Par Éric Verhaeghe.
C’est vrai qu’il est sympathique, Benoît Hamon, et qu’il est toujours très plaisant de passer un moment avec lui. Il a de l’humour, il est accessible, il n’est pas prisonnier de ces illusions parisiennes qui portent certains esprits à croire que l’humanité est divisée entre différentes classes existentielles obligeant les unes à faire sentir aux autres un obligatoire mépris plus ou moins assumé. Bref, on en viendrait à souhaiter sa victoire à la primaire de la gauche, ne serait-ce que pour donner de l’air frais au style politique en vigueur à gauche.
Le sourire aux lèvres, Benoît Hamon a une idée néanmoins assez curieuse : il multiplie, sous un air de combattant révolutionnaire (de salon, il est vrai), les positions extraordinairement réactionnaires, au point qu’on peut se demander à quel parti il appartient vraiment.
Taxer le progrès, une première idée stupéfiante
Dans nos colonnes, nous avons déjà évoqué l’idée très FN-compatible de la taxation des robots, qui résume en une seule expression une multiplicité de conceptions rétrogrades.
Par exemple, la taxation des robots laisse clairement penser qu’il faut pénaliser les entreprises qui remplacent les humains par des machines. C’est singulier intellectuellement, philosophiquement. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas taxer les entreprises qui utilisent l’avion ou le train pour le déplacement de leurs salariés, plutôt que de les faire voyager à pied ? Pourquoi ne pas taxer le téléphone, qui a remplacé les messagers ? Pourquoi ne pas taxer les mails qui remplacent les facteurs ? Pourquoi ne pas taxer le cloud qui remplacent les archives et leurs inévitables magasiniers ?
Il fut un temps, répétons-le, où l’aliénation du prolétariat par un travail abrutissant laissait peu le choix : la machine était la seule façon de traiter dignement l’ouvrier. Toute tâche confiée à un humain qu’une machine était capable de réaliser à sa place était perçue comme une tâche dégradante, ou aliénante.
À l’époque où le Parti Socialiste croyait au progrès, il semblait évident à ses dirigeants qu’il fallait libérer les prolétaires en confiant les tâches pauvres à des machines chaque fois qu’on le pouvait. Benoît Hamon a, pour sa part, renversé le raisonnement : il préfère inciter à recruter des humains à la place des machines.
Tuer la Sécurité sociale, quelle audace !
Autre idée réactionnaire vendue avec un sourire moderniste : le balayage complet de la Sécurité sociale. Sur le fond, la proposition de Benoît Hamon, qui consiste à asseoir la contribution patronale au financement de la protection sociale sur la valeur ajoutée et non sur le travail, revient en effet à tuer l’idéal porté en 1945 avec les ordonnances sur la Sécurité sociale.
Quel était en effet le principe de la Sécurité sociale à l’époque ? Organiser la protection des travailleurs contre les risques de la vie par un système mutualisé intégrant une participation des employeurs. La Sécurité sociale était forcément liée au travail, par opposition aux systèmes « beveridgiens » fondés sur la fiscalité et la solidarité.
Benoît Hamon propose de tourner la page de cet équilibre dit « contributif » par les spécialistes en orientant le « modèle social » français vers une solidarité financée par l’impôt. Il ajoute même qu’il propose de fusionner la CSG et l’impôt sur le revenu (avec un projet de 10 tranches…), ce qui achèvera de tuer les contributions directes des salariés au financement de la protection sociale.
Ces idées ne manquent pas d’intérêt. Elles sont largement pratiquées ailleurs. Pour le coup, on aurait plutôt attendu François Fillon dans cet exercice, et c’est un candidat socialiste qui les porte, en se présentant comme issu de l’aile gauche de son parti. Hamon est probablement de bonne foi et peut-être n’a-t-il tout simplement pas vu qu’en vidant le travail de l’organisation de la Sécurité sociale, il écartait encore un peu plus le prolétariat du destin glorieux que lui promettait, à une époque, le Parti Socialiste.
Nier le recul du droit des femmes dans les banlieues…
Le week-end a manifestement porté de nombreux conseils réactionnaires à Benoît Hamon, lui donnant l’occasion d’entamer une véritable oeuvre de banalisation des comportements machistes et sexistes dans les milieux islamistes. Il est toujours très cocasse de voir des responsables de « gôche » réaliser une grande synthèse coupable entre leurs principes proclamés cœur sur la main, et des réalités bien plus sordides1.
L’histoire est pourtant simple à comprendre. L’immigration a conduit à constituer des banlieues à forte population étrangère. Depuis plusieurs décennies, la gauche au sens large a abandonné ce prolétariat contemporain. Les islamistes ont occupé la chaise vide. Les élus de gauche nouent, par tous les moyens possibles, des alliances plus ou moins visibles avec eux afin de conserver leur siège.
D’un côté donc, on fait profession de lutte égalitaire, de défense du droit des femmes, etc. De l’autre, on pactise avec le diable pour sauver son fauteuil, en niant les évidences.
Et si ça se trouve, la stratégie de Hamon sera payante à la primaire…
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- Suite à ces déclarations, B. Hamon a précisé que ses propos avaient été mal compris, et qu’il comptait aussi lutter contre le fondamentalisme religieux quand il interdisait aux femmes l’accès à l’espace public.NDLR ↩
La fiscalité fait parti de notre paysage (qu’elle soit lourde ou pas), et elle s’adapte à l’évolution du progrès,
Hier la première fiscalité était de piller les richesses du voisin
Puis ce fut au tour du sel, des pont à péage,
le labeur humain est aujourd’hui l’axe fiscal central parce que c’est l’homme qui tient le role principal dans la production des richesses.
Demain ce sera au tour des appareils robotiques et numériques.
Ce qui est « réac » c’est de vouloir garder l’homme au centre de cette fiscalité (alors qu’elle est à son service), mais pour 99% des gens, quelle pourrait être le sens de la vie sans le travail humain???
Ce qui est « réac » c’est de vouloir garder l’homme au centre de cette fiscalité
Je suis curieux de voir comment vous ferez payer des impôts à un robot industriel.
Une intelligence artificielle vous trouvera bien une solution !
Oui, mais il faudra aussi la taxer
Deux choses: en premier lieu, si vous voulez taxer sans freiner l’innovation, « taxer les robots » est une très mauvaise idée, vous risquez de vous retrouver avec des individus dévoués à des tâches peu intéressantes, pour un coût important. Toutes choses étant égales par ailleurs, il vaut mieux une taxation neutre à cet égard, comme une taxation sur le bénéfice ou sur la valeur ajoutée (oui, ça existe déjà). Si vous voulez plus de gens au travail, baissez son coût et réduisez le poids de l’Etat (non, ce n’est pas original, je sais…).
Par ailleurs effectivement le travail fait partie du sens de la vie. Et on n’a pas encore trouvé mieux, pour donner la valeur de ce travail, que le libre marché qui permet aux individus de déterminer eux-mêmes la valeur du travail qu’on leur propose. Cela n’est pas immédiatement évident en France où un grand nombre de personnes ont des activités dont la valeur est artificiellement gonflée par des subventions, ce qui leur laisse sans doute l’impression qu’ils sont au delà de ces vilaines contingences économiques, mais cela ne peut que se planter à terme. Après, libre à vous de faire quelque chose qui n’intéresse pas grand-monde si vous en assumez les conséquences.
Et si on remplaçait le journaliste qui a écrit cet article par un robot, ce qui pourrait arriver plutôt qu’on ne le pense, que deviendrez-vous chère plume?
Pour rappel, au début du siècle précédent 75% de la population travaillait dans l’agriculture, aujourd’hui 3% suffise a produire plus et c’est pareil dans tous les secteurs de l’industrie.
Doit-on payer des chômeurs ou faire quelque chose pour partager le travail quitte à participer collectivement aux salaires.
Plus de temps libres développera une nouvelle économie du loisir et c’est tant mieux!.
J’ai vu l’autre jour dans un champ, un agriculteur avec une machine immense, arracher des betteraves et les mettre en tas, seul et beaucoup plus rapidement, dans une cabine climatisée, il aurait pu travailler en costume, alors que moi dans les années 70, on était 6 pour arracher, 4 pour charger et 4 pour décharger et c’était beaucoup plus long et fastidieux, faut-il le regretter? certainement pas!.
pour les « alliances » de fait islamistes / municipalités de gauche, je confirme (ville du 92)
je me demande en quoi Hamon est sympathique.C’est vrai que depuis qu’il est en campagne il porte beau. cravate costard et sourires. Mais qu’en même un peu de jprofondeur. C’est un réac attardé, fonctionnaire sans aucune envergure pour impulser une vision de la France et du Monde en plein bouleversement tant géopolitique, climatique, technologique et démographique. Quant à sa réflexion sur le café n’acceptant que des hommes, elle démontre la stupidité et médiocrité intellectuelle de cet individu.
Sur la taxation des « robots », vous faites fausse route dans l’analyse. Ce fut un point de vue soutenu par Michel Rocard partant du constat que l’automation, la robotique (le numérique depuis), remplaçaient les emplois (donc pas de cotisations sociales ni de taxation tout en entraînant du chômage et le besoin de fonds sociaux) tout en accroissant la productivité, donc le profit. Il n’y a là rien de « réactionnaire » mais cela devrait, un jour ou l’autre, conduire à l’indispensable débat sur « la quantité de travail disponible », l’accroissement démographique et le temps de travail…
Cela étant dit, je ne suis pas particulièrement « hamoniste ».
Le pays d’à coté à le plein emploi.
Sont état est resté à 35% du PIB et sa fiscalité est moitié moins élevée que celle de la France dont l’état atteint 60% du PIB, le déficit 24% et la dette 246% du PIB.
Constat inepte, tous les outils depuis l’aube de l’humanité remplacent les bras et tout progrès élimine des emplois obsolètes aussitôt remplacés par de nouveaux pour autant que l’état ne rende pas cette création impossible et non-rentable à force de charges et de contraintes.
Illmryn l’utilisation d’un argument unIque à chacun de vos propos est assez fabuleux, j’ai envie de dire: et alors , sans compter que la Suisse c’est 8 millions d’habitants pour 40 mille km2 alors que la France c’est 8 fois plus pour une surface 15 fois plus grandes. Bref comme le montrait Montesquieu le libéralisme politique et économique ça marche à long terme sur des espaces géographiques restreints ou dans des Etats à très faible démographie;
La Suisse doit sa survie à son modèle elle n’en a pas vraiment le choix de toute manière, un peu comme Singapour. Et puis comparer des pays avec un régime et système politique différent et totalement inepte.
Les régions françaises ont elles une autonomie en matière de fiscalité, emploi, éducation, transport, logement urbain? Non.
La France est elle un Etat fédéral avec des Etats fédérés ou une Confédération ou même un Etat unitaire mais décentralisé comme le RU? Non
Etait-ce un choix qui était défendu par les libéraux français du 18 et 19ème siècle? Non en tout cas il devait être très minoritaire.
La Confédération helvétique aurait-elle pu survivre sans son système politique ? Non
Une loi ou une taxe ne se dilue pas en fonction du carré de la surface !? Votre argument n’a aucun sens.
Pourquoi des recettes législatives et fiscales qui marchent sur chaque km2 d’un territoire ne marcheraient pas sur l’autre ?
Non, ce qui est inepte c’est de refuser de voir ce qui marche législativement et fiscalement ailleurs.
Le système politique français n’est pas à l’origine de l’idéologie socialo-égalitariste destructive, c’est une construction mentale qui infecte les gens et les législateurs indépendamment du système politique même si le système français favorise les dérives.
Tout simplement parce que l’administration française n’est pas l’administration suisse, bref un peu de politique comparé et vous comprendrais d’avantage, votre simplisme cache votre ignorance comparer deux système fiscale avec la meme configuration administrative, à ce rythme là les pays du G77 en des dépenses publiques moindres que la France et devraient donc mieux fonctionner non?
Bref vous passer à la trappe toutes mes remarques parce qu’elle vous obligerez à affiner votre raisonnement en vous cultivant autrepart que sur wikipédia ou je ne sais quoi .
Bien sur que si le système politique franvais est a l origine pauvre inculte: la conception politique et administrative d’une administration centrale maillant tout le territoire date de l’avènement des juristes et du règne de Philippe le Bel durant les 13 et 14ème siècles.
Louis IX dixit St Louis avait déjà pour projet une modernisation sans précédent du rapport des gouvernants et gouvernés avec la volonté d’unifier de manière définitive le royaume sans prendre en compte la subsidiarité. Concept inconnu de l’histoire politique et administrative française.
« Socialo-égalitariste » dsl je n’ai jamais trouvé la définition de cet expression dans un lexique de science politique et même dans le dictionnaire du libéralisme c’est pour dire , ce mot n’existe que dans la bouche de ceux qui l’utilisent.
Par contre si vous prenez un peu de hauteur de vue que vous chercher étatisme , jacobinisme, état central ect on est d’accord ce sont des idéologies ou des formes de conceptualisation de la régulation gouvernants/ gouvernés unilatérales. Mais là j’ai envie de vous dire prenez un bouquin d’histoire politique et administrative et vous comprendrez que ces concepts ont une réalités historique de plus d’un demi-millénaire. Le centralisme survole tout les clivages en France : de l’extrême gauche à l’extrême droite.
Et en plus vous contredisez votre propos tout entier en disant que cette construction mentale irrigue les gens et les législateurs independament du système politique : tout à revoir mon pauvre : d’ un il y a des individus à la source d’une construction mentale peut importe laquelle d’ailleur, de 2 les gens sont des législateurs et vice versa , de 3 l’ordre politique avant d’être une réalité et une conceptualisation théorique, Philosophique et Sociologique comme le faisait Hobbes, Montesquieu et Tocqueville.
Soit vous lisez que des articles de journaux sans vous pencher sur la lecture des sources qui y sont citées, soient vous comprennez que ce qui vous arrange soit vous ne comprenez rien dès que sa sort de votre univers simoliste: je penche pour les 3 🙂
Tout simplement parce que l’administration française n’est pas l’administration suisse,
C’est bien ce qu’on lui reproche… l’administration française est ruineuse et les résultats sont consternants. Vous refusez la comparaison avec des arguments du style « oui mais on peut pas comparer ». Désolé mais on peut comparer les résultats.
Et que proposez vous de crédible pour que l’administration Française adopte le modèle Suisse? Parce que les il faut il faut pour moi c’est du verbiage j’attends concrêtement les modalités du processus politique de transition qui nous fera passer d’ un État central jacobin à un État fédéral ou décentralisé. Avec tout ce que cela implique en terme de mutation.Soyez rigoureux dans le raisonnement.
Bah oui comparons les pays pauvres et émergents qui ont largement moins de PIB consacré à la depense publique c’est tellement fabuleux pour certains , quel malheur d’être né en France franchement. On compare résultat comparables avec pays à système politiques et économiques comparables ça ne mène à rien sinon.
Sinon la Suisse et le Burkina en terme de dépense publique ça donne quoi : le Burkina fait-il plus réver ? Pourtant la depense publique et moindre non?
Et encore une bonne pensée binaire de la part du type qui prétend « mépriser le simplisme » plus bas. Vous avec quel âge franchement ?
S’il suffisait d’additionner les dépenses publiques pour faire un bon pays, la Corée du Nord serait un paradis.
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Il se trouve que les socialistes n’arrêtent pas d’avancer que ce niveau consternant d’emplois publics et de dépense est indispensable en France.
L’exemple suisse démontre que la France sous-performe gravement par rapport à un pays bien géré qui a moitié moins de dépenses et qu’elle est a des années-lumière en termes de prestations sociales des pays à haute dépense publique comme la Suède.
Les socialistes n’arrêtent pas de gémir sur les infirmières et les écoles indispensables alors que ces emplois ne représentent qu’une fraction du salariat publique en France.
Il y a 7 millions de salariés de l’état, dont 5 millions de fonctionnaires.
http://www.observatoiredesgaspillages.com/2010/01/combien-de-fonctionnaires-en-france/
Faisons les comptes:
246’000 – Police et Gendarmerie
77’951 – Justice
263’350 – Armée
1’052’700 – Enseignement
1’183’000 – fonction hospitalière
Total: 2’823’001
À quoi servent de si indispensable les autres 4 millions alors qu’il existe des zones de non-droit, des déserts médicaux et de sérieux problèmes de sécurité et de justice ?
Et d’ailleurs pourquoi serait-elle sont exact copié-collé ?
blabla hors sujet comme d’habitude.
Je vous fais remarquer en sus que des gouvernements centralisés vont mieux que la France alors que des états fédéraux vont moins bien. Dans certains pays, c’est carrément une région linguistique qui va moins bien que le pays alors qu’elle dispose du même système politique. (Québec, Genève, Wallonie)
Tout ça ne change rien à vos inepties sur la loi et la fiscalité qui se dilueraient en fonction de la surface d’un pays.
Dsl mais je méprise le simplisme qui nous gouverne depuis des lustres , concept : aha comme le néo-libéralisme ? Ah mais non j’avais oublié un mot qui n’est que dans la bouche des gros méchants chatons bobo-gauchistes et qui n’existe pas 🙂
Dsl mais vos commentaires sont du simplisme et je méprise le simplisme.
Je vous fais remarquer en sus que des gouvernements centralisés vont mieux que la France alors que des états fédéraux vont moins bien. Dans certains pays, c’est carrément une région linguistique qui va moins bien que le pays alors qu’elle dispose du même système politique. (Québec, Genève, Wallonie)
Donc votre exception sur la Suisse est caduque merci de m’avoir fait perdre mon temps.
La surface est un paramètre parmis d’autre j’ai mis en avant le système politique , les spécificités de l’administration, l’autonomies des unités subnationales.
Brefs vous cisaillez allègrement dans ce qui vous convient mon propos et donc toujours valable: Genève Québec la Wallonie sont à des années lumières du centralisme Français et Parisien même si certaines similitudes sont un peu visibles donc hors sujet à mon tour.
Bref sinon je vois que vos posts à part l’exemple Suisse n’apporte rien ont dirait du copié collé pur….
Répété mille fois depuis que vous êtes sur le site et en clair dans les textes plus haut: l’exemple de la suisse concerne la législation et la fiscalité. Les performances des entreprises ne dépendent pas du système politique, mais de la législation et de la fiscalité qui peuvent être semblables dans des systèmes politiques différents.
Le Danemark est une monarchie constitutionnelle, la Suisse une République fédérale, pourtant leur législation du travail sont semblable dans leur libéralisme.
Celle-là est collector, vous ne faites que des déclarations à l’emporte-pièce sans jamais chiffrer ni démontrer vos dires avec des exemples et comparaisons.
Si je fais au plus simple dans certains commentaires, c’est parce que passé deux lignes un socialiste est largué et vous en faites une démonstration éclatante : 3 lignes vous dépassent complètement malgré les explications de texte.
Ces régions ont justement des spécificités législative et fiscale et la Suisse n’est pas une exception: le Danemark, L’Autriche, les Pays-Bas entre autres font partie des pays avec une législation libérale et d’excellentes performances.
Taxez ce que vous voudrez, au bout du compte, ce n’est pas le robot qui paiera, mais le client.
Concept étranger aux socialopathes.
Vous n’inventez pas grand chose. Votre situation vous satisfait et c’est tout!
Je crois que la définition de réactionnaire n’est pas la même pour tout le monde. En effet, le lendemain de la primaire de la droite, un journaliste (si on peut appeler ça comme ça) de gauche (pléonasme) définissait, selon lui, la sociologie des électeurs de Fillon : « bourgeois réactionnaires » ! En effet avec un programme qu’on, peut qualifier de programme de rupture ces 30 dernières années, je doute fort que les soi-disant bourgeois réac’ aient le profil de ceux qui ont voté pour lui.
Par contre HAMON a le parfait profil du bourgeois réac’, cela est patent…
Hamon est surtout un dogmatique socialiste , prêt à tout pour arriver au Pouvoir.
Et on ne comprend pas bien pourquoi , parce que son passage à l’Education Nationale a montré que le costume était trop grand pour lui.
Après, devant les journalistes qui servent la soupe, il est prêt à débiter n’importe quoi pour exister, même sur des sujets qu’il ne maîtrise pas.
Personnage sans intérêt qui n’a d’ailleurs pas d’intérêt pour le pays, uniquement poussé par une ambition personnelle.
Benoît Hamon est un homme d’extrême gauche. Cette mouvance, tout en prétendant défendre les plus opprimés a toujours – sciemment ou pas – fait le jeu des exploiteurs car tout ce qu’elle a préconisé était toujours bien plus nuisible aux faux riches et petits privilégiés qu’à ceux qui détiennent tous les leviers de pouvoir à commencer par l’argent mais pas que. L’adversaire du très riche et très puissant n’est pas le très pauvre qu’il maîtrise, mais ceux qui se trouvent sur la marche intermédiaire qu’il lui faut absolument empêcher de grimper et devenir concurrent au sommet…. Et l’extrême gauche est la meilleur allié objectif de cette politique. L’exemple le plus récurrent actuellement est celui de la préférence immigrée qui a envoyé à la misère de nombreux Français modestes, poussant ces derniers à voter pour l’exact opposé de la gauche, à savoir cette droite dite extrême qui n’est jamais que la vraie droite vue par l’extrême gauche, détentrice du monopole des brevets d’honorabilité médiatique. Autre exemple, toutes les atteintes au droit de propriété afin de faciliter le squat (facilité depuis une loi votée en 1991 par la gauche, voir sur mon blog : https://defenseflorentine.wordpress.com/2013/07/12/lesprit-des-lois-squat-et-droit-de-propriete/) sont préjudiciables aux petits propriétaires et font in fine les affaires des grandes sociétés immobilières ou des gestionnaires de logements sociaux.
Hamon serait-il donc un imbécile ou un cynique ? Ni l’un ou l’autre, ni les deux à la fois, juste un homme de gauche qui fait ce que fait la gauche depuis 1945, à savoir entretenir les intérêts de sa clientèle électorale afin de se maintenir. Créer une société où l’impôt aura écrasé toute propriété pour les 51% les plus modestes lui assurera pense-t-il une base électorale à vie basée sur le racket des 49% autres….
Le mec se croit très malin, il se donne un aspect très convivial mais dès qu’on lui explique qu’il faut limiter les migrations de population, autant dans l’intérêt des Africains que dans celui des Européens, là il perd les pédales, part en vrille, coupe la parole…. il faut, il faut, il faut , il faut laisser venir en Europe toute la misère la plus étrangère aux Européens de souche, la gauchiste revient au galop de façon très significative….
Lisa, je viens d’aller faire un tour sur votre lien. Il est intéressant. Néanmoins quand vous dites « Certes le principe est maintenu, mais le traitement judiciaire des cas où il y est porté atteinte temporairement, est d’une telle lenteur que cela revient à rendre possible la spoliation d’une jouissance de première nécessite, celle de votre domicile. » j’ai du mal a imaginer qu’il est possible que l’on puisse squatter votre domicile à votre insu, étant donné que vous êtes sensé l’occuper…
vous ne partez jamais en vacances pour une semaine ?
Si, voire plus longtemps. Mais je ne fais pas de parano pour autant, et je ne connais personnellement personne à qui cela est arrivé. Mais j’imagine que cela doit être courant en lisant les commentaires…
C’est une réalité, à témoin le blog de cet avocat au barreau de paris qui en fait état:
http://www.thierryvallatavocat.com/2015/06/violation-de-domicile-et-squat-le-nouvel-article-226-4-du-code-penal-arrive-aec-la-loi-du-24-juin-2015.html
Vol de domicile:
« Les exemples se sont en effet multiplié, encore récemment à Rennes, de personnes qui, de retour de vacances, d’un déplacement professionnel ou d’un séjour à l’hôpital, ne peuvent plus ni rentrer chez elles, parce que les squatters ont changé les serrures, ni faire expulser ces occupants. »
[…]
« Cependant, le phénomène des maisons et appartements squattés se développe et notre droit pénal reste inadapté à la répression de cette infraction. Malgré l’illégalité de l’occupation, une personne installée dans un local d’habitation sans l’autorisation du propriétaire a des droits. En conséquence, une personne propriétaire d’un logement peut assez difficilement expulser des personnes sans l’intervention d’un juge, sous peine d’être elle-même sujette à des poursuites. »
La loi a été modifiée légèrement d’après cet avocat, le phénomène a-t-il stoppé ?
J’ai cherché rapidement et trouvé un immeuble et une maison en tout cas en 2016:
http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/03/2336470-chasse-de-son-immeuble-par-des-squatters.html
https://fr-fr.facebook.com/squatte.toulouse.maisondemamiedanielle.petition/
Il faut chercher encore la:
https://www.google.ch/search?q=vol+de+domicile+squat
Merci LLmryn pour ces éclaircissements. En effet, il semblerait que cela puisse se produire. Ceci dit nous parlions de domicile et les exemples mis en lien , en particulier celui de « la maison de mamie Danielle » n’en est pas un . C’est une maison familiale inhabitée depuis deux ans (information trouvée sur la page FB mise en lien). Le cas développé sur la Dépèche semble correspondre en partie, puisqu’il semblerait que ce monsieur ait un domicile dans l’immeuble dont il est propriétaire. Cependant les autres logements sont vacants car veut vendre cet immeuble. Les cas d’appropriation de domicile (logement habité au quotidien sauf lors de déplacements, vacances ,ou autres absences temporaires…) ne sont donc pas si évidents que cela. A approfondir pour moi avant de me faire un jugement à l’emporte pièce. Ce que j’en retiens, c’est surtout que « Le cadre juridique applicable face à une telle occupation illicite n’est pas uniforme puisque le droit en vigueur permet l’intervention des forces de l’ordre en cas de flagrance uniquement lorsque l’immeuble en cause est le domicile de la victime ». ( RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA PROPOSITION DE LOI, ADOPTÉE PAR LE SÉNAT, (n° 2444), tendant à préciser l’infraction de violation de domicile, PAR M. Marc-Philippe DAUBRESSE, Député. 3 Juin 2015). il y a donc une volonté de prendre la juste mesure de la notion d’occupation illégale de lieux appartenant à autrui. Il me semble qu’aujourd’hui trop de personnes dorment dans la rue pour que l’on puisse se permettre de laisser des logements inoccupés, particulièrement en hiver. Ce déni d’humanité et ce manque d’empathie me pose personnellement un problème…
Vrais problèmes, fausses solutions qui ne font qu’aggraver le problème..
Le tabassage fiscal et législatif des propriétaires et promoteurs (gros risques, faible bénéfice.) engendre un déficit de l’offre de logement.
La négation de la propriété privée que constitue l’occupation ou l’hyper protection des locataires qui ne paient pas ne fait qu’ajouter un risque supplémentaire.
Les capitaux fuient l’immobilier, peu de gens construisent et encore moins des logements « pas chers » (encore plus risqué vu la population). Le problème s’aggrave.
L’état pour résoudre ce problème qu’il a lui-même contribué à créer, « nationalise » l’immobilier avec les logements sociaux, qui coûte des masses d’argent « public » qui ne profite qu’a certains (capitalisme de connivence) et vous bouclez la boucle. Chaque intervention, comme le contrôle des loyers ou les obligations « sociales » ne font qu’aggraver le problème.
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En 2016, l’immobilier français est un des plus régulé et taxé au monde, le secteur du logement « social » coûte de plus en plus cher aux citoyens alors que l’état dépense déjà 24% de trop chaque année et il n’y a jamais eu autant de SFD dans les rues.
Échec et mat !
Dans le même temps les Français montrent clairement qu’ils ne veulent pas changer de système.
C’est un mensonge, les citoyens considèrent quasi tous (sauf ceux qui profitent) que le système est totalement pourri et non-démocratique.
Pour l’instant on voit uniquement ce que veux l’aristocratie d’état: élus, fonctionnaires, syndicats manifestant, bénéficiaires de l’argent public, journalistes et médias d’état.
Faites voter directement le « peuple » sur des lois qui concernent les privilèges et les budgets et on reparlera à ce moment de ce que veulent « les français ».
Philippe Pascot balance sur les élus, le pillage d’état et la *démocratie » version française:
A moi aussi, mais l’économie administrée a toujours mené a des catastrophes sociales bien pires que les problèmes qu’elle prétendait résoudre.
On y est presque en France…
En 2016 la régulation et les prélèvements au titre du « social empathique » sont représentent quasi le double des autres pays développés comparables.
Le pays est surendetté, en quasi-faillite, l’économie est sinistrée, le chômage explose, les salaires sont minables, les prestations sociales à peine dans la moyenne européenne, le régalien ne fonctionne plus (justice, police), et l’état n’arrive même pas à nourrir les pauvres puisque ce sont des organismes privés qui s’en occupent (secours catholique, restau du cœur).
Pendant ce temps, le pays d’à côté qui à moitié moins d’état, régulation et impôts n’a quasi aucun problème en comparaison.
Indice liberté économique – Classement des pays
Indice liberté de la presse – Classement des pays
Indice de la corruption – Classement des pays
Les libéraux luttent contre l’interventionnisme fiscal et législatif parce qu’ils en connaissent tous les effets pervers :
Le logement « social » est, comme il fallait s’y attendre, corrompu jusqu’à l’os et aggrave un problème initial qui était marginal à la base. Pompe à fric-des-autres pour certains proches des politiques, aubaine pour des gens qui n’y ont pas ou plus droit et désastre financier coûteux pour tous les autres alors que le nombre de SDF explose depuis 15 ans.
Rapport de la Cour des Comptes:
« 100’000 euros et en HLM, 47% des ménages dépassent le plafond des ressources »
http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/logement-social/20150408.OBS6666/la-cour-des-comptes-veut-reformer-le-droit-au-maintien-dans-les-lieux-de-certains-locataires-hlm.html
« La politique de logement est ruineuse et inadaptée, plus de 6 milliards dépensés » (la justice coûte 7 milliards)
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/08/le-requisitoire-de-la-cour-des-comptes-contre-la-politique-du-logement-en-ile-de-france_4611460_823448.html
Comme pour le marché du travail sinistré, l’état a atomisé le marché de l’immobilier en le rendant très risqué et non-rentable. Les investisseurs fuient ce marché et l’état est incapable de le gérer correctement. Permettre l’expropriation, le vol pur et simple des biens immobiliers (toujours au nom du « bien évidemment) n’est qu’un clou de plus dans le couvercle du cercueil de ce marché.
En 2016, ce sont des bénévoles d’associations privées qui doivent s’occuper des SDF malgré les sommes délirantes dépensées :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/12/03/01016-20121203ARTFIG00727-des-dizaines-de-milliers-de-benevoles-mobilises-toute-l-annee.php
L’État, dès le début de l’ère industrielle, taxa la machine.
L’assiette de la Patente ou Taxe Professionnelle comportait bâtiments, machines et salaires.
Ainsi un investisseur payait trois fois la machine :
1- Normal au fournisseur
2- Crédit: faute de trésorerie suffisante
3 – Débile : l’impôt dit patente, taxe pro ou autre
Cerise sur le gâteau : LA Taxe sur les Salaires.
ET VIVA ZAPATTA