Pourquoi un Parti Libertarien ?

Une tribune du président du parti libertarien français, Guilhem d’Urbal.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Statue de la liberté (Crédits : benonrtherun, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pourquoi un Parti Libertarien ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 août 2017
- A +

Par Guilhem d’Urbal.

Après la question de notre renaissance un certain nombre d’entre vous se sont interrogés sur notre positionnement et nos ambitions politiques.

Ce communiqué aura pour but de répondre à vos interrogations, notre vision du politique est bien de proposer. Proposer un message novateur, une stratégie de coureur de fond et des allégeances idéologiques identifiable immédiatement.

Un message libéral sans concession

Notre mouvement s’est créé dans une volonté de diffuser un message libéral sans concession dont Frédéric Bastiat est l’un des meilleurs porte-parole. Pour que tout cela ne reste pas que des mots, des slogans sans substance, nous ne nous autorisons dès à présent aucun tabou.

Notre raison d’être est justement là pour remuer les sujets peu audibles qui sont pourtant au final les marqueurs de la bonne santé de notre civilisation au sens noble du terme.

Ces tabous sont, pour exemple : la possession et le port d’arme à feu, la guerre contre les drogues, la possibilité de faire sécession (la subsidiarité sera un thème fort de notre parti), la liberté totale en matière de retraite, la réflexion sur notre modèle électoral et notre régime politique, la défense d’un versement du salaire complet, la demande du retrait des prérogatives envahissantes de l’Union Européenne, la mise en place d’un paradis fiscal Français, l’application d’une laïcité respectueuse des traditions de chacun, etc…

Présents dans les médias

Si nous avons décidé de poursuivre l’aventure du mouvement libertarien en parti politique, c’est que nous avons considéré qu’il nous fallait une structure politique pour avoir accès à du temps de parole et de l’espace dans l’agora actuel que sont les médias traditionnels et modernes.

Ceux-ci devront être mis à profit pour diffuser notre message de liberté de façon la plus claire possible, résolument radical mais pédagogique dans le même temps. Ce temps de parole s’obtient aussi grâce aux élus acquis, nous travaillerons le plus sérieusement possible à faire élire nos candidats mais par une politique d’assimilation par la population de notre message plutôt que par des jeux de négociations politiques.

C’est une stratégie ingrate, longue, souvent solitaire, mais qui nous donne la garantie de maintenir un corpus idéologique cohérent (une rareté en politique) et ainsi construire l’avenir sur des bases saines.

C’est dans un souci de visibilité, de transparence et de stabilité que nous avons fait le choix de prendre le nom de “Parti Libertarien” afin que nulle récupération ou assimilation politique ne soit à ce jour possible, le nom étant vierge de toute connotation.

Alliance internationale des partis libertariens

Pour appuyer cette volonté de perdurer dans le temps avec nos idées, alliées à nos ambitions électorales, nous nous sommes tourné vers nos homologues des autres pays en étant membre fondateur de l’alliance internationale des partis libertariens (IAPL) qui agit à la fois comme un formidable vecteur d’échange d’expérience humaine entre défenseurs de la liberté et comme garde-fou malgré tout, pour qui veut rester dans cette alliance.

En rappelant que cette structure n’a pour statut et pouvoir que de favoriser les échanges entre membres sans aucun autre type de contraintes.

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
C’est une antienne, à laquelle nous allons apporter ici un éclairage différent de celui habituel, en renversant la vapeur  Vingt-sixième volet de notre série « Ce que le libéralisme n’est pas ».

Nous n’adopterons pas ici l’angle habituel sur le sujet. Les articles sur ce même thème abondent, et je renvoie à leur lecture.

Un renversement de logique

Il s’agit ici d’inverser la logique de ceux qui assimilent, complètement à tort, libéralisme et loi de la jungle. Nous avons suffisamment insisté, à travers cette série, sur l’idée que la phi... Poursuivre la lecture

5
Sauvegarder cet article

Pourquoi pas les deux ? Il fut répondu [ par l’auteur de ces lignes] par la négative dans deux articles parus en 2018 à la suite de la lecture de The Rise of the Fourth Political Theory de l’idéologue et politologue russe Alexandre Douguine, lequel, émule de Heidegger et de Carl Schmitt, rejette explicitement ce qu’il appelle la démocratie libérale et le libéral-capitalisme au nom d’une forme de conservatisme basée sur les notions d’identité nationale, de sécurité, d’ordre, d’autorité, d’héritage religieux, de famille, de traditions.

J... Poursuivre la lecture

À l’occasion de la 9ème séance de l’école du libéralisme, l’IREF a eu le plaisir de recevoir Erwan Le Noan pour répondre à la question suivante : la politique de concurrence est-elle libérale ?

https://youtu.be/OzBw-cbgR6k

Retrouvez d’autres vidéos sur notre chaine YouTube.

... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles