Par Claude Robert.
Pendant combien de temps encore la gauche française va-t-elle proposer des programmes fantaisistes, quasiment illuminés (les mots ne sont pas assez forts) en s’adressant aux électeurs les plus naïfs sur le plan économique ? Et en méprisant les autres, ceux qui trouvent ces projets irresponsables, voire même clownesques ?
D’ailleurs, est-ce une stratégie, forcément cynique, de la gauche française ? Ou la conséquence d’une inquiétante inculture ? En d’autres termes, la gauche hexagonale feint-elle l’ignorance économique par calcul électoraliste, dans le but de racoler l’adhésion des populations les moins instruites ? Ou est-elle littéralement ingénue dans ce domaine ?
Lorsque l’on analyse les programmes des candidats Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Jean-Luc Mélenchon, qui à eux quatre représentent indéniablement la « vraie gauche », ou mieux encore, la « gauche légitime », la question prend hélas toute son acuité. Pour la santé mentale de ces candidats, on en viendrait presque à leur souhaiter le cynisme, de peur qu’ils croient véritablement en leurs propres racontars. Quoi qu’il en soit, cynisme ou ignorance, le tableau n’est pas rassurant. Qu’on en juge.
Faire battre le cœur de la France avec Benoît Hamon
Benoit Hamon espère, sans rire, financer le revenu universel par les impôts en élargissant leur assiette. On croît rêver quand on sait que la France est parmi les champions du monde de la pression fiscale et que selon toute vraisemblance, celle-ci a déjà largement dépassé le seuil fatidique de la loi Laffer…
Élargir l’assiette et simplifier les impôts sont certes de bonnes idées. Mais, à l’instar des promesses de François Hollande en 2012, lutter contre le déclin économique et le chômage de masse ne figure pas dans les mesures phares de son programme. Benoît Hamon est certainement génial. Mais comment va-t-il s’y prendre ?
Quand bien même le candidat n’évoque que la première étape, le financement du revenu universel (à raison de 750 euros par personne) exigera de sacrées économies sur le train de vie de l’État, et de solides améliorations de son rendement. Tout cela ne pourra se réaliser que grâce à des réformes radicales, une refonte de son organisation et une diminution drastique de ses effectifs pléthoriques. Pourtant, rien de cela ne transparaît dans son programme.
Au contraire, celui-ci s’articule sur les axes suivants :
Le progrès social et écologique
En opposition frontale avec le modèle pourtant suivi par le reste du monde : « notre course effrénée après la croissance n’a pas de sens dans un monde où les ressources naturelles sont finies, surtout quand elle se fait au prix de notre modèle social ». Ainsi, en une phrase, la messe est dite ! Et bien évidemment, rien n’est dévoilé de ce qui sera fait pour convaincre le reste de la planète, ni sur le prix à payer pour cet isolement aussi royal que suicidaire…
Une république bienveillante et protectrice
Dans le déni total des échecs de l’intégration et de la violence… La France est définitivement peuplée d’individus gentils de toutes origines et de toutes confessions qu’il s’agit d’éloigner à jamais des velléités ségrégationnistes.
Une France forte dans une Europe forte
Benoit Hamon reste européen, mais cela l’arrange énormément car, très bizarrement, la lutte contre le terrorisme et l’insécurité n’est évoquée que dans ce cadre-là. Comme si le sujet sentait le soufre et ne pouvait être envisagé que par nos voisins. Forcément, la nation française (expression très mal connotée à gauche), ne peut se salir les mains dans de si basses besognes. Forcément, la violence ne vient pas de chez nous. Elle est mondialisée. Il semblait pourtant que la très grande majorité des terroristes qui ont frappé sur notre sol depuis l’affaire Merah étaient des Français…
Le grand projet alternatif d’Arnaud Montebourg
Arnaud Montebourg, l’homme qui n’avait jamais mis les pieds dans une entreprise, a démissionné de son poste de ministre du Redressement productif (initialement appelé Redressement progressif par le JO, c’est dire !) puis a rapidement suivi quatre semaines intensives d’un séminaire « Advanced Management Programme » à l’ENSEAD. Recruté aussitôt chez Habitat pour notamment redynamiser les ventes, il vient de quitter cette entreprise. On peut d’autant plus facilement ironiser sur les critères de recrutement de celle-ci que son PDG a récemment fait savoir qu’en dix-huit mois, l’ancien ministre « n’aura pas apporté du chiffre d’affaires supplémentaire » (Le Figaro août 2016). Selon ce même dirigeant, les seuls apports de ce spécialiste du Made in France résident dans des « rapports d’étonnements » et dans la « confortation des problèmes déjà identifiés ». Ce dont n’importe quel auditeur un tant soit peu expérimenté est capable (ceci dit en passant).
Qu’à cela ne tienne, après cette expérience extrêmement concluante, l’intéressé se sent de taille à devenir président de l’Hexagone. Cette courte immersion dans le monde réel lui aurait-elle été finalement bénéfique ? La réponse semble être à la fois oui et non (cf. site web officiel) :
Oui, parce que le candidat a découvert subitement l’importance des PME dans la création d’emplois. Mieux vaut tard que jamais…
Non, parce que les solutions qu’il préconise pour relancer l’activité des PME sont des solutions étatiques puisqu’il s’agit de leur réserver (à 80 %) les marchés des collectivités locales ! Au diable donc la pression concurrentielle sur l’efficience, bienvenue aux jeux des marchés publics, sorte d’entre-soi franco-français des PME labellisées comme tel sous le regard bienveillant de l’acheteur étatique…
Mais alors, qu’en est-il de l’international ? Comment dynamiser les PME sur les vrais marchés concurrentiels, ceux sur lesquels la France a perdu en un temps record la moitié de ses parts du marché mondial industriel, et 20 % sur celui des services ? Hélas, rien n’a été envisagé. Derrière l’appellation de « gaullisme social », le financement par la CDC de grands travaux de « rénovation thermique des bâtiments publics et privé » (sic !) ne se cache qu’une mesure de court terme encore financée par l’argent public.
Quant à son vaste programme d’investissements, Arnaud Montebourg le propose tout en baissant les impôts sur les classes moyennes, en diminuant le coût de la santé pour tous, et en favorisant l’accès à la propriété, ceci sans le moindre effort par ailleurs visant à améliorer la compétitivité française : maintien des 35 heures, abrogation de la loi El Khomri… Et pour relancer le pouvoir d’achat, toujours aussi gaullien, le candidat propose rien moins que le partage des bénéfices des entreprises avec leur personnel. La multiplication des pains en quelque sorte ! C’est tout simplement magique.
Une nouvelle ère du peuple avec Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon propose un programme magnifiquement axé sur l’avenir de l’humanité, programme qu’il organise autour de six piliers complémentaires dégoulinants de beaux sentiments :
- Changement de la Constitution pour une sixième république plus démocratique, rendue au peuple afin de « tourner la page de la tyrannie de l’oligarchie financière et de la caste qui est à son service ».
- Fin du « gavage des riches » grâce à une répartition accrue en direction des pauvres. Il semblait pourtant que la France détenait le record mondial de la redistribution…
- Transition énergétique en vue de répondre à l’intérêt humain face au dérèglement climatique. Pourquoi donc s’embarrasser avec un court terme retors ? Le long terme de l’humanité n’est-il pas plus fédérateur ?
- Sortie des traités européens qui nous imposent « l’austérité » afin de nous donner de la liberté face à une dette « dont tout le monde sait qu’elle ne peut être payée dans aucun pays ». Tant pis pour les créanciers. Ils n’auront qu’à nous obéir. Et la pression sur les taux d’intérêt et le risque de cessation de paiement ? Inconnus au bataillon.
- Sortie de l’Otan.
- Atteinte de « nouveaux progrès humains » en lieu et place du consumérisme et de l’agression publicitaire de la société actuelle… Le paradis en quelque sorte.
La protection des fonctionnaires et des plus faibles avec Vincent Peillon
À ce jour, le programme de Vincent Peillon est encore très peu détaillé, mais le candidat s’est d’ores et déjà engagé contre la suppression des 35 heures, de l’assurance vieillesse, et contre la diminution du nombre de fonctionnaires, population dont il déclare au contraire vouloir assurer la protection et l’augmentation des effectifs (Le Point décembre 2016). Il semblait pourtant que deux Français actifs sur cinq travaillent déjà pour l’État, et que l’Hexagone compte deux fois plus de fonctionnaires par habitant que les Allemands, et plus de ministres que les États-Unis. Ce n’est sans doute pas assez…
Vincent Peillon parle également d’assurer un « reste à vivre pour les plus modestes » (L’Obs décembre 2016). Paradoxalement, aucune amélioration des sources de revenu du pays n’est pour le moment annoncée, à croire que l’argent coule à flot, puisque les seules mesures pour l’instant présentées par le candidat sont des dépenses supplémentaires et des refus de procéder à des économies ! Mais n’est-ce pas la période de Noël ?
La gauche française structurellement allergique à la création de richesse
Il est consternant de constater à quel point, sur le plan économique, ces quatre programmes sont structurellement voisins, comme s’ils découlaient d’un même blocage, d’un même refoulement du réel, d’un même pathos vis-à-vis de ce que l’on dénomme, en sciences économiques, la création de richesse. Par contiguïté tout à fait naturelle, ce pathos s’étend bien évidemment aux riches, à ceux qui créent cette richesse tant honnie, et dont il faut un jour ou l’autre les dépouiller, ne serait-ce que partiellement. Le nœud du problème de la gauche se trouve donc ici même, dans ce refus de dire, ou de voir (car on ne sait toujours pas si c’est du cynisme ou de n’ignorance) d’où vient l’argent…
Il y a énormément à analyser sur le statut symbolique de cet argent maudit dans l’inconscient de la gauche française. Très concrètement, à travers ses discours, car ceci est extrêmement révélateur, il apparaît que l’argent est un bien constamment disponible. Le volume disponible ne semble d’ailleurs jamais poser de problème, à croire que cet argent se renouvelle tout seul, tranquillement, sans stress ni courage, comme un gâteau définitivement à l’abri des aléas de la vie économique mondiale et de la prise de risque individuelle…
Le lieu géographique de cette disponibilité se trouve chez les riches, c’est-à-dire chez les patrons et les banquiers. C’est dire l’infantilisme de ce statut, que l’on pourrait ni plus ni moins résumer par l’expression « dans la poche des nantis ». Voila sans doute pourquoi parler de processus de « création de richesse », d’établissement des « conditions favorables » à celles-ci et de « dynamisation de la compétitivité du pays » revient à prêcher dans un désert.
La légitimité de cet argent n’est évoquée que négativement. Puisqu’il a vocation à être redistribué aux nécessiteux, cela suppose qu’en aucun cas ceux qui se sont débrouillés pour le créer n’ont un meilleur mérite que ceux qui n’y sont pas arrivés, ou pire encore, que ceux qui ne s’y sont même pas essayés. Cet argent est donc un dû, une sorte d’anomalie. Une anomalie que seuls les transferts orchestrés par un Robin des Bois public (au-dessus de tout soupçon) seraient en mesure de réparer.
Qu’elle soit le fruit du cynisme ou de l’ignorance, une telle perversion du discours politique est de toute évidence un poison pour notre démocratie : elle aide à maintenir certaines catégories de citoyens dans un rêve passablement dangereux. De la part de candidats à l’élection présidentielle d’un pays surendetté, incapable de faire face à ses dépenses sociales, et au train de vie tentaculaire de son État, de telles promesses sont tout simplement scandaleuses.
Or, la société française semble n’avoir même plus le ressort nécessaire pour s’opposer à cette surenchère digne du père Noël. Les médias ne transmettent-ils pas sans broncher les programmes les plus mirobolants ? L’Éducation nationale ne continue-t-elle pas d’enseigner dans ses cours d’économie du secondaire l’alter-mondialisme, la décroissance et l’écologie, à grands renforts de références officiellement inscrites aux programmes telles que Alternatives économiques, John Maynard Keynes et consorts ?
Une telle pathologie peut s’expliquer de différentes manières. Les historiens verront probablement là les réminiscences de l’esprit révolutionnaire français, fait de détestation des élites mâtinée de nostalgie communiste dans un pays au logiciel fortement teinté de jacobinisme et de marxisme.
Les psychologues y verront certainement un complexe d’Œdipe mal résolu, avec cette opposition réflexe et maladive à l’Autorité, à la Société adulte faite de gens responsables à laquelle chacun doit payer son tribut dans le respect d’autrui et des réalités. Les économistes y verront à coup sûr un aveuglement idéologique porté sur le planisme et l’étatisme dans le mépris total des dégâts causés par les expériences historiques de ce genre…
Mais comment ne pas voir, dans l’existence de tels programmes pour les élections présidentielles de 2017, la preuve indiscutable du manque de maturité politique de la gauche française, et par conséquent, de celle de l’ensemble de notre pays ?
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« d’ailleurs, est-ce une stratégie, forcément cynique, de la gauche française ? »
Populisme de gauche, exploitation d’un coté très sombre de l’être humain: « la convoitise ». L’origine même de la révolution française: La jalousie des Bourgeois utilisant le Peuple pour déloger les Nobles, on en est toujours là.
Quand à dénoncer ce problème, c’est difficile aujourd’hui tant les institutions (presse, education, justice…) sont imprégnées de ce pseudo Socialisme malsain, surtout depuis les années Mitterand, (le tyran mythomane qui portait si bien son nom)
Fred: la Restauration : la jalousie d’une noblesse arrogante et réactionnaire fasse à une bourgeoisie d’affaire qui la déclasse dans tous les domaines. Entre le noble et le bourgeois je choisit le bourgeois, » enrichissez vous par le travail et par l’épargne » (Guizot). La noblesse française c’est du vol, des taxes, des impôts et du pillage on s’est comment 1000 d’absolutisme on joyeusement fini.
Une majorité de Français est remplie de haine envers le patron, le riche, le bourgeois etc…
Sans compter un nombre de plus en plus grand de Français naturalisés dont on ne peu pas dire qu’ils débarquent de pays réputés pour leurs culture économique.
Nos politiques auraient tort de ne pas exploiter le filon et c’est ce qu’ils font avec le plus grand des cynismes et ils ont bien raison !!!
Les moutons veulent du communisme, du socialisme, du collectivisme, du gratuit qui coûte des milliards, qu’on leur donne !
Pour ceux qui vont êtres emportés par la vague et qui estiment n’avoir rien demandé, rares sont les personnes qui n’ont pas participé à ce désastre.
« …la preuve indiscutable du manque de maturité politique de la gauche française… » Il y a longtemps, Charles de Gaulle donnait son opinion sur ces gens et leur maturité politique.
Je cite « Mais vous vous attendiez à quoi avec cette clique de bons a rien ?
Les gens de gauche ont rarement de grand projet. Ils font de la démagogie, et se servent des mouvements d’opinion.
La gauche tire le haut de la société vers le bas, par idéal d’égalitarisme. C’est comme ça que l’on a fini dans l’abîme en 1940…
Les socialistes sont d’éternels utopistes, des déphasés, des apatrides mentaux…
Ils gaspillent toujours la plus grande partie des crédits.
On ne les a jamais vus dépenser efficacement les crédits…
Je n’aime pas les socialistes, car ils ne sont pas socialistes…
Parce qu’ils sont incapables,
Ils sont dangereux … » quel visionnaire.
Et Winston Churchill d’enfoncer le clou : » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »
Tout est dit sur leur capacité d’analyse et de nuisance.
Et de conclure, finalement sans vice qu’un équilibre entre les deux serait peut être là meilleure des réflexions.
Vous avez oublié « l’économie de la mer » de Melenchon.
Il a été à la plage et il a remarqué que la France avait une grande partie marine. Il veut donc mettre les Français en caution d’un emprunt européen pour investir dans l’eau de mer. Imaginez donc qu’il regarde le ciel. Il demandera 100 milliards pour les nuages. La montagne, 100 milliards pour l’économie des cailloux.
La gauche de bien beaux projet sur des business plan écrits sur des confettis.
Si on le laisse faire, dans 20 ans, il faudra acheter de l’eau de mer à l’étranger… 😉
Bah, malgré tout, financièrement,tous ces populistes s’en sortent plutôt bien malgré leur handicap idéologique et leur QI de moule.
Financièrement oui, mais à titre personnel (j’ai des noms). Par ailleurs, je vous serais reconnaissant de bien vouloir respecter la moule.
Oui, on devrait parler … d’huîtres. D’ailleurs c’est de saison 🙂
JL Mélenchon est conseillé par Jacques Généreux (avec l’argent des autres, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_G%C3%A9n%C3%A9reux). Economiste qui intervient régulièrement sur BFM et a encore soutenu il y a 2 jours qu’il fallait taxer les hauts revenus à 100% au delà d’un certain seuil (350000 Euros). Pour lui au dessus de ce seuil, gagner encore de l’argent ne sert à rien et en quelques sortes c’est immoral. Donc un économiste qui fait de la morale (Est-ce toujours un économiste?).
Mais celà ne permet pas de trancher sur la question « cyniques ou incultes ».
Le faux économiste vrai idéologue en question est quelqu’un de cultivé à n’en pas douter.
Il est toujours aussi curieux que BFM l’invite à l’antenne pour parler d’économie alors qu’il n’est pas économiste. Si les journalistes de BFM faisaient leur travail sérieusement, ils intituleraient l’émission « à propos de l’idéologie », ce qui éviterait de tromper les auditeurs qui croient ou espèrent qu’on va leur parler d’économie.
Bizarre pour quelqu’un qui « n’est pas économiste » d’enseigner à l’IEP de Paris. Mais bon peu importe les recherches sur un sujet ou une personne, tant qu’on peut en dire du mal, ça défoule n’est-ce pas ?…
Pour répondre au commentaire d’avant, 0,01% de la population française gagne plus de 225 000 € par an. J’ose imaginer que plus de 350 000 / an doit concerner moins de 60 000 personnes. Ce qui veut dire qu’au moins 60 millions d’entre nous ne seraient pas contre toucher 350 000 € / an en échange de redonner sous forme de mutualisation tout ce qui dépasse ce montant. Quel est le problème donc ?
Le problème est celui de la liberté. Celle de jouir de son travail. 100%, c’est nier lindividu et donc un pas vers le totalitarisme quand bien même cela ne concernerait qu’une seule personne.
Le souci est juste que c’est Mélenchon qui propose cela, car ce n’est pas lui qui l’a mis sur la table. Le premier à avoir proposé cette idée est Flanklin Roosevelt, mais il doit être également un fieffé gauchiste castrateur de liberté et violeur de chatons russes, n’est-ce pas ?
Quasiment personne n’a la « liberté » de toucher une somme pareille, moins 0,01% de la population je le rappelle. Si je suis votre logique, vous êtes donc contre le restreignement de liberté qu’impose l’état d’urgence, la loi sur le renseignement, les lois sur le secret des affaires, etc. Non ?
Vous jouez sur les mots. N’importe quel quidam est libre de toucher 350k par an. Il suffit de s’en donner les moyens.
Ne serait-ce que dans ma boite, je suspecte 10% des employés d’être à ce niveau, dont le boss. Capez ce revenu maximal à 350k et le propriétaire de l’entreprise n’aura plus aucun intérêt à la maintenir ouverte. Des dizaines d’emplois détruits sur l’autel d’une idéologie stupide.
Puis-je savoir dans quel corps de métier exercez-vous ? Comprenez que ces salaires ne sont pas accessibles dans toutes les CSP. Même si on s’en donne les moyens.
La Finance. Je suis moi-même loin de ces niveaux. Mais mon emploi et celui de nombreux collègues, dans la situation présente, existent uniquement car ces gens sont libres de pouvoir toucher plus de 350k, et que ces même personnes, ne pouvant le faire seules, ont besoin de main d’oeuvre.
Comprenez que la vaste majorité des emplois n’existent que pour satisfaire l’égoisme d’une poignée. Rendez illégale cette liberté d’être égoiste et riche, et c’est autant d’investissements et d’emplois qui ne seront pas.
Si tout pour vous justifie la création d’emploi. Et si rien ne justifie qu’on essaie de trouver une meilleure utilité à la force de production des gens, effectvement vous venez à bout de mes réflexions.
« Une meilleure utilité à la force de production des gens »
Beau moralisateur que vous êtes. L’économie dans son ensemble n’est que l’agrégat des désirs humains. Allez donc éduquer l’emsemble de l’humanité. Vous semblez détenir la vérité.
Les gens ne sont pas des outils que vous pouvez utiliser selon vos préférences mais des individus dotés du libre arbitre de sentiments, comme vous.
Vous n’apprécieriez sûrement pas que quelqu’un débarque chez vous et vous impose d’aller travailler aux champs plutôt que de glandouiller sur Contrepoints, alors ne l’imposez pas aux autres ! N’interférez pas dans leurs décisions, laissez-les investir leur énergie selon leurs lubies à eux.
Aimable Luma, doit-on vous rappeler que nos politiciens, spécialement de Gôôôche, font TOUT (variante : ont TOUT essayé) pour la création d’emplois et la lutte contre le chômage…
Je réponds ici sur votre incitation au voyage… J’ai fait une partie de mes études au Canada. Je vois bien à quoi vous faites référence. Cependant, je n’ai pas été convaincu par ce système. Si je n’avais pas profité d’un accord entre la France et le Canada, un semestre + une assurance maladie obligatoire m’aurait déjà endetté de 10 000CAD. En France, chaque année d’étude dans une grande école m’a coûté 800€ en y incluant la mutuelle étudiante.
La France s’endette de 100 milliards par an à ajouter aux 5000 milliards soit 246% du PIB, le pays est virtuellement en faillite et n’a aucune marge de manœuvre fiscale, elle est déjà dans le top mondial.
Votre « gratuité » ce fait sur le dos des pauvres et de ceux qui devront rembourser cette « gratuité » sans pouvoir la toucher eux-mêmes alors que vos études vont très probablement faire de vous un privilégié qui ce situera dans les 5% des plus riches mondiaux.
« m’a coûté 800€ »
Tordant aveu d’égoïsme.
Elle a couté à la collectivité 15 000 €, est-ce que vous en foutez ? apparemment, oui, tant que votre petite personne profite du système, il vous convient. Détrompez moi …
Tordant aveu d’ignorance.
La collectivité n’a bien sûr pas un fifrelin, les 15 000 € elle les a pris aux vrais gens, dont vous même, évidemment, et vos parents. Les 15 000 € vous les avez en réalité payés d’avance, sans le savoir.
Tordant aveu de naïveté.
La maxime « si c’est gratuit, c’est que vous n’êtes pas le client ; vous êtes le produit » ne s’applique pas qu’à l’utilisateur de fb ou de TFI. Elle s’applique aussi à l’université et aux grandes écoles. Qu’est-ce que vous croyez ?
Quand vous serez plus vieux vous saurez qu’il n’y a rien de plus cher que le gratuit, et vous le fuirez comme la peste.
Vous confondez liberté et capacité.
Peu de monde est capable de gagner 350 000 euros par an, c’est vrai. Parce que pour y parvenir, il faut de l’énergie, de l’intelligence, du talent et sûrement plein d’autres choses. En attendant, vous pouvez essayer et réussir (ou pas).
Remplacez maintenant les 350 K€ par autre chose. « Peu de monde a la capacité de composer une belle symphonie. Pour y parvenir, il faut ci et ça… Mais vous pouvez essayer ».
Il n’y a pas de liberté d’accomplir telle ou telle chose, il n’y a que la liberté d’essayer et de réussir (ou pas), en fonction de ses capacités.
Dès lors que n’importe quel emploi, avec tout le talent du monde sur la personne qui l’exerce, peut engendrer une telle génération de valeur économique, je serai d’accord avec vous.
Allez dire ça aux Aides de Vie Sociale (les personnes les moins bien rémunérées de France), je pense que vous ne serez pas bien compris malheureusement.
Vous pouvez essayer de faire une carrière dans la restauration, en ouvrant une chaîne de bons restaurants, qui serviront de bons plats pas trop cher. Ça peut marcher (et même vous rapporter 350 000 euros par an).
Maintenant vous pouvez aussi essayer de faire fortune en vendant des sandouiches achetés au surplus de la SNCF au prix de 15 euros le demi-carré. Là, je vous parie que vous ne gagnerez pas un centime.
La rémunération est fonction de ce que les personnes libres sont prêtes à vous donner en échange du service que vous leur rendez. Il n’y a pas de « valeur travail » ou de « valeur pénibilité ». Il n’y a que des services qui s’échangent en fonction de leur désirabilité.
Ce qui anihile toutes les perspectives de personnes qui s’investissent dans le social au détriment du marchand. J’ai peut être une position radicale et décalée par rapport à la théorie économique dominante je le concède. Mais le fait de privilégier les désirs aux besoins, pour moi, n’est pas viable.
Luma, voyagez. Découvrez d’autres cultures. Chez les anglo saxons, l’aspect social de la société est tenu par le privé. Des dons d’entreprises privées, mais aussi de particuliers. Il y est très fréquent pour un jeune d’être bénévole pour des oeuvres caritativees.
Pas besoin d’étatisme là-dedans.
Laisser les gens libres n’annihile rien du tout (excepté la prédation). Les gens, même libres, ont besoin de sécurité, de médecine, de nourriture, d’électricité, etc.
Si la demande existe, l’offre trouvera une voie pour la satisfaire (au meilleur prix).
Votre « solidarité » d’état a tué la vraie solidarité en France:
Indice de la charité – Classement des pays
Les prestations sociales de la France sont à peine dans la moyenne européenne et la France est en faillite alors que c’est le pays no1 mondial de la taxation « solidaire ».
Cerise sur le gâteaux, ce sont des associations privées (Secours catholique, restau du cœur) qui doivent s’occuper des plus démunis, un comble !
« J’ai peut être une position radicale et décalée par rapport à la théorie économique dominante je le concède. »
C’est tout le contraire. Vous êtes mainstream à un point que vous n’imaginez même pas, pure produit de gavage en batterie
« Ce qui anihile toutes les perspectives de personnes qui s’investissent dans le social au détriment du marchand. »
Soyez cohérent. N’attendez pas une perspective marchande d’un investissement social. L’abbé Pierre était économiquement misérable, et je vous laisse imaginer sa tête si vous suggérez qu’il aurait mérité de devenir riche grâce à son action …
« Mais le fait de privilégier les désirs aux besoins, pour moi, n’est pas viable. » OK, mais vous n’avez rien dit tant que vous n’avez pas défini ce qui distingue « désirs » et « besoins » et, surtout, qui le fait.
Clavarder vos opinions sur internet, par exemple, et pouvoir vous le permettre (au lieu d’aller creuser votre champ pour en tirer 3 patates à bouffer ce soir), c’est quoi ? un désir ? un besoin ?
c’est quoi le « social »? ça se mange? on peut dormir dedans? ça vous protège du froid en hivers? Le social c’est juste un termes élégant pour caractériser lef ait que certain s’occupe avec l’argent des autres…
@Ilmryn :
Ah ha, la France a le vers solidaire 🙂
Pitié, pas cet argument complètement éculé sur la taxe à 92% de Roosevelt que la gaucherie nous sert à longueur de journée ! Cette taxe était tellement mitée et facile à éviter, que pratiquement personne ne la payait ! On était juste dans le symbole, histoire de faire croire que l’on faisait payer les riches mais dans les faits, ce n’était pas vrai.
Oui, c’est un peu comme l’impôt en France aujourd’hui.
Mais c’est pour mieux justifier les 200% de prélèvement quand le pays sera en guerre, ce qui a cette vitesse, ne va pas tarder.
Si je suis votre logique, , vous interdisez Euromillion, parce que gagner 50 millions, cela touche 1 français par an ❓
Le problème en pratique est que les 33 pays qui ont essayé ces recettes ce sont effondrés en faisant des dégâts sociaux incommensurable.
Si vous me démontrez l’effet de causalité et non juste de corrélation, je veux bien reconsidérer ma position sur le sujet.
Vous ne seriez pas là avec ces arguments si vous aviez une once de savoir économique et historique.
Même pas en rêve.
C’est bien ce que je pensais… Votre « religion » est donc bien au-dessus de toute demande d’explication.
Merci de votre ton si aimable et courtois.
Ma « religion » c’est la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, la liberté, les droits toussa, ça vous parle ?
Le votre c’est de prôner des recettes qui ont plongé plus de 2 milliards de gens dans la misère et le meurtre.
En effet, ma religion m’impose de rendre les gens miséreux et d’inciter au meurtre.
Plus que ça même, je crois être responsable de la crise des subprimes. Je l’avoue. Et c’est également moi qui cache les ressources naturelles pour faire croire qu’elles sont limitées.
Vous m’avez démasqué.
Des banquiers qui prêtaient soudainement à des pauvres insolvables, vous êtes super crédible.
Sans les lois Community Reinvestment Act d’incitation des prêts, les garanties publiques (FM & FM) de ces prêts pourris et les taux zéro de la FED + le sauvetage des banquiers par votre cher état une fois que tout avait explosé, ce merdier n’aurait jamais eu lieu.
Un slogan à la foi, restez concentré sur le haut de votre liste conventionnée on explosera le reste de vos mythes plus tard.
Je réponds ici à ma gratuité sur le dos des pauvres. Il se trouve que pour le moment c’est moi le pauvre, et que sans ce système de subvention aux écoles et de prix bas de la connaissance, point d’étude de ce niveau pour moi.
J’aime quand vous comparez la dette au PIB d’une année et non à la durée de ces mêmes titres de dette. Elle est en moyenne de 7 ans et quelques jours. Vous comparez souvent vos créances (maison, voiture par exemple) à une seule année de salaire ? Si oui vous devez tomber en syncope à chaque fois.
La dette française serait donc remboursée dans 7 ans? Lol..
Tous les ans, l’état « rembourse » sa dette d’il y a 7 ans…. avec de l’argent qu’il réemprunte (+ un supplément pour couvrir ses dépenses de l’année).
Pour la syncope, tenez-vous bien: l’état français claque 24% de trop chaque année. C’est comme si vous gagniez 2’500 et claquiez 3’100 chaque mois. Vous tiendriez combien de temps ?
De plus vous ne connaissez rien à la structure de la dette non plus, la moitié est composée d’engagements de retraites, or les gens ne meurent pas en 7 ans.
Non, vous l’avez dit, il y a des prêts ce qui vous responsabilise et évite de faire payer votre future richesse aux pauvres qui n’ont pas votre chance.et qui vous financent à chaque achat avec la TVA.
Mais ce n’est même pas le problème: l’éducation « tout gratuit » c’est 70 milliards chaque année, les dépenses des administrations 1200 milliards dont:
Police et gendarmerie: 30 milliards.
Justice: 7 milliards.
Armée: 40 milliards.
Les fonctions régaliennes essentielle, fondatrice de l’état avec en plus l’éducation « gratuite » que je vous accorde représentent 12,2% des dépenses de l’état. Vous ne voyez pas le problème ?
9 millions de pauvres, 25% de la jeunesse au chômage, 750 zones de non-droit, déserts médicaux, etc., etc.
Toujours pas ?
Ah, dans 7 ans, au plus tard, c’est la faillite
à une seule année de salaire ? –>
À la fin du 2ème trimestre 2016, la dette publique s’établit à 2 171 milliards d’euros (Md€), en hausse de 32 Md€ par rapport au trimestre précédent.
ces 32 Md€ supplémentaires représentent :
32000000000 / 65000000 soit 492 Euros par français
32000000000 / 21000000 soit 1523 Euros par travailleur. Une paille juste pour 1 trimestre ! Et plus de 500 Euros par mois un excellent cadeau au travailleur, en impôts futurs supplémentaires. Esclave, souquez plus vite ❗
non…il faut trouver des gens pour vous prêter de l’argent …donc qui voient des signes de votre potentialité à les rembourser…
regarder autour de vous tous ces gens qui ont fait des études payées par tous et qui décident de faire autre chose ( en général un métier modeste)…ça ne vous choque pas..? Et pour faire mode ce gaspillage de ressources?
Ce qui parait gratuit conduit à l’irresponsabilité..
système parfait? certainement pas système autorégulé …
Et bien vous avez tord, j’ai fait toute ma scolarité dans des écoles privés et mes parents n’étaient pas riche, très loin de là. Mais voyez vous les frais de scolarité étaient dégressif avec les revenus ainsi mes parents ne payaient la plupart du temps que des sommes symboliques voire rien du tout. De plus il est tout à fait possible de recourir à des emprunts pour financer ses études avec à la clef une réelle motivation de l’étudiant pour réussir celle ci d’une part et de choisir un filière raisonnablement rémunératrice. Je parie que si les étudiants devaient financer leur propres études il y aurait d’un seul coup beaucoup moins d’effectif dans la « psycho sociologie » et aussi beaucoup moins de trentenaire qui grenouille à la FAC aux frais de la princesse. sans compter que cela rétablirait la sacrosainte égalité puisque tout le monde aurait potentiellement accès à toutes les filières (seule les capacités de l’élève servant alors de filtre)
Si vous me démontrez un effet d’enrichissement d’un pays ayant appliqué ce principe, je veux bien reconsidérer ma position sur le sujet
Un seul ? Les USA.
Une source parmi tant d’autres : http://m.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/20120228.OBS2500/quand-roosevelt-taxait-les-hauts-revenus-a-91.html
Bonjour Luma
Je vous rappelle que Roosevelt n’etait pas libéral, que les USA n’était pas libéral, et que les USA ne sont sorti de la crise de 29 qu’en 42 en rentrant en guerre (le new deal a plutot prolongé la crise).
Sinon relisez les droits de l’homme (art 2 et 13) et FDR ne respectait pas ceux-ci.
C’est fameuse taxation est un mythe, un symbole qui n’a touché en vrai qu’un seul contribuable et de manière marginale puisque les taux étaient fortement régressif , mais merci d’être passé avec votre seul exemple bidon.
Le new deal de votre champion c’est plutôt mal terminé d’ailleurs.
@ Luma :
le plus grand économiste de tous les temps à déjà démontré cette causalité, en … 1922 !!!!!
« Socialisme : le chaos du planisme » Ludwig Von Mises.
Les fumeuses sciences économiques, rien de plus fumeux qu’un économiste « capitaliste » qui tirent ses revenus d’un travail rendue à l’état comme notre bon Elie Cohen, copain des coquins, officier officiel des banquiers et du CAC40 et se nourrissant du précariat faute d’intelligence aboutie.
Corée du Nord, Vénézuela, Cuba, Cambodge, URSS, RP Chine, Vietnam, Albanie, RDA Yougoslavie et pays de l’Est…
il suffit de lire la fiche wikipedia.
Remarquez, la misere n’est pas générale sous le socialisme : les filles de Chavez et de Mao sont toutes deux multi millionaires, la fille de Chavez est meme la personne la plus riche du Venezuela.
Le problème n’est pas le problème mais le très gros big monster problème est que si vous faites ça tous les créateurs de richesses vont aller créer ailleurs si bien que vous n’allez que fabriquer de la pauvreté.
Sauf si les travailleurs sont propriétaires de leurs moyens de production. Autrement dit les SCOPs se passent très bien du chantage à la délocisation…
Le modèle de l’entreprise possédée par ses employés fonctionnent tellement bien – comme le système social français – qu’il fait désormais l’unanimité à travers le monde…
Fin du XVIIe et début du XIXe, un monarchiste aurait tenu le même argumentaire contre la République et le suffrage (censitaire ou universel). Le fait que cela paraisse utopique à un instant t, et non appliqué partout dans le monde ne peut être un argument de réfutation. Sinon pas de science, les théologies seraient amplement suffisantes.
Le socialisme et ses ravages sur le cerveau… Comparer l’incomparable. Etes vous un troll?
Aujourd’hui, n’importe quel groupe d’employés peut racheter son entreprise. Ou s’organiser de telle sorte que l’ensemble des employés possède l’entreprise à part égale. Ils sont libres de le faire. Mais étrangement, ce système ne fait pas l’unanimité…
Peut-être car vos chers ouvriers, une fois dans la peau du patron verront leurs propres égoismes éxaltés s’entrechoquer les uns aux autres. Et que ça mène à la faillite.
Ceci dit, ils restent libres d’essayer.
Vous confirmez l’article par votre ignorance en économie. Lisez un peu, ça fera du bien à vos interventions en ligne. Vous ne comprenez même pas le principe de liberté.
Les ouvriers d’ECOPLA ont bien essayé…
Vous ne connaissez pas non plus les SCOP et les 5 milliards d’euros des syndicats ?
http://www.les-scop.coop/sites/fr/les-scop/qu-est-ce-qu-une-scop.html
http://bfmbusiness.bfmtv.com/emploi/nicolas-perruchot-les-syndicats-touchent-4-5-milliards-deuros-an-626390.html
Vous avez tout en main, il n’y a plus qu’a construire votre paradis collectiviste…
L’économie administrée et collectiviste a bien été essayée a de nombreuses reprises un peu partout et c’est tout à fait possible en France.
Ça a toujours foiré et ça ne marche pas bien même quand c’est financé par le capitalisme.
La République de Venise, 700 ans d’histoire, ça vous dit quelque chose? Les modèles républicains romain et athénien qui abreuvaient la réflexion même des monarchistes? Le monde n’a pas débuté en 1793
@luma :
dans mon métier, je finance les SCOP : elles sont toutes virtuellement en faillite et ne survivent que grace aux aides publiques, cad grace aux impôts prélevés sur leurs concurrents.
n’oubliez pas les montres LIP svp…
Sauf si les travailleurs sont propriétaires de leurs moyens de production.
Aie, vous créez 21 millions de patrons ❓ Euh, mais les syndicats ne vont pas aimer du tout. Ils vont vous barrer la route
Il serait d’ailleurs intéressant de voir le changement de comportement de ces nouveaux patrons une fois une année ou deux passer aux commandes de l’entreprise à essayer comprendre l’administratif, l’URSAFF, etc. tout devant créer de la valeur ajoutée pour faire tourner tout ça.
Il serait aussi intéressant de voir la structure de leur bilan.
http://www.les-scop.coop/sites/fr/espace-presse/communique-bilan-chiffre-2015
70’000 emplois soit 0.26% des salariés, c’est minable.
On voit bien que l’idéologie socialiste française n’est constituée que de jalousie et de pillage et pas du tout de « solidarité participative ». Il devrait y avoir au moins les 18 millions de votants pour Hollande (dont une écrasante majorité de salariés de « l’état ») qui travaillent en SCOP proche de leur idéologie au lieu de piller les gens libres.
Il est amusant de constater que les entreprises collectivistes sont les seules qui disposent en France de conditions quasi « néo-libérales »: fiscalité et législation hautement favorable, presque digne des paradis fiscaux.
sans oublier la publicité dont bénéficient les société reprises par les gentils ouvriers… je n’ai rien contre d’ailleurs…mais c’est gonflant et simplement injuste.
Un ouvrier qui devient patron accepte de bosser plus d’etre payé moins etc… marrant non..
lemiere, quand un patron redevient salarié il défend ses intérêts comme n’importe quels autres salariés, rien de surprenant là dedans.
@Luma :
C’est la nature même de la propriété que d’être inégale, tous les arguments comparatifs sont vrais, ce n’est qu’une question de seuil ; si vous légitimez Robin de Bois sur les 0,01%, vous le légitimez pour les 0,1%, pour les 1%, pour les 10% etc…
La confiscation par l’impôt n’a aucun impact économique de plus (voir moins) que la propriété et le dépôt de ces sommes dans l’économie : l’argent des revenus des 0,01%, comme le reste de l’argent gagnée, est dépensé, investi, placé etc… et finit par irriguer tout le monde : les riches « dépensent » leur argent, qui part en bien de consommations, en services etc… qui créent des emplois.
La réduction des disparités de propriété assèche ce circuit de consommation et d’investissement, donc crée du chômage et diminue la richesse produite : supprimez l’industrie de Luxe, l’immobilier plus grand que le logement familial (juste cela, je ne parle pas du reste) et vous mettez plusieurs millions de personnes au chômage, descendez la barre de 0,01% à 1% et vous multipliez cet effet négatif.
De plus, l’impôt a un coup très important pour être « réinjecté » dans l’économie : non seulement il investit dans des secteurs non créateurs de richesse, mais en plus il a un cout de gestion très important (fonctionnaires, administration etc…) qui n’a aucune valeur économique.
Ce ne sont pas les « besoins » qui créent l’économie, mais la disparité de propriété : on ne dépense que l’argent que l’on a « en trop » et on crée la valeur via l’échange et non via la production : c’est exactement l’inverse de ce qu’a décrit Marx : au plus la richesse est inégale, au plus l’ensemble s’enrichit, c’est la monnaie qui joue ce rôle de « sang » qui transporte la richesse aux différents individus : qui irrigue la société.
L’inégalité de propriété est un droit naturel et c’est d’ailleurs la seule légitimation de l’Etat : protéger cette disparité qui est par nature soumise à toutes les convoitises, les jalousies…
« L’essence caractéristique de la propriété, essence qui dérive des principes combinés de son acquisition et de sa conservation, est d’être inégale : c’est pourquoi les grandes masses qui excitent l’envie et qui tentent la rapacité, doivent être mises hors de la crainte de tout danger »
Edmund Burke, lisez la suite et en particulier le rôle de rempart des grandes fortunes, l’impact sur la représentativité etc… si vous voulez.
Pour le rôle répartitif de la monnaie, lisez les monétaristes, Friedman etc…
Est-ce que cela correspond à votre demande de causalité posée à Llmryn ? Difficile de tout expliquer en quelques lignes.
Je suis d’accord sur le rôle des inégalités dans l’économie, et ma réflexion sur le sujet ne porte pas sur la suppression pure et simple des inégalités de propriété, financières, de patrimoine…
De plus, je ne légitime pas les 0,1 ni les 1 voire les 10%. C’est un peu caricatural. J’essaie de voir à partir de quel moment l’accumulation de biens et richesses ne change plus significativement le comportement économique. Pour un particulier, au delà d’une certaine somme, l’argent n’est plus que majoritairement placé sur des marchés spéculatifs pour faire fructifier la somme déjà accumulée, plutôt que réinvestie dans l’économie réelle.
@Luma : L’économie réelle, les marchés spéculatifs … belle novlangue qui part du point de vue Marxiste selon lequel seul la production interviendrait dans l’économie.
Ce n’est pas la production qui crée la richesse, mais l’échange. L’avantage compétitif (au sens Darwinien) a été prouvé et par la théorie, et par les faits : l’Espagne versus L’empire Inca, les Flandres, Venise, etc… Venise est un cas d’école : toute sa richesse repose sur une production quasi nulle…
Le fait de croire que l’argent placé sur des marchés spéculatifs serait néfaste à l’économie est un mythe : l’argent va dans les circuits financiers pour deux raisons :
1° : Ces marchés spéculatifs sont quasiment uniquement (de près ou de loin) le fait des dettes publiques : on est dans une pompe à Shaddock : les riches financent via les marchés financiers (et en récoltent les fruits) principalement des politiques sensées relancées l’économie.
2° : Les Etat ont complétement sclérosés l’économie productive : législation, taxes, charges etc… donc les investissements ne sont clairement plus compétitifs avec ceux basés sur les dettes d’Etat.
Donc heureusement (si je peux dire) que l’argent des « riches » va dans les marchés spéculatifs : c’est autant de dettes d’Etat que les « pauvres » n’ont pas à assumer, d’impôts qu’ils n’ont pas à payer …
Vous prenez le problème à l’envers : c’est la capacité fabuleuse qu’a l’Etat à générer des dettes qui sclérose l’économie : supprimez les centaine de milliards de dettes de l’Etat Français, supprimez la concurrence avec les emprunts d’Etat … et cet argent ira tout naturellement à « l’économie réelle »
Le fait que la circulation de richesses crée plus de richesse que la production est un non sens économique. Ce que peut comprendre n’importe quel béotien. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose mais ce n’est pas naturel. Rien d’étonnant non plus la dedans puisque notre système économique est avant tout une construction humaine. Mais par contre, Ii faut une bonne dose de cynisme ou de stupidité pour prétendre qu’un phénomène économique est un fait universel et immuable dés lors qu’on peut l’observer dans notre système économique.
Une région très riche en sel l’échange contre des fruits produits dans une autre, les deux on beaucoup plus produits, et donc multipliés leur richesse, que s’ils avaient mangé leur seul production au niveau local.
Spécialisation, ressources locales, etc., etc.
Le commerce » de masse » a 6000 ans au moins et toutes les zones qui échangeaient beaucoup et librement étaient bien plus riches que les autres.
L’écriture est d’ailleurs née des nécessités commerciales en Mésopotamie voici 6000 ans. Le calcul a été développé pour les mêmes raisons.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9buts_de_l'%C3%A9criture_en_M%C3%A9sopotamie
Non et vous le démontrez : quand on n’a aucune culture historique et économique, on ne comprend rien à la création de richesse.
Je ne parlais pas de l’échange de biens, je parlais du marché spéculatif dont Stéphane Boulot expliquait les bienfaits. Je ne contestais même pas les effets décrits, j’expliquais seulement que cette sorte de création de richesse était artificielle et pas un fait économique inéluctable auquel on doit se soumettre.
Quant au ton et aux détails de votre message, je ne crois pas qu’y répondre fera beaucoup avancer le schmilblic.
Sur le marché spéculatif, en particulier, il a une réelle utilité qui est trop longue à expliquer ici, mais Stéphane dit aussi des choses très justes auquel j’ajouterais ceci:
Les acteurs économiques, vous, moi, consommateurs et producteurs grands et petits, avons besoin d’un droit et de règles fixes sans distorsions pour que la finance et l’économie se rejoignent sur des bases réelles.
Les tripotages des taux, les impressions « d’argent gratuit » (FED, BCE), les dépenses, les dettes, les changements continuels de lois, règles et fiscalité, comme en France, créent de faux signaux, des opportunités, des « retenues » et des écoulements artificiels qui ne reposent sur rien. Les pires crises ont tout pour origine de tel tripotage de la part des politiques.
Si vous voulez un exemple simpliste: l’état créé des oasis en plein désert (incitations, lois, taux) ou personne n’irait jamais en temps normal et interdit d’autres zones qui sont profitables et saines (taxes, régulation). Une fois que tout le monde est parti au milieu du désert l’état a la mauvaise habitude de changer les règles en aveugle parce que les politiques sont incapables de connaître les millions de choix que font les acteurs économiques. Tout le monde se retrouve au milieu du désert, sans eau et c’est la catastrophe.
C’est exactement ce qui s’est passé en 2007: l’état américain a grâce à des lois (Community reinvestment act) garanties (Freddy &Fanny ) et tripotages des taux (FED) complètement tordu le marché des prêts immobilier et il a explosé en 2007 après un dernier tripotage funeste des taux qui a rendu les emprunts toxiques.
Vous n’êtes soumis à rien tant qu’on ne vous force pas, ni à consommer, ni a payer tel ou tel produit et tant qu’on ne fait pas s’évanouir vos richesses ou qu’on ne vous les vole pas. Seuls les états peuvent faire tout ça. Si vous voulez une économie qui repose sur du réel, il faut des états qui ont un minimum d’emprise et de possibilités de fausser les règles qui régissent les échanges.
Une production n’a aucune valeur tant qu’elle n’est pas échangée volontairement, avec un prix et une quantité résultant de la confrontation d’au moins deux volontés distinctes. C’est donc bien l’échange volontaire entre deux agents économiques distincts qui permet de découvrir la valeur d’une production, d’un bien ou d’un service.
L’autoconsommation n’a pas de valeur économique. L’autoconsommation de la totalité de sa production correspond à l’état de pauvreté absolue. Economiquement parlant, la valeur de l’autoconsommation est nulle. La fameuse définition de 1 ou 2 dollars par jour pour vivre est mondialement utilisée pour définir la pauvreté absolue. Si on parle de dollars, c’est bien pour souligner que c’est la capacité d’échange qui fait la richesse, non ce qu’on produit pour soi-même.
En France, où l’enseignement de l’économie est encore avili par l’idéologie marxiste et collectiviste, certains croient que la valeur réside dans le travail (par opposition au capital) ou dans la production, ce qui revient au même. Ce faisant, ils commettent deux erreurs. D’abord parce que le capital est du travail. Investir, c’est travailler. C’est même la forme ultime du travail, la forme la plus pure, la plus noble. Ensuite, parce qu’une production, un travail donc, n’a aucune valeur intrinsèque. Il n’existe aucune valeur intrinsèque en économie, pas plus qu’il n’existe d’étalon de valeur. En économie, toute valeur est relative et fluctuante, et ce perpétuellement.
Les marchés spéculatifs, ça n’existe pas à proprement parler. Plus exactement, tout marché est nécessairement spéculatif sinon ce n’est pas un marché. En effet, dans toute décision économique libre, il y a une part d’anticipation, que l’on pense rationnelle, de ce que sera l’avenir, ce qui est la définition précise de la spéculation.
NB : specula = lieu d’observation, espoir ; in speculis esse = être en observation, être aux aguets ; specularis lapis = pierre spéculaire transparente dont les anciens faisaient des vitres. Autrement dit, la spéculation est non seulement synonyme d’anticipation, mais également de transparence, deux vertus nécessaires aux marchés libres, mais également à toute activité non économique pour l’honnête citoyen correctement éduqué.
En matière économique comme dans toute autre matière, la spéculation est éminemment vertueuse, l’absence de spéculation éloigne l’homme de la morale en le réduisant à sa part d’animalité.
Lorsque j’utilise ce terme, c’est dans le sens commun, pas littéral : http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_marche-speculatif.html
https://www.mataf.net/fr/edu/glossaire/marche-speculatif
Pour votre dernier paragraphe, je suis assez peu convaincu. Par exemple, créer des objets financiers permettant de parier sur la ruine de tel ou tel état (donc de sa population) ne me paraît guère vertueux, c’est même amoral.
« Par exemple, créer des objets financiers permettant de parier sur la ruine de tel ou tel état (donc de sa population) ne me paraît guère vertueux, c’est même amoral. »
Ce genre de produit financier à un nom : assurance. Et les gens les trouve, à juste titre, moralement exemplaire.
Ce qui est immoral, ce sont les produits financiers qui permettent d’ORGANISER la ruine de la cible. exemple typique : les impôts, les banqueroutes, les opérations de sauvetage de banques et autres entreprises en faillite par l’argent du contribuable, …
Bonjour,
Le seul bemol que je mettrais pour ce type de produit (les CDS en l’occurrence) est le fait que vous possédez sans avoir le sous-jacent sur lequel porte l’assurance. Ce qui équivaudrait au fait que je pourrais avoir une assurance habitation sur une maison sans pour autant la posséder.
Mise part ce fait, ces produits fonctionnent comme assurance, donc rien à redire dessus.
Cépafo. Cependant, même « avoir une assurance habitation sur une maison sans pour autant la posséder » n’est pas grave ni immoral, ça peut avoir du sens pour tout un tas de raison (par exemple : j’ai un contrat de maintenance d’un des système de la maison, que je perd en cas de sinistre).
Le problème est plutôt de l’autre coté, celui de l’assureur : assurer 100 maisons différentes ayant 1% de risque de sinistre est une chose, qui ne met pas l’assureur en danger (il lui suffit d’avoir de quoi couvrir une poignée de sinistres), assurer 100 fois une seule de ses maisons en est une autre (profits x100 tant que la maison n’a pas de sinistre, ruine si le sinistre se produit et que l’assureur n’a pas l’équivalent de 100 sinistre sous la main).
Bref : l’assureur est-il réellement en mesure de faire face aux engagements qu’il a pris ?
Attention, c’est une erreur de perspective de laisser entendre que vous possédez le contrat d’assurance de votre habitation, alors que vous vous contentez de le consommer en payant votre prime d’assurance.
En revanche, l’assureur qui assure votre habitation possède bel et bien le contrat d’assurance, mais pour autant ne possède pas votre habitation, sous-jacent du contrat. Du fait de ce contrat qu’il possède, il devra payer la valeur de marché de l’habitation si elle brûle. Faut-il s’en effrayer et condamner par avance le principe d’assurance au vu des sommes engagées ? On peut répondre raisonnablement par la négative.
Doit-on par ailleurs demander aux assureurs de comptabiliser en risque direct la totalité de la valeur des habitations qu’ils assurent, imitant en cela le calcul auquel certains se livrent lorsqu’ils additionnent les centaines de milliards des sous-jacents des produits dérivés existant dans le monde ? Heureusement que non, sinon nos primes d’assurance seraient au moins égales au risque assuré, ce qui rendrait l’assurance parfaitement inutile. En effet, si je peux payer le risque, je m’assure moi-même et l’assurance devient superfétatoire.
C’est le même principe qui est à l’œuvre pour les CDS dont les porteurs ne possèdent pas les sous-jacents, ce qui est normal car investir et assurer un investissement sont deux métiers différents.
Ce qui est PROFONDEMENT IMMORAL, c’est que des hommes politiques ou des systemes politiques endettent et ruinent les pays, les Etats et les populations dont ils ont la charge.
Qu’une Christine Lagarde puisse etre condamnée mais exemptée de peine pour avoir « balancé » négligeament 400 M€ du contribuable dans la poche d’un privé, c’est immoral.
Que des gens parient sur la chute (ou plutot, sur la hausse de la demande d’un titre ou sur la baisse de la meme demande) d’un pays ne me fait ni chaud ni froid. J’ai fais le meme calcul en partant vivre á l’étranger, a savoir que faute de sursaut mon pays n’aurait qu’a m’offrir 40 ans de RSA et/ou de petits boulot, des cotisations sans fin pour une retraite sans pensions de retraites.
En quoi parier est immoral? quand vous jouez au loto vous pariez sur des numéros, quand vous pariez sur un match de foot vous pariez sur la victoire d’une équipe… et donc sur la défaite d’une autre…
Le sens commun de la spéculation est bien l’anticipation et non celui que ces définitions prétendent donner au terme. Si elles commettent la même erreur conceptuelle, rien ne vous oblige à en faire autant. Vous avez un cerveau. Alors, au lieu de suivre le troupeau bêlant, utilisez-le, que diable !
Vos deux définitions des marchés spéculatifs sont inopérantes s’il s’agit de caractériser des marchés particuliers, car elles correspondent en réalité à l’attitude avisée, de bon père (bonne mère) de famille, de n’importe quel investisseur sur n’importe quel marché d’investissement. Par exemple, qui achètera une habitation s’il est persuadé de perdre l’argent investi ? On achète une habitation parce qu’on veut se loger bien sûr, mais également parce qu’on a le secret espoir de conserver, voire d’augmenter la valeur de l’investissement initial, ce qui est purement spéculatif.
Tout investissement est forcément de la spéculation, peu importe que l’investissement soit de court ou long terme, d’une seconde ou d’un siècle, à la hausse ou à la baisse des prix ou des quantités. Encore une fois, un marché particulier qu’on pourrait qualifier de spéculatif contrairement à d’autres, vous pouvez oublier l’idée : ça n’existe pas, nulle part, jamais.
Ce sont plutôt des centaines de milliers de milliards qui sont additionnés vainement : désolé pour les quelques zéros oubliés…
Sinon, s’assurer contre le risque de défaut, donc faire le pari de la ruine prochaine de n’importe quel Etat collectiviste obèse est parfaitement moral. Ne pas le faire est immoral, puisqu’on cautionne alors le vol fiscal perpétré en bande organisée. Comme chacun le sait depuis le début de l’histoire humaine, le vol, peu importe qu’il soit légal, fiscal, décidé autoritairement ou démocratiquement, est définitivement immoral.
On se souvient que les institutions humaines immorales sont condamnées à l’effondrement, à plus ou moins brève échéance, sous le poids de leurs contradictions insolubles. Par exemple, sont d’avance condamnés à l’effondrement le monopole de l’euro, celui de la sécurité sociale, ou encore les retraites par répartition et bien sûr, l’Etat obèse franchouillard, ce voleur et menteur socialoïde compulsif.
@ LUMA :
Comme disait Von Mises : dans une économie raisonnablement libre et non entravée, la richesse d’un individu ne peut provenir que de sa capacité à bien servir le consommateur.
Tout riche est riche car il a enrichi un très grand nombre de consommateurs (cf Xavier Niel, apple, Facebook, Google, amazon, Microsoft, etc etc etc …)
Tapez sur ces 0.00001 % de la population, et vous appauvrirez énormément une partie immense de la population, et surtout les plus pauvres.
Un génie, ça se paye, seul un jaloux (base de raisonnement du marxisme) peut justifier de les voler au sens « que c’est trop ce qu’ils gagnent »
Enfin, n’oubliez pas Sojetlitsine : « les êtres humains naissent différents/inégaux par nature. S’ils sont libres, ils ne seront pas égaux, s’ils sont égaux, ils ne seront pas libres » ….
Pour info Robin des bois était un libéral pur jus, il volait l’Etat (les riches) – l’argent des impôt, pour rendre l’argent aux travailleurs (les pauvres paysans)…..
Ce n’est pas bizarre, c’est une catastrophe de laisser un idéologue faire d’innombrables victimes dans une population de jeunes cerveaux naïfs. C’est une sorte de pédophilie économique qui un jour sera sévèrement condamnée. Quand on apprend que Hollande le Cuistre a été prof d’économie à Science Pipeau, on comprend immédiatement la dérive de cette institution qui s’emploie à creuser frénétiquement après avoir touché le fond.
Quand on apprend que Hollande le Cuistre a été prof d’économie à Science Pipeau
Ah, je croyais que c’était à Science PoPo 🙂
Le problème monsieur le dictateur en herbe c’est que prendre de l’argent qui appartient à quelqu’un sans qu’il soit d’accord ça a un nom : du vol. Deuxième problème : je fait beaucoup plus confiance à un milliardaire à la manière dont il va dépenser ou investir ses milliards qu’à l’état français qui ne fait que cramer le pognon qu’il vole aux français en pure perte.
L’archaïsme de la pensée économique de la gauche française est à la mesure de l’incompétence qu’elle partage avec la droite!
Notre personnel politique est généralement peu au fait de l’économie réelle, rares étant les chefs d’entreprise à la direction des ministères.
Nos politiques savent distribuer, dépenser l’argent, et trouver toujours plus de ressources fiscales.
Et le drame, c’est que les Français, habitués qu’ils sont à cette dérive dépensière, imaginent que cela peut durer encore longtemps, puisque l’Etat, notion confuse, a toujours surmonté cette problématique.
L’inculture économique n’est pas seulement le propre de la gauche et du FN, c’est un mal français très général.
Exactement, qui se traduit in fine par le résultat des urnes.
Leur faire la leçon sur leur nullité économique, ça ne sert à rien. D’autant qu’il ne serait pas bien difficile d’écrire le même article à propos de la « droite ».
Moi je leur reproche surtout de ne pas mettre leur idée en pratique entre eux, alors que rien ne l’empêche.
ils se dispensent de construire leur paradis socialiste entre socialistes alors qu’ils ont tous les moyens nécessaires : des volontaires (des militants, même !), toute la batterie des entreprises et organismes SCOP, mutuelles, etc.
Ils seront un peu crédible quand ils auront créer leur association loi de 1901 « République socialiste des Français » fonctionnant selon les lois qu’ils se propose d’imposer à tous, et montrer que ça marche.
Bravo pour cet article. La faillite résoudra nos problèmes.
23 avril 2017 ; message de l’aéroport d’Orly à faire suivre :
Nous informons notre aimable clientèle que l’avion sans pilote de la gauche transportant Macron, Vall, Mélanchon et Cie s’est écrasé sur le Palais de l’Elysée et qu’il n’y a aucun survivant.
Bien que je n’ai aucune sympathie particulière pour les personnes que vous citez, mis à part un, peut-être, je me dois de vous répondre par honnêteté intellectuelle.
Commençons par la pseudo-loi de Laffer. Cette loi inventée sur un coin de table (véridique) n’a jamais été prouvée théoriquement et encore moins confirmée empiriquement. Elle n’existe que dans le discours idéologique des fiscalophobes.
Supprimer les 35 heurs serait une aberration économique, étant donné qu’il est bien connu que seul la réduction de la durée du travail peut créer de l’emploi durablement. Preuve mathématique ici. Si la durée du travail était relié positivement à l’emploi, la Grèce ne connaîtrait pas le chômage puisque c’est le pays en Europe qui a la durée de travail (annuelle ou hebdomadaire) la plus élevée…
la France a autant d’emplois publics par habitant que le RU, 90/1000 contre 50/1000 en Allemagne. Cela s’explique, en partie, par une plus grande externalisation en Allemagne, une population vieillissante, des différences de nomenclature. Cependant, cela n’explique pas entièrement l’écart, bien sûr. Ceci dit, je vous fais remarquer que la Grèce avant crise avait exactement le même ratio d’emplois publics, 50/1000 habitants ! Comme quoi…
Autre grossière erreur de votre part : vous semblez nous dire que l’endettement de la France provient de trop de dépenses publiques. Je vous invite à lire attentivement ceci. Comme vous semblez rigoureux intellectuellement, vous conviendrez que vous vous trompez (mais vous êtes pardonné).
Quant à vos quatre derniers paragraphes, je ne sais que répondre. Ils sont admirablement fielleux mais à part cela… Je remarque simplement qu’en 17 lignes vous nous sortez 6 termes en « isme ». Ne serait-ce pas un trouble obsessionnel compulsif ?
Vous mentez, la suisse a le plein emploi et très peu de contraintes horaire.
Vous mentez, les trois pays qui imposent le plus les entreprises sont en faillite et c’est absurde: à 100% une personne n’ira même pas travailler, entre 0% et 100% il y a bien quelque chose qui se passe.
http://business.lesechos.fr/directions-juridiques/droit-des-affaires/fiscalite/0203138134579-fiscalite-des-entreprises-la-france-championne-d-europe-des-prelevements-sociaux-57099.php
Vous mentez en ne prenant que les chiffres qui vous arrangent, la proportion d’emploi public n’a de sens que par rapport à la population qui travaille et donc qui paie ces emplois public.
En France c’est un salarié sur trois qui est payé par l’état.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/fonctionnaires-les-chiffres-qui-tuent-18-11-2014-1881987_2428.php
Et vous commettez un suicide en plus, le RU ne va pas bien, l’Allemagne pas trop mal.
Et vous mentez pour finir avec des chiffres bidon qui contredisent totalement ceux de l’INSEE pourtant peu suspect « d’ultra-libéralisme ».
Pas vu l’ombre d’une trace de ça chez vous.
D’abord je ne pense pas que la Suisse, paradis fiscal (donc parasite) soit un bon exemple. Ceci dit vous verrez qu’en Suisse lu durée du travail n’a fait que diminué ces dix dernières années.
Comme toujours vous n’arrivez pas à raisonner de façon globale. Les impôts ne servent pas seulement à prélever, ils sont redistribués. D’autre part vous semblez confondre taux d’imposition (décidé par l’autorité publique) et ratio impôts/PIB (qui ne dépend pas uniquement du bon vouloir de l’Etat).
Non, la part d’emplois publics n’a de sens que par rapport à la population qu’ils servent. C’est bien en fonction du nombre d’élèves qu’on décide du nombre d’enseignants, du nombres de malades potentiels qu’on décide du nombre de personnels hospitalier.
Mes chiffres proviennent d’eurostat qui les tire de l’INSEE, donc ? En fait vous ne savez pas faire la différence entre dépenses ou recettes publiques et dépenses et recette de l’Etat (administration centrale). Il me semble pourtant qu’un gamin de maternelle sachant lire saurait la différence à partir de l’explication que j’ai donnée.
Vous mentez, elle se situe dans la moyenne des bons pays fiscaux, c’est la France qui est un enfer. Le secret bancaire n’existe plus et le secteur bancaire ne représente que 2,2% des emplois en suisse.
Par contre elle bat régulièrement des records pour l’efficacité de son marché du travail peu régulé alors que la France est en queue de peloton.
C’est vous qui avez un problème de raisonnement global.
L’état français dépense 24% de trop et ajoute 100 milliards chaque année au 5000 milliards euros de dette alors qu’un tiers de la population dépend directement de l’argent public, l’avenir va être socialement désastreux. (Il l’est déjà)
Non, il faut avant tout pouvoir les payer mon petit monsieur et avec trois fois moins d’emplois publics les citoyens suisses sont bien mieux servis. Pas de désert médicaux, pas de zones de non-droit qui brûlent, une justice qui fonctionne, un bon classement PISA, un pays propre, des trains qui partent à l’heure et qui ne sont jamais en grève.
Et sont manipulés de manière ridicule par un menteur compulsif.
Tout le monde vous en a fait la remarque sur votre blog, vos graphiques et stats n’ont aucun sens.
« C’est bien en fonction du nombre d’élèves qu’on décide du nombre d’enseignants, du nombres de malades potentiels qu’on décide du nombre de personnels hospitalier. »
Vous êtes un grand naïf …
Désolé de vous casser vos illusions, mais ça ne marche pas du tout comme ça. Vous n’avez par exemple qu’à lire les communiqué triomphant du présidant actuelle, tout fier d’annoncer qu’il a créer tout plein d’emploi de profs en plus pour quasiment pas d’élèves en plus, et qu’il a donc respecté sa promesse d’utiliser la caisse public pour se payer des électeurs sous forme de fonctionnaires ne remplissant pas le moindre service public supplémentaire.
En réalité, si on décidait du nombre d’enseignants en fonction du nombre d’élèves, et plus généralement si on décidait d’allouer les ressources « publiques » en fonction des critères de performance objectifs au lieu de le faire en fonction de critères politiques, plus d’élèves auraient accès aux bons établissements, les mauvais établissements aurait été obligé de revoir leur fonctionnement pour s’améliorer ou auraient disparus, le classement PISA serait bien meilleur, et l’enseignement « public » ne serait pas plus mauvais que l’enseignement « privé » et ne consommerait pas 50% de ressource en plus, de sorte qu’il n’aurait pas de raison d’avoir peur et d’être méchant.
Dans le supérieur, il n’y aurait pas de problème d’étudiants qui n’ont pas accès à la filière universitaire de leur choix.
Bref, le monde de l’éducation serait très, très différent, d’une façon très positive.
Idem pour le monde hospitalier.
La réduction du temps de travail est la résultante du capitalisme qui permet la création d’outil augmentant la productivité des agents. L’aberration, c’est la diminution forcée du temps de travail, sans contrepartie de productivité.
Vous avez deux choix – La réduction naturelle via l’augmentation de productivité qui permet de travailler moins tout en gagnant la même somme, voire davantage. Et la réduction forcée qui fait gagner nécessairement moins à tout le monde.
La réduction du temps de travail résulte du progrès scientifique, technologique et technique qui permet la hausse de la productivité horaire.
La réduction du temps de travail a eu lieu dans quasiment tous les pays de l’OCDE, RU et Allemagne compris. Cela s’est fait par contre au détriment du revenu. La vraie question c’est de réduire le chômage sans diminuer le revenu des travailleurs. Les 35 heures ont permis cela. Autrement dit, empiriquement j’en arrive à une conclusion contraire à la vôtre.
Merci de vous suicider une fois de plus.
Cette baisse de revenu a eu lieu là ou la réduction a été imposée par la loi de manière centralisée et à un niveau ridicule au mépris des particularités.
Quelle bêtise de penser que les 31’500 métiers qui composent l’économie française on TOUS une productivité et un organisationnel qui permettait un encadrement aussi ridiculement rigide et bas du temps de travail hebdomadaire. Vous n’avez visiblement jamais travaillé.
Il fallait l’oser celle-là dans un pays qui a justement un problème spécifique de chômage et de bas salaires.
Le taux de chômage des jeunes et la durée du chômage français sont plus du double de celui des meilleures économies de l’OCDE qui sont, comme par hasard, beaucoup plus libérale. (Danemark,Autriche, Pays-Bas, Norvège, Suisse)
« il est bien connu que seul la réduction de la durée du travail peut créer de l’emploi durablement. » : vous mettez tout à l’envers : c’est l’inverse : la création de richesse permet la réduction du temps de travail, qui n’est possible qu’en plein emploi. C’est l’emploi durable qui permet de réduire le temps de travail.
Non, je ne crois pas mettre tout à l’envers. D’abord ce n’est pas la création de richesses qui permet la réduction du temps de travail à revenu égal mais le progrès scientifique, technologique et technique. Il permet une hausse de la productivité horaire. Ces gains de productivité peuvent être utilisés de différentes manière : hausse des salaires, hausse des profits, réduction de la durée du travail.
Cependant, raisonnez en terme linéaire en sciences économiques est utile mais ne permet pas d’aller jusqu’au fond des choses. Le fameux problème de l’oeuf et de la poule. Réduire le temps de travail même si la productivité stagne, conduit les entreprises à embaucher de nouvelles personnes. Cela peut justement permettre des gains de productivité qui compenseront ces embauches (plus il y a de cerveaux au sein d’une entreprises, plus les chances de trouver des processus améliorant la productivité augmentent).
@gunsten :
L’emploi est une demande : celle de compétences nécessaires à la création de valeur. Plus cette demande augmente, plus la rémunération horaire augmente. Plus la remuneration horaire augmente, plus le temps de travail diminue.
Theorie du revenu permanent Milton Friedman – exactement l’inverse de votre explication.
« ….D’abord ce n’est pas la création de richesses qui permet la réduction du temps de travail à revenu égal mais le progrès scientifique, technologique et technique… »
Conneries ! Les Russes étaient capables d’envoyer Spoutnik dans l’espace, et d’avoir un arsenal nucléaire, donc de très hautes compétences techniques mais ils étaient incapables de fournir à leur population le niveau de vie des pays capitalistes.
Autre exemple RFA et RDA : un ouvrier de chez Volkswagen avaient un niveau de vie incomparablement supérieur à celui d’un ouvrier de chez Trabant. Et je ne vous parle pas de ses libertés politiques et de sa liberté de voyager.
La seule manière pour un peuple de voir ses conditions de vie s’améliorer c’est de vivre dans une démocratie libérale.
« Non, je ne crois pas mettre tout à l’envers. » C’est exactement le problème. Avoir faux n’est déjà pas joli, mais quand en plus on crois avoir bon, il devient impossible de se corriger. Et quand par dessus le marché on se permet de croire que ses idées sont tellement géniales qu’on a le droit, et même le devoir, de les imposer à des gens qui sont pas d’accord, on devient un danger public.
Au mieux, vos idées sont très bien, elle seront donc adoptée par tout le monde, vous n’avez pas besoin de les imposer. Au pire, elles sont dignes des diafoirus, les imposer est criminel.
« Réduire le temps de travail même si la productivité stagne, conduit les entreprises à embaucher de nouvelles personnes. » Dans votre monde idéal, carré, borné, commutatif et linéaire. Dans le monde réel, quand c’était avantageux d’avoir 5 personne à 32 heures ou 8 personnes à 20 h plutôt que 4 à 40 heures, il ne vous ont pas attendu pour le faire. Dans les autres cas vous faites juste ch!er tout le monde : l’employeur pour qui chaque employé en plus c’est des coûts fixes et des emmerdements quadratiques, l’employé qui gagne moins (et non, c’est pas possible qu’il gagne autant si il font le boulot de 4 à 5, ils auront forcément moins).
« plus il y a de cerveaux au sein d’une entreprises, plus les chances de trouver des processus améliorant la productivité augmentent ». Manifestement vous n’avez travailler à « trouver des processus améliorant la productivité » dans une entreprise… Vous sauriez que le problème n’est pas de les trouver, c’est de les faire adopter, et ce n’est pas un problème de cerveaux, au contraire, même.
@ gunsten le 22 décembre 2016 à 12 h 14 min
vous devriez faire attention à votre ton, relisez vous un peu en imaginant que c’est vous, la personne à qui un être venu d’ailleurs prétend donner des leçons, accorder des bons points et administrer des pardons. Surtout quand l’être qui se prétend supérieur est manifestement complétement à coté de la plaque.
Laffer n’a fait qu’une simple application à la fiscalité d’une LOI mathématique accessible à un gamin de maternelle (*). Elle est prouvé mathématiquement et elle a bel et bien eu des confirmation empirique. Même wikipedia sait ça (et dieu sait pourtant combien wikipedia est peuplé de zombies qui détestent Laffer).
Il n’y a d’ailleurs pas de quoi fouetter un chat : la difficulté n’est pas de dire qu’il y a un point où « trop d’impôt tue les totaux », c’est de déterminer à quelle place on se trouve par rapport à ce point. D’autant qu’il peut bouger dans le temps et l’espace (par exemple il y a de bonne raison de penser qu’il est plus élevé dans un pays culturellement homogène dont le gouvernement a la confiance du contribuable, que dans un foutoir ethnique, culturel et politique qui traite le contribuable comme un cochon de payant ou un gibier, comme la France actuelle).
Et là encore, empiriquement, les augmentations massives d’impôts n’ont pas réduit le déficit public. Même si les recettes augmentent, et c’est bien le cas, cela se paye d’une dégradation de l’état social qui fait augmenter les dépenses, pour un résultat nul. Ce qui veut dire que le point de Laffer est dépassé en France actuelle.
De même, il est bien évident, tautologique, que l’endettement de la France provient de trop de dépenses publiques. « trop » c’est toujours par rapport à quelque chose, et ici, par rapport à ce qui est encaissé. Après, vous pouvez toujours plaider que le problème est que l’Etat n’encaisse pas assez … le plus rigolo c’est que Laffer serait d’accord : ses propositions visent à ACCROITRE les recettes de l’État, pas les diminuer.
La encore, la difficulté n’est pas de VOULOIR augmenter les recettes ou d’affirmer que ce serait facile,et juste et bon, il est de le faire pour de vrai, et de convaincre les gens concernés que leur vider un peu plus les poches sera bon pour eux… (les convaincre que vider les poches du voisin sera bon pour eux, c’est plus facile, mais c’est du brigandage).
Vous semblez croire que si la vache-contribuable ne produit pas assez, c’est qu’on ne la traie pas assez. Laffer vous dit que vous devriez envisagez de la laisser mieux se nourrir et la traire moins souvent, et qu’au final vous auriez plus de lait
Illustration : en France il n’y a que 40 milliards d’heure de travail par an, alors qu’un chiffre normal si on se compare à l’Allemagne ou au Royaume Uni ou à la France passée serait 50, voire 60. Il est bien clair que 10 ( fortiori 20) milliard d’heure de travail en plus changerait radicalement les recettes de l’Etat et ses dépenses, au point de résoudre le problème des finances publiques.
Tout cela en supposant que le but est bien d’augmenter les recette de l’État, bien sûr. Mais ce n’est pas le cas. Le but est de tuer le cochon (de contribuable, de bourgeois) et de le bouffer dans un sympathique méchoui, et après, le déluge.
(*) si ça commence à zéro, que ça monte au départ, et que ça finit à zéro, il y a forcément quelque part un maximum à partir duquel ça redescend.
Si lorsque vous parlez de preuve mathématique, vous faites référence au fait qu’une fonction continue non nulle définie sur un segment fermé qui vaut 0 aux deux bornes atteint un extremum, je suis d’accord. Mais ce n’est pas la loi de Laffer. J’ajoute qu’un gamin de maternelle serait incapable de prouver cette proposition mathématique, tout comme bon nombre de mes concitoyens adultes.
La loi de Laffer consiste à dire qu’un taux de 100 % d’imposition conduirait à 0 recettes fiscales. Sauf que ce n’est nullement prouvé ni théoriquement, ni empiriquement. Invoquer ce qui semble être une variante du théorème des valeurs intermédiaires ne change rien à l’affaire puisque celui-ci suppose qu’à 100 % on est à 0. Or c’est justement ce que Laffer tente de prouver ! On ne peut parler de preuve lorsque ce qu’on cherche à prouver fait partie des hypothèses.
Les deux confirmations empiriques dont wikipedia parle sont Thatcher et Reagan. Or, il suffit de regarder les données OCDE pour s’apercevoir que c’est bidon. Lorsqu’on corrige les données de l’inflation, de la croissance du PIB (permise grâce à un endettement massif notamment sous Reagan), la confirmation tombe vite à l’eau.
En France, l’endettement provient à 80 % de l’Etat (autrement dit administration centrale). Regardez bien les données, vous verrez que depuis 35 ans, elles sont restées stables et même un peu diminuée. Comment pouvez-vous affirmer ce que vous dites ? Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pourtant je vous apporte toutes les preuves sur un plateau.
La loi de Laffer consiste à dire qu’un taux de 100 % d’imposition conduirait à 0 recettes fiscales.
Attention, vous allez nous refiler la migraine a dire des bêtises pareilles. Pour votre théorie, Laffer ne fait plus l’affaire, mais bien Staline… 🙁
« 100 % d’imposition conduirait à 0 recettes fiscales. Sauf que ce n’est nullement prouvé »
Vous êtes sérieux quand vous écrivez ça ? Alors montrez l’exemple : fondez une entreprise, reversez 100% de vos gains au racket public. On vous regarde.
Les socialistes sont formidables: ils pérorent jour et nuit sur la Société, sur l’Homme, sur l’Humanité, tout en démontrant qu’ils ne comprennent strictement ni aux hommes, ni à la société, ni à l’humanité. C’est que les socialistes (et les étatistes en général, ne faisons pas de jaloux) n’ont pas l’empathie nécessaire qui leur permettrait de comprendre que ce n’est rien d’autre que l’intérêt personnel qui motive l’action humaine. Partant, on peut bien taxer les activités des hommes à 600% pour tout redistribuer à droite à gauche. Où est le problème ?
Laffer dit qu’un taux d’imposition donné de 80% rapporte sans doute moins d’impots qu’un taux d’imposition a 50%.
Il se vérifie tous les jours avec des gens réduisant ou cessant leur activité car le surplus de revenus généré est capté intégralement par l’Etat.
Beaucoup de médecins par exemple, ne travaillent plus que 4 jours au lieu de 5 : un salaire apres impot plus élevé, et une meilleure qualité de vie. Pour le patient, qui porte si bien son nom, il faudra des mois d’attente pour avoir un RDV.
La loi que vous évoquez est un peu plus forte que celle dont Laffer a besoin (la continuité est superflue). Dans le cas simple (disons « continu presque partout ») un gamin de maternelle est capable de prouver cette loi, il vous fera un démonstration graphique parfaitement valide et vous dira très justement « ben, c’est bien évident ». Il sera juste incapable de comprendre pourquoi vous avez besoin de mobiliser des notions abstraites sophistiquées pour faire une « preuve » mathématique d’analyse, qui, par parenthèse, ne prouve rien de plus : comme le gamin, à un moment vous avez besoin de dire l’équivalent savant de « ben, c’est bien évident », à savoir, poser l’hypothèse que les postulats de base s’appliquent au réel. Vous vous croyez supérieur au gamin mais à la fin vous n’avez pas plus de ressource que lui. En fait, vous avez compris le théorème à l’envers : il ne sert pas à prouver l’évidence déjà accessible en maternelle, il sert à valider que l’appareil mathématique construit sert à quelque chose car il permet de retrouver ce qu’on sait déjà, et donc avec de bonne chance que ce qu’il nous fera trouver en plus qu’on ne sait pas déjà soit également valable (on vérifiera après).
« Un taux de 100 % d’imposition conduirait à 0 recettes fiscales » n’est pas la loi de Laffer, c’est juste une évidence que Laffer utilise. Vous êtes le premier que je rencontre assez fou pour la contester. Il n’y a qu’un prof pour donner des leçons comme vous, et spécifiquement de maths pour savoir ce que vous savez mais avoir besoin de consulter wikipedia sur Laffer et refuser a priori des évidences. Trop jeune pour être à la retraite, trop vieux pour être un perdreau de l’année. Vous prétendrez être heureux dans votre travail (en collège ?), mais c’est faux et vous le savez. Intelligent et le sachant bien, QI de 120-130 qui vous rend prétentieux (au point de refuser de faire le test, vous êtes au dessus de ça) et méprisant (même si vous cherchez à vous corriger), mais malheureusement, ça ne suffit pas pour penser droit. C’était ma séquence « mentaliste » ; sans intérêt en elle-même, c’est juste un rappel pas très subtil que ce que vous pensez être un produit de votre cerveau est aussi et surtout un produit de ce qui est rentré dedans à votre insu. Or votre problème, c’est que vous croyez savoir, alors que vous êtes déconnecté du réel et que vous prenez la carte pour le territoire. Mais la carte est fausse. Vous n’avez pas les données. Vous n’avez pas penser que l’État avait massivement changer de périmètre et de mode d’intervention depuis 35 ans. La décentralisation de 1982 n’était pas que le produit des convictions du maire de la plus grosse ville de province, c’était aussi une opération d’enfumage des finances publiques dont vous n’avez pas idée. Et bien sûr il y en a eu tant d’autre depuis… L’aveugle qui ne veut pas voir, c’est vous.
« ce que vous pensez être un produit de votre cerveau est aussi et surtout un produit de ce qui est rentré dedans à votre insu. »
Magistral ! Merci j’archive.
il y a des curiosités… il est idiot de se fixer comme but de diminuer le chomage…si vous le faites par exemple au prix de la prospérité… On PEUT se permettre de moins travailler quand on a trouvé les clefs d’une productivité élevée…
et tout est dans le « peut », m^me pour les 35 heures…qui ne sont pas un problème ne soi…
la question sur les 35 heures est que l’etat désire chapeauter et uniformiser la relation employeur employé…
Il y n’y a rien d’irrationnel à avoir comme objectif de réduire le chômage. Après tout s’il y a du chômage c’est du gâchis, c’est une mauvaise allocation des ressources. Aussi parler de prospérité tout en admettant l’existence du chômage (je parle bien sûr du chômage autre que le chômage temporaire auquel chacun est soumis lorsqu’il démissionne de son emploi ou est licencié avant de trouver autre chose qui existera toujours)
Ce que je montre c’est tout simplement que le chômage ne peut diminuer sans réduction du temps de travail. Mathématiquement, c’est impossible. Or il faut avoir du culot pour s’en prendre aux mathématiques.
Donc si je comprend bien votre raisonnement, pour avoir le plein emploi, il faudrait tendre vers zéro heure hebdomadaire. On a essayé 35 heures il y a 20 ans, et maintenant, il y a des millions de chomeurs en plus. C’est donc que l’on n’avait pas assez réduit la durée de temps de travail. C’est donc logiquement que l’on devra passer à 32 heures, puis 25 heures, puisque la technologie détruit les emplois avec le temps. Au final, on va forcément se retrouver à zéro heure par semaine. Finalement, vous avez raison: pour éradiquer le chomage, il suffit d’éradiquer l’emploi.
Vous ne manquez pas de culot vous-même, vous l’avez prouvez vous-même plus haut en niant des résultats pourtant élémentaires à comprendre.
Il n’y a aucun lien théorique entre chômage et durée de travail, et il n’y aucun lien empirique non plus.
« Il y n’y a rien d’irrationnel à avoir comme objectif de réduire le chômage. « , mais il est irrationnel de croire le faire en agissant sur la conséquence qu’il peut avoir. Le plein emploi fait baisser le temps de travail, l’inverse n’est pas vrai.
lemiere jacques ne faisait que rappeler une autre évidence, celle qui fait le fond de la vieille blague (Coluche, entre autres) « On dit que les gens cherchent du travail, mais c’est pas vrai. Un revenu leur suffirait » Cf. la célèbre étude du temps de travai ldes taxis New Yorkais : le taxi travaille le temps nécessaire pour atteindre le revenu qu’il s’est fixé ; si il gagne plus, plus vite, il travaille moins longtemps, s’arrête plus tôt.
Mais ça ne marche pas dans l’autre sens : lui réduire autoritairement sa durée de travail ne fera que le mettre en colère .
Vous ne montrez que votre phénoménale et ridicule capacité à nier toute réalité.
Le pays qui a le moins de chômage en Europe a une durée maximum de travail légal fixé à 45h par semaine en moyenne.
L’état n’intervient pas pour imposer des choses, les entrepreneurs sont libres, le marché est souple, le chômage quasi inexistant et les salariés touchent deux fois le salaire moyen français.
Des sources ?
http://www.svp.com/article/conditions-de-travail-en-suisse-duree-du-travail-et-conges-100004291
Merci !
Pour le temps de travail beaucoup plus long pour les suisses, c’est vrai si on enlève les emplois à temps partiels. Mais sinon : http://blog.travailler-en-suisse.ch/08/2015/idees-recues-temps-travail.html
Si on prend en ligne de compte le coût de la vie dans ce pays, les travailleurs suisses sont en effet plus aisés au quotidien que les français, mais certainement pas dans un rapport du simple au double.
De plus, la suisse a mis en place une certaine forme de protectionnisme depuis l’entre-deux guerres (et plus que jamais d’actualité aujourd’hui) pour les entreprises en facilitant les échanges dans le pays avec le Wir. Les taux pour un emprunt en Wir est ridiculement bas en général, indépendamment de ceux qui se pratiquent ailleurs.
Mais si vous voulez gagner votre « liberté entrepreneuriale » en allant en Suisse, allez-y donc. Cela fera un râleur de moins et un acteur économique « libre » de plus (sans animosité).
Vous ne savez pas lire, on parle de la durée légale imposée par
le politburol’état central au mépris des particularités.Vous ne savez pas lire, on parle du salaire moyen qui est plus du double en Suisse alors que l’augmentation du coût de la vie n’est pas de cet ordre là.
Lamentable esprit qui tue votre économie. Au lieu de cesser le tabassage qui engendre 25% de chômage dans la jeunesse et des salaires minables, vous conseillez à vos entrepreneurs de s’en aller. Je ne vous ai pas attendu mon petit et si j’avais ouvert ma boîte d’indépendant en France j’aurais fait faillite voici des années.
Au classement de la compétitivité sur 148 pays la France est:
—————————————————————–
-134ème pour les prélèvements obligatoires.
-130ème place pour le poids global des réglementations
-137ème pour les réglementations liées au fait d’entreprendre.
-137ème pour la fiscalité défavorable à l’investissement privé,
-134ème pour le taux d’imposition en pourcentage des profits,
-127ème pour les incitations fiscales à travailler
-144ème pour les règles trop strictes encadrant les licenciements.
-117ème pour la flexibilité.
-135ème pour la dette publique,
-135ème pour les relations conflictuelles entre entrepreneurs et salariés
Indice liberté économique – Classement des pays
Indice liberté de la presse – Classement des pays
Indice de la corruption – Classement des pays
Pourcentage de la population active dans le secteur privé (2015)
—————————————————————–
Suisse: 59%
France: 28%
Dépôt de brevets par millions d’habitants (2012)
—————————————————————–
France: 126
Danemark: 223
Allemagne: 278
Suède: 290
Suisse: 426
bon sang vous ne comprenez pas , le point libéral est de dire que le temps de travail doit être le résultat d’un compromis entre salarié et patron…
la durée légale du temps de travail est d’ailleurs une escroquerie intellectuelle…
des gens travaillent plus et des gens travaillent moins…c’est juste de la bureaucratie..des contraintes idiotes qui peuvent aller jusqu’à rendre un boulot impossible..
mais la question qui tue…c’est comment diable pouvez vous définir une durée légale de travail qui va bien???? surtout qu’il existe une rémunération minimale!!!!
si chomage alors baisse du temps de travail ( et pour la rémunération?)
qu’est ce qui va se passer si vous échouez un jour sur une île déserte avec un autre type…vous ne saurez pas vous organiser si vous ne trouvez pas un code du travail quelque part?
il faut en revenir aux fondamentaux…quelle était la raison invoquée pour établir une durée légale du temps de travail?
Elle a été établie au milieu du 19ème pour éviter de trop perdre d’ouvriers qui se tuaient à la tâche plus de 12h/j dans les usines. Cela arrangeait les salariés mais aussi les patrons à cette époque là.
En Suisse la durée maximum fixée par l’état est de 45h et 50h par semaine suivant les secteurs. Ensuite ça se discute entre patrons et syndicats de branche, en général ça varie entre 39h et 42h par semaine.
Le chômage est de 3.8% (10% en France) et 4.2% pour la jeunesse (25% en France) et le salaire moyen est de 5100 euros (2500 euros en France)
Retour à la question: qu’est-ce qui justifie de fixer une durée aussi basse et autoritaire en France pour les 31’500 métiers différents qui ont tous des contraintes et des besoins spécifiques ?
étant donné qu’il est bien connu que seul la réduction de la durée du travail peut détruire de l’emploi durablement.
Bizarre, vous devenez raisonnable tout d’un coup 🙂
Sur l’économie la gauche est inculte et/ou idéologue, cest bien vrai et c’est bien dommage.
Mais la droite n’est pas beaucoup plus reluisante. A gauche et à droite, on voit l’économie à travers le prisme de l’administration, de la fonction publique, de l’ENA. Je prends le pari que le prochain président sera entouré de jeunes énarques aux dents longues, au discours calibré, conforme à ce qu’on leur apprend et qu’il en sera de même pour les principaux ministres. Je parie qu’on ne supprimera pas l’ENA, qu’on ne s’attaquera pas vraiment au corporatisme et au copinage et que de brillants énarques seront parachutés a la direction de grandes entreprises, non pas en fonction de leur compétence (bien réelle parfois), mais à titre de récompense.
L’inculture économique des Français est reconnue. A qui la faute ? :
1) les politiques qui ne sont absolument pédagogues en la matière et pour cause : ils sont avant tout, aussi incultes pour une grande partie d’entre eux, sur le sujet.
2) les médias qui sont gauchisants à 95 % et relaient les thèses misérabilistes des Mélenchon, Montebourg, Hamon et Peillon
3) les enseignants dont l’idéologie gauchiste est patente pour la majeure partie d’entre eux les « obligeant » à vendre les thèses alter mondialistes, écologistes et socio communistes, le tout adossé à leur grand prêtre : KEYNES.
Partant, ces 3 castes qui détiennent les rênes du pouvoir, de l’information et des esprits malléables de la jeunesse, il est quasi impossible de faire bouger les lignes. Seule la faillite inéluctable du système français fera cesser les choses.
Nous sommes en phase pré Grèce…
Si la gauche s’intéressait vraiment au bien être des pauvres et était vraiment motivée pour rétablir le plein emploi, alors, elle commencerait par évaluer ses propres résultats.
Si la gauche était honnête, alors elle constaterait que 100 % des mesures qu’elle a imaginé et qui ont été mises en œuvre ont produit l’exact inverse de leurs objectifs affichés. Le code du travail est supposé protéger le salarié mais ne fait que l’enchaîner à son CDI ou à Pôle Emploi ; les lois sur le logement organisent la pénurie de biens à louer ; l’école d’la république vole les enfants à leurs parents pendant douze ans et leur bourre le crâne de théories grotesques tout en oubliant de leur apprendre à lire, écrire et compter. On peut multiplier les exemples, et ça marche aussi avec la droate, hein.
Bref, si tous ces gens étaient vraiment motivés pour réduire les souffrances des hommes, alors la première chose qu’ils devraient faire serait de nous présenter leurs excuses et d’arrêter de faire de la politique dans la foulée.
Mais ils ne le font pas. Ils font même l’inverse : ils balaient les arguments rationnels d’un revers de main, méprisent, terrorisent et censurent leurs contradicteurs et ne cessent jamais d’amplifier leurs leur emprise dans l’économie et la société.
La gauche nous dit « je m’intéresse à toi, je vais t’aider », elle réalise fait l’exact inverse et elle nous tabasse quand on lui demande d’arrêter. Ce ne sont pas des preuves de bienveillance.
Et qui mesure la grandissime supériorité de ce juge dont les arguments résonnent comme des tambours.
Des affirmations assenées, aucune analyse critique de néo-libéralisme ambiant qui tient lieu de doxa.
Amen la messe est dite.
A part ça , des arguments ?
L’auteur a raison mais son diagnostic est incomplet. Il en va, hélas, de même pour la droite française.
La question du chômage structurel de masse en France, de ses causes et de ses remèdes, est, DANS le domaine économique et social, la question la plus importante de la campagne électorale qui s’ouvre.
Pourtant, cette question donne invariablement lieu à des analyses superficielles ne débouchant sur aucun diagnostic fondé quant aux causes, et donc sur aucune solution efficace quant aux remèdes.
I. L’ampleur du problème : la France n’a pas créé un seul emploi marchand de qualité depuis 1974 et il manque aujourd’hui 8 millions d’emplois privés en France
Depuis l’inflection à la baisse de la courbe du revenu par habitant en 1974 jusqu’à 2015 :
– La population française a cru de +12 millions et la population active de +10 millions
– L’emploi total a cru de +4.4 millions, dont :
* Emplois agricoles -1.4 millions
* Emplois marchands non agricoles +2.6 millions, dont +2.3 millions d’emplois précaires (CDD, intérim, stages, contrats aidés, etc)
* Emplois non marchands +3.2 millions, dont +0.9 millions d’emplois précaires (CDD, intérim, stages, contrats aidés etc)
– Le nombre de chômeurs (toutes catégories) a cru de +5.3 millions.
Ainsi, pendant plus de 40 ans, on a fabriqué des chômeurs (+5.3m), des travailleurs précaires (+3.2m) et des emplois publics (+2.3m, dont une partie non négligeable ont une productivité tellement faible qu’ils doivent s’entendre comme une forme de traitement social du chômage et non comme de vrais emplois produisant une valeur ajoutée couvrant au moins leur masse salariale). En net, pas un seul emploi marchand de qualité créé en 40 ans. Le tout financé par une fuite en avant de la fiscalité et de l’endettement public, qui a totalement explosé la base fiscale représentée par la valeur ajoutée marchande. En effet, de 1974 à 2015 :
– Dépenses des administrations publiques en % de la valeur ajoutée du secteur marchand : de 59% en 1974 à 93% en 2015
– Dette publique en % de la valeur ajoutée du secteur marchand : de 29% en 1974 à 158% en 2015
– Autrement dit, pendant plus de 40 ans, pour chaque euro de valeur ajoutée marchande produite, c’est à dire pour chaque euro de base fiscale générée, on a alloué 1.63 euro de dépenses fiscales (158% – 29% + 93% – 59% = 163%)
Ainsi avons-nous aujourd’hui la protection statutaire pour 9 millions de salariés titularisés du secteur non marchand ; la précarité pour 6 millions de chômeurs et 3 millions de travailleurs précaires ; la retraite pour 14 millions de pensionés et l’imposition fiscale quasi intégrale pour les 15 millions de salariés marchands restants qui font vivre directement et indirectement les 66 millions de français. Un tel « modèle social » est intenable. Il aboutit globalement à un « moins-disant » social et est incompatible avec la concorde nationale.
Avec 15 millions d’emplois marchands pour une population de 66 millions, la France a aujourd’hui le taux d’emploi marchand / population parmi les plus faibles des pays développés et du monde. Pour ramener cette part de la population employée dans une occupation productive dans la moyenne mondiale, il faudrait 8 millions d’emplois marchands supplémentaires en France, chiffre parfaitement cohérent avec l’augmentation de 10 millions de la population active depuis 1974.
Symétriquement, avec 10 millions d’emplois non marchands, 6 millions de chômeurs et 14 millions de retraités, environ 30 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, dépendent directement de la dépense publique. Ce taux parmi les plus élevés du monde explique pourquoi la fiscalité française est une des plus lourdes du monde. Autrement dit, pour 15 millions de producteurs privés générant de la base fiscale nette, il y a 30 millions de bénéficiaires de la redistribution fiscale. Comme le producteur privé gagne tout de même un peu plus que le bénéficiaire de la dépense publique, on retrouve bien le ratio de 1 pour 1.63 obtenu ci-dessus. Impossible d’aller plus loin dans cette direction.
La situation est totalement intenable.
II. Comment en est-on arrivés là ? Nécessité de reconsidérer les causes
Depuis 1974, les dirigeants politiques successifs de tous bords ont poursuivi des priorités mutuellement incompatibles :
1) Augmenter les salaires réels, et en particulier les bas salaires correspondant à des emplois peu qualifiés, plus vite que la productivité du travail.
2) Diminuer la durée du travail en baissant à la fois l’âge légal de la retraite et la durée hebdomadaire et réglementer les relations contractuelles (code du travail de 3500 pages), renchérissant ainsi encore davantage le coût unitaire du travail.
3) Étendre le champ et les effectifs du secteur public, poussant ainsi les dépenses publiques et donc la fiscalité pesant sur les coûts de production à des niveaux parmi les plus élevés du monde relativement au PIB.
4) Engager le pays dans une monnaie unique avec d’autres pays européens, se privant ainsi d’un possible ajustement par le taux de change, sans s’assurer de la convergence des politiques économiques et, en l’occurrence, en divergeant totalement de l’autre pilier de l’Euro – l’Allemagne – qui a suivi la politique exactement inverse de la France en allongeant la durée et en réduisant le coût unitaire du travail pour soigner sa compétitivité mondiale.
5) Engager le pays dans le libre-échange mondial, y compris avec des pays ayant des salaires 10 fois moins élevés, des charges salariales largement plus faibles, des durées du travail nettement plus élevées, une fiscalité largement moins élevée, sans s’assurer que les parités de change seraient bien fixées à des niveaux équilibrant les balances commerciales et donc (dans le meilleur des cas) les balances en emplois.
6) Créer des emplois en France.
Il est immédiatement visible que 1-2-3 sont incompatibles avec 4-5 et que cette incompatibilité ne peut se traduire que par la destruction d’emplois et l’envolée du chômage en France, c’est à dire l’échec de 6. Dans les faits, les dirigeants français successifs ont choisi le chômage. Il est ainsi totalement faux d’affirmer que la lutte contre le chômage a été une priorité constante des gouvernements français ces dernières décennies. Dans les mots, sans doute. Dans les faits, c’est exactement l’inverse : l’entrave au développement de l’emploi marchand en France a été constante.
Il est à noter que les alternances politiques au cours de la période 1974-2015 n’ont en rien modifié le développement de ces tendances de fond. Des accords de grenelle en 1968 (sous Pompidou) au projet de loi El Khomri en 2016 (sous Hollande), en passant par les lois Auroux de 1982 (sous Mitterrand), la suppression de l’autorisation administrative de licenciement en 1986 (sous Mitterrand – Chirac), les 35 heures en 2000 (sous Chirac – Jospin), absolument toutes ces mesures ont systématiquement donné lieu à des joutes partisanes enflammées pendant que la situation de l’emploi ne cessait de se détériorer. Ni les lois prétendument de « progrès social », ni les lois prétendument « d’efficacité économique » n’ont eu le moindre effet bénéfique durable sur la situation de l’emploi. La controverse récente sur le projet de « loi travail » n’a fait que prolonger ce triste débat. Ainsi, après 45 ans de montée inexorable du chômage et du sous-emploi, aucune avancée serieuse n’a été faite dans la détermination des causes du sous-emploi massif. En effet, sans une détermination précise de la part de responsabilité respective des facteurs 1-2-3-4-5 ci-dessus dans le chômage structurel de masse en France, aucune solution efficace et acceptable par tous n’est possible.
Ainsi, certains candidats estiment qu’il faut baisser le coût du travail en faisant baisser les charges. Il est vrai que la complexité incompréhensible d’une feuille de paye française, ainsi que l’écart de 1 à 2.25 entre le salaire net perçu par le salarié et le coût salarial pour l’employeur suggèrent en effet qu’il y a quelque chose à gratter de ce côté là. Mais ils ne disent jamais de combien il faudrait baisser les charges. Et pour cause : au regard du facteur 5 ci-dessus, de combien faudrait-il faire baisser le coût du travail en France pour permettre d’augmenter le nombre d’emplois marchands de qualité de +53% (8/15) par rapport aux 15 millions actuels dans un laps de temps raisonnable, disons de 15-20 ans ? Une baisse de charges de quelques points est sans aucun rapport avec l’enjeu. Cela a d’ailleurs été une nouvelle fois confirmé par l’échec du CICE (crédit d’impôt égal à 6% des rémunérations brutes inférieures à 2.5x le SMIC) à endiguer la hausse du chômage sous Hollande, après que des baisses de charges ciblées aient également échoué sous les précédentes législatures (pour le premier recrutement des très petites entreprises, pour l’embauche d’un jeune, pour l’embauche d’un senior, pour l’embauche d’un contrat aidé, etc …). Les candidats ne disent pas non plus clairement vers quelles autres assiettes que les salaires les prélèvements seraient reportés vu qu’il n’est pas prévu de baisser les prestations financées (retraite, chômage, maladie, maternité, accidents du travail …). En réalité, la baisse du coût total du travail qui serait nécessaire pour créer 8 millions d’emplois privés (+53%) en France dans un délai raisonnable de 15-20 ans s’échelonne d’environ -75% pour les emplois peu qualifiés à aucune baisse pour les emplois qualifiés, soit environ -40% de baisse moyenne de la masse salariale globale toutes charges comprises. Cette ouverture brutale de l’échelle des salaires – conséquence directe de l’arbitrage des coûts salariaux à l’échelle mondiale permis par le libre-échange entre pays à niveaux de vie radicalement différents dans des conditions de taux de change n’égalisant pas les balances commerciales – est socialement et politiquement impossible et économiquement non souhaitable car fortement déflationniste (du fait de la plus forte propension à consommer des faibles revenus et de la plus forte propension à épargner des hauts revenus).
D’autres candidats estiment qu’il faut augmenter les salaires et / ou les dépenses publiques pour soutenir la demande et donc l’emploi. La fameuse « relance » qui romprait ainsi avec la non moins fameuse « austérité ». Une variante est de poursuivre dans la voie de la diminution du temps de travail sans réduction des salaires, considérant ainsi le volume de travail comme une quantité fixe qu’il conviendrait donc de partager entre un nombre toujours croissant de participants à un taux horaire toujours plus élevé. Mais cela n’aggraverait-il pas les facteurs 1-2-3 ci-dessus, alourdissant encore le coût unitaire du travail en France et entravant donc encore davantage l’activité économique, comme le suggère l’échec des 35 heures à créer des emplois ?
Ainsi, alors que la campagne électorale commence à peine, on voit déjà revenir quasiment à l’identique les termes qui dominent le débat public sur le chômage depuis des décennies et qui ont déjà fait la preuve concrête de leur inefficacité. Des fausses solutions qui sont, au mieux, d’inoffensifs coups de canifs dans la montagne que représente le problème et, au pire, qui aggravent une situation déjà tendue après 45 ans de hausse ininterrompue du sous-emploi.
En refusant de considérer la part de responsabilité des déséquilibres européens et mondiaux (facteurs 4-5 ci-dessus) dans la situation française et en considérant ainsi la « construction européenne » et la « mondialisation » dans leur configuration actuelle comme intouchables, les partis établis se privent artificiellement d’une partie importante de l’explication et de moyens d’actions potentiellement efficaces. Ils se réduisent ainsi à l’impuissance. Ce faisant, ils ouvrent un large espace aux extrémistes de tout poil.
La faible valeur explicative et opérationelle des propositions avancées en ce début de campagne sur le thème de l’emploi laisse à nouveau présager « 5 ans de perdus » pour la France, qui ne feront que s’ajouter aux 42 ans précédents. Ainsi s’éloigne toujours un peu plus l’espoir de sortir de cette redoutable impasse…
Votre commentaire est parfait mais … bien trop long. C’est plus un article qu’un commentaire.
Ajoutons que la situation politique est foutue : le ratio de 1.63 est aussi peu ou prou celui du nombre de votants qui dépendent du système sur celui qui le font vivre. La gauche et la droite ne diffèrent que sur le type de population dépendante qu’ils favorisent, mais ne font jamais rien pour ceux qui le font vivre.
Et les clercs (professeurs, media) font partie des dépendants et font tout pour que personne ne prennent conscience du problème. Jaques Généreux (avec l’argent des autres) est une star.
Merci pour ce commentaire très intéressant et très convaincant. Maurice Allais avait souligné le problème de la mondialisation, et proposé une autre façon de procéder. Il a été boycotté. Quant à l’euro, ce que vous dites est tout à fait exact. Je dois avouer que je ne comprends pas comment on peut lancer un appel d’offre public en France en mettant en concurrence des entreprises allemandes et françaises, le tout en euro (C’est ainsi que les allemands ont remporté le marché des nouveaux fusils de l’armée française). En fait, nous aurions été plus avisés de créer une monnaie commune, ce qui aurait donné un peu de souplesse pour des régulations. Il faudra peut-être le faire, ce qui n’empêchera nullement de se mettre quand même des barrières raisonnables pour éviter les abus et le dumping monétaire. Bien évidemment, la mise en concurrence parfaite des Etats européens par des entreprises en monopoles ou oligopoles mondiales est une vraie catastrophe pour les 28 économies. Cette situation est évidemment le bébé de la corruption.
Deux travailleurs sur cinq sont fonctionnaires ❓
Et l’équité, elle est passée ou ❓
Entre 2 propriétaires, on hésite pas à comparer, à que cela ne soit con parer
Alors, une solution, c’est de passer à 100% de fonctionnaires.
Cela fera mal comme quand on passe chez le dentiste, mais après on sera bon pour de nombreuses années 🙂
C’est bien pire, un salariés sur trois est payé avec de l’argent public (celui des deux autres)
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/fonctionnaires-les-chiffres-qui-tuent-18-11-2014-1881987_2428.php
en ce qui concerne les ponctionnaires le terme « travailleur » est plutôt abusif en tout cas pour un grand nombre d’entre eux 🙂
Votre analyse est biaisée. Vous oubliez que parmi ces fonctionnaires, beaucoup travaillent dans des services qui ne sont pas gratuits ; le train n’est pas gratuit en France, ni les services hospitaliers etc.. ce qui permet de payer ces fonctionnaires. Les seuls fonctionnaires qui sont payés avec de l’argent public sont ceux qui travaillent dans l’EN, les administrations centrales, les collectivités locales… Et encore, il y a maintenant beaucoup de contractuels comme dans l’armée, de services gérés par des entreprises privées (comme les cantines scolaires, la gestion informatique, l’entretien des locaux…)
Tous en lourd déficit et gavés d’argent public, merci de vous atomiser vous même.
Pour la facturation, qui ne couvre qu’une partie des dépenses, ce n’est qu’un impôt mieux ciblé sur les utilisateurs pour une fois puisque ces services sont quasi obligatoires. Ils disposent d’un monopole de fait et des moyens de l’état pour l’imposer.
Lisez l’article du Point au moins et je vous signal que le régalien+l’éducation représente 12% seulement des dépenses des collectivités.
Les budgets, les flux d’argent ne mentent pas, l’argent public est pillé à tous les niveaux.
Vive la pauvreté, vive Panurge, vive les ponctionnaires, vive nuit-et-brouillard-debout, vive le socialisme rayonnant (de gammas) !
Et je dirais même plus, rayonnant de bêtas 😉
Je ne jette pas le pierre aux candidats, car je suis moi-même un peu nul en économie.
Je leur reproche néanmoins :
– de ne rien dire sur les bienfaits du shadow banking, sur son importance sur la planète, et sur les risques que cela fait prendre à ceux qui ne participent en rien à la gestion du système.
– de ne rien dire les bienfaits du trading à haute fréquence, et sur les risques que cela fait prendre à ceux qui ne participent en rien à la gestion du système.
– de ne rien dire sur les bienfaits des entreprises dites « too big to fail » et sur les risques qu’elles mettent à la charge de ceux qui ne participent en rien à la gestion de ces entreprises
– de ne rien dire les bienfaits de la responsabilité des déposants en cas de difficultés de banques, et sur les risques que cela fait prendre à ceux qui ne participent en rien à la gestion de ces banques
– de ne rien dire sur les bienfaits des sociétés en commandites, parfaitement adaptées aux activités spéculatives.
– de ne rien dire sur la nécessité de modifier la loi française (quasiment communiste ) concernant les class actions, pour la copier sur la Loi américaine, plus libérale, et donc plus intelligente. (Curieusement, d’ailleurs, le Medef n’en parle jamais).
Bref je leur reproche de ne jamais souligner qu’il est scandaleux d’avoir le pouvoir sans aucune responsabilité. Que c’est une grave perversion du libéralisme
C’est toute l’économie française qui est comme cela, il ne reste que 28% de la population active dans le secteur privé.
La France fait évidemment faillite, comme les 33 autres économies planifiées avant-elle.
Les pays bien gérés s’en sortent parfaitement bien, on en parlera quand ce sera un problème. Même chose pour le THF.
Ce ne sont pas elles qui mettent la France en faillite. Le régalien+l’éducation c’est 12% des dépenses seulement. Devinez ou va le reste…
On parle assez de la connivence qui les liens aux états, de l’ahurissante distorsion des Quantitatives Easing qui permettent à des régimes mafieux de continuer à s’endetter mortellement et des droits au pillage que ces états mal dirigés s’octroient sur l’argent des déposants.
Oui, le libéralisme est décidément coupable de tout… surtout dans les pays qui ne sont pas libéraux du tout hein ?
Indice liberté économique – Classement des pays
Indice liberté de la presse – Classement des pays
Indice de la corruption – Classement des pays
Ilmryn : votre pratique de la religion (celle du Dieu argent) est très intégriste. Vous vivez la vraie religion, et les autres sont tous dans l’erreur. L’autre jour, j’ai réagi à un article de contrepoints, et je me défendais vis à vis d’un intégriste en lui expliquant que la gestion de la mondialisation était un échec collectif. Ce constat a été rendu public par Klaus Schwab, Président fondateur du Forum de Davos, le 20 janvier 2014, dans el journal LES ECHOS, la veille de l’ouverture de la session 2014 du Forum. Aucune multinationale, ni aucun politique n’a démenti. La démonstration est très intéressante.
Vous savez ce que m’a répondu cet intégriste ? La mondialisation est une réussite. Quelle démonstration ? : aucune. Je devais me convertir à se religion, (la mondialisation est une réussite) puisqu’il le disait.
J’ai également dit à un autre que je venais de lire le dernier livre de Jacques ATTALI,(« Vivement après demain ») et que je le trouais remarquable. Réponse du type : « si vous voulez être crédibles, ne parlez pas d’Attali ». Je ne suis pas un brillant économiste comme vous et ce type,et je ne lui ai pas répondu.Toutefois, je me suis dit : « plus con que ça, tu meurs ». C’était typiquement ce que l’on appelait « mettre un livre à l’index » dans l’Eglise.
Je suppose que si je lui avais cité SOROS et son livre « l’intégrisme des marchés », il m’aurait répondu en disant pis que pendre de Soros, ce qui lui aurait permis d’éviter de parler du fond du livre.(Cela m’est arrivé une fois)
Je vous souhaite un très bon réveillon demain soir
Petit slogan ridicule sans aucun rapport avec mes textes et les faits que j’avance.
Vous êtes bien en peine de répondre sur les faits qu’il ne reste plus que 28% de la population active dans le secteur privé et que la France est en faillite. Votre manque de compréhension et d’empathie est désolant, la situation est de plus en plus dramatique pour des millions de citoyens, pauvres, chômeurs et SDF en tête.
Aucune réponse non plus sur le reste, bref, en dehors de slogans que vous débitez en mode automatique il n’y a que le néant.
Vous voulez qu’on vous démontre que la terre est ronde aussi ?
75% des terriens possèdent un téléphone portable, les famines ont quasi disparu, l’extrême pauvreté a été réduite de 50% de la population mondiale à moins de 10% en 60 ans et le continent le plus pauvre, l’Afrique est celui qui a le moins accès à la mondialisation. Pendant ce temps, le Venezuela, que vos amis communistes saluaient voici 3 ans poursuit son effondrement comme les 33 autres pays à économie planifiée avant lui.
nul en économie? je ne crois pas..les gens comprennent très bien et assez naturellement l’économie… c’est la fusion économie/politique qui rend les choses incompréhensibles, on nous a foutu des idées à la noix dans la tête et on ne peut plus s’en défaire… On peut m^me dire que le principe fondamental qui gouverneur à ce phénomène est .. ».je sais mieux que vous même ce qui vous convient. »
Question culture je doute que vous ayez une leçon à donner… Si ces programmes sont effectivement criticables, vos « arguments » relèvent plus des pseudo-vérités révélées (la « Loi de Laffer », un myst…) et des truismes… Bref….
Quel dommage qu’on ne vous ait pas entendu avant la grande crise de 2008 ! Avec votre savoir, votre science – que dis-je – votre ultra-lucidité en matière d’économie, pourquoi n’avoir pas prévenu le monde du danger imminent qui l’attendait ? Bref, je ne m’étends pas, vous êtes pitoyable.
Par contre, je pense qu’il est urgent de rappeler un principe de base dont l’oubli explique de façon éclatante le désintérêt pour la chose politique qui conduit aux scores de l’abstention que l’on sait : nous n’avons pas besoin d’hommes politiques qui soit des cadors en économie (cette race là existe-t-elle d’ailleurs ?), nous avons besoin d’hommes politiques qui aient une vision de la France et du monde, qui aient un programme qui redonne l’espoir et l’envie de se lever le matin, qui fasse renaître dans le cœur des citoyens l’envie de liberté, le désir d’égalité et la soif de fraternité. Quand nous aurons ces hommes là à la tête du pays, il s’adresseront aux économistes et leur donneront la consigne de trouver le moyen de mettre cette politique là en œuvre.
La gauche c’est l’humain d’abord, l’économie ensuite. L’inverse, c’est la droite.
« La gauche c’est l’humain d’abord, l’économie ensuite. L’inverse, c’est la droite » autrement dit : la charrue avant les bœufs.
F.A Hayek prix Nobel d’économie l’avait bien prédit dès 1945 mais c’est Keynes qui a gagné la bataille idéologique, puisque lui prétendait que les politiques devaient absolument tripoter l’économie.
Ils l’ont bien écouté, La crise de 2008 c’est du 100% création politiciens américains.
Ils ont instauré des lois (Community Reinvestment Act) pour inciter les banquiers a prêter aux pauvres, comme les banquiers étaient toujours frileux l’état a garanti ses prêts avec des organismes comme Freddy & Fanny et pour finir ils ont tripoté via la FED le loyer de l’argent avec des taux négatifs qui ont rendu ces opérations attractives. En 2006 la FED a remonté ses taux : explosion des prêts pourris début 2007, on connaît la suite.
L’autre possibilité pour que votre « théorie » soit valide, c’est que les banquiers aient soudainement eu envie de prêter à des pauvres sans argent et parfois même sans travail. Ce qui est ridicule vous en conviendrez.
En 2016 la BCE imprime toujours des masses d’argents « gratuit » comme la FED à l’époque et ça va exploser. Vous ne pourrez pas dire que vous n’êtes pas prévenu cette fois ci.
La gauche c’est l’humain d’abord, l’économie ensuite.
Jolie formule, mais les implications sont en droite ligne du titre de l’article. La gaiche oublie un peu vite que l’humain a besoin de se nourrir, se loger, se chauffer, se vêtir, se déplacer… et que rien de tout cela ne tombe du ciel. Sous prétexte de faire passer l’humain d’abord, on pille ceux qui produisent des richesses. Le résultat c’est le marasme pour tout le monde.
L’économie ayant tout à voir avec l’action humaine, mettre l’économie en retrait, c’est nier l’humain dans une de ses dimensions essentielles. Alors, pour éclaircir la contradiction, la gauche, c’est peut-être l’humain, mais lequel ?
L’humain qui produit les richesses servant à tous ? Ou l’humain qui parasite cyniquement les richesses créées par d’autres en recelant les largesses providentielles volées par l’Etat obèse, parce que produire est trop fatiguant ? Produire est décidément indigne de la haute qualité du parasite qui ne va quand même pas s’abaisser à servir son prochain, manquerait plus que cela. Par contre, le parasite va exiger de la solidarité, comme un dû, une solidarité à sens unique de droit divin. Le parasite encouragé par le socialisme se voit néo-noble, loin au-dessus de la masse grouillante productive qu’il méprise. Que les fourmis le servent, oui, mais surtout pas l’inverse.
Ne vous fatiguez pas, mon petit Delemar, on connaît la réponse.
Ramassis d’inexactitudes, pas forcément sur le programme de certains partis ou organisations de gauche, mais sur les réponses ou les réflexions de l’auteur qui semble avoir suivi des cours d’économie dans Closer ou Vogue et autres revues du genre. Personnalité psychorigide qui est incapable de se projeter dans un univers autre que celui existant, comme si l’économie était figée dans son état actuel. Comme si ailleurs ou dans d’autres civilisations, il n’existait pas d’alternative à la catastrophe écologico-économique qui nous attend.Lordon et Généreux doivent être des ânes ayant réussi leurs universités par le plus grand des hasards. J’oubliais Piketty ainsi que le regretté Bernard Maris.
http://www.lepoint.fr/economie/quand-un-etudiant-de-26-ans-demonte-thomas-piketty-26-03-2015-1916150_28.php
Et revoilà le mythe de la « science économique ». Si seulement les faits corroboraient les théories et si la base axiomatique du libéralisme économique était cohérente et irréfutable…
Il y a une discussion et non un mythe :
https://www.contrepoints.org/2013/01/05/110310-le-realisme-en-sciences-economiques
Le souci c’est que pour qu’une théorie soit valide, il est nécessaire qu’elle ne soit pas contredite par l’expérience sur son domaine d’application. Or, à partir du moment où l’humain et ses biais cognitifs rentrent en jeu, on arrive à des incohérences de comportement sans cesse. Avec un monde peuplé de machines bien programmées, tout irait superbement bien, mais c’est un autre monde que le nôtre.
C’est la même base que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 je vous signale:
http://www.wikiberal.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme#Les_concepts_de_base
On attend avec impatience vos critiques sur la DDHC et votre démonstration que la liberté et les droits n’ont pas marché dans l’histoire.
J’adhère à une très grande majorité à vos propos sauf que je préfère la DDDHC où le premier D préempte le second.
J’espère qu’il ne vous a pas échappé que je parlais de l’application du libéralisme à l’économie… votre intervention est donc un peu hors-sujet.
En tant que libéral, que faites vous du contrat de travail qui reste un des seuls contrats de subordination encore existant ? Puisqu’il parait aujourd’hui improbable que tous soient leur propre patron, et donc beaucoup consentent à signer ce type d’accord pas vraiment par conviction, mais par nécessité pour pouvoir survivre, et faire vivre leur famille.
Parce que vous pensez que le droit et la liberté ne s’appliquent pas à l’économie ? Par quel miracle ?
De quoi parlez-vous ?
Les entreprises sont aussi dépendantes de leurs employés qui ont des tas de droits et le choix est en principe libre (en France c’est très relatif effectivement, l’économie privée est quasiment morte à cause du poids de l’état contrairement à d’autres pays), mais puisque vous en êtes à la vision « esclave/méchant patron » je vais prendre un autre axe:
En France les SCOP autogérées disposent d’un statut et d’une fiscalité très favorable et il n’y a pas de relation de « subordination ». Ces structures sont taillées sur mesure pour les gens qui croient à l’économie solidaire et partagée.
L’économie libre c’est fantastique, ça permet même de vivre dans des structures parfaitement socialiste. Ça répond à votre question ?
Si les SCOP ne vous plaisent pas non plus, j’aimerais bien savoir de quoi vous parlez puisqu’on peut parfaitement survivre sans rien faire en France.
Du « droit » d’avoir un super salaire et un super job sans faire d’efforts ni avoir de contraintes ?
« incapable de se projeter dans un univers autre que celui existant, » Caractéristique de tous les plus grand criminels qui ont projeté le bétail humain dans leurs folies idéologiques.
« Lordon et Généreux doivent être des ânes ayant réussi leurs universités par le plus grand des hasards. J’oubliais Piketty ainsi que le regretté Bernard Maris. »
Des personnes qui, sans le moindre doute pour moi, ont un profond mépris de la liberté et seraient de redoutables totalitaires si elles disposaient du moindre pouvoir.
La gauche c’est l’humain d’abord.
Je crois que depuis 20 ans je n’ai pas lu de chose aussi comique.
Il faut donc se dépêcher de louer avec faste et éclat les réalisations humaines de Staline, Mao, Pol Pot , Kim Il Sung, et de leurs apprentis en sorcellerie.
En France, on n’oubliera pas Mitterand , très apprécié en Asie (en Indochine, on n’a pas oublié l’affaire des piastres qui a permis à certains « humanistes » de s’enrichir), et également en FRANCE ou il a vanté les vertus du déficit d’Etat tout en faisant financer le train de vie de sa concubine et de sa fille naturelle par les esclaves surtaxes.
On donnera une mention « peut difficilement mieux faire » à Marie Segolene du Poitou pour sa célébration amoureuse du sanguinaire et cruel Fidel Castro.
Il reste à trouver l’humaniste qui fera l’éloge du « chavisme » – le fait que les vénézuéliens en soient réduits à manger des chats, des chiens et des rats ne voulant aucunement dire que le Gouvernemt Maduro n’est pas humain, mais plus subtilement que le Peuple n’a pas compris l’humanisme de sa Politique.
Arrêtons de rire. Oui , les gens de gooooche ne comprennent rien à l’économie de marché, er à son corollaire politique, la democratie (le Pouvoir par le Peuple).
Ce n’est pas du cynisme ; ce n’est pas de la bêtise. C’est du dogmatisme, peut-être infantil , puisqu’il paralyse toute réflexion pertinente sur la réalité des choses.
Mais c’est un dogme politique qui permet au leader de diriger (et accessoirement s’enrichir) et à son parti d’exploiter le Peuple…
De façon très humaine, bien sûr.
J’ai lu la plupart des « interminables » commentaires suivant cet article.D’après le vocabulaire et la maîtrise de la grammaire et l’orthographe, ils ont du être écrits par des personnes cultivées et j’ai été choqué : choqué par la virulence des propos et des des attaques personnelles, choqué par les réponses qui cherchent à discréditer les arguments opposés à coup d’idéologie plutôt qu’à essayer de comprendre pourquoi l’autre pense différemment. D’après ce que je peux juger beaucoup des arguments cités sont justes mais ils sont souvent poussés à l’extrême et donc deviennent faux ( Comme en chimie ce qui fait le poison c’est la dose ). J’ai eu l’impression d’assister à une version « bourgeoise » de la lutte des classes. Cela m’inspire peu de confiance dans notre capacité à mettre en place des politiques qui aideraient l’économie car il s’agit de confrontation d’idéologie au lieu de collaboration de pragmatismes. Remerciez moi car je vous donne avec mon commentaire peut être l’occasion de vous réconcilier en me tapant dessus !
Cépafo. Mais vous rêvez si vous croyez qu’il est possible de mettre en place des politiques qui aideraient l’économie, et plus encore de se mettre d’accord.
Intéressant commentaire que je résumerais en « La DDH de 89 c’est bôô, mais faut pas déconner, on va pas l’appliquer non plus, elle deviendrait fausse.
Cher Pascal, la virulence du débat peut s’expliquer par la fait qu’il n’est pas équilibré. En effet, les collectivistes prennent déjà notre argent de force.
Il ne s’agit pas d’une hypothèse théorique dont on discuterait une hypothétique mise ne œuvre mais bien d’une réalité immédiate. C’est la survie économique qui est en jeu. Comprenez dès lors l’expression d’une certaine tension.
On aimerait pouvoir débattre sereinement. Pour y parvenir, on suspend la Sécu et les retraites, la plupart des services publics non régaliens et ensuite on discute calmement. Alors là, oui, d’accord, le débat sera équilibré. Mais vous voyez bien que ce n’est pas le cas. Vous ne pouvez ignorer que des lois condamnant à des peines de prison ont été votée pour empêcher un véritable débat sur la Sécu. En quoi de telles lois favorisent-elles la sérénité du débat ? Elles l’interdisent.
Le vol étatique, voilà la seule chose qui devrait vous choquer. Sinon, cela signifie que vous êtes anesthésié par l’habitude, à l’image de nos ancêtres romains devant les combats de cirque.
c est vrai meme les frangins du go sont des rouges …
Si l’argent est maudit dans « l’inconscient » de la gauche , il n’est pas du tout maudit dans la poche de ses dirigeants !
Parler de gauche légitîme est très complaisant.
Avec un tel niveau de debat, j’opterai plutôt pour gauché populiste. Je ne leur accorde aucune circonstance atténuante à ce niveau
de responsabilite.
Notre pays, en faillite n’à pas besoin de ces nuls.
On ne peut mieux décrire « le mal français » !
Même si on peut reprocher à la France d’être bien trop à gauche, il y a tout de même un gros problème de répartition des richesses au niveau mondial qui empêche la consommation des ménages et la croissance des petites entreprises. Même Friedman considérait qu’arrivé à une certaine taille les grosses entreprises posaient un problème à la concurrence. Aujourd’hui l’argent ne circule pas assez et les très riches en sont tout autant responsables que les états et sur ce point Keynes avait raison.
On ne peut pas dire que la fiscalité gène les grosses entreprises vu qu’elles paient en moyenne 8% d’IS et les charges sociales sur les salaires inférieures à 1.6 fois le SMIC sont finalement faibles comparées aux autres pays. On voit bien aux US où les dépenses publiques sont à 5% du PIB et la fiscalité parmi les plus faibles des pays développés que la croissance ne repart pas; même Trump avec ses baisses massives (3000 milliards au top1% en 10 ans) ne va arriver qu’à créer de nouvelles bulles spéculatives.
35% pas 5% pardon
La diffusion de la richesse n’est pas instantanée et l’égalitarisme forcé a fait faire faillite aux 34 pays qui ont essayé.
L’enrichissement généralisé d’une population peut être spectaculaire pourvu qu’un pays s’ouvre à la liberté et au droit, ce qui est arrivé à de nombreuses ex économies communistes Chine en tête.
La chute peut être tout aussi rapide pour les pays qui essaient l’économie planifiée comme on le voit au Vénezuéla. En France il ne reste plus que 28% de la population qui travaille dans le privé et le nombre de SDF a doublé en 10 ans.
Celles qui ne sont pas assises sur la connivence avec les états peuvent disparaître très vite et on en a de nombreux exemples avec les géants de l’électronique.
Alors pourquoi ne pas donner les mêmes armes aux autres ?
Les entreprises, comme des arbres fruitiers fournissent la matière première de la société: biens, emplois, salaires, richesse. Leur rajouter des charges c’est comme enlever le terreau et l’eau des arbres : une totale aberration.
tant que nos impôts les paient, ils continueront, car de tels programmes les servent en premier. C’est pareil à droite.
Puisque vous êtes bien documenté et de bonne foi, il ne vous à pas échappé que le capitalisme ou libéralisme gouverne la planète depuis la révolution industrielle.
Contrepoints ou le parfait outil de propagande libéral. Preuve en est:
– Très peu d’explications sont données sur les solutions à apporter en lieu et place des solutions de la « gauche légitimiste ».
– De nombreux procédés utilisés ici dénotent d’une véritable paresse intellectuelle :
1. Avant d’évoquer le programme économique d’un politicien vous utilisez la bonne vieille attaque ad hominem (ex: Montebourg).
2. En passant on rend le discours opposant pas seulement faux mais pathologique. Un grand classique qu’on retrouve un peu partout au sein de Contrepoints. Ce procédé est utilisé, notamment, lorsque vous évoquez la psychologie, plus précisément la psychanalyse, faisant de cette gauche le résultat d’une mauvaise résolution du complexe Oedipien et d’un refus de l’autorité. Au lieu de combattre le socialisme vous en faite une maladie. Evidemment, le malade ne peut pas se soigner lui-même, il a besoin des libéraux pour retrouver la bonne santé. Expliquez-moi donc en quoi le socialisme serait une maladie mentale ?
Le problème ici est que vous prêchez à des convertis, pas besoin de réelles explications, on se contente de diffamer l’autre. Il est beau le libéralisme de Contrepoints !
À cause du besoin maladif de contrôler les moindres aspects de la vie des autres tout en leur volant leurs richesses pour les distribuer aux amis.
L’emploi privé ne représente plus que 28% de la population, le régalien élargi à l’éducation c’est 12% du budget seulement qui ne suffit plus puisque l’état claque 100 milliards de trop chaque année.
La France s’effondre sous la férule de l’état et des sommes considérables sont mangées par les diverses corporations d’état alors que le nombre de SDF (nourris et logés par le privé, un comble) a doublé en dix ans.
Le libéralisme a exactement les mêmes bases que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Si vous trouvez que lutter pour la liberté et les droits fondamentaux des gens c’est de la « propagande » on se demande pour quoi vous roulez ? Les derniers trolls socialistes ici n’ont cessé de nous vanter diverses dictatures comme Ségolène, vous avez mieux à proposer ?
Vous avez raison la DDHC est profondément libérale, reconnaissance de la propriété et plein d’autres choses admirables comme la présomption d’innocence. Cependant j’aurais juste deux points à vous soumettre:
– La DDHC n’est pas le seul document à avoir eue de l’importance dans l’histoire de France du point de vue des droits. D’autres textes sont arrivés par la suite qui ont reconnu d’autres droits sociaux qui sont essentiels: Droit à la santé, accès à l’éducation notamment. Je comprend votre point de vue selon lequel il faudrait restreindre l’activité de l’Etat aux domaines régaliens principalement la sûreté. Pour autant je trouverais cela insensé de revenir au 19ème siècle pour des raisons purement idéologiques alors même que nous disposons de richesses incomparables, que nous sommes selon les études soit la 6ème ou la 9ème puissance mondiale. Tout ces droits sociaux sont des fiertés pour la France, le problème étant plus une question de gaspillage de l’argent public et de mauvaise organisation de l’Etat. Nous économiserions beaucoup d’argent en ré organisant l’Etat, je pense notamment aux statuts des agents publics qui est un grand merdier pour le moment entre les privilégiés soumis au statut de la fonction publique et aux employés de l’Etat qui sont soumis au Code du travail. A ce propos je suis pour la suppression du statut de la fonction publique, un acte qui serait enfin courageux.
– D’accord les socialistes ont une sale tendance à être idéaliste et électoraliste, Mitterrand est passé par la, cela signifierait il pour autant qu’il faut rentrer dans un libéralisme qui risque de fragmenter la société encore plus qu’elle ne l’ait aujourd’hui. Fillon propose d’augmenter la TVA, impôt le plus égalitaire qui soit car il va toucher tout le monde, mais cela est il vraiment raisonnable dans la mesure ou les prix vont augmenter, la consommation des personnes issues de la classes moyenne va diminuer et les populations aisées ne seront pas impacter car il ne sont pas à ca près. Ce genre de discours est clairement orienté vers un certain nombre d’électeur bénéficiant d’un salaire raisonnable et loin du besoin, je vois pas en quoi il est plus cohérent qu’un discours qui viserait à taxer davantage le capital et les revenus qui en sont issus.
Alors oui je suis d’accord avec vous il faudra sans doute réinventer l’Etat avec une bonne période de vache maigre, mais ne cédons pas à la facilité libérale qui impliquerait d’abandonner un grand nombre de promesses de l’Etat sous prétexte d’une idéologie.
Personne ne parle de ça, regardez le 4eme de la liste.
Indice liberté économique – Classement des pays
Pas de chômage, pas de déficit, quasi pas de dette, un social et un médical excellent sans risque de faillite du pays, une justice qui fonctionne, une école bien classée, aucune zone de non-droit, des trains qui arrivent à l’heure et deux fois moins d’états et de salariés d’état qu’en France.
Ça donne juste une idée de l’énorme fossé qu’il existe entre l’état d’un pays bien géré et ce qu’offre l’état français.
C’est une erreur, les prestations sociales sont juste dans la moyenne européenne, l’ascenseur social est totalement en panne avec des insiders surprotégés qui se gavent pendant que les autres, jeunes, vieux et fragiles sont laissés à l’abandon et le tout alors que le pays est no2 mondial de la taxation et qu’une sérieuse menace de faillite pèse sur les comptes au moment ou on arrive dans un papy-boom avec une dette de 246% du aux engagements des retraites.
C’est Game-over !
Il ne reste plus que 28% de la population qui travaille dans le privé en France alors que c’est 59% en suisse. Il n’est pas question de laisser tomber quoi que ce soit comme promesse sociale puisqu’un état peut faire mieux que l’état français avec presque deux fois moins de ressources.
On en est au stade de la survie du système. Qui va lâcher le premier, l’Italie, la France, un autre ? Sans changement de cap radical, ça va être une catastrophe sociale.
Merci pour ces informations intéressantes, par contre, il doit y avoir un malentendu j’ai toujours pensé que l’idéologie libérale consistait à réduire l’intervention de l’Etat au minimum vital et donc aux domaine régaliens: justice, sécurité, continuité de l’Etat principalement. La santé, l’éducation, le logement étant exclu. L’idée que vous défendez serait une meilleure gestion des deniers publics, mais ca ce n’est pas une question d’idéologie, c’est une question de bon sens, peu de politiques l’ont abordée sérieusement sans toujours agité la notion d’assisté, pour la droite, et de riches gavées pour la gauche.
Re-Bonjour,
Vous examinez les faits sans a priori, c’est un plaisir de vous répondre.
Pour le bon sens vous avez parfaitement raison, mais cette notion est variable suivant les gens, je donne mon avis plus bas.
En France un courant assez fort du libéralisme est représenté par les libertariens, plutôt extrémistes qui assurent que même la police et justice peuvent aussi être tenues par le privé, mais les libéraux classiques (dont je suis) ne pensent pas ça.
En Suisse le libéralisme a une réelle assise politique, le parti libéral a un vrai poids et c’est un libéralisme classique, pragmatique.
On peut aller assez loin quand même, les assurances maladie suisses sont par exemple privées comme aux Pays-Bas, mais encadré avec une législation qui leur donne un certain nombre d’obligations sociales tout en les laissant assez libres, ça marche bien sans déficit et personne n’est laissé au bord de la route. Les gens râlent en suisse à cause du coût direct, mais c’est le vrai prix de la santé et les consommacteurs (sans faute) sont fortement responsabilisés.
Au niveau de la liberté économique, ça donne un excellent classement pour la Suisse, un classement désastreux pour la France :
Indice liberté économique – Classement des pays
Indice liberté de la presse – Classement des pays
Indice de la corruption – Classement des pays
Indice de la charité – Classement des pays,
Contrairement aux Allemands (et suisse-allemand) qui sont très pragmatiques, les francophones donnent facilement dans l’idéologie et c’est une partie du problème selon moi parce que l’idéologie (la conceptualisation des idées) et le goût romantique de la « belle formule » permettent tous les détournements du bon sens. Ce n’est pas un hasard si les régions francophones suisse, belge et canadienne sont les plus socialistes (égalitarisme, antilibérale), les plus endettées et celles avec le plus de chômage.
Emmanuel Todd avait sorti des études très intéressantes sur la relation entre familles de base (nucléaire absolue, égalitaire, communautaire), les courants politiques et leur application dans les pays dotés des différents systèmes familiaux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_familial_selon_Emmanuel_Todd
Selon moi (et certainement lui, mais je n’ai pas tout lu), la langue et la religion historique (protestante, catholique) jouent aussi un rôle.
je ne me reconnais pas comme libéral mais je reconnais de la cohérence au libéralisme…
Les socialistes sont simplement incompréhensibles,…les discours reposent souvent sur des concepts non définis comme l’intérêt collectif qui conduisent à des mystères comme la justice fiscale..
C’est quoi le droit au logement? c’est quoi le droit à la santé?
Il faut redistribuer…parce que ça avait été distribué?
prenons le droit au logement je prends toujours wikipedia
Pas seulement la gauche française mais la gauche de partout. Au Brésil d´aujourd´hui, par exemple, « gauche » est synonyme de vol et les gauchistes sont tous voleurs. Pour vrai dire la « gauche » d´aprés 68, la Chute de Mur et l´effondrement de l´URSS, elle à perdu son raison d´être, pour le bien pour le mal elle est mort