauces, comme si le plus important était la Syrie et que l’on pouvait se branler en regardant les yéménites crever de faim et de soif sous les coups des
séoudienssaouliens bons aryens ❓ Il y aurait une façon de crever qui vaudrait votre attention, et une autre qui mérite le silence. Un seul mot ce soir sur le Yemen ❓ Non.Allez comprendre. A dégueuler 🙁
Le journalisme n’est plus le 5ieme pouvoir…
La presse française a pris parti pour Macron, car Macron est le représentant des grands patrons (qui ne sont pas les amis des ptits)…
Et les grands patrons sont propritaires des média
Je suis frappé par la faiblesse voir l’absence d’analyse..la presse se contente de mettre les faits , mettant en avant certains événements et en occultants d’autres, sa capacité à n’être que des portes paroles des pouvoirs en place, son manque de curiosité, son absence de propositions ou d’alternatives, son coté people…
Notre presse ne vaut pas mieux que la pravda sous staline ou brejnev
Pourquoi?
Parce qu’elle est subventionnée et sous perfusion de ces subventions…le journalisme en ligne est gratuit…pompée sur celui de la presse écrite qui elle vit:
A) a coup de pub (les annonceurs sont patrons du cac 40-sbf 120, représentants de la sphére de la finance, …)
B)de subventions allouées on ne sait comment, mais pas sur la base de leur pertinence,
C) d’augmentation de capital, à part médiapart, les gros actionnaires de la presse sont les mêmes patrons du cac 40-sbf 120 ou les banques (crédit mutuel pour la presse régionale)
D) d’endettement non remboursable (et on retrouve les banques qui se garantissent sur les actions et donc le pouvoir sur le ca)…
E) Le lecteur, lui, quand il s’abonne achéte le cadeau qui va avec…qui coute plus cher que l’abonnement…(montre, tablette,…)
E) De la faiblesse intellectuelle du lectorat, consommateur d’info, qui depuis l’apparition de la TV, a perdu sa capacité d’analyse et surtout de débattre au fil du temps..
Le journalisme n’est plus le 5ieme pouvoir..
Je suis parfaitement d’accord avec votre démonstration alinéa « E) Le lecteur, lui, quand il s’abonne achète le cadeau qui va avec…qui coute plus cher que l’abonnement…(montre, tablette,…) ». Et quand celui-ci va sur le site du média en question, pour donner son « opinion », parfois, souvent, trop souvent il se fait « censurer » par les modérateurs.
A quoi leur sert’il d’attraper des abonnés, si c’est pour les évincer sur leurs forums par des modérateurs « aux ordres »?. Au risque de transformer tous les abonnés, présents et futurs en des électeurs mal « baisés » aux prochaines, à toutes les prochaines élections.
Merci pour ce bel article.
Macron est le candidat des médias au cas ou la bulle Juppé vienne à éclater…
Quand à « Il n’a pas encore de casseroles »…juste quand même une déclaration fiscale sous estimée pour ne pas payer l’Isf…et il a été rattrapé par le Fisc…
Que de modernité.