Publicité Uber : quand la réalité dérange les féministes

À force d’anti-sexisme, les progressistes finissent par nier le réel jusqu’à vouloir construire leur monde, dans lequel ne comptent que leurs idées.

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Publicité Uber : quand la réalité dérange les féministes

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 février 2018
- A +

Par Nathalie MP.

On savait déjà que la plateforme de VTC Uber représentait l’horreur économique à l’état pur, la substantifique moelle de toutes les abominations du laissez-faire et du capitalisme le plus sauvage.

 

Uber : ultracapitalisme et discrimination à tous les étages

Il manquait cependant une touche ultime au tableau pour atteindre l’ignominie parfaite, mais depuis la semaine dernière, cette lacune incompréhensible est réparée : Uber est sexiste et on en a la preuve en affiches grand format qui crèvent les yeux et la conscience féministe dans les gares et les stations de métro parisiennes !

Alors oui, l’an dernier Uber a dû faire face à de nombreuses plaintes pour harcèlement sexuel, discrimination et intimidation, notamment à son siège social de San Francisco. Suite à une enquête interne, s’en sont suivies pas mal de démissions de cadres au plus haut niveau ainsi que 20 licenciements et force mea culpa. Un nouveau directeur – de la diversité et de l’inclusion ! – a même été recruté spécialement afin de restaurer une saine ambiance de travail entre hommes et femmes au sein des équipes Uber.

Mais le sujet que je vous propose aujourd’hui n’a rien à voir avec tout cela. Il concerne la campagne de publicité qu’Uber France a lancé la semaine dernière afin de mettre en valeur la grande diversité des profils et des expériences de ses chauffeurs à travers les témoignages de trois d’entre eux : Mariane, Dramane et Fodhil.

Chacun raconte son histoire particulière dans une courte vidéo, laquelle est déclinée aussi dans une affiche assortie d’une phrase destinée à caractériser à la fois la personne considérée et la variété des parcours et des aspirations des uns et des autres.

 

La publicité Uber interprétée par les féministes

C’est ainsi que Mariane est « chauffeur avec Uber et maman avant tout » tandis que Fodhil est « chauffeur avec Uber et jeune chef d’entreprise » et Dramane est « chauffeur avec Uber et fan de sport ».

Et là, patatras ! Mariane, la seule femme parmi les trois témoins, est comme par hasard ramenée à son statut de « maman » dans la plus pure tradition des « stéréotypes de sexe » tandis que les deux hommes sont dotés de capacités de décision et de prise de risque. La femme est irrémédiablement associée à l’étroitesse de son foyer, tandis que les hommes arpentent le monde des affaires et les terrains de sport.

Pour les féministes, ça ne passe pas, comme en témoigne le tweet ci-dessous, repris par le site Marianne.net sous un titre qui ne prête pas à confusion : « En voulant redorer son image, Uber se vautre… dans le sexisme » :

Uber France a reconnu que le texte des affiches « peut sembler maladroit sorti de son contexte » mais plaide la véracité du témoignage :

Mariane est chef d’entreprise mais elle se décrit comme maman d’une petite fille avant tout.

 

Pub Uber : un énorme contresens des féministes

Premiers mots importants : « sorti de son contexte ». L’idée de la campagne de pub, et cela semble pourtant assez évident, n’avait pas pour but de renvoyer les femmes à leur foyer, mais au contraire de susciter des vocations en montrant qu’on peut être chauffeur avec Uber ET « maman », et plein d’autres choses encore, grâce à la flexibilité horaire qui est entièrement laissée à l’appréciation des chauffeurs, quelles que soient leurs disponibilités et leurs aspirations dans la vie.

Un petit coup d’œil jeté à la vidéo consacrée à Mariane (voir ci-dessous, 01′ 46″) aurait permis à tous ceux qui poussent maintenant des hauts cris horrifiés de comprendre combien ils sont dans le contresens quand ils qualifient cette campagne de sexiste. (les vidéos de Dramane et Fodhill sont ici).

On découvre en effet que les parents de Mariane étaient respectivement chauffeur de taxi et chauffeur de poids lourds – une affaire de famille, donc – qu’elle a été 10 ans chauffeur de maître, qu’elle a monté une boîte de formation pour chauffeur VTC qu’elle continue à gérer chaque matin, et qu’elle est aussi chez Uber pour l’indépendance, la flexibilité et les revenus que cela lui procure. Sa petite fille est très présente dans la vidéo et on voit notamment comment Mariane adapte son emploi du temps à sa vie de famille :

Bien sûr, c’est une publicité. Bien sûr, il s’agit certainement pour Uber France de « redorer son image » et gagner l’approbation des Français qui dans leur grande majorité ne jurent que par la sécurité de l’emploi, et il s’agit à coup sûr de susciter des vocations1 de chauffeurs.

Mais dans le contexte hyper-féministe que nous vivons depuis l’affaire Weinstein et les discussions récentes sur l’égalité salariale hommes/femmes, j’ai du mal à croire qu’Uber France comme l’agence de pub qui a réalisé la campagne n’aient pas eu à l’esprit ce petit feminism-washing (comme on dit greenwashing) que toute entreprise conscientisée se doit d’avoir aujourd’hui, histoire d’échapper au blâme féministe qui tombe assez vite et souvent sans raison sur des situations parfaitement normales.

Je trouve donc d’autant plutôt intéressant que les réalisateurs aient cherché à mettre en avant les personnes telles qu’elles sont, telles qu’elles se présentent et telles qu’elles se définissent, qu’ils aient donc préservé la « véracité du témoignage » plutôt que de se plier à des stéréotypes, non pas de sexes, mais de bienpensance progressiste.

 

Un dangereux constructivisme

Mais pour nos féministes de combat, « la véracité du témoignage » – seconds mots importants – ne compte pas ! Si l’on en croit Brigitte Grésy, Secrétaire générale du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes :

Dire que c’est le réel n’est pas une excuse. La publicité n’est pas un miroir du réel. Elle doit être un vecteur de tendances.

Ah la la, le réel est bien encombrant !

Si l’on souhaitait la confirmation que les progressistes de tout poil sont des constructivistes dangereux qui n’ont en tête que de nous empêcher de vivre notre vie comme on l’entend au profit de leurs utopies sociales et de leur égalitarisme forcené, on est servi !

La publicité doit être un miroir de « tendances » ; mais attention, pas n’importe lesquelles, uniquement les tendances qui plaisent à Mme Grésy et ses amis. Par exemple à Lucille et Léa, militantes de la Brigade anti-sexiste qui « patrouillent » le soir dans les rues de Paris avec des autocollants « sexiste » qu’elles ne manqueront pas de coller sur la pub Uber.

À les entendre, Uber a fait exprès de sélectionner parmi tous ses chauffeurs femmes « celle qui renforçait un stéréotype de genre : une mère, seule, avec enfant ». Du coup, ces demoiselles n’ont aucun problème à se transformer en flics des comportements pour stigmatiser les moindres faits et gestes qui ne font de mal à personne mais dérangent leur doxa.

Remarquez que dans certains cas, il faut au contraire que la publicité soit le « miroir du réel » et s’éloigne absolument de toute « tendance » qui pourrait laisser penser qu’une femme puisse avoir envie d’être jolie et féminine, bien maquillée, bien habillée, bref séduisante, fière de l’être et pas plus catastrophée que ça à cette idée.

Et remarquez que dans d’autres cas, le fameux « partage des tâches et des rôles » entre hommes et femmes, dont Mme Grésy fait ici une revendication absolue, est complètement écarté de l’équation féministe lorsqu’il s’agit de réclamer la PMA pour les femmes seules qui cherchent ainsi à s’approprier l’intégralité de la parentalité. Ce n’est certes pas la cohérence qui domine, mais « une certaine idée de la femme » qu’il faut faire entrer dans le crâne de toutes et tous au mépris de la « véracité des témoignages ».

À force d’anti-sexisme et d’anti-racisme, à force d’anti-capitalisme et d’anti-mondialisme, les progressistes finissent par nier le réel jusqu’à vouloir construire un monde, leur monde, dans lequel ce ne sont pas les gens et leur aspirations qui comptent mais leur idée, et la leur seulement, d’un monde meilleur entièrement fait de lendemains qu’on n’a jamais vus mais qui chantent, paraît-il.

Et tant pis pour le temps présent, tant pis pour les préférences et les choix personnels des individus, tant pis pour leur autonomie et leur libre-arbitre, tant pis pour leur vie, tout le monde doit abandonner la réalité et suivre l’utopie du bien, quitte à tomber finalement dans la dystopie ravageuse. Comme disait Mao, « sur une page blanche, tout est possible ; on peut y écrire et dessiner ce qu’il y a de plus nouveau et de plus beau ». On sait comment cela s’est terminé : le dessin n’était pas très beau à regarder.

Sur le web

  1.  Au rayon des réglementations étatiques, signalons qu’Uber France est d’autant plus incité à susciter des vocations qu’il doit faire face à une baisse très importante du nombre de ses chauffeurs en raison de la loi Grandguillaume (en vigueur depuis le début de l’année) qui interdit aux titulaires d’une licence Loti (chauffeurs de vans de 7 personnes et plus) d’avoir une activité VTC.
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  • Tous ces mouvements cherchent à exister, par tous les moyens, alors tout est bon. Ils trouvent un relai complaisant dans la presse. Contrairement à ce que disait Talleyrand : tout ce qui est mesuré est considéré par la presse comme insignifiant, alors nous sommes abreuvés d’excès.

  • D’accord avec Val, les Médias n’ont de cesse de relayer les minorités. Enfin! les plus bruyantes, les mieux organisées, pas les plus représentatives. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi pas un Père seul ? Peut-être est-ce qu’ils n’en ont pas trouvé car pour le coup ils sont réellement minoritaires ?

    • Un père seul ? Ils/elles vous répondront que vous ignorez délibérément les mères qui sont plus nombreuses et plus souvent confrontées aux difficultés blablabla… Quand un commissaire politique a décidé de vous envoyer dans un camp, il vous y enverra, peu importe la raison.

  • pourquoi ne pas avoir choisi un jeune père qui veut s’occuper de sa fille ?? ah bon , ça n’existe pas ??

  • Comme tous les donneurs et donneuses de leçons, il est cependant rare que le discours vers l’extérieur correspondent aux faits vécus par les mêmes.
    Si par hasard, certaines ultra-féministes qui nient la réalité pouvaient s’abstenir de devenir mères puisque cette état est abominable ou dévalorisant à leurs yeux, au moins elles ne se reproduiraient pas. Ce serait toujours ça de gagner.

  • Tout en lisant, j’écoute les infos du jour : la mère de la « petite Fiona » vient d’être condamnée à l’égal de son compagnon. Et le journaliste ajoute « par un jury exclusivement féminin »…
    Décidément, la parité a encore des progrès à faire.

  • Cette guerre des sexes, particulièrement au moyen de cette arme qu’est la mauvaise sexualité masculine, finit par être pénible.
    En l’espèces, une étude établissant quel est le degré d’implication et le pouvoir de décision que souhaitent détenir les mères de famille devrait être fait.
    On e rendrait compte que majoritairement elles désirent l’avoir ne serait-ce que pour des raisons sécuritaires.

  • Ces demoiselles (on a encore le droit d’écrire ce mot ❓ ) s’en prennent à la liberté d’expression. le pire est qu’elles ne s’en aperçoivent pas.

  • Complètement tarées, ces féministes…

    Que les femmes fassent des enfants, surement une construction sociale issue d’une oppression masculine…

  • De la publicité « vecteur de tendance » cela existe mais ça s’appel de la propagande.

  • Un beau mec bien foutu , les fesses bien musclées ? Voilà qui me satisferait

  • L’incommensurable bêtise de la gauche atteint des sommets!

  • Ce qui est extrêmement amusant, c’est que la campagne ne montre pas de Gérard ou de Caroline mais des personnes issues de l’immigration (on va dire ça comme ça).
    Ce qui est une marque réelle de progressisme. Pas de bol les gars, vous vous êtes encore plantés, vous êtes pas dans le bon progressisme !
    Ah c’est ballot !

    • Normal, bon nombre de chauffeurs VTC à Paris viennent de Seine Saint Denis. Et là-bas, les Gérard et Caroline ne sont pas forcément majoritaires.

    • Peut-être, comme le suggère Anagrys, que la majorité des chauffeurs de chez Uber proviennent de banlieue où vous aurez plus de chance de croiser Mohammed que Gérard ?

      Petit partage d’expérience personnelle, lorsque je regarde mon historique de courses chez Uber (depuis mi-2014) j’ai les résultats suivants sur 78 courses au total :
      * 70 chauffeurs dont la société est en banlieue nord (Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis entre autres) ; le reste un peu partout en île de france
      * 65 chauffeurs issus de l’immigration

      Donc non, le spot d’Uber n’est pas « progressiste » pour mon cas, il est factuel : la majorité des chauffeurs provient des banlieues 🙂

  • Ce mouvement estextrême et dangereux. la publicité d’UBer ne m’a pas choquée du tout. Marianne chauffeur met en valeur qu’elle peut concilier ses vies familiale et professionnelle. Que devait-elle dire ? Qu’elle n’est pas maman ? Il faut nier tout.
    Et imaginez un peu si Marianne avait dit chef d’entreprise, épouse.et maman d’une fille. Le mot épouse n’aurait pas passé, j’en suis certaine.

  • A force de se diviser à cause de choses insignifiantes comme ça , il n’y a plus personne pour parler des vrai problèmes de notre pays… c’est le signe du déclin !

  • L’article affirme que « les progressistes finissent par nier le réel. » C’est effectivement le cas de beaucoup de progressistes (on devrait plutôt les qualifier de « régressistes ») cependant, en l’occurence, la féministe citée dans Marianne.net ne semble pas nier le réel, étant donné qu’elle concède clairement que « La réalité, que ce soit celle-là, oui ![…] C’est la réalité du terrain. »


    Comme dit le proverbe : « Even a stopped clock is right once a day », ce qui signifie que même une chose ou une personne qui se trompe souvent peut parfois avoir raison. Les féministes ont souvent tort, mais cette fois-ci elles émettent de bonnes questions / elles soulèvent un vrai problème.

    Quel est le vrai problème ? Le fait que perdurent dans nos sociétés prétendument modernes une vision extrêmement étriquée / archaïque de la féminité et de la masculinité. Par exemple : pourquoi selon-vous après un divorce ce sont les mères qui dans l’écrasante majorité des cas obtiennent la garde des enfants ? Est-ce que selon-vous cela résulte du fait que les mères, grâce à leur formidable « instinct maternel », sont automatiquement plus compétentes que les pères pour élever les enfants ? Ou bien ne serait-ce pas plutôt là le résultat d’un système archaïque incapable d’accepter l’idée que dans ce domaine un homme puisse être aussi compétent, voire encore plus compétent, qu’une femme ?

    Pour en revenir à la pub, selon moi elle n’était pas mal intentionnée, et la solution n’est évidemment pas de restreindre la liberté d’expression des publicitaires en censurant ce genre de pubs ou en les dégradant avec des autocollants, cependant, au risque de me répéter, j’estime que les féministes ont soulevé un vrai problème, quand bien même les solutions qu’elles envisagent ne feraient qu’aggraver le problème.

  • n´est-ce pas la pensée d´une minorité politiquement correct, le PUF, décontruire le féminin en général? C´est le commencement de la guerre des femmes contre femmes?

  • On atteint là des sommets de ridicule ….. Si elle n’avait pas eu de fille on aurait accusé Uber d’empêcher cette femme de procréer ??? Ou alors il est interdit à une femme d’avoir des enfants c’est réservé aux couples homos ???

  • @commando Ce n’est pas une vision archaïque, c’est juste une réalité. Vous ne vous placez pas du bon côté du raisonnement : si ce sont les femmes qui obtiennent majoritairement la garde, ce n’est pas parce qu’elles sont plus compétentes, mais parce que l’enfant petit recherche naturellement sa mère et non son père. Pour un petit enfant, la personne la plus importante au monde, c’est sa mère, même lorsque le père est plus présent que la mère. Un peu comme les enfants maltraités défendent quand même leurs parents. C’est un atavisme et, à moins de nier ce côté « animal », personne n’y peut rien. C’est dur pour les pères impliqués, mais si les pères aiment vraiment leurs enfants, ils doivent accepter cette situation. Lorsque les enfants grandissent, les choses changent.

  • Voilà qui s’appelle jeter le progressisme avec l’eau du féminisme…

  • Vrai… L’enfant a besoin de son père… après sa mère. Je parle d’enfant en bas âge et je ne conteste pas le fait qu’il ait besoin de son père, simplement je rappelle qu’il a d’abord besoin de sa mère. Les études attestent cette réalité, qu un petit enfant ne peut être séparé de sa mère plusieurs jours même s’il est avec son père ; en revanche, il peut être séparé de son père plusieurs jours, dès lors qu’il est avec sa mère. C’est comme ça, c’est dur pour les pères impliqués, mais lorsque l’enfant grandit, le père retrouve toute sa place. C’est drôle de contester cette réalité.

  • Rien n’est acquis dans le devenir des enfants, on peut être un involved dad et avoir des enfants qui tournent mal ou une famille monoparentale avec des enfants nickels. Quand j’étais petite, j’entendais souvent dire que les enfants qui grandissent sans père finissent forcément délinquants… J’ai grandi sans père par la force des choses (décédé avant ma naissance) alors le manque du père je connais. J’ai la chance d’avoir un mari merveilleux, très impliqué auprès de nos enfants, et qui a vécu cette primauté  » injuste » de la mère lorsque nos enfants avaient 3 jours…

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

 

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