Les écoliers français sont nuls en math. Et oui, Najat, c’est aussi de ta faute.

Une enquête récente montre que les écoliers français sont les plus mauvais en math de l'UE. Najat Vallaud-Belkacem nie toute implication. Pourtant...
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Les écoliers français sont nuls en math. Et oui, Najat, c’est aussi de ta faute.

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 décembre 2016
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Ceux qui lisent ces colonnes ont une idée déjà précise de l’état lamentable du système d’éducation nationale français. Les autres ont, de toute façon, des rappels réguliers de la valeur réelle de ce système. D’ailleurs, ce 29 novembre dernier, la dernière enquête internationale TIMSS (Trends in Mathematics and Science Study) faisait l’effet d’une bombe au Ministère en charge de nos chères têtes blondes : les résultats français y sont catastrophiques.

najat vallaud belkacem scrogneugneuCette enquête, qui mesure depuis 1995 les performances des élèves en mathématiques et en sciences par niveau scolaire, révèle que les élèves français arrivent bons derniers dans l’Union Européenne en mathématiques, et avant-derniers (juste avant Chypre) en sciences. Pire : la France est le pays qui accuse la plus forte baisse (de 107 points), passant d’un score de 569 en 1995 à un score de 463 en 2015. Patatras. Ces résultats viendront s’ajouter aux résultats des enquêtes PISA déjà menées les années précédentes et dont le volet annuel paraîtra le 6 décembre prochain. On se doute qu’ils ne seront, là aussi, pas meilleurs.

On s’en doute : la nouvelle est fort mauvaise pour Najat Vallaud-Belkacem, la dogmatique ministricule en charge de l’Édulcoration Nationale en France et dont chaque saillie laisse consternée une part croissante de parents, d’enseignants et de contribuables.

Bien évidemment, l’impétrante étant surtout et essentiellement une femme politique, avant d’avoir jamais pu être une quelconque ministre opérationnelle, les raisons de cet échec lamentable ont rapidement été trouvées. Et comme on peut s’en douter, il ne s’agit en rien des politiques désastreuses qu’elle empile maintenant depuis plusieurs années et dont ces colonnes se font la critique. Que nenni. Si nos élèves se bananent avec application dans toutes les enquêtes internationales, c’est avant tout … de la faute à Fillon. En plus, ça tombe bien, le coupable tout désigné est justement dans la course à l’Élysée. Comme c’est commode.

L’explication belkacémienne est simple : si les résultats sont mauvais, c’est parce qu’il y a eu une méchante réforme en 2011, sous Fillon donc, et qu’elle n’a pas porté ses fruits. Les autres réformes (de chaque gouvernement avant et après, puisqu’il y a réforme à chaque changement de gouvernement) ne sont pas responsables. L’effondrement du niveau, pourtant constaté sur les 30 dernières années sans le moindre doute, n’est absolument pas pertinent. Le constat, effarant, que des élèves de Terminale scientifique ne sont pas foutus de savoir ce qu’est vraiment une démonstration mathématique ne semble pas, là non plus, entrer en ligne de compte. On vous dit ici que seul le gouvernement Fillon est directement responsable, et puis c’est tout. Fermez le ban.

Et peu importe que nos voisins fassent (nettement) mieux que nous. Peu importe, surtout, qu’ils obtiennent ces meilleurs résultats avec pourtant des effectifs moindres et des horaires plus légers que ceux des petits Français. Peu importe, de surcroît, que la facture pour le contribuable soit inférieure et qu’il en ait donc plus pour son argent. On vous dit que célafota-Fillon, c’est donc qu’il ne pourra pas y avoir d’autres raisons possibles.

ednat-effectifs-compares-des-systemes-scolaires-france-allemagne-uk

Il est inutile de chercher dans les années de roue libre de pédagogos en folie régentant les méthodes, les enseignements et faisant la police politique à l’intérieur de l’Éducation Nationale. Il est inutile de croire que le niveau des élèves baisse parce que le niveau des enseignants baisse aussi, enseignants qui sont eux-mêmes issus de générations biberonées aux beaux principes gloubiboulguesques qu’on a érigés en tabous. Il est inutile de pointer du doigt l’effondrement de la capacité orthographique ou grammaticale de ces enseignants et, conséquemment, de ces élèves suite à l’introduction de la méthode globale et du refus répété, obstiné, de croire qu’elle ne serait plus d’application nulle part (alors que tout montre que c’est un bobard éhonté voire camouflé).

De même, il est inutile de regarder le taux de syndicalisation, la politisation des discours voire des cours à l’école (pour ne pas dire le prosélytisme), la chasse au politiquement incorrect, les efforts tous les jours plus grands pour faire de l’école le lieu de tous les possibles, y compris et surtout les pires, par laxisme, incompétence ou irresponsabilité (comme en témoigne le cas récent d’un lycée de Loire-Atlantique). Il est inutile de croire que les violences dans les établissements, en hausse constante, ont un rôle dans cet effondrement de l’enseignement français. Ainsi, quand le SAMU intervient suite à une « bagarre » entre deux collégiennes, il semble évident que toute l’attention des enseignants devra être portée sur la lutte contre le sexisme, et que cette décision ne comportera en elle-même aucun des germes de l’échec futur de générations entières d’apprenants — pardon, d’élèves.

Tout ceci est inutile car, d’une part, le bouc émissaire est évident : c’est François Fillon. Ou, disons plus charitablement, quelqu’un d’autre que les bouffons tragiques actuellement au pouvoir ou que les crétins thermophiles décideurs de l’EdNat.

C’est d’autre part inutile car c’est, plus que probablement, un but recherché. À force de raboter, « l’égalité est possible » et bientôt, toutes nos chères têtes blondes seront également médiocres, sauront toutes aussi mal lire, écrire et compter. Bientôt, les politiciens ne seront plus seuls à patauger dans leur nullité, à être incapables d’effectuer une simple règle de trois ou d’équilibrer un budget. Ils seront enfin accompagnés de tout un peuple inculte lorsqu’ils répéteront inlassablement les mêmes opérations de division du pays, de multiplication des prébendes, de soustraction de l’argent des autres et d’addition effrénée de taxes improbables.

Du reste, comme pour la santé, comme pour le travail, c’est l’État qui s’occupe de l’éducation et les mêmes observations peuvent y être faites : plus il se penche sur son cas, plus il met ses gros doigts boudinés dans les petits engrenages de l’instruction, plus les résultats sont catastrophiques.

état contrôle nourriture, monnaie, éducation, médias, santé, tout

Pour nos amis socialistes, cela ne veut dire qu’une chose : il faut plus d’État ! Pour les autres, les individus lucides et non dogmatiques, cela veut plutôt dire que, comme pour la santé, comme pour le travail, il devient urgent que l’État se retire de l’éducation, son office ayant déjà fait trop de dégâts.

Ce n’est pas invraisemblable et, non, ce n’est pas un recul de nos zacquis sociaux tagada pour lesquels se sont battus nos parents et nos grands-parents tsoin-tsoin, vu la valeur objective de ces zacquis et le bilan désastreux qu’on peut en tirer.

Des alternatives sérieuses existent. Elles montrent tous les jours, dans les pays qui s’en sont dotées, qu’elles fonctionnent et sont accessibles au plus grand nombre, pauvres y compris. Ceux qui voudront approfondir cette affirmation liront avec profit ces deux articles ici et qui détruisent bien les mythes et autres fadaises collectivistes qu’on nous serine partout en France. Et comme on pouvait s’y attendre, l’État s’emploie précisément à fusiller ces alternatives, de lois d’interdictions en orientations politiques calamiteuses (et là, c’est bien de la petite Najat qu’il s’agit, pas du précédent ministre François).

Si la désolation et la consternation ne peuvent qu’emplir ceux qui, observateurs du monde de l’éducation en France, constatent l’effondrement du niveau, il reste cependant une raison de se réjouir : cet effondrement et cette lutte pied à pied contre les alternatives hors contrat démontrent clairement que l’État et ses sbires à la Najat et compagnie sont maintenant sur la défensive d’un système corrompu, coûteux et contre-productif. Chaque jour qui passe leur donne un peu plus tort. Chaque école hors contrat qui recrute un élève de plus, chaque cours en ligne et dé-matérialisé (MOOC) qui forme un esprit indépendant sans passer par la case souffrance à l’école, chaque initiative privée (à l’instar de l’École de la Liberté) représente un clou de plus dans le cercueil de l’école d’État telle qu’elle fut imposée depuis plus d’un siècle en France et dont on observe à présent la totale déliquescence.

C’est une immense bataille qui se joue actuellement, entre un establishment dépassé et archaïque, dogmatique et étatisé d’un côté ; avec de l’autre un enseignement libre, adapté, adaptatif, et les nouvelles technologies. À terme, inévitablement, ces derniers réussiront. L’école collectiviste disparaîtra.

Mais en attendant, chaque élève du système étatiste sera une victime collatérale.
—-
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  • En parlant de mauvaise élève, faut il rappeler à Madame Najat Vallaud Belkacem qu’elle aussi semble particulièrement nulle en mathématiques… En effet elle a dépassé son budget de fonctionnement de 2016 de plus de 700 Millions d’euros !

    • Boarf, c’est l’argent des autres…donc elle s’en contrefiche…un peu comme tous nos chers socialistes toujours prompts à taxer les autres et à oublier de payer leurs impôts…parceque #laviectrodur #mechantsakro #celafotea-fillon #turboliberalisme vive #specialiteculinaireavecopercule #melangeonsnouveaujesus #marxinelestylo #fidelegastro #generationflo-con-deneige #lacoreedunordcetrobien…pardon, je m’en-porte :o)

  • Bien sûr, c’est de la faute des prédécesseurs, même après cinq ans d’exercice de toute cette clique. S’il n’y avait qu’en mathématiques, mais rassurons nous ils seront bientôt très brillants en arabe grâce à N. V-B

  • il y a eu une propagande anti-math. car c’est une matière qui n’a que peu d’intérêt pour enseigner la doxa socialiste.
    Ainsi on a tout fait pour diminuer l’importance de cette matière en critiquant sans cesse une soit disant sélection par les maths, mais en vain(et oui malgré tout pour faire des études d’ingénieur, il faut et il faudra encore un minimum de facilité pour cette matière)
    Le résultat, c’est comme de bien entendu, une augmentation des inégalités: les « bons » le sont toujours , mais les « nuls » le sont encore plus !

    • « une augmentation des inégalités: les « bons » le sont toujours , mais les « nuls » le sont encore plus ! »
      C’était vrai jusqu’il y a une grosse dizaine d’années; Désormais les inégalités restent constantes voire se réduisent : les nuls le sont de plus en plus, mais le niveau des bons est en moyenne de plus en plus faible. Mis à part un petit noyau qui rassure (un peu) le niveau moyen des étudiants dans les meilleures grandes écoles de France, en maths mais aussi en langues et en culture, pour ne rien dire de l’informatique n’est plus que l’ombre de ce qu’il était quand j’ai commencé à y enseigner (il y a une dizaine d’années justement, mais promis, ce n’est pas de ma faute).
      Désormais nous sommes contraints de baisser nos niveaux d’exigence chaque année et cela d’autant plus qu’on demande souvent aux étudiants d’évaluer nos cours et qu’ils se basent largement sur la facilité qu’ils ont à suivre et avoir de bonnes notes.

  • Vous êtes un peu dur avec NVB. Elle se contente de poursuivre et d’amplifier fortement une ruée vers la catastrophe, initiée depuis bien longtemps, ce qui ne l’excuse pas.
    Qui aura le courage de renverser la table, de démanteler le monstre, de virer les pédagogues du ministère, de donner le pouvoir aux établissements, de virer les mauvais profs, de rémunérer les autres au mérite?
    Fillon ? Je crains que les politiques de tout bord aient sa peau rapidement.

    • Tout « privatiser », tout vendre. Demain, on ne demandera pas aux terroristes de savoir lire, écrire et compter, juste se faire sauter eux et les autres. A moins que ce ne soit comme les « américains », faire le boulot comme de vrais professionnels, pas comme en France avec la génération NVB.

  • Le navire coule depuis la réforme de JP Chevènement (qui n’a toujours pas compris qu’il n’a jamais été socialiste) avec son fameux « 80% d’une classe d’âge au niveau du bac ». Ce truc lui colle aux basques, il n’a de cesse de s’en défendre, il disait « niveau », ses potes socialistes ont entendu « tout le monde ».
    NVB quant à elle communique : http://www.gouvernement.fr/action/la-lutte-contre-les-inegalites-scolaires avec un texte à vous arracher les larmes de le yeux :
    « Au-delà des réseaux de l’éducation prioritaire, j’ai voulu que les critères sociaux et territoriaux soient désormais pris en compte dans l’attribution des moyens à l’ensemble des écoles et collèges de France. Ce changement de philosophie va, rentrée après rentrée, permettre de rendre l’école plus juste. Et ainsi, réduire les inégalités de départ. »

    Je dis il faut y croire, croivons donc !

    • L’objectif en lui-même était louable voire impératif, sauf qu’il a été traduit en « le BAC au niveau de 80% d’une classe d’âge », ce qui est subtilement différent.

  • Petit avertissement sur les MOOCs, hélas, certains sont issus de la bienpensance et du vivrensemble, et donc colporteur d’une réalité déformée…

  • A force de vouloir faire du quantitatif à la place du qualitatif, on va avoir une generation de débiles. Il suffit de voir les récents recrutements de prof, admis avec des moyennes de 5/20….sans parler de l’idéologie globale de la plupart….difficile d’être optimiste pour l’avenir.
    A moins que le futur se situe dans l’éducation via internet, émanant de la sphere privée.

    • [humour]Et pourtant si on mettait l’accent sur le quantitatif (relavant de l’usage des méthodes mathématiques appliquées à des données métriques ou assimilées) au lieu du qualitatif (baratin pseudo scientifique visant l’analyse d’un discours par un discours sans recours à autre chose que des résultats pré-supposés), on serait moins dans la panade ! [/humour]

      Le futur de l’éducation est dans le privé, c’est sûr. Internet pouvant servir pour la mise en relation, mais le service éducatif ne passe pas bien, du tout, par internet. Les MOOCs ne marchent que très mal et seuls les « étudiants » ayant déjà le niveau en tirent quelque chose. Par contre, le public, tout le monde pareil, on fait du sociétal et on s’en moque des coûts, on fait des classes par âge mais surtout pas par niveau, ça, c’est sûr, c’est probablement le pire possible en la matière.

  • Fillon a eu le grand tort de dénoncer publiquement lors du 3e débat de la primaire de droite, les vrais responsables. Premiers pas vers une amélioration.
    Il a fallu du temps pour qu’un homme politique arrive à la conclusion que donnait Ph. Némo dans « la France, aveuglée lar ke socialisme », à savoir que l’autonomie des établissements était la seule solution.

  • Concernant les maths et les sciences, il faut bien comprendre que ce sont des matières essentielles à saborder du point de vue d’idéologues animés par des desseins totalitaires. Ces matières sont l’essentiel de la formation à la logique, à l’argumentation par la preuve, à l’analyse du réel par les faits. Avec ça et l’inculture littéraire et historique, on devine sans peine le résultat.
    Le pire est que beaucoup de parents ne voient rien étant donné qu’il font confiane à un système leur ment sur le niveau réel de leurs enfants…

  • Dire que les pauvres élèves déformés par ces inepties sont les enseignants de demain. Ah, on le dit que certains sont déjà en poste ?
    Heureusement que les hommes et femmes politiques de demain ouvriront les yeux et changeront cette malheureuse situation.
    Hein ? Quoi ? Les politiciens de demain seront issus de cette génération déformée ?
    Argh… L’EdNat m’a tuer…

  • ce gouvernement voudrai faire de la france un pays d’incultes qu’il ne s’y prendrait pas autrement ; quel gachis , de temps , d’argent et de futurs citoyens ; à vous dégouter de cette classe politique ;

    • Celui là et les précédents. Et probablement les suivants. Un pays d’incultes incapables de penser de façon logique est un pays manipulable à loisir, un pays où l’on peut se faire élire et rester au pouvoir sans rien faire de réel sinon prononcer quelques incantation devant des journalistes eux aussi ignares et manipulés qui pensent œuvrer pour le bien du monde.

      Résultat et sans tomber dans les théories du complot, la petite minorité « connectée » et « connivente » contrôle le monde (le pays au moins) sans efforts.

      Ils seraient bien bêtes de vouloir former des esprits libres, logiques, capable de se former eux mêmes et doté d’esprit critique (ce que les maths et les sciences aident à atteindre), ça rendrait leur trône fragile.

  • Ajoutons que l’état de déliquescence des enseignants du public importe peu à nos chers édiles, dont les bambins sont tous inscrits dans des écoles privées. La mixité sociale, mais pour les autres s’il vous plaît !
    À part ça, je ne connais pas trop les écoles hors contrat, mais j’ai l’impression que c’est soit un truc de bigots (toutes religions confondues d’ailleurs…), soit d’illuminés (Montessori, Steiner et compagnie). Des options aussi nocives que celle de la religion socialiste-étatiste, hélas…

    • Montessori, je ne sais pas en France, mais les enseignants A Montessori ont des méthodes excellentes en mathématiques et sont qualifiés. Je vous conseille de faire un tour dans ces écoles que vous jugez d’illuminés? En effet ils appliquent des recherches novatrices tirées de.. John Dewey, karl Jung, Howard Gardner, Skinner, Bloom’s Taxonomy, Piaget etc.. ce sont des recherches scientifiques qui font progresser les étudiants, .

    • « À part ça, je ne connais pas trop les écoles hors contrat » : ça se voit en effet. Renseignez-vous avec bonne foi et vous verrez que c’est une grosse part de la solution, pour l’intelligence de nos enfants comme pour les revenus de M. Mongendre et de tous les contribuables …

      • Merci pour vos réponses. Je ne suis nullement opposé au principe des écoles hors-contrat, évidemment : je m’interroge seulement sur la qualité de l’offre. Concernant le terme « illuminé », je reconnais qu’il est un peu fort, mais les pages d’accueil sur lesquelles je tombe rapidement en cherchant « écoles hors contrat » sur la Toile et qui vantent les pédagogies nouvelles et le développement de l’enfant dans des termes assez alambiqués me laissent plutôt dubitatif. Existe-t-il des écoles hors-contrat qui se contentent d’un enseignement classique ?

  • Oui mais grâce à l’égalitarisme et au nivellement par le bas la France deviendra certainement le pays de l’énergie libre, de la nourriture sans gluten-ogm, du nucléaire qui fait peur, de l’amitié russe à la munichoise, de la planification protectionniste-intelligente-du-tarissement-de-la-concurrence-internationale-qui-rend-la-pénurie-great-again, cocorico, car impossible n’est pas français, coïncidence ? Je ne crois pas…

    Bon après y’a aussi des gens sur Contrepoint qui ne croient pas au changement climatique anthropique, à l’acidification des océans, et on peut trouver des articles à propos de « La théorie du cycle économique autrichien », de l’E-Cat, sur « The Bell Curve »…

    On peut être libéral et ne pas être borné scientifiquement sur certains points. 😉

    • ça y est ? le cannabis est en vente libre ?

    • Ben justement si on est réellement scientifique on ne « croit pas » à l’acidification des océans, au réchauffement climatique anthropique… Et on cherche à se renseigner sur les explication potentielles de l’économie « non orthodoxes » vu que les explications « orthodoxes » ont montré leur faiblesse. Quand à « The bell curve », à ma connaissance (limité, je ne l’ai pas lu) c’est essentiellement factuel même si « philosophiquement » dérangeant, ça n’a rien de « non scientifique »… peut-être même le contraire.

      La science n’ayant de toute façon pas de rapport bi-univoque avec le libéralisme.

      Bref, merci d’avoir joliment illustré le propos sur la perte de culture scientifique et surtout mathématique qui permet de prendre des vessies pour des lanternes.

    • Paul ,

      être libéral n’empêche pas de réfléchir ( Bon après y’a aussi des gens sur Contrepoint qui ne croient pas au changement climatique anthropique, à l’acidification des océans, et on peut trouver des articles à propos de « La théorie du cycle économique autrichien », de l’E-Cat, sur « The Bell Curve »…)

      Pour ma part , libéral , je ne crois pas un e seconde au RCA , ni à l’acidification des océans…

    • Paul: qui ne croient pas au changement climatique anthropique, à l’acidification des océans

      Il y a toujours un prix de deux millions de dollars à qui trouvera un pH-mètre fiable et stable :
      http://oceanhealth.xprize.org/about/overview

      ça n’empêche pas les catastrophistes d’utiliser des « données » du pH précis au centième de tous les océans et qui remontent à Louis XV.
      C’est le miracle de la religion science façon pastèque: tu trempes un doigt à Quimper et ton écran « NCIS » t’affiche toutes les données de Gaïa sur deux siècles, plus le sexe des anges et l’âge du capitaine.

  • H16, toujours décapant. NVB, dehors!

  • Les programmes sont de plus en plus light pour ne pas écœurer les pauvres petits. l’exigence est de plus en plus faible pour ne pas créer d’inégalités.les profs de math maîtrisent de moins en moins leur discipline.Seuls ceux qui ont des parents qui pallient les carences de l’état ont une chance d’avoir un niveau correct.En 6 ° beaucoup ne savent pas faire de divisions, ne comprennent pas ce qu’est une règle de trois ou un pourcentage. Le niveau est inférieur à ce qu’il était il y a un siècle.

  • Excellent article qui montre que « le niveau des élèves baisse parce que le niveau des enseignants baisse »., c’est ce qu’on lit dans certaines études faites par des chercheurs en France, je ne sais si c’est vrai. .ce n’est pas pour rien que nous avons des livres comme » les maths pour les nuls ».. »le chinois pour les nuls »,  » l’anglais pour les nuls » » l’Histoire pour les nuls »Etc. Avant on n’ osait pas publier de pareils livres!! ..si vous avez l’opportunité de lire des livres anciens en pédagogie, mon dieu, comme les pédagogues étaient doués!… je vous en donne un exemple en chinois( voir ci dessous le lien).. je n’ai pas eu de pareils professeurs, c’est excellent..et le livre date de 1914, c’est clair et scientifique…eh bien pour ma recherche, je me penche sur les livres des Anciens que ces élites dénigrent….ou de n’importe quel sujet.. pourquoi? parce qu’on ne baissait pas le niveau… . .ttps://books.google.com/books?id=2DZCAAAAIAAJ&pg=PA1&dq=etude+de+la+grammaire+chinoise+1914&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwip5qHB_szQAhXKz4MKHaesBq4Q6AEIHjAA#v=onepage&q=etude%20de%20la%20grammaire%20chinoise%201914&f=false..

  • Et cela sert a quoi les math ?
    A rien et tout le monde le sait,d’ailleurs je ne me souvient pas quand j’en ai eu l’usage.. je tend ma carte bleue, je tape sur un clavier un truc magique et on m’autorise a sortir du magasin.

    • Oh le vilain ronchon ! Bon, il est vrai qu’on a exagéré avec les maths et gavé des tas de têtes blondes avec des bidules inutiles. Ce ne sont pas les économistes qu’on croise par ici, qui ont tant critiqué la mathématisation excessive de leur discipline, qui nous contrediront. M’enfin (mode Gaston L.) il ne faudrait pas jeter Thalès avec l’eau du bain d’Archimède. Je vois arriver dans mes classes des jeunes de 15 ans qui sont quasiment des dyscalculiques. Ils sont non seulement incapables d’effectuer sans aide un calcul simple comme une variation en pourcentage (règle de 3, NDT) mais pas non plus foutus d’apprécier la vraisemblance d’un résultat. Oui la situation est vraiment grave. Je ne sais pas pour nos ingénieurs mais on nous prépare des générations de vendeurs incapables de calculer un prix soldé et des menuisiers infoutus de faire une découpe, sans parler des cuisiniers qui confondent les grammes et les kilos. Forcément, ça va bien se passer !

    • A avoir une population dont le haut niveau de savoir permet de faire émerger en sont sein un fort pourcentage de scientifiques, ingénieurs et innovateurs ?

      Dépôt de brevets par millions d’habitants (2012):
      Suisse: 426
      Suède: 290
      Allemagne: 278
      Danemark: 223
      France: 126

    • ça sert à structurer sa pensée, pas inutile parfois.
      Le Français n’est pas non plus inutile pour éviter les fautes d’orthographe triviales, j’en commets mon lot mais je suis ici battu à plate couture : maths, souviens (encore qu’il faudrait utiliser ici le mot « rappeler »), je tends, à sortir,

    • A fabriquer des tas de choses. Des composants électroniques, du type selfs, ligne à retard, capacités.
      Par exemple, des transformateurs électriques de basses à haute tensions. les maths servent aussi à « dépanner » des choses, comme des postes de télévisions ou des salles de radiologies et des matériels de développement des radiographies.
      Elles m’ont servies aussi à calculer les besoins énergétiques dans tous les domaines du génie climatique.
      Les maths, m’ont permis d’élever la « culture technique » de mes ouvrières (mots inconnus de nos jour), en les formant par mes cours(à moi tout seul) au dépannage de composants d’électronique de télévision ou d’oscilloscopes.
      Bref, sans être un très bon matheux, pour avoir beaucoup manipulés les chiffres, on en vit « bien » ou en tout cas, mieux que d’être « care ou social pour être franc ».
      En tout cas, quand je lis que les japonais forment plus d’ingénieurs que de « littéraires », je comprend que grâce à FF et NVB, la France est mal barrée pour remonter à son niveau d’antan.
      Et dire que certains vont encore se vanter que nous somme la 5ème puissance économique du monde.

  • Si « élève français est nul en science » => « c’est la faute à Fillon »

    CQFD, très bon devoir, je vous donne un 10/10.
    NV-B

  • Écoliers nuls en sciences classiques, celles de grand-papa mais les meilleurs en science citoyenne. Merci Nadja.

  • Nul gouvernement ne saurait se prévaloir de la pensée magique en toute circonstance pour imposer ses agendas politiques sans encourir le risque de dénaturer en profondeur la perception de la logique la plus élémentaire puisque celle-ci est en permanence niée ou insultée par lui-même.
    « Nul ne saurait… etc.

  • Najat ne comprend pas les résultats de cette enquete internationale parce que si l’alphabet est romain, les chiffres pourtant sont arabes.

  • Nuls en maths… Et pas meilleurs en Français !

  • Je suis enseignante et je trouve cela un peu facile de dire que c’est la faute à un premier ministre qui n’est pas dans les classes. Je suis aussi mère d’un élève en 3ème qui a un gros retard en mathématiques (on lui a fait faire les tests des mêmes classes d’autres pays). La faute à qui ? Le nivellement des classes vers le bas, l’absentéisme des profs (et c’est une prof qui le dit …) et qui ne font pas leur boulot (peu d’exercices, peu d’entraînements, …) Alors on lui donne cours nous-mêmes à la maison … Ce n’est pas normal !

  • La faute c’est d’avoir voulu le succès pour tout le monde. C’est d’avoir pensé que tout le monde était identique et que tout le monde pourrait tout faire. Puis d’avoir ajuster les programmes pour que les résultats soient en ligne avec le prédicat.

    La France était première en 1995 lors de la première du TIMSS. Et pourtant la décrue avait déjà commencé. Les maths au bac en France ont atteint leur apex fin des 80’s début des 90’s. Le bac C de 1990 était méchamment élitiste (niveau d’une bonne licence de maths de nos jours), et la classe d’âge ayant passé le bac en 1990 n’a que 35% de bacheliers. Mais tous avaient un niveau valide, voire très bon. Pour passer de 35% à 80% de bacheliers dans une classe d’âge il a fallu permettre aux 45% qui n’arrivaient pas à avoir le bac de l’obtenir. Ces 45% étaient quand même allé à l’école, au collège, au lycée, avaient vécu dans un pays riche ou la nourriture ne manquait pas et n’étaient pas des enfants d’immigrés récents ne parlant pas le Français (il n’y en avait pas des masses à l’époque). L’humanité n’a pas fait de bon en intelligence ces 25 dernière années. Donc la réponse est que…

    Le niveau d’exigence à été abaissé grandement… Immensément. Et que même les plus brillants et courrageux si on ne leur demande que « presque rien » et qu’il vont « chercher un peu par eux même ou poussés par les parents » arrivent à un niveau peut-être 10% au dessus de ce qui est attendu (et c’est déjà très bien). Mais le niveau attendu est 50% en dessous de ce qu’il était.

    Résultat tout le monde a le bac ou presque mais les bons sont moins bons qu’avant et surtout devenus plus paresseux encore. Les moyens sont nettement moins bons, et sont désormais convaincus d’être bons (bah oui, avec une mention « très bien », quand même… ah, il y a plus de mentions très bien chaque année désormais qu’il n’y avait de bacheliers en 1990 et la population n’a pas franchement changé… ah… ). Les mauvais sont catastrophiquement plus mauvais et pensent être moyens.

    Bref, des armées de demi-savants faciles à manipuler (Réchauffement climatique, sensibilité aux ondes, OGM, nucléaire, complot des banques et des riches), formés désormais par d’autres demi-savants convaincus de leur science car le bien et la morale (très superficiels) sont de leur coté. Lyssenko reviens, ils sont devenus fous!

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À l’occasion de la neuvième séance de l’école du libéralisme, nous avons eu le plaisir d’accueillir Lisa Kamen-Hirsig, enseignante et essayiste franco-suisse, au sujet de la formation des enseignants dans une société libre.

https://youtu.be/wMZuDi2pQWo?si=TxKArbE-_0R3Xy-K

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Par Pierre Rokfussano.

Un bloc uniforme qui tue toute initiative

Au moment où la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer laisse encore de nombreuses familles dans l’incertitude, intéressons-nous à ce qui dysfonctionne vraiment dans l’éducation française.

Pour remettre en question les a priori du débat national sur l’éducation, commençons par remarquer ce qui devrait apparaître comme une évidence pour tout libéral : l'hyper- centralisation du système éducatif, dictée par une mentalité obsédée par une uniformité sans discernement... Poursuivre la lecture

L’Institut économique Molinari a publié une étude inédite visant à comparer le rapport coût/efficacité des différents pays européens en termes d’éducation et de formation. Elle analyse 30 pays européens et effectue trois comparatifs : le premier sur l’éducation primaire et secondaire, le second sur le supérieur, et le troisième sur l’ensemble du système de formation.

 

Un manque d'efficacité global autour de 16 milliards d'euros

La France se situe à la 22e place sur les 30 pays d’Europe étudiés. Au titre du primaire, du sec... Poursuivre la lecture

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