Chômage : la thérapie de choc du Dr Fillon

La thérapie de choc proposée par François Fillon a-t-elle une chance de redresser vraiment le marché du travail et de nous rapprocher des performances des meilleurs élèves de la classe européenne ?

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Chômage : la thérapie de choc du Dr Fillon

Publié le 3 décembre 2016
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Par Bertrand Martinot.

Chômage : la thérapie de choc du Dr Fillon
By: KatjaCC BY 2.0

Le candidat Fillon a annoncé qu’il entendait recourir à une « thérapie de choc » s’il arrivait au pouvoir. Le mot peut évidemment faire peur. Mais l’observation de la réalité convainc facilement que, de toutes manières, l’homéopathie à laquelle nous sommes habitués n’est tout simplement plus tenable. Rappelons que l’emploi salarié marchand est à un niveau inférieur que celui d’avant la crise de 2008 et que, contrairement à certaines idées reçues, l’essor de l’emploi indépendant n’a pas permis de compenser cette baisse sans précédent.

Mais cette fameuse thérapie de choc a-t-elle une chance de redresser vraiment le marché du travail et de nous rapprocher des performances des meilleurs élèves de la classe européenne ? Il y a plusieurs bonnes raisons de le penser.

Plus de libertés aux partenaires sociaux

Le premier pilier de cet ensemble de réformes consiste à donner beaucoup plus de liberté aux partenaires sociaux dans l’entreprise pour déterminer les modalités de fonctionnement courant, tout particulièrement en matière de durée du travail. Cette réforme serait d’ailleurs cohérente avec l’unification des instances représentatives du personnel, dont la multiplicité est une spécificité française. En cas d’absence de syndicat dans l’entreprise ou de blocage de la négociation, le recours au référendum permettrait d’avancer. Adapter plus facilement et de manière plus réactive l’organisation du travail est évidemment un facteur de compétitivité, ce que les Allemands, par exemple, ont compris depuis longtemps.

S’agissant du droit du licenciement, l’introduction du motif de « réorganisation de l’entreprise » comme motif légitime de licenciement économique, inspiré du droit du travail allemand, pourrait faciliter les restructurations, et surtout les rendre plus rapides. Il ne faut cependant pas négliger le risque qu’une jurisprudence créative interprète cette notion de manière restrictive et lui retire de son efficacité. C’est pourquoi cette mesure devra être complétée par le plafonnement des indemnités prudhommales, mesure simple et efficace. Elle était prévue initialement dans le projet de loi Travail avant d’être retirée par le gouvernement. Il faudra veiller à la réintroduire dans le train de réformes. Là encore, cette mesure permettra de nous rapprocher des pratiques observées chez nos partenaires européens.

Eviter les trappes à chômage et à pauvreté

Du côté de l’assurance chômage et des prestations de solidarités, l’introduction d’un plafonnement général permettant d’éviter que le travail soit toujours plus payant que les revenus de remplacement, est évidemment une bonne solution pour éviter les trappes à chômage et à pauvreté.

Enfin, la simplification drastique des allègements de charges et la baisse de ces charges au niveau du SMIC sont indispensables pour ramener vers l’emploi les travailleurs les moins qualifiés.

Cette thérapie de choc ne pourra toutefois réussir qu’à plusieurs conditions.

La première, c’est de faire toutes ces réformes au même moment et en tout début de quinquennat, pour leur donner tout leur sens et toute leur cohérence.

dessin-contrepoints867La deuxième est qu’elle soit couplée avec des réformes d’ampleur visant à mieux orienter la formation professionnelle vers la sécurisation des parcours professionnels des personnes, quel que soit leur statut. De ce point de vue, il va falloir remettre à plat le compte personnel d’activité et en faire un dispositif vraiment efficace, ambitieux… et compréhensible par tous.

Enfin, s’agissant des jeunes, aucune réforme du droit du travail ne pourra combler les lacunes de plus en plus béantes de notre système de formation initiale. La refonte de l’école et les mesures, précises et concrètes, du candidat Fillon, en matière d’apprentissage, sont un complément indispensable pour que sa thérapie de choc en matière d’emploi produise tous ses effets.

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  • Ne pas oublier qu’il va se prendre la gauche et les syndicats en pleine poire, et ils ne feront pas de quartiers, c’est à ce moment-là seulement qu’on saura s’il en a ou pas. De plus la presse ne se gênera pas pour mettre de l’huile sur le feu.

  • « éviter que le travail soit toujours plus payant que les revenus de remplacement » me paraît tellement illogique que je pense exactement le contraire, alors j’aimerais quelques explications pratiques.

  • La première condition pour que cette thérapie de choc anti chômage puisse fonctionner est qu’elle soit pleinement mise en oeuvre.
    Toute la tactique de Fillon est de désamorcer ce risque : déploiement en blitz pour s’appuyer sur sa légitimité toute fraîche, gouvernement resserré, référendums sur des points durs, … Car les lobbys corporatistes, les hyper protégés du système défendront égoïstement bec et ongles leurs avantages acquis. Jeunes envoyés au front, grèves dans les transports, coupures d’électricité, les nantis de l’Etat ne lâcheront pas le morceau sans combattre.

  • « …introduction d’un plafonnement général permettant d’éviter que le travail soit toujours plus payant que les revenus de remplacement, est évidemment une bonne solution…

    MDR sur le contresens… un acte manqué ?

  • « Compte personnel d’activité » : pour beaucoup de gens, tant salariés qu’employeurs, ce truc est une monstruosité. Comment un tel concept a-t-il pu voir le jour, j’en reste encore pantois !

    • Nous sommes en France souvenez vous, la petite sÅ“ur de l’URSS, qui rêve du paradis technocratique dans lequel chaque « microactions » des individus seraient planifiées et contrôlées…parce que « la liberté c’est l’esclavage »

  • Avant que le chômage se mette à baisser réellement, la question est : Pendant combien de temps et à quel niveau va-t-il monter ?
    Car avec une augmentation de la TVA et donc une baisse de la consommation, un report des départs en retraite à 55 ans, une augmentation du temps de travail des actif employés sans parler du non recrutement de l’administration, j’ai du mal à voir comment le chômage pour baisser rapidement ?

    • Pardon 65 ans évidemment ;-))

    • La hausse de TVA en Allemagne n a été que de 0,6% net car le coût de production des services et des biens a diminué du fait de l allègement des charges sociales pratiqué .
      Et la consommation n’a de fait pas tari puisque les prix ont peu augmenté
      En France réaliser cette double mesure dans une période où l inflation est faible est de ce point de vue une bonne idée qui taxe au passage les produits manufacturiés importés pour financer l’allègement des charges sur les emplois ici.
      Enfin l allègement des charges couplé Aussi au plafonnement des aides sociales permettra aux petits salaires de retrouver du travail du fait de la baisse du coût de leur travail à faible valeur ajoutée , tout en les incitant à rechercher ce retour a l emploi plutôt que la stagnation dans l inactivité grâce à des allocations concurrençant la situation de travail

      La baisse du train de Vie de l état donnera des marges pour restructurer notamment justice et santé qui ont besoin de réemployer leurs ressources et de créer des postes quand d autres seront supprimés dans d autres administrations …

      • D’accord pour les baisses de charges, mais avec des salariés qui ne partent plus en retraite, d’autres qui augmentent leur temps de travail et l’augmentation de la productivité suite aux investissement possibles par la baisse des charges, je serais étonné que la baisse du chomage soit rapide !

  • Petite coquille:
    « un plafonnement général permettant d’éviter que le travail soit toujours plus payant que les revenus de remplacement »
    Il me semble que ce devrait plutôt être « un plafonnement général permettant de s’assurer que le travail soit toujours plus payant que les revenus de remplacement »

  • L’arnaque du siècle dans toute sa splendeur ! On va démolir les services publics, l’Etat, la Sécurité Sociale avec pour prétexte le chômage alors qu’il suffirait de partager le travail pour qu’il n’y en ai plus ! Le chômage existe parce qu’on a délocalisé les entreprises, parce qu’on fait venir des travailleurs détachés et des migrants et surtout, à cause de la robotisation et de l’informatisation … Bientôt et même très bientôt arrivera la numérisation et l’intelligence artificielle et là, qu’est qu’on dira ? Qu’il faut faire travailler les femmes enceintes et les enfants pour pouvoir les concurrencer ? Ne nous laissons pas avoir ! STOP ARNAQUE !

    • Quand on regarde, on a surtout l’impression qu’ils sont détruits, les fameux services publiques. La Sécurité Sociale rembourse de moins en moins, ses directeurs se gavent de plus en plus [2300 administrateurs gagnent plus de 100 000 € nets]; moins d’une centaine les valent), les malades trinquent de mieux en mieux, L’etat ne nous protège pas bien, ni d’ailleurs ses policiers (sans compter les écolos assignés à résidence, les emprisonnements arbitraires ou les internements d’office sans raison). Les services publiques ne marchent que parce que les Français remplissent de plus en plus de formulaires, en majorité abscons…

    • zine
      tu viens de réussir le tour de force de faire la synthèse des pires débilités gauchistes qùon peut lire ici ou là
      chapeau bas…

    • Partager le travail, c’est un mythe industriel. Quand un Electricien artisan bosse avec un ouvrier, et qu’il fait un travail de qualité, il a plus besoin d’augmenter le nombre d’heures de travail que d’embaucher un second ouvrier qui pendant longtemps coûtera plein salaire mais n’aura pas grand-chose à faire.
      Idem dans une société de service informatique. Avant d’embaucher un nouvel informaticien (donc un temps plein de plus de 150h par mois) on va préférer augmenter la productivité, le temps de travail, etc.
      Quand on a des centaines, des milliers de salariés, on imagine que le travail peut se partager, comme un gros gâteau. Mais le travail ne peut pas se partager dans la vie de tous les jours. Au restau, un gus pour faire la plonge ne peut pas être remplacé par deux gus pour faire la plonge, sauf à ce que chacun bosse moins. Et si chacun bosse moins, mais que le syndicaliste ou le politicien rouge veulent le même salaire qu’avant, pour les deux types, alors le restau ferme. C’est aussi simple que ça, quand on y réfléchit.
      Les 35heure n’ont rien amélioré au niveau Emploi, contrairement à ce qu’en disent nos politiciens de Gauche. Les gains de productivité, les décentralisations, la technicité, la désindustrialisation, l’arrivée de societes de service et plus de production y a fait. Mais pas les 35h.
      La doctrine travailliste à la vie dure, et l’idéologie privé beaucoup de gens du droit d’utiliser leur bon sens : il est plus facile de gober les âneries telles que le « partage pour tous » que chercher des réponses crédibles aux problèmes d’aujourd’hui…

  • les neerlandais travaillent environ 30 heures par semaine et cela profitte à tout le monde y compris aux patrons ;

    • Remarque intéressante, finalement ce ne serait pas le temps moyen du temps de travail des salariés qui fait l’efficacité (L’économie Néerlandaise est très dynamique) mais plus les plus les bonnes relations entre patrons et salariés.

    • Oui, mais ils ont aussi un modèle social des-étatisé, qui fonctionne mieux qu’avant. L’un ne va pas sans l’autre !

  • « Thérapie de choc ! » « Réformes drastiques ! »
    Opinions et solutions empiriques fracassantes mais pouvant être respectables… à condition qu’elles apportent des réponses ! Tout d’abord une thérapie efficace et adaptée suppose un bon DIAGNOSTIC. Or Fillon propose d’emblée la saignée des années Molière…
    Entre l’homéopathie et la saignée il y a la médecine aujourd’hui de bon niveau. Comment accepter et utiliser des médecines prouvées inefficaces, bidons etc. telle la « moderne » homéopathie à l’époque de l’imagerie médicale, de médicaments et soins multiples performants ? Effet placebo nous répondent nos bons médecins généralistes qui distribuent ces pilules fantaisie ne voulant pas paraître rebouteux… C’est leur OPINION (leur intérêt ? Leur parcelle de pouvoir libéral ?) ! La réalité c’est que ces remèdes, coûtent à la collectivité. Quant à la saignée on en trouvera pas un qui la pratique.
    Or en augmentant les doses ,non pas homéopathiques,de la mondialisation depuis plus de 40 ans (premiers quotas de made in Taiwan, Japan, Malaysia, etc.), les conséquences du « choc de compétitivité » d’abord atténuées dans les pays riches de l’OCDE, deviennent manifestement destructrices.
    En France : progression du chômage mais en deçà de la moyenne OCDE (« PIGS » jusqu’à 26%) dans un maintien d’un pouvoir d’achat (salaire-prix) voire une amélioration et surtout le maintien voire l’amélioration de diverses prestations offertes par le secteur privé mais aussi public (éducation, santé-hygiène, infrastructures, normes des produits techniques et alimentaires, énergie, etc.).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage_dans_l'Union_europ%C3%A9enne#/media/File:Unemployment_rate_United_states_-_Europe_1993-2013.png

    Or avec des doses de plus en plus fortes de mondialisation (ou libéralisme), en examinant les facteurs de compétitivité on s’aperçoit de disparités colossales entre régions du monde et même en Europe… N’est-ce pas un constat qu’il convient de rappeler ?

    Si l’on regarde les 14 critères de compétitivité on s’aperçoit que ceux qui faisaient l’avantage des européens riches s’estompent (qualité attendue, main d’œuvre formée, infrastructures, innovation, productivité…). Ceux qui pénalisaient fortement les pays de l’OCDE existent toujours avec une propension à s’aggraver par l’ouverture de nouveaux marchés et nouvelles zones d’investissement telles le reste de l’Asie et l’Afrique…), zones à bas coûts salariaux et/ou fiscaux. Le bon sens mondialiste veut qu’on aligne ces coûts sur ceux de ces zones. Cela implique donc une paupérisation de nos populations. Paupérisation lente des sociaux-libéraux (Macron, Valls…) et/ou de droite classique (Juppé, Kociusko-Moriset) et la paupérisation rapide de Fillon.
    (https://fr.wikipedia.org/wiki/Comp%C3%A9titivit%C3%A9_%C3%A9conomique)

    L’utilisation d’une phraséologie martelée par tous les commentateurs comme une vérité absolue quasi miraculeuse telle « Réformes courageuses », « Réformes nécessaires », puis celle de l’extrême libéral « Thérapie de choc » tout cela pour ne pas parler de vulgaire système de VASES COMMUNICANTS.
    Moins de charges pour rendre un peu plus compétitives nos entreprises, certes, mais après ? Appauvrissement des populations par de nouvelles charges et taxes…
    Faire comme…l’Allemagne ou la Grande Bretagne c’est moins de chômage, certes, mais plus de pauvres…Vases communicants…

    Or tout enrichissement se fait par la création de richesses par le travail répondant à des besoins !

    • Désolé de vous contre dire mais la mondialisation ne paupérise pas . Malgré un doublement de la population mondiale la pauvreté recule . L’ouverture des marchés crée de la richesse et par conséquent nous ne sommes pas en vase clos

      Par ailleurs mieux vaut un chômage à la baisse avec une stagnation des revenus qu un chômage à la hausse avec la même stagnation des revenus …

      Il y a fort à parier qu’après le virage moins d état moins de fiscalité du travail plus d emplois privés avec réforme de la formation pro dans un pays aux infrastructures développées et vu comme un des plus agréables à vivre , nous attirions massivement des capitaux et des entreprises étrangères … peut être même que nous finirons par garder une partie de nos cerveaux qui fuient isf et salaires bas , fiscalité confiscatoire sur les plus values pour des pays volontaristes pour les accueillir comme les USA …

      Créer une dynamique de remise au travail et d incitations fiscales fortes pour les investisseurs est début nature à inverser rapidement les mauvaises tendances prises ces dernières décennies …

      Des doses médicinales ne suffisent pas à donner un message fort en direction des investisseurs
      Des actes à un rythme soutenu si.
      Nous n avons d ailleurs plus trop de temps devant nous car lès mouvements nationaux socialistes sont aux portes du pouvoir …décevoir reviendrait à leur laisser prendre les rennes
      Seules des mesures fortes permettront de ne pas décevoir et tant pis si ça fait brailler les gauchistes qui ont eu 40 ans pour nous montrer le chemin de leur échec …
      Place au libéralisme ! Qui a fait ses preuves ailleurs …

  • Deux observations dans le même sens que l’article.
    1/ Pour que la politique de l’offre réussisse, il faut en face une demande. Or ni la démographie,ni les exportations, ni l’investissement, ni la consommation de produits et services nationaux ne sont dans la bonne direction.
    La semaine de 39h+la retraite à 65 ans+le gain normal de productivité globale de 2%+les effets attendus de la libération des forces productives, c’est au total plus de 20% d’0ffre en plus. Hollande a passé son quinquennat à attendre que la croissance revienne pour résorber le chômage. Ne tombons pas dans le même piège.
    2/ Dire à ceux qui gagnent moins de 1500€ que c’est parce qu’ils ne travaillent pas assez que la France est en difficulté, c’est les envoyer direct chez Le Pen.
    La réflexion des dirigeants Français, privés et publics, sur la nouvelle organisation du travail, à quelques exceptions près, mérite d’être approfondie. Le modèle monarchico-napoleonien reste dominant .

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