Dans quel état Emmanuel Macron va-t-il laisser l’économie de la France à ses successeurs ?

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Dans quel état Emmanuel Macron va-t-il laisser l’économie de la France à ses successeurs ?

Publié le 20 juin 2024
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À la surprise générale, Emmanuel Macron vient de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale, et plonge ainsi le pays dans le chaos. Dans le JDD du 16 juin Nicolas Sarkozy met en garde : « Cela plonge le pays dans un chaos dont il aura les plus grandes difficultés à sortir ».

En effet, la situation est grave : d’un côté un groupe politique massif de gauche qui s’érige en Nouveau Front Populaire, et l’on sait les dégâts considérables faits à l’économie française par celui de 1936, ayant conduit à une forte dévaluation de notre monnaie et suivi, trois années plus tard, par la honteuse défaite de la France vaincue en six semaines par les armées hitlériennes ; de l’autre, un groupe de droite tout aussi important que le précédent, mené par un jeune leader de 28 ans totalement dépourvu d’expérience pour gouverner.

 

Dans quel état Emmanuel Macron laisse l’économie de notre pays à ses successeurs ? Car c’est bien ce dont il est question, puisqu’il ne peut plus se présenter à la prochaine élction présidentielle, après deux mandats successifs à la tête du pays.

En Europe, la France peut être considérée comme l’un des pays à l’économie la plus dégradée. Depuis quarante années, son budget est régulièrement en déficit, la balance commerciale est chaque année négative, la dette extérieure n’a pas cessé d’augmenter au point d’être supérieure maintenant au PIB, et le taux de chômage se maintient inexorablement à un niveau très élevé.

En conséquence, les Français sont inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants. L’agence américaine de notation Standard & Poor’s a de nouveau fait reculer d’un cran la note accordée à notre pays à la valeur de sa dette, soit AA-, et c’est mauvais signe.

Qu’a donc fait Emmanuel Macron ?

 

Un pays européen à l’économie des plus dégradées

Quels critères choisir pour juger de l’état de l’économie d’un pays ?

On peut songer à divers critères, mais il en est un qui s’impose d’emblée car il résume tous les autres : la situation d’endettement du pays, c’est-à-dire les dettes accumulées au cours des années. Normalement, un pays s’endette pour investir, et non pas pour boucler chaque année son budget. Pour procéder à des comparaisons entre les pays, et établir un classement, il faut se référer à la dette par habitant, et non pas à la dette en pourcentage du PIB, comme cela se fait habituellement.

C’est l’objet du tableau ci-après :

Dette par habitant en dollar
Suède 17 165
Danemark 20 338
Pays-Bas 26 723
Allemagne 31 457
Luxembourg 35 220
Finlande 37 796
Suisse 38 518
Norvège 39 582
Autriche 40 105
Grèce 40 300
Grande-Bretagne 44 730
France 45 548
Italie 49 213

(Source : BIRD 2022)

Il est intéressant de voir les différences existant entre les pays les mieux gérés et les pays les moins bien administrés. Pour cela, comparons les quatre pays qui se trouvent, ici, en tête de ce classement, et les quatre derniers :

Pays les mieux gérés Pays les moins bien gérés
Suède Grèce
Danemark Italie
Pays-Bas France
Allemagne Grande-Bretagne

 

La Grèce vient en tête des pays à l’économie déprimée en raison de la très grave crise qu’elle a connue en 2008 : le FMI et la BCE sont intervenus à plusieurs reprises, et ce pays a failli être exclu de la zone euro.

 

L’opposition entre pays les mieux gérés et plus mal gérés

Nous nous en tiendrons à quelques caractéristiques clés.

 

Les PIB par habitant

Le PIB/capita est le ratio utilisé par les économistes pour mesurer la richesse des pays et les comparer.

Pour l’année 2022 :

PIB/capita en dollar
Suède : 56 373 Grèce : 20 867
Danemark : 67 790 Italie : 34 776
Pays-Bas : 57 024 France : 40 886
Allemagne : 48 718 GB : 46 125

(Source : BIRD)

Il ne faut pas s’étonner de voir que les pays les mieux gérés sont ceux aux PIB/capita les plus élevés, et la différence avec les moins bien gérés est importante : du simple au double.

 

Les salaires mensuels

Des statistiques existent, révélant les salaires moyens par pays. C’est dans les pays les mieux gérés que les salaires sont les plus élevés :

Salaire moyen en dollar
Suède : 5249 Grèce : 1181
Danemark : 6100 Italie : 3457
Pays-Bas : 4785 France : 3821
Allemagne : 4449 GB : 4074

(Source : JDN)

On en est à 5000 ou 6000 dollars par mois, dans un cas, et à 3000 à 4000 dans l’autre.

 

La satisfaction des habitants

Depuis une dizaine d’années, les services de l’ONU procèdent à des enquêtes pour connaître le degré de satisfaction des habitants des différents pays. Ils publient chaque année un World Happiness Report.

Ci-dessous le rang auquel se situent les pays dont nous examinons ici les performances :

World Hapiness
Suède : 6 Grèce : 58
Danemark : 2 Italie : 33
Pays-Bas : 5 France : 21
Allemagne : 16 GB : 19

 

Les habitants des pays les mieux gérés sont bien plus « heureux » et satisfaits de leur sort que ceux du second échantillon ; la Finlande vient en numéro 1 dans le dernier classement de l’ONU.

 

La cotation des grandes agences de notation

Trois grandes agences de notation jugent de la qualité des dettes des pays et des grandes entreprises, les notes allant de AAA à B, puis, ensuite de C à D.

Pour les pays dont nous examinons ici la situation, on a les notes suivantes :

Fitch Ratings
Suède : AAA Grèce : B
Danemark : AAA Italie : BBB-
Pays-Bas : AAA France : AA-
Allemagne : AAA GB : AA-

Tous les pays de la première catégorie ont les notes les plus élevées ; pour ce qui est des autres, on voit que certains ne sont déjà plus dans la première catégorie, celle des A.

 

Les critères explicatifs

Quels sont, parmi les paramètres économiques dont on dispose, ceux susceptibles d’expliquer les raisons pour lesquelles des pays se rangent dans l’une ou l’autre des catégories ?

Nous avons pu en identifier seulement deux, et ils sont déterminants :

  1. Le taux de population active des pays
  2. Le niveau de la production industrielle

 

Les autres éléments fournis par les statistiques habituelles traduisent des effets, et non pas des causes, comme par exemple les taux de chômage, les résultats des balances commerciales, l’importance des exportations/PIB, les réserves de change, etc. Ce qui nous intéresse, ici, ce sont les causes.

 

Le taux de population active des pays

Il s’agit du nombre des personnes ayant un emploi, plus les chômeurs en recherche active d’emploi, rapporté à la population totale :

Taux de population active
Suède : 53,4 % Grèce : 43,5 %
Danemark : 53,1 % Italie : 43,0 %
Pays-Bas : 55,9 % France : 46,6 %
Allemagne : 53,0 % GB : 48,2 %

(Source : BIRD)

Dans les pays prospères et bien gérés dont l’économie fonctionne à plein régime, les taux de population active sont très élevés, de l’ordre de 54 %. Dans les pays plus poussifs, la proportion de personnes qui ne sont pas au travail est plus importante. La France est de ceux là : les taux sont de l’ordre de 45 %, et non plus, comme dans le cas précédent, de 54%.

En France, où le taux de population active est de seulement 46,6 %, les jeunes entrent tardivement dans la vie active. Le départ à la retraite est bien plus précoce que dans les autres pays. Beaucoup de personnes se tiennent en marge de la vie économique.

Sur les listes de France Travail (ex Pôle-Emploi) : 5 368 500 demandeurs d’emploi, actuellement (toutes catégories confondues). Ces chômeurs, qui sont censés chercher du travail, vivent aux crochets de la collectivité.

Avec un taux de population active de 54 %, comme c’est le cas des pays bien gérés, cinq millions de personnes de plus seraient au travail, soit sensiblement le chiffre des effectifs des chômeurs inscrits aujourd’hui à France Travail. Le PIB s’en trouverait majoré de 15 %.

 

L’importance de la production industrielle

L’autre élément discriminant est l’importance de la production industrielle. En effet, l’industrie est une activité créatrice de la richesse, elle est le secteur de l’économie où la productivité croît le plus vite. Par ailleurs, les économistes considèrent qu’un emploi créé dans l’industrie induit trois emplois dans les services.

Pour établir des comparaisons entre les pays nous rapporterons leur production industrielle, telle qu’elle est mesurée par les comptabilités nationales, au nombre des habitants :

 

Production industrielle/hab. en dollar
Suède : 26 320 Grèce : 3421
Danemark : 13 389 Italie : 8268
Pays-Bas : 11 073 France : 6858
Allemagne : 13 102 GB : 7698

(Source : BIRD)

Les niveaux de production industrielle sont très différents dans les deux catégories de pays : de l’ordre de 12 000 à 20 000 dollars dans un cas, et de 7000 à 8000 seulement dans l’autre. C’est l’essentiel à retenir pour expliquer les performances des pays examinés.

La France a laissé se détériorer considérablement son secteur industriel qui ne représente plus que 10 % seulement du PIB, contre 23 % ou 24 % en Allemagne ou en Suisse. Elle est devenue le pays le plus désindustrialisé d’Europe, avec la Grèce…

 

Que vont faire les nouveaux dirigeants ?

Emmanuel Macron a augmenté la dette extérieure du pays de 870 milliards d’euros. Elle s’élève actuellement à 3088 milliards, soit 111,7 % du PIB. Dans les années qui viennent, son coût va représenter le premier poste du budget de la nation.

Selon la définition du BIT, le chômage est certes en baisse, passé de 9,5 % à 7,4 %, mais le nombre réel des chômeurs inscrits à France Travail n’en reste pas moins extrêmement élevé, soit 5 368 500 personnes, toutes catégories confondues. Certes, la formation professionnelle a été relancée et reformée, le CICE s’est transformé en baisse pérenne des charges, et le Code du travail a été partiellement assoupli.

Emmanuel Macron n’a pas considéré que la cause réelle des mauvaises performances de l’économie française provenait de la grave désindustrialisation du pays, alors qu’il avait été précédemment ministre de l’Économie. Et même la crise des Gilets jaunes, en 2018-2019, ne lui a pas ouvert les yeux, alors qu’elle était pourtant l’illustration des dégâts de la désindustrialisation : appauvrissement général de la population, raréfaction des emplois, et désertification du territoire.

C’est la crise liée au covid en mars 2020, qui lui a fait prendre conscience de cette désindustrialisation. Et encore n’a-t-il perçu alors que le problème de l’insécurité de nos approvisionnements, en méconnaissant celui de l’appauvrissement de la population.

Le secteur industriel, que Jean Fourastié, dans sa théorie sur les trois secteurs de l’économie a appelé le « secteur secondaire », est celui qui, et de loin, produit le plus de richesse, et où le progrès technique croît le plus rapidement : en France, il ne contribue plus à la formation du PIB que pour 10 % seulement, alors que dans le cas de pays prospères, comme l’Allemagne ou la Suisse, il s’agit de 23 % ou 24 %. La France est devenue le pays le plus désindustrialisé d’Europe, la Grèce mise à part.

Emmanuel Macron est passé complètement à côté du problème. Ce n’est que seulement en octobre 2021 qu’il a finalement lancé le plan France 2030, un plan pour faire naître des champions dans un certain nombre de domaines en y consacrant un budget de 30 milliards d’euros, auxquels sont venus s’ajouter un reliquat de 24 milliards provenant du plan France relance précédent. Mais ce plan Macron est de portée limitée car il s’applique à des domaines spécifiques, et son budget est très insuffisant. Il faudrait un plan bien plus vaste, un plan de dix années couvrant tous les secteurs industriels, sans discrimination entre « stratégiques » et « non stratégiques », et qui soit doté d’un budget chiffré à 150 milliards d’euros. Il faut, en somme, un plan à la façon de ce que fait aux États-Unis le président Joe Biden qui a lancé un vaste programme de Build Back Better, c’est-à-dire de reconstruction de l’économie du pays.

Que vont donc faire les nouveaux dirigeants du pays ?

Ils paraissent très éloignés du souci d’investissement pour reconstituer notre secteur industriel. Ils annoncent de nouvelles dépenses : 100 milliards d’euros pour le Rassemblement national, un peu plus de 200 milliards pour le Nouveau Front Populaire, selon du moins certains chiffrages rapides. Nous sommes donc très loin du souci de redresser l’économie du pays, et la réalité ne manquera pas de les ramener à la raison : pour respecter les règles du Pacte de croissance et de stabilité de la zone euro, il faudra 70 à 80 milliards euros d’économies d’ici à la fin 2027 afin de ramener le déficit du budget de la nation en dessous des fameux 3 %.

Dans un communiqué, l’Alep met en garde contre « un risque majeur de décrochage durable ». Il faut espérer que l’on pourra en revenir rapidement à des règles élémentaires de bon sens.

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  • Un autre indicateur très mauvais pour la France : environ 650 heures travaillées / habitant / an, contre plus de 850 pour les USA, environ 950 pour la Suisse, environ 1050 pour la Corée du sud… chiffres OCDE.
    Nous travaillons en moyenne 30% de moins que les Suisses ! (et encore, comme nous avons beaucoup de fonctionnaires, ce chiffre devrait être majoré)
    La différence = les jeunes qui entrent tard dans la vie active, les retraites tôt, les 35 heures, les généreux congés + fériés… sans parler de la suradministration qui plombe toute initiative économique…
    Comment s’étonner dès lors que le pays s’appauvrisse – et s’endette pour maintenir coûte que coûte le niveau de vie ?
    On n’a rien sans rien, et il conviendrait que les Français comprennent cela, au lieu de croire aux chimères marxistes qui leur sont servies à longueur de journée à l’école, dans les médias, par la plupart des politiciens…

    • D’où tenez vous ces chiffres ?
      Pour ma part je trouve, en 2021, 1490h pour la France et 1444h pour la Suède pour info, 1915 pour la Corée du sud (dont la jeunesse est au bord de l’implosion), et, vainqueur le mexique avec 2128h.
      Je pense que les français ont trés bien compris qu’on les prenait pour des pigeons depuis bien longtemps.
      https://fr.statista.com/infographie/12595/comparaison-heures-travaillees-par-travailleur-dans-les-pays-ocde/

      -2
      • La France est le pays de l assistanat dont profitent largement de trop nombreux français
        Il suffit de durcir nettement toutes les conditions d obtention des aides, des indemnités chômage de la secu et des retraites
        La dépense sociale est un puits sans fond en France soit 850 milliards en 2023 !!!!
        10 % d économie représente 85 milliards !!!!!
        Des clowns nous proposent le retour a la retraite a 60 ans…..😁😁😁😁😁

      • Il s’agit bien des heures travaillées par habitant, et non par travailleur ; ce qui a l’avantage de mettre en relief l’inactivité réelle du pays.
        Il y a pas mal d’articles sur le sujet, par exemple ici : https://www.leparisien.fr/economie/les-francais-ne-travaillent-ils-vraiment-que-630-heures-par-an-18-04-2023-QP3QCYLNAVBB7HL4NV6RN3FLJ4.php
        (dans cet article, l’intervenant tente de minimiser cet indicateur, en parlant de pyramide des âges particulièrement « jeune » en France, mais c’est loin d’expliquer toute la différence avec un pays comme la Suisse par exemple)
        Note : mes chiffres ci-dessus sont à corriger un peu, car ils varient d’une année sur l’autre, mais la tendance est bien là : en 2018 nous étions les derniers de la classe OCDE, et en 2023 nous le sommes encore…

      • Non, lisez bien:
        « environ 650 heures travaillées / habitant / an »
        C’est rapporté au nombre TOTAL d’habitants, pas la moyenne des heures de ceux qui ont un travail!
        Ce qui n’exclut pas que ceux qui travaillent soient réellement pris pour des pigeons!

    • j’ai bien compris qu’il s’agit de la productivité/habitant, ce qui selon moi n’est qu’une statistique sans fondement, jute de l’affichage pour faire croire ce à quoi on veut aboutir (en gros les Français sont des fainéants).
      alors tant qu’à faire en ce domaine de la manipulation, il y a fort simple et je ne prends absolument pas partie, décréter l’euthanasie et éradiquer l’immigration. Pour sûr que la moyenne va remonter, par contre niveau production effet ZERO. Alors ?
      Chiffrer, mesurer, en déduire que etc… à part occuper une armée mexicaine dans la suradministration c’est toujours que dalle. Pas besoin d’experts (très) chers payés pour se rendre compte par soi même que notre Président va laisser l’économie dans un triste état, mais aussi le social, le mental… C’est tellement terrible que ça s’apparente à un savonnage de la planche pour que notre pays s’efface dans l’Europe. Qui ne connait pas le plan de Macron ?

      • Vous mélangez avec dextérité 2 axes celui de l économie ou le gouvernement a plutôt bien œuvré ( suppression de ISF, flat taxe pour l IS, réformes du chômage, promotion de la France au pres des investisseurs internationaux, baisses des impôts de production…) par contre échec complet sur celui des finances publiques ( déficits récurrents dette qui s envole…..)

        • Augmentation du nombre de fonctionnaires et 1.000 milliards de dettes en 7 ans, plus 100 de déficit commercial par an, des cadeaux sociaux à la population avec notre président qui sort le carnet de chèque à chaque protestation! La hausse continuelle du prix de l’énergie obère la valeur de nos produits à l’exportation.

      • Expliquez de façon précise SVP en quoi ce chiffre de l’OCDE (organisme a priori non partisan) serait une « statistique sans fondement » et même de la « manipulation » ?
        Le principe de calcul est d’ajouter les heures travaillées par les salariés et celles travaillées par les non salariés, sur une année, puis de diviser ce chiffre par le nombre d’habitants. En quoi est-ce une manipulation ? C’est un indicateur qui vaut ce qu’il vaut, et qui a pour grand avantage de faire ressortir le taux RÉEL d’activité du pays ; donc de faire apparaître le chômage caché, que ce soit par les « 35 heures » (je rappelle que l’objectif de cette mesure était de faire baisser le chômage), par les retraites attribuées tôt (objectif également souvent avoué : faire baisser le chômage), les étudiants en fac sans aucune sélection et qui ressortent sans diplôme ou avec un diplôme inutile – ce qui est souvent critiqué comme une façon de baisser artificiellement les chiffres du chômage), et tous les gens sortis du système à cause du marasme économique d’un pays suradministré de façon quasi-soviétique.
        On pourrait ajouter que les 650 heures (environ) travaillées par an comprennent une part d’heures de fonctionnaires plus élevée qu’ailleurs, ce qui à mon sens « compense » largement la productivité du travail qui serait plus élevée chez nous qu’ailleurs.
        Tant que les Français (la majorité, certes pas tous) croiront que l’on peut raser gratis, qu’il suffit de prendre l’argent des riches pour financer des mesures insensées (comme les 35 heures, la retraite à 60 ans…), le pays continuera de s’enfoncer, parce qu’ils votront pour des démagogues… jusqu’au moment où le mur de la dette nous frappera de plein fouet, comme la Grèce ou bien d’autres pays…
        Cordialement,

        • La productivité a baissé en_France de 5 a 6% depuis 2018 de manière plus importante que dans l UE
          Ah le mythe de l excellente productivité française vient de s effondrer……😄😄😄😄

  • Du bon sens? Nous savons tous que nos énarques en sont totalement dépourvus. Tous les problèmes du pays sont bien identifiés et les solutions connues. Mais personne depuis Mitterrand n’a eu l’intention de les appliquer. Au contraire, ils ont laissé la situation s’aggraver au point de non retour.

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