Par André Heitz.
Le glyphosate, un herbicide « génial »
Est-il encore possible d’écrire sans se faire écharper que le glyphosate est un herbicide de très grande valeur pour l’agriculture et l’environnement, avec un excellent profil toxicologique et écotoxicologique ?
Efficace, bon marché (il n’est plus la propriété brevetée de Monsanto depuis… 2000), répondant de manière optimale aux besoins des agriculteurs et des gestionnaires de l’environnement pour le désherbage total, la destruction des couverts, la préparation des lits de semences.
Le glyphosate est un élément clé de l’agriculture respectueuse de l’environnement, notamment de l’agriculture de conservation et des techniques culturales simplifiées (sans labour), n’en déplaise aux idéologues du bio et de l’« agro-écologie » chimiphobe.
Une formidable manipulation médiatique
Nous assistons cependant, ces temps-ci, à une des plus extraordinaires manÅ“uvres médiatiques et sociopolitiques dont l’équivalent historique serait à chercher dans les décennies les plus sombres de l’histoire du XXe siècle.
La différence est qu’il s’agit maintenant d’une substance, d’un facteur de production et de gestion de l’environnement, et non de personnes. Pas un article de presse qui ne parle du « glyphosate, substance controversée » (par qui, du reste ?) ou du « glyphosate, déclaré cancérogène par l’OMS » (dans le meilleur des cas, c’est « cancérogène probable par le Centre International de Recherche sur le Cancer »).
Le glyphosate « cancérogène probable », vraiment ?
Ce classement (annonce ici, monographie ici) – ou plutôt ce qu’on en a fait – est ce qu’on appelle en statistique une valeur aberrante, un hors-type.
Toutes les agences d’évaluation et de régulation du monde qui se sont penchées sur le glyphosate ont conclu qu’il ne présentait pas de risques pour les applicateurs en conditions normales d’emploi (sauf pour les yeux), et encore moins pour les consommateurs :
- l’ANSES en France (avec toutefois une dose de politiquement correct pour ne pas déplaire totalement) ;
- l’EFSA (par exemple ici pour la mise à jour de son évaluation après le classement du CIRC) et l’EchA en Europe (avec le travail préparatoire des autorités allemandes BfR et BAuA et le concours des experts des États membres) ;
- l’APVMA en Australie ;
- l’ARLA au Canada ;
- l’EPA aux États-Unis d’Amérique (par exemple ici) ;
- la Commission de Sécurité Alimentaire au Japon ;
- l’EPA en Nouvelle-Zélande ;
- l’OFAG (pour le dernier document, chercher « Position de l’OFAG au sujet du glyphosate ») et l’OSAV (ici, avec lien vers une fiche thématique) ainsi que le Conseil Fédéral (le gouvernement) en Suisse.
Ce classement a aussi été mis en perspective, au mieux, et invalidé, au pire, par la maison mère du CIRC, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), notamment dans le cadre de la Réunion Conjointe FAO/OMS sur les Résidus de Pesticides (JMPR) – page d’accueil ici, rapport résumé ici, traductions partielles ici).
Ce produit maintenant voué aux gémonies a été en vente libre pour les particuliers dans les jardineries, et même les supermarchés. C’est quasiment le seul herbicide vendu prêt à l’emploi.
Encore vendu, car l’hystérie antipesticides de la loi Labbé durcie par la loi sur la transition énergétique l’a condamné à compter du 1er janvier 2019 ; mais rassurez-vous, les marchands proposeront aux particuliers des « alternatives » dites « naturelles » – plus dangereuses et surtout bien plus chères au mètre carré traité (quelque 20 à 30 fois dans le cas de l’acide pélargonique).
Un classement à relativiser…
Il n’y a aucune mise en perspective.
C’est pourtant simple : le CIRC évalue un danger, les autres agences, évaluent un risque en tenant compte de l’exposition et des mesures de prévention et de mitigation.
Pour le CIRC, le glyphosate est dans la même classe de danger que par exemple la viande rouge ; les émissions des fritures à haute température ; la combustion du bois en intérieur, particulièrement dans les cheminées ; le métier de coiffeur ; le travail posté… et aussi l’eau chaude (dans les boissons).
… et pire, fruit d’une machination
Mais il y a pire : le classement du CIRC en « cancérogène probable » a toutes les caractéristiques d’une machination. Longtemps suspecté, ce fait est maintenant démontré au-delà de tout doute.
Une presse militante et une presse panurgique occultent ce qui constitue un véritable ensemble de scandales : classement répondant à un projet socio-politique et non scientifique, conflits d’intérêts matériellement pertinents, non prise en compte de résultats scientifiques essentiels, massage des données utilisées pour leur faire dire le résultat souhaité, changements de dernière minute… jusqu’aux copinages et services rendus aux opposants au glyphosate.
Il n’est pas anodin que le CIRC refuse obstinément d’expliquer le sens à donner à son classement et les conséquences à en tirer, comme il le fit, par exemple, pour la viande rouge et la charcuterie classée, elle, en cancérogène certain.
Un groupe de travail du CIRC dont la moitié a versé dans le militantisme
De plus, la moitié du groupe de travail du CIRC qui a frappé le glyphosate d’opprobre a cosigné, en novembre 2015, une lettre demandant au Commissaire Européen à la Santé Vytenis Andriukaitis de rejeter l’évaluation du glyphosate par l’EFSA (et, insistons, les experts des États membres à l’exception de la Suède).
Ce sont : Gloria M. Calaf, Francesco Forastiere, Lin Fritschi, Charles W. Jameson [devenu expert pour des cabinets d’avocats], Hans Kromhout, Matthew K. Ross, Ivan I. Rusyn [a aussi participé à une audition sur le glyphosate devant le Bundestag], Consolato Maria Sergi, Lauren Zeise. Cette manifestation de militantisme s’est produite huit mois à peine après le classement du glyphosate par le CIRC.
Que faut-il en conclure pour la crédibilité de ce classement ?
Les conflits d’intérêts, ici intellectuels, se manifestent aussi postérieurement. Mais les activistes et leurs amis si affûtés sur les conflits d’intérêts allégués des experts de l’« autre bord », y compris pour des motifs futiles, sont restés étonnamment silencieux… La paille et la poutre…
L’étrange M. Portier
La lettre avait été rédigée par M. Christopher Portier, ancien agent éminent d’institutions états-uniennes de la protection de la santé et de l’environnement passé activiste d’une ONG (voir par exemple son CV publié par le CIRC).
Coopté par les dirigeants du CIRC comme « spécialiste invité » dans leur groupe de travail, alors qu’il n’avait, de son propre aveu, aucune connaissance particulière du glyphosate et des autres substances examinées par le groupe (voir ici, notamment page 40 dans le texte) et ici, ou encore ici, un article qui a été publié dans le Times).
Passé discrètement, une semaine après la publication du classement du CIRC, comme consultant au service de cabinets d’avocats prédateurs espérant toucher le jackpot de plaintes déposées contre Monsanto (contrat ici – il l’était déjà avant pour d’autres sujets fondés, eux aussi, sur un classement de substance par le CIRC, voir ici, pp. 75 et seq.).
Contributeur aux efforts de guerre contre le glyphosate de certaines ONG européennes (voir par exemple ici : « Civil society (HEAL) » est un lien vers la présentation de M. Portier… qui s’est gardé d’y annoncer qu’elle a été faite pour Health and Environment Alliance)…
Tout cela en attendant que d’autres faits d’arme ne soient dévoilés.
Renouvelé pour 15 ans au Canada, victime de la comitologie et de l’indigence politique en Europe
L’autorisation du glyphosate a été renouvelée au Canada pour quinze ans en avril 2017.
En Europe, on a assisté à une véritable pantalonnade. Les règles de la comitologie exigent une double majorité des États membres pour l’adoption ou le rejet d’une mesure proposée par la Commission : 55 % des pays (soit 16), représentant au moins 65 % de la population totale de l’UE. Dans la pratique, souvent, la Commission sonde les États et ne fait procéder à un vote formel que si la perspective d’une majorité est acquise, ou si elle est acculée.
Une minorité de blocage est donc réunie en termes de population avec 35 %. L’Allemagne et la France réunies font presque 29 %. Il suffit donc qu’un autre grand pays ou deux ou trois plus petits votent contre ou s’abstiennent (le résultat est le même) pour que l’Union soit bloquée. Et quand les deux « grands » sont cabrés, certains « petits » trouvent avantage à s’abstenir à Bruxelles plutôt que de manifester une position qui serait impopulaire à la maison.
Dans la saga du glyphosate, l’Allemagne s’est toujours abstenue : c’est l’exportation à Bruxelles de l’accord de gouvernement de la grande coalition, fût-ce au mépris des intérêts de l’Union (et de l’Allemagne) et fût-ce sur une question pour laquelle la science (à commencer par celle de l’Institut Fédéral – allemand – d’Évaluation des Risques…) devrait prévaloir. La France… hélas.
Un renouvellement pour 15 ans ? Na !
La Commission avait initialement proposé un renouvellement de quinze ans, conforme aux usages pour des produits réévalués et réputés sûrs (pour rappel : on l’utilise depuis 40 ans). Les États membres se sont ingéniés à être dans la non-décision.
La France de M. Hollande et de Mme Royal avait commencé par s’abstenir ou indiquer une intention de s’abstenir, puis voté contre.
C’est que Mme Royal s’est vu offrir des fleurs… « au nom de 40 ONG, […] pour mon combat vs. le glyphosate au niveau européen », a-t-elle écrit dans un gazouillis du 25 mai 2016. L’honneur et la considération de la France abandonnés pour le prix d’un bouquet…
Dix-huit mois de sursis… et de chienlit
Selon les règles de la comitologie, la décision échoit à la Commission en cas d’absence de décision des États membres.
Mais la Commission a tenu à ce qu’elle soit prise par ceux-ci (voir par exemple ici, point 1.1.2 – la déclaration est plus récente). Marre de devoir porter le chapeau de décisions impopulaires (et rendues impopulaires par des gouvernements ravis d’avoir pu refiler le mistigri à la Commission).
Le glyphosate est ainsi devenu l’otage d’un bras de fer. Le 29 juin 2016, trois jours avant l’échéance de l’autorisation alors en cours, la Commission a prolongé l’autorisation de dix-huit mois maximum en attendant une évaluation de l’Agence Européenne des Produits Chimiques (EchA). Celle-ci a confirmé le classement actuel (opinion complète ici) : les preuves scientifiques ne remplissent pas les critères pour classer le glyphosate en cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (l’annonce a été faite le 15 mars 2017).
Un renouvellement pour 10 ans ? Na !
La Commission a alors proposé un renouvellement de dix ans, à la fois pour faciliter la prise de décision et pour répondre en partie à une première résolution non contraignante du Parlement Européen, du 13 avril 2016, acquise à la suite d’un remarquable retournement de situation, préconisant une durée de sept ans.
La France – celle maintenant de M. Macron et de M. Hulot – a marqué à nouveau son hostilité.
À Paris, un plan de sortie de crise gouvernementale camouflé en plan de sortie du glyphosate
Mais il a été reconnu au niveau national qu’il fallait une sortie en douceur du glyphosate (c’est une douce illusion, mais c’est de la politique). Entre les cinq à sept ans préconisés par M. Travert et la sortie immédiate de M. Hulot (c’est à double sens ici…), et après un beau pataquès de communication, le Premier ministre a décidé… de ne pas trancher fin septembre 2017.
Selon un communiqué de presse du 25 septembre 2017 :
Pour les autres usages, et notamment l’usage agricole, le Premier ministre a demandé au ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et au ministère de la Transition écologique et solidaire de lui présenter – avant la fin de l’année et en fonction des conclusions des états généraux de l’alimentation – les conditions d’un plan de sortie du glyphosate, compte tenu de l’état de la recherche et des alternatives disponibles pour les agriculteurs.Â
C’est là plutôt un plan – foireux – de sortie de crise larvée du gouvernement et réelle de quelque ego (devinez…). Car il n’y a pas de sortie réaliste du glyphosate sur le plan tant agronomique qu’économique (n’en déplaise…).
Prudent, M. Philippe avait ajouté :
Le gouvernement réaffirme son engagement d’obtenir avant la fin du quinquennat des progrès significatifs vers l’interdiction de l’usage des substances dangereuses et vers une agriculture moins dépendante aux pesticides.
Nous ne savons pas où nous allons, mais nous y allons « de façon calme, ordonnée, prévisible – et irréversible »
Devant l’Assemblée Nationale, le 10 octobre 2017, répondant à Mme Bénédicte Taurine (LFI), il avait notamment déclaré :
Notre but est très simple. Nous partons de l’idée qu’il nous faut fixer des objectifs à la fois clairs, prévisibles et irréversibles. Constatant qu’il n’existe pas à ce jour de produits qui puissent aboutir aux mêmes résultats que ceux élaborés à partir du glyphosate, constatant que certains agriculteurs souhaitent pouvoir transformer leur façon de produire mais que d’autres se trouvent dans la nécessité d’utiliser ces produits, j’ai demandé au ministre de l’agriculture et au ministre d’État chargé de la transition écologique de préparer une stratégie de sortie du glyphosate.
Ainsi, en tenant compte de l’ensemble des connaissances scientifiques et de l’évolution des pratiques agricoles, nous pourrons définir de façon calme, ordonnée, prévisible – et irréversible – les moyens de faire évoluer notre modèle de production agricole.
Un plan de sortie du glyphosate/de crise vite oublié par M. Hulot
Flashback. Le 23 septembre 2017, M. Hulot affirmait dans Ouest France :
La science découvre chaque jour des phénomènes de bio accumulation, d’effets cocktails. Contre le glyphosate et son rôle de perturbateur endocrinien, et peut-être d’antibiotique surpuissant, il y a un faisceau de présomptions qui justifie d’appliquer le principe de précaution.
Le 7 septembre 2017, l’EFSA avait pourtant publié son avis selon lequel le glyphosate n’était pas un perturbateur endocrinien. Mais tout est permis en politique, surtout post-moderne…
La Commission a reporté le vote prévu pour le 5 octobre 2017. Nouvelle échéance : le 25 octobre.
Mais le concours s’est poursuivi à Paris. Le Premier ministre avait annoncé l’intention de voter contre la proposition (de dix ans) de la Commission (notamment dans le communiqué de presse du 25 septembre 2017). Le 23 octobre 2017, M. Hulot – pourtant chargé de définir un plan, donc supposé se prononcer après avoir évalué les conditions matérielles de sortie – proposait… trois ans. Explication :
Pendant ces trois ans, on regarderait tout ce qu’on peut trouver en termes d’alternative et aider ceux pour lesquels l’utilisation du glyphosate est indispensable à se pencher sur d’autres pratiques et d’autres techniques.
Comme si nous ne savions pas ce qui existe « en termes d’alternatives »… et que nous tiendrions la main de certains agriculteurs, et leur enverrions un post it… Et dire qu’il est chargé par le Premier ministre de co-établir un plan de sortie d’ici la fin de l’année…
Pourquoi trois ans ? Posture de marchandage dans le souk gouvernemental.
Un renouvellement pour 5 à 7 ans ? Na !
La Commission a donc été obligée de reporter également le vote du 25 octobre 2017.
Car à la posture de la France et d’autres pays comme l’Autriche et l’Italie s’ajoutait la difficulté qu’a Mme Merkel de monter sa coalition Jamaïque en Allemagne, et donc le maintien de l’abstentionnisme de la grande coalition. La Commission a aussi annoncé qu’elle proposerait une durée de cinq à sept ans, qu’elle a ramené tout récemment à cinq ans, pour un vote prévu le 9 novembre 2017.
Le Premier ministre Édouard Philippe s’est joint au concours de pipi : le 25 octobre 2017, la France aurait été prête à accepter trois ou quatre ans ; c’est devenu, aux toutes dernières nouvelles, trois ans. Au moins avons-nous là une ligne d’arrivée… qui sera peut-être bien déplacée… une fois de plus.
La Macronie succombe aux expédients politiciens
C’est un énorme gâchis. Mais ce n’est pas la Hollandie, nous assure-t-on…
C’est peut-être pire ! Dans Le Times du 23 octobre 2017, « War against chemicals is a shame on science » (la guerre contre les substances chimiques est une honte pour la science – texte complet ici), M. Matt Ridley écrivait que les politiciens français réclament une interdiction en public… et argumentent contre cette interdiction en privé.
Il n’y a pas d’alternative au glyphosate
C’est qu’il y a une réalité incontournable : il n’y a pas d’alternative au glyphosate – de solution de substitution –, en tout cas pas avec les mêmes propriétés et avantages.
On peut certes imaginer un retour à la binette, et c’est du reste une option qui plaît à bien des patates de canapé qui croient connaître les solutions à utiliser en agriculture pour avoir réussi à garder une plante verte pendant quelques semaines. Il y a même des agronomes, hélas…
Certes, des agriculteurs se passent de glyphosate, l’INRA a montré – en Bourgogne, près de Dijon – que l’on pouvait s’en passer grâce à des rotations longues, mais les solutions ne sont pas transposables partout, et encore moins généralisables. Et elles ont un coût. Voir ici, un sérieux appel à la raison et la prudence du chercheur de terrain (pas du manipulateur de statistiques).
Imaginez : pour détruire une culture de couverture avec un grand gyrobroyeur de six mètres, il faut parcourir une distance cinq fois supérieure à celle d’un pulvérisateur avec une rampe de 30 mètres ; ce sont cinq traces de tracteur et de compaction au lieu d’une. À 4 km/h dans le premier cas, pour faire un travail soigné, et 12 km/h dans le second, le temps passé est dans un rapport de 15 à 1. Que vaut-il mieux : deux litres de glyphosate à l’hectare en désherbage chimique, ou deux passages avec trois ou quatre litres une fois d’antigraminées et l’autre fois d’antidicotylédones ? Ou 50 litres de gazole en désherbage mécanique ? Etc.
Un désastre économique annoncé
Sur le plan général, les chiffrages prédisent des pertes de un à deux milliards d’euros pour l’agriculture française (rapport complet de la Fondation Concorde ici) et 500 millions pour la seule SNCF qui doit assurer la propreté de ses lignes et de leurs abords.
La chute des rendements est évaluée à des niveaux à deux chiffres, et ce également en Allemagne et au Royaume-Uni ; inutile, donc, de mettre en cause le lobbying de la FNSEA abhorrée par la bien-pensance. Ce sont là des pertes de revenus pour les agriculteurs, déjà en situation peu avantageuse, mais aussi pour toute la filière agroalimentaire et ses emplois, notre commerce international et notre balance commerciale.
Mais cela vaut bien quelques sacrifices que de sacrifier aux lyncheurs de pesticides et à nombre d’acteurs politiques animés par le besoin compulsif d’exister et de soigner leur image auprès de leur clientèle. Au sein de l’équipe gouvernementale c’est pour l’un à l’échéance d’un an, et pour d’autres, du quinquennat…
Le glyphosate, et tous les autres après…
En fait, le problème est encore plus grave !
C’est dit fort et clair par le CEO du Sustainable Food Trust :
Si le Roundup est interdit, ce ne sera assurément qu’une question de temps avant que l’attention ne se porte sur d’autres pesticides toxiques actuellement disponibles. Cela pourrait être le début de la fin de l’utilisation des herbicides en agriculture telle que nous la connaissons, ce qui mènera à un nouveau chapitre de l’innovation et de la diversité.
« …un nouveau chapitre… » ?
Un retour vers le passé.
Rappelons que le rendement du blé conventionnel est en France supérieur à 70 quintaux/hectare et que le bio traîne à moins de 30 (les difficultés liées au désherbage ne sont qu’un des facteurs de cette différence). Supprimons les intrants chimiques – car il n’y a pas de raison de se limiter aux herbicides – et la France nourrira sa population… huit mois sur douze.
L’expertise et l’évaluation sacrifiés
Et ce n’est pas fini !
L’irresponsabilité collective de nos gouvernants et législateurs – de Bruxelles et des capitales – a ruiné le principe même du processus décisionnel fondé sur la science ou, pour prendre un terme qui heurte moins la bien-pensance postmoderne – la connaissance.
Dans cette guignolade, ils ont donné la préséance à une opinion dite « publique » largement manipulée. Manipulée par des ONG et une industrie de la pétition dont le fond de commerce est précisément la manipulation des opinions ; par des médias pour qui l’audience ou le militantisme, souvent les deux, prime sur la déontologie journalistique ; par des politiciens démagogues ; dans le cas présent par une collusion de fonctionnaires et d’experts du système onusien (voir ici et, pour les recherches d’une blogueuse allemande, ici, ici et ici – traduit… et il y a une suite à venir), d’activistes et de lobbyistes du biobusiness (notamment l’USRight to Know), et d’avocats prédateurs (voir par exemple ici une reproduction d’une publicité pour recruter des plaignants) ; et par nos gouvernants et législateurs eux-mêmes.
Quelle crédibilité a encore, par exemple, l’EFSA quand sa conclusion d’absence de propriétés de perturbation endocrinienne est ignorée et, en fait, contredite par un ministre qui fut bateleur de petit écran ? Le problème n’est pas récent. Mme Ségolène Royal n’a-t-elle pas « condamné » du haut de son omniscience, en mars 2017, le lendemain de son annonce, la décision de l’ECHA – en fait du Comité d’Évaluation des Risques composé d’experts des États membres – de ne pas classer cancérogène probable le glyphosate ?
Une décision dont la motivation n’avait pas encore été publiée…
Quel expert potentiel aura encore la motivation pour siéger dans des instances d’évaluation dont les avis seront contestés par les pouvoirs législatif et politiques pour des motifs purement d’opportunité politique et électorale (et pour affronter la perspective d’être traîné dans la boue par les opposants adeptes de l’ad hominem) ?
Notons que la Chambre des Représentants états-unienne demande des comptes au CIRC et à son directeur (et à des instances états-unienne dont le comportement n’est pas au-dessus de tout soupçon). En France, l’Assemblée nationale veut une enquête sur l’indépendance des agences européennes d’évaluation… lesquelles ont déjà expliqué la situation moult fois.
La « science » poubelle a droit à une place au soleil
Le comble de l’indigence politique et morale a été atteint – en attendant de voir pire encore – par le Parlement Européen dans sa proposition de résolution non contraignante du 4 octobre 2017 sur les « critères scientifiques pour la détermination des propriétés perturbant le système endocrinien ».
Il demanda en effet :
… à la Commission de garantir que ce même document d’orientation précise qu’aucune hiérarchie ne donne la priorité aux données scientifiques générées conformément à des protocoles d’études convenus au niveau international par rapport aux autres données scientifiques.
La « science » poubelle ou la « science » militante doit avoir voix au chapitre !
Il s’est trouvé deux eurodéputés pour accepter de mettre ça dans un projet de résolution. Les 389 eurodéputés qui ont adopté la résolution y ont-ils souscrit ? La version provisoire du texte adopté ne contient plus la disposition, mais il n’y a pas eu de proposition d’amendement déposée sur ce sujet.
La politique postmoderne non seulement cautionne la « science » postmoderne, mais la promeut !
Cela vaut pour Bruxelles/Strasbourg, mais aussi Paris où un ministre de la Transition écologique (et, aussi, mais en second lieu seulement, solidaire) trouve « des phénomènes de bio accumulation, d’effets cocktails », un « rôle de perturbateur endocrinien, et peut-être d’antibiotique surpuissant » (interview à Ouest France) aux meilleures sources de la « science » postmoderne. Et où un président et un Premier ministre estiment que le maintien de la paix gouvernementale vaut bien quelques milliards d’euros… avec le sabotage de la construction européenne en prime.
Mais quelle mouche a piqué l’Europe ?
Ce produit est universellement utilisé et ne serait qu’interdit en Europe..que pèsera l’agriculture européene dans quelques années sans ce produit et déjà sans OGM ?
Il y a forcément corruption. Que fait la justice ,pourquoi Monsanto n’attaque pas et laisse faire ce bazar ?
Ces questions me paraissent plus importantes que de discuter d’organismes parasites.
En fait, j’avais comme vous abordé le problème sous l’angle de (feu) Monsanto.
Puis, au vu de ses déboires avec le glyphosate dans les pays où ce dernier était utilisé en association avec des semences génétiquement modifiées pour lui résister, notamment au su des conséquences s’agissant des résistances induites auprès d’un nombre croissant d’adventices, puis d’un nombre croissant d’utilisateurs, pour raisons de rentabilité plus que de santé, ainsi que le brevet étant passé dans le domaine public en 2000, si ce dernier avait un intérêt particulier à se battre actuellement contre son interdiction.
Et ce d’autant plus qu’avec une longueur d’avance, commercialise depuis 2016 des semences aussi tolérantes à un nouvel herbicide (le XtendiMax, à base de Dicamba), tandis que ce dernier était encore interdit.
Monsanto s’en fiche, le produit ne leur rapport plus grand chose directement, il est dans le domaine public depuis 2000. Au contraire, ils ont à gagner à une interdiction en Europe, ça fermera ce marché aux fabricants de clones.
Leur seul intérêt pour le glyphosate à ce jour, c’est de vendre les semences OGM qui y résistent. Vu la position de l’Europe concernant les OGM…
puisque le produit est dangereux…ils sont tous coupable devant la justice!!! d’empoisonner autrui sciemment. …
puisque vous ne lisez pas vous ecrivez des bê
tises.
Il y a une trentaine d ‘années, on a interdit le DDT ! Le DDT tue les moustiques, propagateurs entre autres de la malaria ! Depuis cette interdiction, des dizaines de millions de morts supplémentaires !
Au fait, pourquoi a t-on arrêté le DDT ?
Vous êtes assis ? Parce que les parois des coquilles d’oeuf devenaient moins épaisses ! Mon Dieu, vous imaginez, c’est épouvantable ! Où serait-on allé si on ne l’avait interdit à temps ?
Oui, mais quelques années plus tard, plusieurs études ont prouvé que le DDT…n’avait aucun effet sur le coquilles d’oeuf !
On est en train de réintroduire le DDT dans certains pays, à la demande !
Ce sera pareil pour le glyphosate !
Il ne faut surtout pas avoir de ministère de l’écologie !
Et les écologistes, quasiment tous anciens gauchistes font exprès d’exiger le retrait de produits ou services avant que l’on sache comment les remplacer (exemple, centrales nucléaires !). Si on détruit l’économie d’un pays, on peut faire une révolution, non ?
Vous vous y prenez mal. Imitez les méthodes de cette intelligentsia de l’opportunisme politique : Teintez le glyphosate au rouge carmin, renommez-le ”Écolosate”, et le tour sera joué !
Histoire de leur couper l’herbe sous leur pieds !
Il existe aussi la méthode Mao (ils adorent -pour les autres-). C’est de mettre les carriéristes ci-dessus au moins un mois intensif à désherber champs et espaces publics, puis de leur demander un compte-rendu comparatif. Je sais, c’est difficilement praticable, mais l’idée est là !
A force de se soumettre aux politiques, le monde scientifique a perdu en 30 ans tous le crédit qu’il avait capitalisé en 300 ans.
@ GN
Non! Des scientifiques “vendus”, oui! La science, non! Le “monde” scientifique non plus! Généraliser n’est jamais productif!
Consternant, effrayant, révoltant. Comment lutter contre la bêtise, le suivisme et la propagande ?
PS j’aime bien l’oxymore « déontologie journalistique ».
En tant qu’ancien chimiste et ayant travaillé sur les plantes comme biologiste durant près de 15 ans, je confirme : chimiquement le glyphosate ne peut pas interagir avec l’ADN, il ne peut donc pas être cancérigène. La cible du glyphosate n’existe pas chez les animaux
en fait il existe d’autres moyens d’augmenter laprobabilité de développer un cancer que de modifer l’adn. ça met aussi en jeu le système immuntaire.
@ jacques lemiere
Non! La phrase importante est: “La cible du glyphosate n’existe pas chez les animaux” (donc pas chez l’Homme). Si on peut croire l’auteur.
Glyphosate, réchauffement climatique, même conneries, mêmes acteurs.
Pour le réchaufement , on sait la manne que cela rapporte à des pseudo-scientifiques qui, sinon, auraient du mal à manger. Mais pour le glyphosate, on en voit pas. A moins que ces imbéciles ne sachent pas que Monsanto n’en est plus le propriétaire depuis 17 ans.
C’est peut être justement parceque Monsanto n’est plus propriétaire !
De deux choses l’une: c’est dangereux et il faut l’interdire tout de suite ou bien il ne l’est pas …..
Médecin rural j’ai pu constater les dégâts des pesticides dans leur globalité: lymphomes, parkinson, épilepsie … et autres joyeusetés
Avec une culture de médecin, vous devriez être capable de juger par vous-même que les accusations contre le glyphosate sont scientifiquement infondées, au lieu de laisser l’alternative non tranchée. Surtout puisque vous vous permettez de sous-entendre un lien entre pesticides et certaines maladies, que j’ai aussi largement vues chez les citadins loin des pesticides.
Oui mais votre interlocuteur est un toubib qui ne sait pas lire…Un tas de publications montre que les paysans sont moins touchés par ces maladies que la moyenne de la population….Vie plus saine au grand air?
PS: Mon père 93ans vient de tuer son 350ème sanglier ce weekend
@ Toubib53
Comme vous vous en rendez compte, le débat n’est pas serein et la logique rationnelle n’est pas respectée. Il faut donc se résoudre a se faire son opinion le plus objectivement possible: un “pesticide” est utilisé pour son rôle létal sur les plantes, mousses, champignons, insectes … : logiquement, c’est un toxique! (L’interdiction du DDT est dû à son effet toxique pour les moustiques et d’autres insectes mais aussi sur ses ravages en tuant les oiseaux et les poissons, par accumulation, donc de la nourriture pour l’homme!)
Les agriculteurs sont évidemment aux pesticides que les consommateurs et ils ne veillent pas toujours parfaitement aux précautions prescrites pour l’usage (masque, lunettes, gants, combinaisons, rinçage pour tracteurs et engins).
Donc je me suis fait une réflexion: le glyphosate est utilisé sur les 5 continents depuis bien 20, 30 ans, +?
Qui a entendu parler d’une épidémie dénoncée quelque part, liée à ce produit? Moi, pas! Ce n’est pas un hasard!
Par contre, le glyphosate n’est pas “les pesticides” qu’il faudrait étudier avant commercialisation et utiliser avec économie (j’ai lu ce matin que lors de l’épandage, la fraction de la quantité de produit efficace donc nécessaire était vraiment dérisoire).
” (j’ai lu ce matin que lors de l’épandage, la fraction de la quantité de produit efficace donc nécessaire était vraiment dérisoire).”
Archi bidon…Avec le matériel actuel (grille anti vent) on a pu réduire les doses mais tout les produits sont utiles…Et étudiés très attentivement avant commercialisation
quand bien même pourrait on il y a aussi une logique économique à l’oeuvre il est peut etre possible de limiter la dose mais en la fractionnant or l’acte d’épandage coûte du temps et de l’argent…et pollue d’une certaine façon…donc…sans preuve des effets sanitaires des produits, les agriculteurs sont assez grands pour faire les calculs et constater ce qui est avantageux, l’agriculture n’est pas un sacerdoce qui pour but de ne pas” polluer”, c’est un gagne pain….
@ jacques lemiere
Non! Si l’agriculteur peut garder à l’esprit de “ne pas polluer”,c’est parce qu’il est dans un libéralisme pas “libertaire” car autant responsable que tout libéral “vrai”, d’autant que s’il pollue, lui, c’est en hectares qu’il est censé “soigner”!
@ Kansas beat
Il y a quelques jours, un agriculteur du Bordelais, qui avait fait tout ce qui est recommandé a quand-même intoxiqué une cour de récréation d’enfants, un moment, et les envoyer à l’hôpital, au moins un moment!
D’autre part, vous ne connaissez pas l’épandage par avion à 3 ou 4 m du sol?
Oui, enfin les intoxiqués ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Extraits d’un article du genre :
“Mais j’ai pulvérisé à 30-40 cm du sol et il n’y avait pas de vent”
” En plus, il y a une haie entre le champ et l’école, …. Et ce ne sont pas des pesticides. … Ce matin-là , il s’agissait d’un régulateur de croissance”
Commentaire du journal : “Renseignements pris, ces régulateurs de croissance font eux aussi partie des produits phytosanitaires. En clair, ce sont aussi des pesticides.”
Facepalm !
@ Toubib53
Erratum: lire s.v.p. : … Les agriculteurs sont évidemment PLUS EXPOSÉS aux pesticides …
Mes excuses!
le problème dans ce que vous dites…est que vous savez comment lier individuellement une maladie comme le cancer à un pesticide…pas impossible mais pas évident..quand les épidémiologistes on t du mal. à le faire .et qu’un simple médecin le sait…c’est etonnant
alors comment pouvez vous avoir vu ça? ce sezrait VRAIMENT interesant de le savoir..SINON…vous diffamez…il vous suffirait d’utiliser un peu de conditionnel de parler de précautions de trucs comme ça sinon arrêtez d’affirmer des trucs que vous ignorez..on ne peut m^me pas dire faux , la question n’est pas là ..on accuse pas sans preuve.
@ jacques lemiere
Il n’y a pas que le “vieux” glyphosate (dédouané, à mon avis) parmi les pesticides utilisés!
Lassé de toute cette merde politico-médiatique, je viens de casser le moral d’un gros distributeur allemand de matériel agricole chez qui je me fournis depuis une quinzaine d’année…Lui ayant bien précisé que ce n’était pas lui ou son entreprise que je mettais en cause, je viens de lui annoncer que je travaillerais désormais avec un des ses plus féroce concurrent situé à …Fargo…Dakota
Finalement, le glyphosate est bien en train d’aggraver la maladie de l’UE.
@ MichelO
Au contraire: c’est la démonstration que la commission n’a pas décidé pour les pays membres pas unanimes: c’est bien son rôle démocratique! (NB: la France a changé d’avis depuis que le problème est posé!).
L’UE devrait avoir autre chose à faire que se mêler de donner des autorisations d’exploitation de produits pour une durée donnée. Le principe, c’est que tout ce qui n’est pas explicitement interdit doit être autorisé sans limite particulière de temps, et que seule la nécessité explicitement démontrée doit conduire à une interdiction. L’UE se mêle de tout, c’est sa maladie, et c’est de ça qu’elle crèvera, hélas pas avant quelques années encore. A ce moment-là , on fera l’inventaire qu’on aurait dû faire depuis longtemps, on gardera ce qui est commode et utile, et on enverra le reste aux ordures. Plus ça va, et plus le Brexit me paraît favorable aux Anglais. De même, les Norvégiens qui avaient vocation à demander formellement leur adhésion se satisfont de mieux en mieux de leur position de membre associé qui leur permet de faire un minimum de tri.
@ MichelO
Il ne faut pas confondre une Europe répondant à votre libéralisme borné par un libéralisme théorique et doctrinaire rêvé et la réalité d’une Union Européenne plus variée et démocratique que ses pays membres!
Que les libéraux français commencent par convaincre leurs concitoyens en faveur d’un libéralisme (mais lequel?).
Donc non, l’U.E. ne se mêle que de ce pour quoi les pays membres l’interrogent ou la sollicitent, par l’internationalité de ses commissaires, ses députés et ses fonctionnaires mais aussi à sa disposition des euro-citoyens, dans 24 langues différentes!
Le système européen n’est pas le système français, comme vous semblez le croire: c’est bien l’U.E. qui désire ouvrir le réseau ferré français aux compagnies de train candidates; c’est la France qui a repousser la date de la fin du monopole SNCF!
Le Brexit favorable pour les Britanniques? Vous rêvez? Pas pour le moment, en tout cas! Aussi cron que la Catalogne! Et la France, hors U.E. découvrira la différence entre ce qu’elle se pense être, elle-même, et ce que les autres pensent non pas de la France mais des Français! J’ai travaillé chez vous, un peu partout, pendant 14-15 ans: il est sans doute temps de se confronter au réel comme VOS réalités vous y invitent! Il fallait que ce soit dit même si vous abhorrez que des non-Français aient une opinion sur la France qui ne vous sied pas!
Et si la Norvège, heureux pays, peut trier, il ne peut pas choisir non plus!
Vous souffrez sans doute du biais des petits pays, où il semble aisé de confondre la position du pays exprimée par ses hauts fonctionnaires à Bruxelles et la volonté des individus qui n’ont pas d’autre choix que de payer pour le train de vie de ces hauts fonctionnaires qui ne les consultent jamais et ne représentent en rien leur opinion.
Prenons votre exemple de la SNCF : insinuez-vous que ce sont les millions d’usagers mécontents, tassés, rackettés, retardés, grugés, qui réclament à cors et à cris le maintien du monopole et de la situation actuelle ? Passer par l’UE pour leur donner des trains corrects, c’est comme passer par Paris pour aller de Nantes à Bordeaux !
Les Français, tels que moi je les connais, sont tout à fait ouverts aux mesures libérales, quand bien même elles seraient préconisées par des étrangers. Ce qu’ils n’aiment pas, en revanche, ce sont ceux qui les confondent avec leurs hauts-fonctionnaires ou journalistes, légitimistes du toujours plus d’Etat et toujours plus de Bruxelles, mais qui tiennent le pays sous leur coupe réglée.
Fargo, très bon film des frères Coen
Si vous connaissiez l’endroit vous diriez que c’est un navet…De plus…
Tout cela me paraît fort bien expliqué, argumenté,solide, sauf que vous ne convaincrez pas Mme Michu qui s’est convertie à la nouvelle religion.
Pour quelle raison ce qui n’était qu’une petite secte de barbus sympathiques est devenue une religion, qui insidieusement a envahi toute la société,mystère?
Et aucun argument de raison ne fait le poids contre le dogme.
Pensez-vous qu’à une certaine époque, vous auriez eu une chance en dénonçant la gabegie incroyable que constituait la construction des cathédrales, alors que la population était pour sa majorité dans la misère?
Vous devriez vous réjouir, de ne pas être traîné au bûcher.
Pour Mme Michu, elle ne vous écoute pas, elle ne veut même pas vous entendre
http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-le-glyphosate-appartient-a-un-autre-temps-5a04b1f1cd707514e8a9ee5f
la cause étant entendue, si vous nous parliez plutôt des prouesses de la permaculture,faut-il planter à la lune montante, descendante,et où faut-il enterrer la corne de bouc?
En effet, ces gens vous parlent si ils vous pensent croyant et dès que vous commencez à mettre un peu de doute dans leur esprit ils vous fuient. les méchants et les gentils.
Tout le tour de passe passe vient du fait que “probable” en langage scientifique signifie que la probabilité est supérieur a 0%. Alors que dans le langage parler cela signifie proche de 100%.
Même pas, l’inscription sur les listes de “cancérigènes probables” ne correspond pas à une démarche scientifique mais politique. Un scientifique parlerait d’innocuité absolue non garantie, “probable” n’est pas un qualificatif scientifique en lui-même.
Le problème est qu’à part le ministre des transports, personne ne veut d’un bilan de mandat où il n’y a que des trains qui arrivent à l’heure. Imaginez, “non, en cinq ans de mandat je n’ai rien interdit et je n’ai eu à traiter que des problèmes mineurs”..
Il y a un consensus scientifique sur la très faible toxicité du glyphosate, les activistes écolos ont réussi à manipuler l’opinion publique (avec l’aide des médias qui passent leur temps à faire de la propagande). Aujourd’hui, on s’apprête à interdire à un produit qui est très utile et le pire s’est que ses substituts sont 100 fois plus toxiques que le glyphosate.
L’affaire du glyphosate un cas d’école désinformation
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-affaire-du-glyphosate-un-cas-d-ecole-de-desinformation-742388.html?amp=1
Littérature scientifique sur le glyphosate : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/10854122/
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/securite-produits-consommation/rapports-publications/pesticides-lutte-antiparasitaire/decisions-mises-jour/decision-homologation/2017/glyphosate-rvd-2017-01.html
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/4302
http://www.who.int/foodsafety/jmprsummary2016.pdf
http://www.epa.govt.nz/Publications/EPA_glyphosate_review.pdf
http://src.bna.com/iE2
http://www.who.int/foodsafety/jmprsummary2016.pdf
http://www.staehler.ch/fileadmin/documents/Publikationen_F/Stellungnahme_BLW_zur_Einstufung_von_Glyphosat_durch_IARC_als_karzinogen_F_1_.pdf
http://www.rda.go.kr/board/board.do?mode=view&prgId=day_farmprmninfoEntry&dataNo=100000731828
http://www.fsc.go.jp/iken-bosyu/pc3_no_glyphosate_280406.data/pc3_no_glyphosate_280406.pdf
L’OMS conclut sans problème que le glyphosate est relativement peu toxique :
http://apps.who.int/bookorders/anglais/detart1.jsp?codlan=1&codcol=16&codcch=159
Dans ce dossier, on a vu la presse mentir et manipuler la vérité à de nombreuses reprises.
Les mensonges de la presse francaise: https://tttthreads.com/thread/920899576386801669
Autre exemple de mensonge dans la presse francaise:
https://tttthreads.com/thread/908246099902812160
Et la suite de ce thread: https://tttthreads.com/thread/908296270892208133
Il y a aussi les mensonges de la presse sur le copier coller venant de Monsanto. Déjà contrairement à ce qui a été dit, c’est pas la commission, c’est l’EFSA et le copier/coller ne concerne que des parties techniques, pas l’analyse des données. L’agence européenne de sécurité des aliments défend son rapport
https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/l-agence-europeenne-de-securite-des-aliments-defend-son-rapport-202-130378.html
Autre mensonge dans la presse: l’histoire du document interne de Monsanto qui établit un lien entre glyphosate et cancer
http://seppi.over-blog.com/2017/10/glyphosate-plus-con.html
Glyphosate : que disent vraiment les « Monsanto Papers » ? (On voit que la presse manipule totalement la vérité)
http://www.forumphyto.fr/2017/10/16/glyphosate-que-disent-vraiment-les-monsanto-papers/
Le Monde a raison sur les « Monsanto Papers » : des dérives inadmissibles
http://seppi.over-blog.com/2017/10/le-monde-a-raison-sur-les-monsanto-papers-des-derives-inadmissibles.html
CIRC et glyphosate : une édition a eu lieu entre le brouillon et le rapport publié changeant la classification
https://www.reuters.com/article/us-who-iarc-glyphosate-specialreport/in-glyphosate-review-who-cancer-agency-edited-out-non-carcinogenic-findings-idUSKBN1CO251
Reuters découvre que l’IARC a volontairement changé son rapport « Glyphosate » dans un sens défavorable. Entre le Draft et le rapport final, Reuters a décelé 10 modifications changeant le sens de « non cancérigène » à « cancérigène »
C’est la version publique du rapport de l’IARC qui a servi de base à de nombreuses poursuites entamées contre Monsanto.
De la part d’un organisme affilié à l’OMS, cette falsification est très grave et jette (un peu plus) le discrédit sur cette organisation.
L’IARC a refusé de répondre aux questions de Reuters et a recommandé aux auteurs du rapport de se taire.
Des études en faveur du glyphosate retirées du rapport du CIRC juste avant sa publication
Thread sur cet article: https://tttthreads.com/thread/921032205056356353
La version francaise: https://actualite.housseniawriting.com/science/environnement-ecologie/glyphosate/2017/10/21/glyphosate-le-circ-a-modifie-son-rapport-pour-exclure-les-resultats-negatifs/24514/
Bien sûr, aucun média (ou très peu) grand public n’a parlé de ce scandale. On voit à quel pont la presse ment. La presse est en bonne partie responsable de ce déclin de l’expertise. Elle ne fait que de la propagande.
e scandale du CIRC: https://www.forbes.com/sites/geoffreykabat/2017/10/23/iarcs-glyphosate-gate-scandal/#210b11e61abd
La presse n’a pas parlé du scandale concernant Portier. Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers »
http://www.forumphyto.fr/2017/10/20/le-vrai-scandale-du-glyphosate-les-portier-papers/
Un excellent article qu’il faut lire: https://risk-monger.com/2017/10/13/greed-lies-and-glyphosate-the-portier-papers/
Une traduction francaise: http://seppi.over-blog.com/2017/10/la-cupidite-les-mensonges-et-le-glyphosate-les-portier-papers.html
CIRC-gate et Portier-gate : les pitoyables contre-feux du Monde des deux Stéphane
http://seppi.over-blog.com/2017/10/circ-gate-et-portier-gate-les-pitoyables-contre-feux-du-monde-des-deux-stephane.html
Sur le CIRC Ã lire:
http://seppi.over-blog.com/2017/06/glyphosate-le-complot-du-circ-en-partie-devoile-par-reuters-faisons-le-reste.html
« Monsanto Papers » : les scandaleux bidouillages de dernière minute du CIRC pour condamner le glyphosate: http://seppi.over-blog.com/2017/09/monsanto-papers-les-scandaleux-bidouillages-de-derniere-minute-du-circ.html
Christopher Portier n’est pas le seul à avoir des problèmes de conflits d’intérêts au CIRC:
http://seppi.over-blog.com/2017/10/circ-gate-comme-christopher-portier-charles-jameson-palpe-aussi.html
Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers »
http://www.forumphyto.fr/2017/10/20/le-vrai-scandale-du-glyphosate-les-portier-papers/
Nouvelles accusations sur les résultats du CIRC:
http://www.lafranceagricole.fr/actualites/glyphosate-nouvelles-accusations-sur-les-resultats-du-circ-1,2,629563539.html
Glyphosate: les étranges zones d’ombre du Centre international de recherche sur le cancer
http://www.lopinion.fr/edition/autres/glyphosate-etranges-zones-d-ombre-centre-international-recherche-137417
Le glyphosate est effectivement un herbicide très écologique. mais bon, il faut faire des Sciences pour le savoir. Rappelons que le glyphosate inhibe la synthèse d’acides aminés aromatiques, que seuls les végétaux et micro-orga. sont capables de fabriquer
D’ailleurs si le RoundUp a une toxicité (certes extrêmement faible) ce n’est pas à cause du glyphosate mais des additifs (surfactants)
C’est pour cette raison que les polémistes entretiennent sciemment la confusion entre glyphosate et les additifs.
Car c’est surtout le glyphosate qui se diffuse (très modérément) dans l’environnement, mais celui-ci est inoffensif pour l’Homme.
Le surfactant le plus « inquiétant »utilisé avec le Roundup est le Polyoxyéthylène amine car il perméabilise les membranes et est hydrosoluble
Il perméabilise donc les membranes des poissons et amphibiens des cours d’eau ce qui les rend plus sensibles aux toxines de l’environnement.
Pour l’Homme en revanche, le risque semble particulièrement faible. A voir si des études sérieuses ont été menées chez l’Homme.
Ce qui semble manquer en revanche (je n’en ai pas trouvé), ce sont des évaluations de la demi-vie de ce P.O.E.A. dans l’environnement
En réalité, ce qui gène surtout avec le RoundUp, c’est qu’il s’agit d’un herbicide agaçant, qui permet de faire de l’intensif sans massacrer
l’environnement, et ça, ça ne plaît pas du tout du tout à certaines personnes.
Par contre je n’ai jamais réussi à trouver une étude sur la demi-vie du P.O.E.A. dans l’environnement ?
Ancien programme de SVT de 6ème :
La vie dans les sols permet de rendre ceux-ci bien plus fertiles
http://www.vivelessvt.com/college/la-transformation-de-la-matiere-par-les-etres-vivants/
Problème : le labour, alternative à l’herbicide soi-disant écologique, attaque sévèrement les sols et donc la vie en son sein.
En utilisant du glyphosate au lieu du labour, on permet donc aux sols d’ »être bien plus fertiles, ce qui limite l’utilisation d’engrais qui
eux sont toxiques. Ça s’appelle l’agriculture de conservation.
A TOUS CEUX QUI VEULENT BANNIR LE GLYPHOSATE
http://agriculture-de-conservation.com/A-tous-ceux-qui-veulent-bannir-le-glyphosate.html (très bon article)
Rappel :
Le tryptophane, la phénylalanine et la tyrosine ne sont pas synthétisés par l’Homme. Il se les procure par son alimentation.
Thread démontant la propagande des médias: https://tttthreads.com/thread/908255306123284481
Arte le naufrage culturel:
http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-arte-robin-69897213.html
Un excellent thread sur le glyphosate (ce thread démonte la propagande d’arte sur le sujet): https://twitter.com/i/moments/920400762273959936
Qui est MMR? Qui invente des choses pour satisfaire son idéologie?
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article990
Le Prof. Narbonne répond à Marie-Monique Robin
https://agriculture-environnement.fr/a-la-une/le-prof-narbonne-repond-a-marie-monique-robin
Le tribunal contre Monsanto est organisé par des opposants, où est la Contradiction?
http://seppi.over-blog.com/2016/09/la-mascarade-du-tribunal-monsanto.html
Les gourderies de Robin (Interlude): https://www.paperblog.fr/4285342/les-gourderies-de-robin-interlude/
(il y a en dessous du titre deux liens renvoyant vers la partie 1 et 2)
Les gourderies de Robin (partie 3): https://www.paperblog.fr/4336120/les-gourderies-de-robin-3/
Si MM Robin dit vrai sur le glyphosate, pourquoi les agriculteurs français ont moins de cancers que l’ensemble de la population?
https://web.archive.org/web/20171020224100/https://twitter.com/AEGRW/status/920370092822671361
Un thread sur la science et les médias: https://web.archive.org/web/20171020230354/https:/twitter.com/Le_Turgotin/status/921290853901045760
Matt Ridley: La guerre contre les « substances chimiques » est une honte pour la science
https://www.thetimes.co.uk/article/war-against-chemicals-is-a-shame-onscience-bvgwpkwmq
Les phytosanitaires responsables de 2% des maladies des agriculteurs: http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/11/15/97002-20171115FILWWW00258-les-phytosanitaires-responsables-de-2-des-maladies-des-agriculteurs.php
Va t on interdire le sel ? Qui est bien plus toxique que le glyphosate.
Le sel, substance la plus toxique de l’alimentation française: http://miscellaneedereflexions.fr/2011/06/30/le-sel-substance-la-plus-toxique-de-lalimentation-francaise/
Les anti glyphosates confondent risque et danger cela les décrédibilise. Une bonne partie de leur argumentaire repose sur cette confusion et ils voudraient être pris au sérieux
Le roundup sur le banc des accusés: https://web.archive.org/web/20171020083327/https://twitter.com/alexcarre49/status/920408964344504320
Des voix venues d’ailleurs s’élèvent pour démêler le vrai du faux
https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/des-voix-s-elevent-pour-defendre-son-utilite-dans-le-monde-agricole-et-ailleurs-216-130784.html
Glyphosate : réflexions pré-interdiction: http://huet.blog.lemonde.fr/2017/09/26/glyphosate-reflexions-pre-interdiction/
(article intéressant même si je suis pas totalement d’accord. Mais après, on ne peut s’attendre à mieux dans le monde)
La France pourrait perdre plusieurs milliards d’euros en cas d’interdiction du glyphosate: https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/glyphosate-la-france-pourrait-perdre-plusieurs-milliards-deuros-en-cas-dinterdiction-216-130444.html
On oublie souvent de parler des conséquences économiques désastreuses de cette interdiction
L’ANSES confirme que le glyphosate n’est pas un « cancérogène probable »
http://www.glyphosateeu.fr/lanses-confirme-que-le-glyphosate-nest-pas-un-cancerogene-probable
Ni cancérogène, ni mutagène, ni toxique pour la reproduction : l’EFSA confirme la sécurité du glyphosate
http://www.glyphosateeu.fr/ni-cancerogene-ni-mutagene-ni-toxique-pour-la-reproduction-lefsa-confirme-la-securite-du-glyphosate
Un site intéressant sur le glyphosate: http://www.glyphosateeu.fr/accueil
« Les anti glyphosates confondent risque et danger cela les décrédibilise. Une bonne partie de leur argumentaire repose sur cette confusion et ils voudraient être pris au sérieux » un très bon article sur le sujet: http://www.second-glance.fr/2017/10/27/danger-et-risque/ (cet article explique bien la différence entre risque et danger et la confusion entre ces deux notions dans le débat du glyphosate)
C’est un peu la honte pour la presse française quand un des seuls à faire un article correct sur le glyphosate c’est Valeurs Actuelles.
https://www.valeursactuelles.com/societe/le-vrai-scandale-du-glyphosate-89811
L’article vient de Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS et médaille d’or Académie Agriculture. Un scientfique de grande valeur qui tient ce blog (OGM : environnement, santé et politique) fort intéressant: http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/
Il y a également cet article http://www.lepoint.fr/economie/interdire-le-glyphosate-signerait-la-fin-de-l-agroecologie-selon-des-agriculteurs-30-08-2017-2153332_28.php
Chiffres rassurants, rapport flippant la méthode Générations Futures
http://www.bunkerd.fr/chiffres-rassurants-rapport-flippant-la-methode-generations-futures/
Glyphosate : réponse à Générations Futures
http://alerte-environnement.fr/2017/10/20/glyphosate-reponse-a-generations-futures/
Très bon papier de Marc Mennessier
https://web.archive.org/web/20171020065709/https:/twitter.com/MichelFuselier/status/921109103832915968
(il faut attendre un peu avant de voir l’image)
Un article pas mal (sutout pour un site écolo) sur la question du glyphosate et aussi des herbicides en agriculture:
https://e-rse.net/interdiction-glyphosate-france-27185/#gs.qrspGuQ
(cet article oublie juste de dire que la méthodologie du CIRC est douteuse et ce classement comme cancérigène probable est plus politique qu’autre chose)
On craint que le glyphosate cause le cancer. Mais la preuve est très faible et une interdiction serait nuisible: https://www.newscientist.com/article/2151627-ban-on-weedkiller-glyphosate-wont-save-anyone-from-cancer/?utm_source=NSNS&utm_medium=SOC&utm_campaign=hoot&cmpid=SOC%7CNSNS%7C2016-GLOBAL-hoot
Glyphosate et Santé: le résumé du docteur Guy-André Pelouze
http://thegap-cosmosophy.blogspot.be/2017/10/glyphosate-et-cancer-donner-un-sens-aux.html
Glyphosate: SNCF Réseau s’inquiète pour son budget désherbage
http://www.lopinion.fr/edition/economie/glyphosate-sncf-reseau-s-inquiete-budget-desherbage-136715
Si je mets cet article ici c’est pour donner un exemple des conséquences négatifs qu’aura cette décision d’interdire le glyphosate. Il en existe beaucoup d’autres.
Très bon thread remettant les points sur les I:
https://tttthreads.com/thread/923137225885454336
Pesticides: la grande intox ? https://www.dailymotion.com/video/x5mip5w
Vidéo pédagogique: « Il y a des cancérigènes partout, mais ça n’est pas grave. L’important, c’est la dose » https://www.youtube.com/watch?v=f95pXfr1-ZE
Les pesticides « écologiquement corrects » recommandés comme substitut au glyphosate sont en fait plus de 100 fois plus toxiques que ce produit.
C’est la dose qui fait le poison. Tout peut être toxique à partir d’une certaine dose. Et pour le glyphosate, il en faut ingérer une telle dose pour que ce soit dangereux que c’est impossible.
Sinon, toutes les eaux du robinet contiennent des micro-doses de tous les minéraux possible et imaginables, tels que le plomb, l’arsenic…Alors en suivant la logique des anti glyphosates il faudrait interdire de boire à l’eau du robinet.
Le plus gros utilisateur en France de glyphosate est la SNCF (et une interdiction 500 millions d’euros): http://www.rtl.fr/actu/environnement/glyphosate-une-interdiction-couterait-500-millions-d-euros-a-la-sncf-7790891096
Le petit manuel de l’activiste 2015
“12 étapes faciles pour manipuler l’opinion avec des idées stupides”
Ces étapes ont toutes été rigoureusement suivies et appliquées pour le dossier glyphosate ! http://seppi.over-blog.com/2015/12/comment-gerer-le-stupide-partie-4-10-le-manuel-de-l-activiste-comment-le-stupide-ne-cesse-de-gagner.html
Nouvelles données de l’Agricultural Health Study: https://academic.oup.com/jnci/article-abstract/doi/10.1093/jnci/djx233/4590280
-Pas de lien entre cancers et lymphome NH
-Risque très peu signicatif (écart de 600%) pour myélome à doses très élevées
Improbable donc. (c’était les données non prises en compte par le CIRC car non publiées). Elle est correcte, ce n’est pas financé par Monsanto, les précautions sont prises vu que le risque est mentionnée pour le dernier quartile à forte doses (peu probable en Europe) alors que pas significatif. (à cet échantillon de 54 000 personnes un des plus gros qu’on dispose dans la littérature sur les pesticides on devrait avoir un écart de 5% pour que ce soit significatif, pas de 1 à 6, et là on est même en dessous de 1 ce qui est absurde (1 est la norme). Peu probable. En pratique au vu des biais possibles également dans toute analyse statistique, c’est que ça peut arriver pour certains individus fortement exposés (qu’on ne pourra pas prouver comme ça), il existe donc mais de façon rationnelle c’est l’usage qui doit être surveillé. Sur l’exposition à long terme, l’écart se ressert de 1.05 (= 5% de risque en plus) à 3.97 (presque 300 % de risque) pour risque moyen double.
Ca va donc du simple au double, il peut donc exister pour ces cas très exposés chez certains invidus => usage
Glyphosate, saucisson, et Trump
https://blogs.mediapart.fr/pierre-yves-morvan/blog/111017/glyphosate-saucisson-et-trump?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
Rappelons aussi que le film de MM Robin est sponsorisé par Biocoop (1 milliard € CA) qui est gros bénéficiaire du pesticide bashing. Il y a un conflit d’intérêt. Les écolos diraient quoi si un film promouvant les pesticides étaient financé par Monsanto ? Ici c’est la même chose. Pourtant cela les gêne pas
Quand des politiciens haut placés n’hésitent pas à mentir: http://seppi.over-blog.com/2016/05/glyphosate-autopsie-d-un-nouveau-mensonge-d-etat.html
Je me permets de mettre la réponde de monsanto face à la propagande d’arte. Certes, il est clair que monsanto a un intérêt est loin d’être fiable. Pourtant, même si je suis pas fan de cette société qui a des pratiques plus que contestables. Force est de constater que sur ce sujet on ne peut qu’être d’accord avec eux.
https://monsantoblog.eu/notre-reponse-au-film-roundup-face-a-ses-juges-diffuse-sur-arte/
On pourrait aussi parler de l’agriculture tant promu par les médias et les activistes alors que si on écoute les scientifiques,, on se rend compte que l’agriculture bio n’est pas nécessairement meilleure pour l’environnement que l’agriculture conventionnelle.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959652617309666
Et au niveau de la santé, il n’y a pas de preuves que l’agriculture bio est meilleure pour la santé que l’agriculture conventionnelle. https://www.newscientist.com/article/mg23531440-600-clean-food-how-to-eat-well-for-yourself-and-the-planet/?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=
Il y a quelques mois, il y a eu un scandale des œufs « contaminés » au fipronil. Tout d’abord, pas d’inquiétude : le fipronil est une molécule très peu toxique pour l’homme et les quantités détectées sont très faibles. Mais ce qui est intéressant c’est pourquoi cette contamination ? Parce qu’ une start-up a commercialisé un produit bio attrape-gogo contre le poux rouge de la poule. Un produit miracle à base d’huiles essentielles censé éradiquer les poux pour un mois. Trop beau pour être vrai. Il contenait du fipronil. Si je parle de cela c’est pour montrer toute l’imposture de l’agriculture bio en un seul exemple et à peu de frais. Les producteurs sont démunis face au manque de solutions. L’agriculture biologique contrairement à ce que prétendent ses promoteurs n’est pas une agriculture durable. Elle utilise davantage de produits phytosanitaires que l’agriculture dite conventionnelle parce que les produits agrées sont peu efficaces. Elle requiert davantage de main d’oeuvre ce qui représente un retour en arrière de plusieurs décennies. Les rendements sont plus faibles.L’agriculture bio produit plus de CO2 car elle impose davantage d’interventions dans les champs en raison de l’inefficacité des traitement.
Le bio c’est une religion qui consiste à se priver volontairement de produits de synthèses à la fois sûrs et efficaces. Je vois certaines dénoncer le « bio industriel ». Rien d’illogique dans la démarche. Le bio est un produit marketing premium. Après la démocratisation du saumon fumé et du foie gras, rien de plus logique que la démocratisation du bio.
Un très bon article sur le bio qui explique très bien et de manière très complète la question de: est ce que l’agriculture bio est meilleure pour l’environnement et la santé que l’agriculture conventionnelle: https://ourworldindata.org/is-organic-agriculture-better-for-the-environment
J’aimerais rajouter une chose: si vous voulez moins nuire à l’environnement, acheter local et non pas bio.
L’agriculture bio est clairement contre productive
http://alerte-environnement.fr/2017/10/17/et-si-lagriculture-bio-menacait-la-planete/
Les mensonges de ceux prétendant qu’une agriculture 100% bio est possible: http://seppi.over-blog.com/2017/11/une-agriculture-100-biologique-pourrait-nourrir-la-planete-en-2050-le-monde-ment.effrontement.html
Stratégie Ecolo: dès qu’un produit présente un rapport coût avantages remarquable pour la société, il faut le dénigrer pour l’interdire .Exemple: les vaccins, les OGM, les combustibles fossiles, le glyphosate… Liste non exhaustive. Les communistes ont voulu détruire la société capitaliste par la force et ont échoué, parce que la divergence entre les progrès matériels rapides des société capitalistes et le pourrissement des pays communiste devenait trop flagrante avec le temps.Les écolos-rouges en ont tiré une leçon: si on veut détruire le capitalisme, il faut dégoûter les populations du progrès d’où la stratégie de la peur permanente: le ciel va nous tomber sur la tête, les cancers vont nous bouffer, etc..Cet argumentaire ignore l’histoire édifiante des progrès des deux derniers siècles, tant en durée de vie, que dans notre capacité à encaisser avec toujours moins de pertes les coups durs que la nature nous impose. Les marchands de peur exploitent notre aversion au risque: « attention, tel truc peut faire mal », sans préciser D’une part que son absence peut faire encore plus mal, d’autre part que les substituts « politiquement corrects » sont souvent pires et comme nous avons développé une forte aversion au risque, cet argumentaire fait souvent mouche auprès de nombreux gens de bonne foi. Le paroxysme législatif de ce biais d’estimation des risques est notre « principe de précaution », quasi constitutionnel. L’objectif est de transformer les populations en gens qui auront peur du progrès. Et qui pour les en protéger ? Un état « bienveillant » et soucieux uniquement d’intérêt général, bien sûr. Qui se donnera pour mission de définir le bien, et se dénigrer, et si possible faire taire les critiques, « Deniers » et autres « connards ». Pour ceux que ça intéresse, un vieil article sur la dilution du principe de responsabilité individuelle par le principe de précaution : http://www.objectifliberte.fr/2007/10/principe-de-prc.html
Voilà , ce que je retiens de l’histoire du glyphosate.
Il faut vraiment être un gros abruti pour souhaiter l’interdiction du glyphosate.
Le glyphosate est faux problème, l’enjeu est ailleurs. Le véritable problème de l’agriculture moderne, c’est le labour.
Le labour détruit la biodiversité des champs et favorise l’érosion.
L’agriculture conventionnelle a, grâce au glypho, réduit l’usage du labour mais en utilisant de façon excessive les herbicides.
Le bio, a banni l’usage des pesticides, engrais et herbicides “chimiques”.
Pour présenter le bio, les médias, les associations mettent en avant la permaculture. Mais les rares exemples de fermes en permaculture vivent plus des revenus des “stagiaires” que de la vente de leurs produits agricoles (Pierre Rabhi, Bec Hellouin). Hors, la majorité des agriculteurs bio utilisent le labour pour palier la non utilisation des herbicides. Il y a entre le bio, et l’agriculture conventionnelle, une troisième solution —> semi direct sous couvert.
les avantages sont multiples :
Pas de labour
Captation du CO2
Pas d’érosion de la terre
biodiversité dans le champ
Forte diminution de l’usage des intrants dont le glyphosate
En gros, pour traiter un hectare, l’agriculture doit utiliser dans l’année 1l max de glyphosate. Interdire le glyphosate est stupide car cela remettrait en cause la technique la plus respectueuse de l’environnement, le semi direct sous couvert. En revanche, taxer le glyphosate pourrait être une solution. Le problème du glyphosate, c’est son efficacité et son faible prix —> certains agriculteurs ont abusé du glyphosate. Mais l’interdire pour le remplacer par un désherbant bio plus toxique ou par le labour = stupide
En tant qu’agriculteur, je ne peux que souscrire à vos propos…
Il me semble que vous oubliez un point capital dans votre exposé : la forte économie d’eau qu’amène le semis sous couvert….
Cultivant entre autre du maïs grain, je laboure tous les 3 ans pour enfouir les restes de canne…Leur décomposition en surface entraine des problèmes de champignons qui gênent au piètement du blé.
L’utilisation d’engins chenillés devrait se généraliser: moins de tassement (l’enracinement est spectaculaire) et décompactage profond au lieu de labour: économie d’eau…
Pour ce qui est des engrais: c’est le GPS et son appli rendement qui décide, avec l’utilisation de boues de station de méthanisation d’élevages (porcs bovins)….
A LIRE. https://sciencetonnante.wordpress.com/2017/11/12/glyphosate-le-nouvel-amiante/
« Certes, des agriculteurs se passent de glyphosate, l’INRA a montré – en Bourgogne, près de Dijon – que l’on pouvait s’en passer grâce à des rotations longues, mais les solutions ne sont pas transposables partout, et encore moins généralisables. Et elles ont un coût. Voir ici, un sérieux appel à la raison et la prudence du chercheur de terrain (pas du manipulateur de statistiques). »
Il manque un lien pour « Voir ici… ». C’est :
https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/herbicide-inra-agriculteur-alternative-economique-217-52671.html
Interview sur le glyphosate et les OGM :
https://ecologiescientifique.wordpress.com/2017/11/16/interview-un-eclairage-sur-lagriculture-et-a-la-sante/
Ni bio ni conventionnelle, ils défendent une autre agriculture:
http://www.lavoixdunord.fr/265178/article/2017-11-14/ni-bio-ni-conventionnelle-ils-defendent-une-autre-agriculture