Par Xavier Chambolle.
À l’occasion de la mort de Fidel Castro, révolutionnaire et dictateur de Cuba, Jean-Luc Mélenchon, l’humain d’abord, s’est présenté devant la foule pour un vibrant hommage non pas à Fidel Castro, mais à ses victimes. Un hommage qui a levé le cœur de bien du monde, à tort comme nous allons le voir.
D’emblée Mélenchon pointe du doigt les caricatures de Castro et de son héritage. Il ne fait aucun doute qu’il pense aux caricatures relatives au système de santé cubain, réussite artificielle qui masque à peine un cruel échec. Le tour de magie est connu : envoyez des médecins à l’étranger pour prouver au monde entier que vous pouvez vous le permettre, tellement les soins chez vous y sont prodigués avec excellence. Les Soviétiques avaient fait pareil avec l’export de céréales en pleine famine : s’ils exportent des vivres, c’est qu’il n’y a pas de famine.
Des erreurs et des approximations
Plus tard, lors de son hommage, il souligne subtilement que Cuba n’atteint pas les exigences des pays plus développés, il n’est donc pas tombé dans le panneau castriste. On ne la lui fait pas, à lui.
Et pendant toutes ces années, ce blocus interminable, qui d’abord portait sur le 20 % de l’économie cubaine puisque les Russes pourvoyaient aux 80 % restant ; et puis après, la chute du mur a vu Cuba quasi isolé ne disposant plus de rien ou presque sinon de la force de son peuple…
Jean-Luc Mélenchon ne semblait pas avoir de notes, ce qui explique qu’il parle de blocus et non d’embargo, sa langue a manifestement fourché.
Question de logique, si c’était un blocus, les Russes n’auraient jamais pu avoir des échanges commerciaux avec Cuba, du moins pas dans ces proportions. Cependant le plus intéressant, le plus surprenant, le moins compris à vrai dire, c’est que Jean-Luc Mélenchon avoue être devenu un partisan du libre-échange, du commerce international sans barrières ! C’est un beau clin d’œil au peuple cubain et en particulier à ceux qui ont fui l’île.
Faire des erreurs de gouvernement, c’est à la portée de tout le monde !
Il reconnaît également que Fidel Castro a fait des erreurs de gouvernement. Les victimes devraient d’ailleurs le concéder, même si la plupart ne sont plus là. Rappelons que Staline, Pol Pot ou encore Mao, eux aussi, ont fait des erreurs de gouvernement et bien pire que celles de Fidel Castro. C’est tout à l’honneur de Mélenchon de souligner ces erreurs même si, par manque de temps, il ne les détaille pas.
Bienveillance de la gauche humaniste
Nous devons aussi applaudir la bienveillance du Lider de la gauche humaniste française envers les castristes pour avoir adroitement sous-entendu que Batista, lui aussi, n’avait jamais fait que des erreurs de gouvernement. Certes il ne le dit pas très clairement, mais il parle de Batista, de Castro et d’erreurs de gouvernement, que vous faut-il de plus ?
Survivre, mener la lutte jusqu’au bout, rester digne […] nonobstant les tentatives d’assassinat […] ! Voilà ce qui n’est pas à la portée de tout le monde.
Par une habile technique oratoire, Jean-Luc Mélenchon feint d’honorer Fidel Castro alors que c’est un hommage déguisé aux victimes du régime castriste. On sait en effet que Castro vivait dans l’opulence, donc lorsqu’il parle de « survivre », cela ne concerne absolument pas le défunt tyran.
Quand on parle de prison aux gens qui nous écoutaient à Cuba, nous, nous entendons d’abord parler de Guantánamo. Bien sûr, que vos dirigeants assassinent des gens ici ou là, qu’ils se laissent écouter par les États-Unis d’Amérique n’a pas l’air d’en déranger tant
Là encore il faut ménager l’auditoire castriste et c’est encore une fois fort habilement que Mélenchon parvient à souligner un problème connu à Cuba : le traitement des opposants au régime. En rappelant que nous devrions nous opposer au comportement des pays occidentaux envers des étrangers, il dénonce avec d’autant plus de force ce que le régime cubain fait subir à ses propres citoyens.
Fidel, voici la cohorte des opprimés et des humiliés […] qui t’escorte dans ta dernière marche…
Ici Jean-Luc Mélenchon mentionne très clairement les victimes de Fidel Castro. Le silence marqué après « dans ta dernière marche » laisse à l’auditeur le loisir d’imaginer vers où il est escorté par ses victimes.
Alerte, alerte, voici la liberté, dont Fidel était le serviteur, qui marche devant nous et voici nos pas, fussent-ils lourds, fussent-ils inquiets, fussent-ils tristes, des pas de ceux qui marchent vers cet horizon d’une humanité libérée.
Évidemment il faut être de mauvaise foi pour ne pas admettre qu’en mourant Fidel Castro a été le serviteur de la liberté et que nous qui marchons « vers cet horizon d’une humanité libérée », c’est bel et bien une humanité libérée des tyrans, des dictateurs et des tortionnaires comme Fidel Castro.
La blague de l’humain d’abord
Vous comprendrez donc qu’il ne faut surtout pas s’arrêter à une lecture simpliste de l’hommage de Jean-Luc Mélenchon à Fidel Castro. Il faut lire entre les lignes et se rappeler qu’il est face à un auditoire castriste qu’il faut ménager. Dès lors qu’on visionne la vidéo en allant très au-delà du premier niveau d’interprétation, on y découvre des mots touchants et forts en mémoire des victimes passées et actuelles du castrisme tandis que la mort de Castro n’est qu’une promesse pour le peuple cubain.
Si vous doutez encore, rappelez-vous que le slogan de Mélenchon, c’est l’humain d’abord. Il n’analyse rien avec le prisme de l’idéologie et il ne saurait oublier les victimes du castrisme.
Avec ce nouveau regard sur notre sincère ami des opprimés, je vous invite à relire ses analyses sur Robespierre.
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Pourquoi perdre du temps à disséquer les propos d’un trou du cul ?
Laissez Filoche, Mélenchon et Taubira glorifier avec lyrisme les dictateurs sanguinaires comme Castro.
Les victimes leur demanderont des comptes.
Mélenchon est un acteur malheureusement important de la politique française sur la scène médiatique. Je ne sais pas vous, mais moi sur mon fil Facebook je vois constamment des amis qui partagent ses discours humaniste et, ses dénonciations outrées du système actuel. Alors quand il rend hommage à quelqu’un ayant du sang sur les mains et ayant maintenu son peuple dans la misère tout en le persécutant, je saisi l’occasion. Et ce d’autant plus qu’il a plusieurs fois défendu Robespierre, ce qui nous concerne directement.
Robespierre est un type complexe, qui jusqu’au début 1793 est clairement digne d’être défendu énergiquement (par exemple : un des rares qui s’oppose à la guerre en 1792, avec des mots prémonitoires ; il désapprouve la politique anticléricale , etc.) En fait, si on devait résumer de façon simpliste, il a été a peu près parfait dans l’opposition, et au-delà du nuisible une fois au pouvoir. Un vrai gauchiste, quoi …
Amusant, bel exercice…
Tant que ces Robespierre en herbe nous font rire, why not?
Mais il faudra m’expliquer au nom de quoi ce machin mal baise peut faire l’apologie de dictateurs sanguinaires, Castro, Chavez, Maduro, sans que notre Manolo national ne sévisse.
Que fait le camp du bien?
Pendant ce temps, notre Manolo National recevait et serrait la main du Prince Sultan bin Salman d’Arabie Saoudite, un pays dans lequel la decapitation publique est toujours legale et ou les femmes n’ont pas le droit de conduire.
Oui c’est vrai mais il juste de buisness et de politique étrangère. Ici avec Castro cela va beaucoup plus loin. Il s’agit de rendre hommage à une idole de la gauche francaise. Valls ne considère par le roi d’arabie saoudite comme une idole ou comme un modèle à suivre. Valls quand il rencontre le roi d’arabie saoudite agit comme premier ministre. Désolé mais moi cela me fait vomir que Mélenchon ait comme idole un tyran sanguinaire.
Marrant, Mélenchon critique les riches mais a comme idole des milliardaires: Chavez, Castro (les deux étaient milliardaires. Leurs fortunes leur venaient de tout le fric détourné dans leurs pays). Sans parler de Poutine.
Si vous vous voulez une comparaison pertinente, citez plutôt celle de Poutine. Moi, cela me fait vomir quand je vois des politiciens de droite francaise prendre pour modèle Poutine. Je trouve insupportable cette admiration pour Poutine par la droite francaise.
Ceci dit, Mélenchon admire aussi Poutine.
Mélenchon, il en pense quoi de la situation actuelle du Venezuela qui est catastrophique ? Pour rappel, le Venezuela était son modèle
« il juste’ il s’agit
oui…. il y a des dizaines de pays plus pauvres que Cuba, dirigés par des tyrans sanguinaires de droite qui font du commerce avec nous… pourquoi personne n’en parle ?
Parce que le Mélenchon bashing est une arme redoutable, et que ce qui compte pour les hommes riches et influents (qui possèdent la majorité des médias et qui influent sur les autres) c’est que Mélenchon ne passe pas. Le peuple aura raison d’eux, même si je dois avouer que les commentaires ici présents me font perdre espoir (heureusement ils ne représentent qu’une minorité, réac, celle qui vote pour une personne et une com avant un programme).
Pourquoi ?
Les 33 pays ayant essayé les recettes de Melenchon au 20eme et 21eme siècle se sont tous effondrés en faisant au passage des dizaines de millions de victimes directes. Dernier essai en date, le Venezuela dont vos pairs venaient nous vanter les mérites voici trois ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_communiste#Anciens_.C3.89tats_communistes
Ou ça ? Je vous fais la liste des dictateurs en exercice qui confirme l’histoire: les pires dictatures ont toutes été de gauche, communistes ou socialistes.
Ilham Aliyev – Azerbaïdjan
Issayas Afewerki – Érythrée
Gurbanguly Berdimuhamedow – Turkménistan
Idriss Déby – Tchad
José Eduardo dos Santos – Angola
Bachar el-Assad – Syrie
Omar el-Béchir – Soudan
Paul Kagame – Rwanda
Raúl Castro – Cuba
Ali Khamenei – Iran
Yahya Jammeh – Gambie
Kim Jong-un – Corée du Nord
Alexandre Loukachenko – Biélorussie
Mswati III du Swaziland – Swaziland (monarchie absolue)
Robert Mugabe – Zimbabwe
Noursoultan Nazarbayev – Kazakhstan
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo – Guinée équatoriale
Denis Sassou-Nguesso – République du Congo
Paul Biya – Cameroun
Ismaïl Omar Guelleh – Djibouti
Emomali Rahmon – Tajikistan
Joseph Kabila – République Démocratique du Congo
Ramzan Kadyrov – Tchétchénie
Salmane ben Abdelaziz Al Saoud – Arabie saoudite (monarchie absolue)
Ali Bongo – Gabon
Pierre Nkurunziza – Burundi
Yoweri Museveni – Ouganda
Nicolás Maduro – Venezuela
Omar el-Béchir – Soudan
Ismaïl Omar Guelleh – Djibouti
Pardonnez moi, j’ai eu beau chercher sur la toile et je n’ai pas reussi a trouver de lien entre le programme de Melenchon et le programme des personnes mentionnees dans votre commentaire. Votre liste comprend meme des monarques qui seraient communistes? S’il vous plait, eclairez moi. Merci
Votre déni des réalités étant légendaire ce serait une perte de temps de vous « éclairer ».
Mais si vous voulez on peut reprendre l’histoire de ces pays un par un pour voir la proportion de dictatures socialiste/communiste/de droite.
Je commence:
Azerbaïdjan – « Le président Heydar Aliyev, ancien membre du Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS), a dirigé le pays de 1993 à 2003, d’une main de fer. Sérieusement malade, il a fait élire son fils Ilham Aliyev à la présidence »
Érythrée – « le FDRPE est passé d’une idéologie marxiste-léniniste à une approche sociale-démocrate. »
Turkménistan – « Dirigé jusqu’en 2006 par Saparmyrat Nyýazow qui était le premier secrétaire du parti communiste le nouveau président est Berdimuhamedow, un apparatchik de la nomenklatura communiste. »
Tchad – « Le Mouvement patriotique du salut (MPS) est un parti politique tchadien de gauche. C’est le parti de l’actuel président de la République, Idriss Déby Itno. »
etc. etc.
On vient de vous donner une liste de dictateurs, vous n’avez plus qu’à nous indiquer lesquelles sont dans votre liste de « dizaines de pays plus pauvres que Cuba, dirigés par des tyrans sanguinaires de droite « . C’est nous qui allons être éclairé sur votre notion de « tyrans sanguinaires de droite » qui relève souvent du pléonasme pour les gens (c’est à dire : tout tyran sanguinaire devient automatiquement « de droite », incluant Staline par exemple, et toute personne « de gauche » est automatiquement gentille et, sinon sainte, du moins excusée des petites bavures qu’elle ne voulait pas et qui ont été causée par la méchanceté du démon Granka Pital )
Mais bon, apparemment vous n’êtes pas capable de « trouver de lien entre le programme de Melenchon et le programme » de Raúl Castro ou Nicolás Maduro… vous arrivez à trouver vos pieds pour mettre des chaussures ?
Puisqu’apres Castro, vous me citez Staline, je pourrai etre aussi caricatural que vous et vous citer Hitler, Mussolini ou Franco. Tous trois ont interdits les syndicats, deportes des communistes sans jamais s’en prendre au capital.
La n’est pas le debat, je suis persuade que la droite a laquelle vous pensez n’a aucun rapport avec ces 3 dictateurs. J’imagine aussi que vous puissiez etre un liberal, sans cependant soutenir l’ignominie du travail des enfants fabricant des chaussures de sport de marque americaine dans des contrees exotiques.
Quant a Melenchon, et bien non, decidement, je ne vois toujours pas de lien entre son programme axe sur l’ecologie et la gestion previsionnelle et celui de dicateurs sanguinaires fussent-ils d’extreme gauche. Mais a mon tour de vous demander de me citer une ou plusieurs parties du programme de Melenchon ayant un caractere dictatorial.
PS: Mes pieds sont bien au chaud, je vous remercie, dans mes chaussures de marque americaine.
Raté !
National-socialiste ayant appliqué avec soin le programme socialiste mâtiné d’idéologie anti-capitaliste. Pourquoi croyez vous que les ouvriers allemands aient adhéré massivement à son programme ?
« Les nazis déclarent que le capitalisme provoque du tort aux Nations de par la finance internationale, de la domination économique des grandes entreprises et de l’influence des Juifs. Les affiches de propagande nazies destinées aux quartiers ouvriers exacerbaient l’anticapitalisme.
Hitler exprimait, autant en public qu’en privé, un profond mépris pour le capitalisme, l’accusant de prendre les Nations en otage au bénéfice des intérêts d’une classe de rentiers « cosmopolites et parasites ». Il s’opposait en paroles à l’économie de marché et à la recherche effrénée du profit, et souhaitait une économie respectueuse de ce qu’il considérait être l’intérêt général »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nazisme#Le_rapport_du_nazisme_au_socialisme_et_.C3.A0_l.27anticapitalisme
Encore raté !
Membre du membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! Celui qui a inventé un des slogans préféré de la gauche française : « Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État »
Avec ceux là plus Mao et Staline on est facilement à 80 millions de morts…
Ceci est parfaitement exact ! Vous n’avez ni lu ni compris le programme de Melenchon et encore moins lu et compris l’histoire du 20ème siècle.
On attend toujours la listes des « dizaines de dictateurs d’extrême droite ».
Et Pétain et Henry Ford étaient des bolchéviques!
Moi aussi je peux faire des copies, collés Wikipedia. Vous parlez anglais? Ça c’est sur le wikipédia en anglais vu par le reste du monde non francophile:
The majority of scholars identify Nazism in practice as a form of far-right politics.[11] Far-right themes in Nazism include the argument that superior people have a right to dominate over other people and purge society of supposed inferior elements.[12] Adolf Hitler and other proponents officially portrayed Nazism as being neither left- nor right-wing, but syncretic.[13][14] Hitler in Mein Kampf directly attacked both left-wing and right-wing politics in Germany, saying:
Today our left-wing politicians in particular are constantly insisting that their craven-hearted and obsequious foreign policy necessarily results from the disarmament of Germany, whereas the truth is that this is the policy of traitors […] But the politicians of the Right deserve exactly the same reproach. It was through their miserable cowardice that those ruffians of Jews who came into power in 1918 were able to rob the nation of its arms.[15]
Bonne soirée.
Et le lien wikipédia auquel vous tenez tant expliquant que le fascisme Mussolinien est de droite:
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Fascism
Dommage: « The subject of this article is controversial and content may be in dispute »
La gauche doit déjà se farder le communisme et ses 100 millions de morts, Je vois que les gauchistes anglais ont fait un bon boulot de révisionnisme historique sur ces articles.
Mussolini était un militant socialiste et syndicaliste dès son plus jeune âge (1900) qui tenait une revue socialiste et les principaux théoriciens du fascisme, les soreliens étaient des socialistes révolutionnaires, mais tout cela est totalement purgé des articles. C’est merveilleux ! 🙂
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Sorel
C’est comme la liste des dictateurs plus haut où le socialisme et le marxisme sont présents à tous les étages, mais qui se transforment tous par miracle en « tyrans sanguinaires de droite ». Le révisionnisme binaire a bien marché sur vous et Josh. Le « camp du bien » a toujours raison quoi qu’il fasse.
Malheureusement pour l’avenir, votre révisionnisme élude complètement les racines du totalitarisme: quand l’état contrôle tout, il est très facilement détourné en totalitarisme
Et qui prône ou prônaient le contrôle total de l’état sur le « capitalisme », « la finance » et les individus ? Vous, Mélenchon, Marine Le Pen, les communistes et les nazis.
Les libéraux ont systématiquement été opposés à TOUS les totalitarismes.
Le régime de Vichy est le créateur du modèle social francais tant chéri par la gauche et par Mélenchon. Le régime de Vichy a mis en place une politique national social sur le plan économique. Près de 80 % des collabos venaient dee gauche. Lisez l’historien simon epstein sur le sujet. Beaucoup de hauts placés du régimes de vichy venaient de gauche. La gauche défends aujourd’hui l’héritage de Pétain
Manifestement, vous ne pigez pâs grand chose, on peut parfaitement être socialiste tout en étant de droite. Le nazisme et le fascisme sont des doctrines d’extrême droite mais cela ne change rien au fait que c’est du national socialisme. Economiquement, le nazisme est à gauche. La différence entre nazisme, fascisme d’une part et communisme de l’autre c’est que le nazisme et fascisme sont nationalistes. Là où le communisme est internationaliste. Ceci dit il y a énormément de similitudes entre les trois idéologies.
D’ailleurs, je lisais un professeur de science politique qui montrait que la politique est comme un fer de cheval: il y a énormément de similitudes avec les extrêmes
Ford était un antisémite. Et marrant que les gauchistes le citent toujours car c’est surtout l’exception qui confirme la règle. De manière générale, le patronat est resté éloigné des nazis.
l’état providence allemand doit plus aux nazis qu’aux sociaux démocrates . lisez Götz Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands. lisez aussi « Le Salaire de la Destruction » d’Adam Tooze qui analyse l’économie sous le Troisième Reich. lisez « Le Troisième Reich, des origines à la chute » de Wiliam Shirer et « L’Etat du peuple de Hitler. Pillage, guerre raciale et socialisme national », lisez Bolshewismus als Weltgefahr (1935) de Waldemar Gurian, Le socialisme en chemise brune de Benoît Malbranque, La Route de la servitude de friedrich Hayek.
Comme l’a montré Ludwig von Mises, l’apport original du nazisme ne se situe pas sur le plan idéologique, mais sur celui de l’exécution : « Les principes fondamentaux de l’idéologie nazie ne diffèrent pas des idéologies sociales et économiques généralement acceptées. La différence concerne seulement l’application de ces idéologies aux problèmes spéciaux de l’Allemagne. » Et dès 1933, F. A. Hayek écrivait : « la persécution des marxistes et des démocrates en général, tend à occulter le fait fondamental que le National-Socialisme est un véritable mouvement socialiste, dont les idées principales sont le fruit des tendances antilibérales qui ont progressivement gagné du terrain en Allemagne depuis la fin de l’époque bismarckienne. » ce que rejette Hitler dans le communisme, ce n’est pas son socialisme, c’est son origine juive et sa tendance internationaliste. Et c’est pour les mêmes raisons qu’Hitler condamne le capitalisme. Le capitalisme libéral, mondialisé, financiarisé, était pour lui le mal absolu. Or les Juifs en étaient à la fois les créateurs et les maîtres absolus. Le capitalisme, pensait Hitler, était un système essentiellement Juif. De même, le bolchevisme était considéré par les nazis comme une création essentiellement juive. Bien qu’ayant largement versé dans l’antisémitisme, Karl Marx était lui-même d’origine juive, et même le descendant d’une longue lignée de rabbins. Si donc Hitler a dénoncé le marxisme comme un « faux » socialisme d’origine juive, ce fut pour mieux construire une économie socialiste dans laquelle chacun agirait pour le bien-être de la collectivité. C’est ainsi que de la législation sociale à la fiscalité, de la politique environnementale à la réglementation des entreprises, il fut un architecte de peuple et un dessinateur de nation. Il voulut façonner non seulement l’économie allemande mais aussi chaque sphère de la vie individuelle, partant du principe que l’individu n’est qu’un agent de l’État et qu’il doit se mettre au service du bien commun, c’est-à-dire du bien de l’État. Tout comme le système économique allemand, la vie sociale des Allemands fut également collectivisée. L’État prit à sa charge les activités sportives, les manifestations culturelles et tout le temps de loisir. Il y eu plus d’État dans la culture, le gouvernement se chargeant de subventionner grassement les manifestations culturelles « dignes » de l’Allemagne et de proscrire les autres. Le ministère de l’Éducation du Reich se chargea d’édicter les programmes et les manuels furent réécrits. Anciennement assurée par les écoles confessionnelles, l’éducation des jeunes Allemands fut désormais une mission d’État. Les professeurs devinrent des fonctionnaires du gouvernement. Or tout cela, cet État si large, disposant de pouvoirs si grands, si étendus, n’était-ce pas là le grand rêve des socialistes ?
rappelons tout de même la politique de grands travaux du 3ème reich: autoroutes, logements sociaux (oui, oui les mêmes qu’on voit pululler dans les communes en France), réfection des cantines ouvrières, loisirs de masse tel Paris-Plage etc… Le lancement de la filière automobile avec Volkswagen, telles les subventions que reçoit renault, avec des automobiles censées être accessibles aux plus pauvres…
Le régime imposa la planification et une stricte autarcie obligeant les industriels à respecter des objectifs et à remplacer les produits d’importation par d’autres de moindre qualité made in Germany…pas loin de ce que prétend faire Mélanchon d’ailleurs.
L’industrie fut complètement réorganisée par une série de lois, suivant un plan de remilitarisation. Cette politique s’est appuyée dès 1933-1934 sur une série de lois économiques qui favorisèrent la réorganisation complète de l’industrie, puis fut accentuée à partir de 1936 avec le lancement du plan de Quatre Ans confié à Hermann Göring. Celui-ci constitua le tout-puissant cartel des Hermann-Göring Reichswerke, devenu très vite l’une des plus grosses entreprises d’Allemagne puis, après la mise sous tutelle des industries des pays conquises, une des plus grosses du monde. L’Etat nazi promulga une loi supprimant chomage et emprunta 1 milliard de marks pour refaire tous les bâtiments, c’est simple de donner du travail comme ça évidemment, il créa le livret de travail avec les administrations qu’il fallait. De manière générale la bureaucratie et son cortège de fonctionnaires grossit de manière exponentielle, le droit du travail et les compensations envers les travailleurs sont allés largement plus loin que ce que réalisa même le front populaire à la même époque en France.Au total le Front du Travail allemand a versé, de mai 1933 à la fin de l’année 1938, à titre d’assistance, une somme de 424 millions de marks.
Les politiques sociales pour favoriser les ouvriers et les familles étaient très développées, se développèrent énormément de locaux sanitaires, l’apprentissage, les congés payés obligatoires etc…
Bref du socialisme sur toute la ligne.
Huit des dix points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx. Seuls deux points n’ont pas été complètement adoptés par les nazis, à savoir l’expropriation de la propriété foncière et l’affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat (point n°1 du Manifeste) et l’abolition de l’héritage (point n°3). Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planisme agricole et leur politique concernant la limitation des fermages vont chaque jour dans le sens du marxisme
» La lutte la plus forte ne devait pas se faire contre les peuples ennemis, mais contre le capital international. La lutte contre le capitalisme financier international était le point programmatique le plus important dans la lutte de la nation allemande pour son indépendance économique et sa liberté […]
Dans la mesure où l’économie s’est rendue maître de l’État, l’argent est devenu le dieu que tous devaient adorer à genoux […] La bourse commença à triompher et s’employa lentement mais sûrement à soumettre à son contrôle la vie de la nation […] Le capital doit rester au service de l’État et ne pas essayer de devenir le maître de la nation.
Après la guerre non plus, nous ne pourrons renoncer à la direction étatique de l’économie, car autrement tout groupe privé ne penserait exclusivement qu’à la satisfaction de ses propres aspirations. Étant donné que même dans la grande masse du peuple, tout individu obéit à des objectifs égoïstes, une activité ordonnée et systématique de l’économie nationale n’est possible sans la direction de l’État.
Je ne suis pas seulement le vainqueur du marxisme, mais aussi son réalisateur. À savoir, de sa partie qui est essentielle et justifiée, dépouillée du dogme hébraïco-talmudique. Le national-socialisme est ce que le marxisme aurait pu être s’il avait réussi à rompre ses liens absurdes et superficiels avec l’ordre démocratique. » hitler « Nous sommes complètement de gauche et nos exigences sont plus radicales que celles des bolchéviques. » S. H. Sesselman (chef du parti nazi à Munich) « Nous, jeunes Allemands de la guerre, nous, révolutionnaires nationaux-socialistes, déclenchons la lutte contre le capitalisme. » Gregor Strasser (président du parti nazi entre 1923 et 1925, pendant qu’Hitler était emprisonné). » le nazisme c’est le bolchévisme sans le judéo-bolchévisme »
Adolphe Hitler « Je suis Socialiste, et un Socialiste plus authentique que votre riche ami le Comte Reventlow », disait Hitler en 1930 à Otto Strasser. je peux continuer comme cela pdt des heures.
les socialistes, les communistes et les nationaux-socialistes s’haïssent, il faut le dire… et même si l’on parle souvent des affrontements entre le NSDAP et les communistes allemands, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi souvent des escarmouches entre socialistes et communistes. donc il n’y a rien d’étonnant à que les nazis les liquident, n’oublions pas qu’ en urss , les bochéviques ont liquidés d’autres communistes (menchéviques, socialistes révolutionnaires,…). les nazis ont interdit les syndicats rien d’étonnant pour un régime totalitaire, les communistes en urss (et dans d’autres pays communistes) massacrèrent aussi les syndicalistes pour n’autoriser que des syndicats inféodés au parti communiste, en urss la grève était interdite.
Avant de devenir le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands et de prendre le pouvoir en Allemagne, le mouvement d’Hitler commença par être un groupuscule ouvrier des plus insignifiants. Surveillé par les services de l’armée allemande pour ses penchants communistes, le Parti Ouvrier Allemand se distinguait surtout par la vigueur de sa rhétorique anticapitaliste. Il proposait de réaliser une « révolution socialiste » en Allemagne, pour prendre la place des socio-démocrates, qui, disaient les Nazis, n’avaient fait qu’empirer l’exploitation capitaliste et le règne sans frein de la finance mondiale. Le programme que ce parti se donna au début des années 1920 fut repris au mot près par le NSDAP, et c’est en proposant un programme politique radicalement socialiste qu’Hitler arriva au pouvoir.
La politique qu’Hitler mena fut parfaitement en phase avec le positionnement politique de son parti. Pour lutter contre le chômage, le régime recourut à des plans massifs de relance budgétaire, une sorte de New Deal d’inspiration keynésienne. Rompant avec le capitalisme, l’Allemagne Nazie adopta la Zwangswirtschaft, une « économie dirigée » réglée sur les objectifs de plans quadriennaux émis par l’Etat. Si le socialisme signifie l’intervention massive du gouvernement dans l’économie, alors l’Allemagne Nazie représente l’un des exemples les plus exacts et les plus significatifs de l’application du socialisme.
Les politiques sociales du nazisme firent la fierté du régime et contribuèrent à forger la fascination du Führer. L’élargissement très net de l’Etat-Providence, les grands programmes d’aides aux plus démunis, la redistribution approfondie des richesses par une fiscalité progressive, les emplois financés par l’Etat, et jusqu’aux congés payés : les différentes réalisations du Troisième Reich auraient de quoi faire bien des envieux au sein de la gauche contemporaine.
Entre 1908 et 1910, le jeune Adolf Hitler, fraîchement arrivé à Vienne, reste subjugé par les discours de Karl Lueger, du Parti Chrétien-Social et maire de Vienne. Karl Lueger est un antisémite, mais également un farouche adversaire du libéralisme économique. Hitler en fera, à plusieurs reprises, des éloges dans son livre « Mein Kampf ».
Un autre homme politique autrichien, Georg Ritter von Schönerer, influença également Adolf Hitler. Georg Ritter von Schönerer, autre antisémite notoire, faisait partie de cette mouvance pangermaniste, très influente en Autriche au début du XXe siècle. La minorité autrichienne-allemande prenait d’ailleurs, de plus en plus de place dans la société du pays, ce qui sera, un peu plus tard, l’un des prétexte qu’utilisera Hitler pour annexer l’Autriche. Georg Ritter von Schönerer, démocrate-radical, était également à l’origine de plusieurs importante réformes sociales dont : le droit de vote pour tous, la réforme des salaires, la diminution du temps de travail et même le droit de grève ! (source : « Hitler et la dictature allemande » par Karl Dietrich Bracher, 1969). Le genre de réformes défendues, dans toute l’Europe, par les partis de gauche.
Durant l’été 1919, Adolf Hitler suivi un cours de l’économiste allemand Gottfried Feder. Son influence fût telle, qu’il devint très vite son mentor et le théoricien économique du NSDAP. Gottfried Feder, antisémite, est également un farouche opposant au capitalisme, vu que le but de celui-ci ne repose que sur l’intérêt. En 1933, Feder publie « Kampf gegen die Hochfinanz » (« Combat contre la haute finance »), que l’on peut difficilement classer dans un courant de droite ou d’économie libérale. En octobre 1919, Adolf Hitler adhère au Parti des Travailleurs Allemands, Deutsche Arbeiterpartei (DAP), séduit par Anton Drexler, l’un de ces fondateurs, qui lui avait remis une brochure dont il était l’auteur, intitulé « Mon éveil politique ». Le DAP, créé la même année, était un parti d’influence révolutionaire antisémite, anti-occidental, anti-slave et… anti-capitaliste.
Du Parti des Travailleurs Allemands, le nom sera modifié en Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands (NSDAP) suivant les recommandations de Hitler lui-même en 1920. C’est un peu plus tard, en avril 1921, qu’il prit la tête du NSDAP.
Il est à noter que le DAP/NSDAP fût fondé avec des socialistes révolutionnaires, principalement Anton Drexler. Quelques mois avant le changement de nom du Parti des Travailleurs Allemands (DAP), Adolf Hitler pésente lui-même un programme en 25 points, votés et approuvés devant une assemblée de 2,000 membres, le 24 février 1920 à Munich, dans la brasserie Hofbräuhaus.
Parmi ces 25 points, quelques intitulés que ne renieraient certainement pas, bien des partis de gauche, encore aujourd’hui :
7. Nous exigeons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
11. La suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l’esclavage de l’intérêt.
13. Nous exigeons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
14. Nous exigeons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.
15. Nous exigeons une augmentation substantielle des pensions des retraités.
16. Nous exigeons la création et la protection d’une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l’administration communale et leur location, à bas prix, aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l’État, aux Länder ou aux communes.
17. Nous exigeons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d’une loi permettant l’expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d’utilité publique – la suppression de l’imposition sur les terrains et l’arrêt de toute spéculation foncière.
20.L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d’enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L’esprit national doit être inculqué à l’école dès l’âge de raison (cours d’instruction civique). Nous demandons que l’Etat couvre les frais de l’instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.
21. L’État doit se préoccuper d’améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l’enfant, l’interdiction du travail de l’enfant, l’introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l’obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s’occupant de l’éducation physique de la jeunesse.
25. Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d’un pouvoir central puissant, l’autorité absolue du parlement politique central sur l’ensemble du Reich et de ses organisations, ainsi que la création de Chambres professionnelles et de bureaux municipaux chargés de la réalisation, dans les différents Länder, des lois-cadre promulguées par le Reich.
En 1928, afin de fédérer les travailleurs allemands autour du National-Socialisme, le syndicat NSBO fût créé (Nationalsozialistische Betriebszellenorganisation – NSBO ; Organisation des Cellules d’Entreprises Nationales-Socialistes).
Évidemment, la NSBO était destinée à concurrencer les syndicats déjà présents dans les usines allemandes et, en particulier, les syndicats chrétiens démocrates et marxistes. Cependant, bien des sections du NSBO allaient au-delà du National-Socialisme en s’affichant National-Bolchéviques (source : « La National-Bolchévisme en Allemagne 1919-1933″ par Louis Dupeux).
Parmi les « faits d’armes » du NSBO : l’utilisation de la violence armée pour protester contre les réductions de salaire, le genre de « protestation » utilisée d’habitude par la gauche la plus radicale. Sitôt arrivés au pouvoir, les nazis déportèrent à Dachau des commerçants qui avaient osé augmenter leurs prix. Rien qu’à Munich, 200 personnes furent arrêtées en 1933, tandis que leurs commerces furent cellés et barrés d’un écriteau indiquant : « Magasin fermé sur ordre de la police pour cause d’augmentation des prix, propriétaire en détention provisoire à Dachau ».
Les lois et les « recommandations » du pouvoir nazi, disuada les entreprises allemandes à rechercher le profit dans leurs activités. Aucune surprise jusque là, puisqu’il s’agit, tout simplement, de la base de la doctrine nazie inspirée par l’économiste Gottfried Feder. Même la « libre entreprise » est un concept devenu désuet sous le IIIe Reich. Les entrepreneurs allemands sont convertis en Betriebsführer, c’est-à-dire en vulgaires « directeurs d’établissements », une façon très bureaucratique d’enlever tout esprit d’initiative et d’entrepreneuriat. Ils ne pouvaient diriger leurs entreprises comme ils l’entendaient ; ils étaient tenus d’obéir sans réserve aux ordres venus du Bureau Central d’Organisation de la Production, le Reichswirtschaffsministerium, et des organismes qui lui étaient rattachés pour chaque branche et pour chaque région. Même leurs salaires étaient fixés par l’état ! Ça ne vous fait pas penser au mode de fonctionnement de la Russie soviétique, par hasard ?
Mais ce n’est pas tout ! L’état était chargé de fixer les prix, mais également les taux d’intérêt à verser, ou à réclamer. Là aussi on reconnaît la « patte » de Feder.
Le gouvernement et la bureaucratie hitlérienne étaient également chargés de planifier la production industrielle, mais aussi agricole et géraient jusqu’aux moyens et méthodes de production. En d’autres termes, on est en pleine « planification » économique, tels que pratiqués dans les pays collectivistes.
On est très loin du capitalisme et, encore plus, de l’économie de marché !
Les conceptions économiques du nazisme étaient dans la droite ligne de celles du socialisme et du planisme :
« Pour le dire clairement, nous avons bel et bien un programme économique. Le point n°13 de ce programme exige la nationalisation de toutes les entreprises d’utilité publique, ou en d’autres termes, la socialisation, ou ce que nous appelons ici le socialisme. Le principe fondamental du programme économique de mon parti doit être précisé clairement, et celui-ci est le principe d’autorité. Le bien-être de la communauté doit passer avant le bien-être de l’individu. L’État doit garder le contrôle. Chaque propriétaire doit se sentir comme un agent de l’État ; il est de son devoir de ne pas utiliser sa propriété au détriment de l’État ou de l’intérêt de ses compatriotes. » (Hitler, interview de 1931)
« Je ne suis pas seulement le vainqueur du marxisme. Si l’on dépouille cette doctrine de son dogmatisme judéo-talmudique, pour n’en garder que le but final, ce qu’elle contient de vues correctes et justes, on peut dire aussi que j’en suis le réalisateur. » (Hitler)
Hitler déclarait à Hermann Rauschning en 1934 soulignant la parenté entre nazisme et communisme :
«Ce n’est pas l’Allemagne qui va devenir bolchevique mais le bolchevisme qui se transformera en une sorte de national-socialisme. En plus il y a plus de liens qui nous unissent au bolchevisme que d’éléments qui nous en séparent. Il y a par-dessus tout, un vrai sentiment révolutionnaire, qui est vivant partout en Russie sauf là où il y a des Juifs marxistes. J’ai toujours fait la part des choses, et toujours enjoint que les anciens communistes soient admis dans le parti sans délai. Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui. »
— Adolf Hitler
keynes et le fascisme: https://www.youtube.com/v/WnUUMs9WIC0%26hl=en_US%26fs=1%26
Dans la préface de l’édition allemande de sa théorie générale, Keynes, par contre, se montre plutôt sympathique au totalitarisme. La citation exacte est dans la vidéo su Keynes que j’ai posté.
quelques articles sur le sujet:
Erik von Kuehnelt-Leddihn: The Socialism in National-Socialism
http://archive.thetablet.co.uk/article/30th-august-1952/5/the-socialism-in-national-socialism
Götz Aly: On the Basis of Envy http://es.scribd.com/doc/101194949/On-the-Basis-of-Envy-by-Gotz-Aly
George Reisman: Why Nazism Was Socialism and Why Socialism Is Totalitarian
http://mises.org/daily/1937
Michael E. Newton: The Socialist Promises of the Nazis
http://thepathtotyranny.wordpress.com/2011/01/10/the-socialist-promises-of-the-nazis/
Ed Kosak: Once and for all: The leftist origins of National Socialism
http://www.thecommentator.com/article/2827/once_and_for_all_the_leftist_origins_of_national_socialism
Vladimir Moss: Nazism and Socialism: The Brother Ideologies
http://www.orthodoxchristianbooks.com/articles/342/nazism-socialism-brother-ideologies/
Anticapitalisme et antisémitisme sont liés. Les nazis étaient des antisémites et des anticapitalistes. Les juifs sont aujourd’hui vu comme riches et comme capitalistes ce qui explique que des études montrent une forte corrélation entre haine de la finance et haine des juifs. Aujourd’hui, une bonne partie de la gauche radicale est antisémite
Je ne sais pas comment m’est votre commentaire ne m’est apparu que ce matin et je vous remercie, une fois de plus, de ces precisions supplementaires. Il est a noter, et je vous cite:
“La différence entre nazisme, fascisme d’une part et communisme de l’autre c’est que le nazisme et fascisme sont nationalistes. Là où le communisme est internationaliste. Ceci dit il y a énormément de similitudes entre les trois idéologies.
D’ailleurs, je lisais un professeur de science politique qui montrait que la politique est comme un fer de cheval: il y a énormément de similitudes avec les extremes.”
De fait, le parti Nazi se place a la droite de la droite. L’explication du fer a cheval nous montre que l’extreme droite et la gauche radicale ne peuvent se rejoindrent a cause d’une difference philosophique majeure, nationalisme contre internationalisme . Une des raisons d’Hitler de detester les Juifs et les communistes etaient que tous deux etaient internationalistes. Force est de constater qu’avant qu’il ne declare la guerre, Hitler etait admire par des representants politiques dits de droite a travers le monde, d’industriels et banquiers americains(ce qui est relativement facile a retrouver sur des sites d’histoire Anglophones) .
Les liberaux ont toujours ete oppose a toute forme d’oppression, et sont des defenseurs acharnes de la Liberte, cependant ils ne representent qu’une partie de la grande famille qu’est la droite. Il ne m’a pas echappe par exemple que dans les commentaires de certains articles de Contrepoints, que certains commentateurs aient manifeste un interet pour un parti d’extreme droite si leur candidat a la primaire de droite n’etait pas elu(je ne les citerai pas non plus, vous etes a 2 clics de souris de le constater de vous meme).
La répression contre les juifs a été féroce dans les pays communistes:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antis%C3%A9mitisme_de_Joseph_Staline
La répression contre les communistes a aussi été féroce dans les pays… communistes. Dans le collectivisme, une constante ce sont les purges des « tièdes », des « traîtres sociaux » en bref de toute opposition. Dès que vous acceptez l’idée, comme vous le faites, que l’individu n’est rien face à la « raison d’État », c’est ce qui arrive.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_Purges
Le parti collectiviste et étatiste de Marine Le Pen dont le programme économique rejoint celui de Mélenchon ? Pas UN seul libéral ne soutient cette horreur !
Les commentaires sont ouverts à tous. Commenter ne fait pas de vous un libéral, vous soutenez bien les dictatures de gauche.
Je vous signal que les communistes et ouvriers français ont aussi été de fervent antisémites et admirateurs des nazis jusqu’en 41 quand L’Allemagne a attaqué la Russie. Ici un tract appelant à la fraternisation avec les nazis :
https://i.imgur.com/B0big2y.gif
Encore une fois, cette histoire a été soigneusement enterrée à la libération mais les archives parlent et elles ne sont pas tendre. Même Michel Onfray peu suspect de fraternisation avec la droite a fustigé le révisionnisme communiste:
« ‟L’antisémitisme à gauche – Histoire d’un paradoxe, de 1830 à nos jours” de Michel Dreyfus »
http://zakhor-online.com/?p=7460
Noms des antisémites et collaborationnistes à gauche:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_paradoxe_fran%C3%A7ais
A ldefix,
Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen ou Ford ( pour les industriels américains) c’est vrai. Mais dans son ensemble, le grand capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.
quelques articles sur le sujet:
Erik von Kuehnelt-Leddihn: The Socialism in National-Socialism
http://archive.thetablet.co.uk/article/30th-august-1952/5/the-socialism-in-national-socialism
Götz Aly: On the Basis of Envy http://es.scribd.com/doc/101194949/On-the-Basis-of-Envy-by-Gotz-Aly
George Reisman: Why Nazism Was Socialism and Why Socialism Is Totalitarian
http://mises.org/daily/1937
Michael E. Newton: The Socialist Promises of the Nazis
http://thepathtotyranny.wordpress.com/2011/01/10/the-socialist-promises-of-the-nazis/
Ed Kosak: Once and for all: The leftist origins of National Socialism
http://www.thecommentator.com/article/2827/once_and_for_all_the_leftist_origins_of_national_socialism
Vladimir Moss: Nazism and Socialism: The Brother Ideologies
http://www.orthodoxchristianbooks.com/articles/342/nazism-socialism-brother-ideologies/
André, connaissez vous réellement, matériellement, physiquement le Sieur Mélenchon. Présenté à la télé ou dans la presse, il apparait très propre sur lui par rapport à ce qu’il est pénible dans la vrai vie. Parole de Massicois
Mélenchon est techniquement riche et fait parti du 1 %. Les médias francais sont bien à gauche. Près de 90 % des journalistes sont de gauche. Les médias anti Mélenchon c’est une blague ?? De nombreux journalistes sont des sympathisants de Mélenchon. Et il suffit de lire les articles pro Castro dans la presse francaise. La presse s’oppose au Fn ce qui ne l’empêche pas d’être populaire. Mélenchon est pour un système qui a échoué (voir le venezuela), arrêtez d’accuser la presse de son échec.
+1
1) Nous faisons aussi du commerce avec Cuba (cigares, tourisme). Ici il n’a jamais été question de commerce. Ni d’avoir des relations (ça peut se justifier, on peut espérer voir lamdictature faiblir grâce au dialogue internationale plutôt que par les sanctions qui touchent surtout le peuple).
2) Admettons qu’un dictateur de droite soit un dictateur non-communiste. Quand Sarko a fréquenté Kadhafi ça avait été dénoncé. À peu près tout le monde pointe du doigt les pétromonarchies du Golf, Assad est infréquentable, qui soutient le nouveau président philippin chez nous : personne. C’est simple, si un dictateur veut avoir une image romantique et voir les intellos et utopistes se ranger derrière lui, l’absoudre de ses crimes, il faut qu’il se revendique du communisme ou du socialisme.
3) Quand bien même on se compromettrait avec des dictateurs sanguinaires de droite, ça n’empêcherait pas de critiquer Mélenchon qui en fait l’hommage tout en faisant la morale et en cumulant les déclarations humanistes…
Le nom de la Libye de Kadhafi était « Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste »
Et de fait une très grande partie du programme collectiviste communiste a été appliqué suivit d’une vague « libéralisation » quand le pays s’effondrait comme prévu.
La devise du parti Baas est « Unité, Liberté, Socialisme », et son idéologie est le socialisme arabe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_Baas
En fait, personne sur contrepoints ne défend un gouvernement répressif, seuls quelques trolls socialistes viennent périodiquement nous vanter les résultats de Cuba, du Venezuela ou de l’idéologie communiste responsable de 100 millions de morts.
Ilmryn, nous sommes d’accord. Il n’empêche que pour le quidam, socialisme n’est pas le premier mot qui vient à l’esprit pour qualifier le régime d’Assad ou celui de Kadhafi. Ce qui n’est pas socialiste étant forcément de droite (ironie, je précise), alors je concède exprès le point de Josh pour démontrer que ça ne change rien sur le fond. C’est pour ça que j’ai commencé par « admettons ».
C’est clair, je tenais à faire cette précision pour nos amis socialiste de passage.
Merci de montrer votre totale ignorance. Droite ou gauche n’ont de sens que dans un système démocratique. On est de droite que par rapport à d’autres personnes. Gauche et droite varie selon les pays et les époques.
J’aimerais bien que vous égime de Ben Ali était officiellement socialiste. Le parti de Ben Ali appartenait à l’international socialiste. Comme le régime de Kadhafi.me citez vos dictatures de droite juste pour rigoler un peu. Je remarque justement qu’il existe beaucoup de dictatures socialistes dans le monde. Le parti baas est un parti à l’idéologie socialiste. Ceci dit je dirais jamais que Saddam Hussein ou Al Assad sont des gens de gauche. Ceci dit, il fut une époque où Al Assad (père) et Hussein furent admirés par la gauche en occident. Par exemple, le PASOk (parti socialiste grec) avait comme modèle le parti baas. Le r
Si on regarde en Afrique, beaucoup de dictatures sont à la base des régimes socialistes. Ceci dit, pour être honnête, certains sont juste socialistes de nom. Dans d’autres pays (au Keyna si ma mémoire est bonne), le régime était à la bzase socialiste mais il a peu à peu abandonné les idées marxistes pour mener une politique pragmatique (par réalisme).
Ceci dit, je veux bien admettre que certaines dictatures peuvent être considéré comme « de droite (genre le régime de Franco ou de Pinochet) et d’autres de gauche (genre Cuba)
Les pays les plus pauvres sont en général des dictatures socialistes ou communistes (l’Erythrée, pays peu connu qui peut être considéré comme la corée du nord d’Afrique. Ce pays est dirigé par l’une des pires dictatures qui soit (c’est un régime communiste) , le Zimbabwé, la Corée du Nord, le Venezuela,…..).
A noter qu’il faut différencier régime autoritaire et dictature. Parfois, ce n’est pas aisé à faire comme distinctions. Par exemple,Singapour est dirigé par un régime autoritaire. Il existe des libertés mais en matière politique, c’est très limité. Et s’il y a ds élections, le parti au pouvoir est avantagé (découpages électorales, campagne électorale,…). Le régime de Singapour est bien moins pire que le régime de Castro ou de Pinochet au Chili car même si c’est un régime autoritaire, il n’y a pas eu d’élimination massive d’opposants. Le pouvoir en place a d’autres méthodes pour se débarrasser d’opposants (par exemple leur donner un poste d’ambassadeur dans un pays très éloigné,…).
Pour la petite histoire, le fondateur de Singapour qui a pendant longtemps dirigé le pays avant de mourir en 2015 était à la base socialiste mais par pragmatiste, il a changé et est devenu libéral. Economiquement, Singapour est aujourd’hui l’un des pays les plus libérales au monde.
Il y a une grande différence entre faire du real politik et glorifier un dictateur sanguinaire. Rien n’obligeait Mélenchon à rendre hommage à Castro. Je vous retourne la question: imagine t on la droite francais rendre hommage à Pinochet à sa mort ? Non. Si elle avait fait cela, il y aurait eu un énorme scandale. Pourtant, cela gêne pas la gauche de rendre hommage à castro qui a fait bien plus de morts que pinochet.
La différence de traitement entre la mort de Pinochet et la mort de Castro en dit très long sur les médias et à quel point ils ont un parti pris à gauche.
Et même si cela remonte à très long, je n’ai pas souvenance que la droite francaise ait glorifié Franco quand il est mort.
Désolé mais cela fait peur quand on voit un journaliste qui demande sur france inter si la gauche francaise doit s’inspirer de castro. Petit rappel des faits, Castro était milliardaire, il vivait dans le luxe pendant que son peuple vit dans la misère.
Je vous cite: « Marrant, Mélenchon critique les riches mais a comme idole des milliardaires”, et vous quel modèle ou qui soutenez vous?
Merci.
La liberté et les droits fondamentaux de l’homme tel qu’on peut les retrouver par exemple dans la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789:
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_de_l'homme_et_du_citoyen_de_1789
Le libéralisme classique considère qu’un état est nécessaire pour assurer les tâches régaliennes, mais quand il se mêle de tout il devient obligatoirement liberticide. Un emploi sur trois est le fait de l’état en France, la « liberté » devient une vue de l’esprit face à une bureaucratie qui contrôle tous les pouvoirs et s’arroge de plus en plus de privilèges.
Nos condamnons comme vous les dictatures de droite Pinochet, Franco, mais contrairement à vous nous condamnons tout aussi bien les dictatures de gauche, dont vous vous faite l’admirateur et le défenseur. Cuba, Venezuela, etc., etc.
C’est une constante à gauche, les intellectuels français (en majorité de gauche) ont été à l’époque de fervent admirateurs de Mao (60 millions de morts), de Staline et de la révolution khmers (1/3 du pays massacré) entre autres.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-aveuglement-des-intellectuels-face-au-genocide-khmer-rouge_1069522.html
L’Humanité avait d’ailleurs consacré une page de deuil pour déclarer « l’immense amour des peuples au grand Staline ». (20 millions de morts)
http://img.over-blog-kiwi.com/0/15/63/44/20140824/ob_6c0f0b_19530305-mortstaline.jpg
En Europe, pour moi, le meilleur pays c’est la Suisse. Maintenant, ce pays n’est pas parfait et j’avoue être pessimiste quand à son avenir. Pour moi, les immigrés alliés à la gauche vont détruire la prospérité suisse. La Suisse ferait bien d’urgence d’interdire l’arrivée de certains immigrés ( les arabes,..) . C’est pas très politiquement correct mais l’immigration arabomusulmane n’a jamais rien apporté à part l’assistanat et la criminalité.
En Suisse, il y a aussi beaucoup d’albanais et bosniaques qui eux aussi posent problème.
L’auteur de cet article vivant au Canada, il aurait été intéressant qu’il partage l’hommage à castro du premier ministre canadien Justin Trudeau.
C’est vrai. Ca ne saurait tarder.
Juste pour info: libéral au Canada veut dire progressiste cela n’a rien à voir avec le sens du mot libéral en francais. C’est comme en anglais liberals veut dire progressiste et pas libéral classique Un libéral au Canada ou dans les pays anglo saxons est un libertarien
Le parti libéral au Canada est un parti de centre gauche. La droite étant le parti conservateur. Trudeau est un imbécile et un fils à papa qui est en train de mener la même politique désastreuse que son père (qui fut aussi premier ministre) mais il faut reconnaitre que c’est un excellent communicant. Sa politique est désastreuse à long terme (sur tous les points: économique, immigration, islamisme,…).
Ce serait pas la première fois: le parti libéral mène une politique démagogue qui conduit au désastre ce qui oblige les conservateurs à rectifier le tir.
Arnaud, juste une note, pour vous remercier de l’ensemble de vos commentaires. Je n’adhère pas à tout ce que j’ai lu et il va me falloir faire de la recherche autour des liens et auteurs que vous avez cité.
Je pense que nous sommes d’accord pour admettre qu’il y a eut des dictatures de gauche comme de droite.
Nous sommes aussi d’accord pour dire qu’une dictature qu’elle quel soit est condamnable.
Après, pour le reste nous sommes en désaccord, ce qui n’est pas forcément un problème entre gens raisonnables.
Une dernière chose, vous avez reproché à Mélenchon d’être riche, de faire parti des 1% et la je ne comprend pas. Il n’y a aucun mal à être riche, être de gauche ne veut pas dire porter une toge et marcher en sandales 🙂
Je vous souhaite un bon week-end.
Complètement d’accord avec Xavier.C : ce qui me trouble voire plus ( me consterne) c’est que par réflexe de défiance à tout système quel qu’il soit ( politique économique financier ) de méconnaissance également et de ras le bol les gens se plongent et adhérent presque à corps perdu à un mimétisme réactionnaire et contestataire dont Mélenchon en est la meilleure incarnation et émanation. J’ai également nombre de mes amis sur FB qui relaient ces idées en oubliant de faire juste des constats évidents et critiques sur les références qu’il utilise pour asseoir son action politique : le Venezuela avec Chavez, Castro avec les frères Castro … L’Iran, Poutine …mais en effet certains d’arguer que ce sont là les représentants des faibles des indigents face aux odieux impérialistes pouvant justifier les quelques dérapages autoritaires dont leurs peuples auraient fait l’objet. Le relativisme systématique conjugué à nos individualismes … c’est vraiment une plaie! Dans le style grand gourou demago le sieur Etienne Chouard est pas mal non plus!
Toute personne bonne ou mauvaise fini par se faire oublier après sa mort à quelques exemptions prés. On tourne une page de l’histoire, seule l’histoire saura se rappeler de ces faits.
La gauche révisionniste en ce qui concerne Hollande n’a même pas attendu la fin de son quinquennat, sans parler de sa mort:
http://www.atlantico.fr/decryptage/belle-alliance-populaire-et-bis-repetita-toutes-ces-raisons-pour-lesquelles-echec-quinquennat-est-bien-plus-grave-que-deroute-2897608.html
On y apprend que le bilan n’est pas si mauvais finalement, c’est même un beau succès dans certains cas. Malheureusement « la politique de François Hollande a été plutôt libérale, de centre-droit »….
Il paraîtrait que Mélenchon ne sait pas faire du vélo. Vous-y croyez vous ?
Melenchon a voulu dire tout simplement des erreurs criminelles..