Législatives : les oppositions à la pêche aux voix

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Législatives : les oppositions à la pêche aux voix

Publié le 24 juin 2024
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Les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 sont l’occasion pour les oppositions de la majorité présidentielle de… manifester leur opposition ! Pas étonnant que leurs programmes se ressemblent énormément.

 

Certes, les affiches sont différentes : un totem de gauche d’un côté, le Front populaire, un totem de droite de l’autre, le « national ».

Mais si on gratte un peu, c’est plutôt la ressemblance qui prime, avec le mythe du Front populaire, à droite comme à gauche.

Les oppositions sont d’accord pour augmenter les dépenses et diminuer les recettes.

Le terme Front populaire est de gauche, et a donc été saisi par cette opposition.

Mais augmenter les dépenses et diminuer les recettes figure également dans le programme du Rassemblement national, notamment en matière de retraite, dont nous parlerons plus bas. Quant au vocabulaire, le Rassemblement national ne serait pas vexé d’être qualifié de populaire.

Le Front populaire de 1936 est un totem, avec ses images d’ouvriers découvrant le bord de mer grâce aux congés payés… mais on ne nous a pas appris à l’école que la paralysie et l’écoulement de l’économie n’avaient pas tardé.

 

La face cachée du Front populaire de 1936 : la paralysie de l’économie

Alfred Sauvy, alors jeune polytechnicien, donc un ingénieur, et en cela plus concret que les autres politiques, savait que limiter le travail à 40 heures par semaine ferait baisser la production de charbon, le pétrole de l’époque. En effet, il fallait alors 48 heures par semaine pour alimenter la France en énergie.

Donc le passage aux 40 heures hebdomadaires diminuaient la production d’énergie : il n’était pas simple et peut-être impossible, de trouver les 20 % des mineurs de charbon manquants à la suite de cette mesure.

La production a donc baissé sous l’effet cumulé de la réduction du temps de travail et du manque de charbon. Cette baisse de la production a entraîné du chômage, ce qui est l’inverse du rêve de ceux qui veulent réduire le temps de travail. Remarquons que le Front populaire d’aujourd’hui fait la même erreur en demandant les 35 heures effectives.

Alfred Sauvy alla expliquer cela à Léon Blum, qui ne comprit pas. Puis, en 1938, lorsque la droite revint au pouvoir, Paul Reynaud fut en revanche convaincu par Sauvy et autorisa les heures supplémentaires. L’économie se redressa, et Sauvy fut chargé de créer l’INSEE.

Rappelons que le Front populaire était une réaction à la montée des fascismes, un peu comme aujourd’hui. Le trublion à assagir était alors le Parti communiste, à l’époque ultra révolutionnaire. Aujourd’hui, Mélenchon joue ce rôle.

Et, à l’école, on ne nous a pas davantage précisé que, dans des pays de développement analogue, les vacances avaient été introduites sans idéologie ni drames, par le simple jeu des négociations sociales.

 

Congés payés, temps de travail et retraites : des coûts salariaux

Les congés payés sont en effet une dépense comme une autre pour les entreprises, et ont donc été négociés progressivement chez nos voisins.

Aux États-Unis, les discussions syndicales se font entreprise par entreprise et sans idéologie particulière. Les employés y ont souvent préféré avoir moins de congés et des salaires plus élevés.

Dans les pays scandinaves, une très grande partie des salariés est syndiquée, les syndicats ont donc des membres de toutes les opinions politiques, et sont donc moins idéologues qu’en France.

Mais, chez nous, en 1936 comme en 1981 et comme aujourd’hui, la question est politique. Il s’agissait de gagner les élections : proposer des vacances avec une augmentation de salaire, une réduction du temps de travail à 40 heures… Quel beau programme électoral !

Aujourd’hui, prendre sa retraite plus tôt est une autre forme de réduction du temps de travail. Or, diminuer le temps de travail, donc la production, c’est diminuer la quantité de biens et de services à disposition, donc à terme le niveau de vie des Français, comme après 1936.

Augmenter les salaires sans attendre que la productivité augmente aussi vite (aujourd’hui son augmentation se situe entre 0,7 et 1 % par an), mène tout de suite à la hausse des prix, la perte de compétitivité donc à la dévaluation, comme on l’a constaté en 1936, 1937 et 1938, puis après les hausses brutales de salaire de 1968 et de 1981.

Certes, nous avons maintenant l’euro, mais cela veut dire que les autres pays européens nous feront subir le même traitement qu’ils ont fait subir à la Grèce, et que les intérêts de notre dette vont flamber.

Côté Rassemblement national, il est un peu curieux de dire qu’on va faire déraper des comptes sans dévaluer grâce à l’Europe, mais de rejeter en même temps les contraintes de cette même Europe que l’on disait hier vouloir quitter.

D’ailleurs on remarque que maintenant qu’augmente la probabilité d’un Rassemblement national au pouvoir, les promesses de ce dernier se font moins précises (« on verra dans un an quelles sont les marges de manœuvre ») et qu’on ne parle plus de quitter l’Europe ou l’euro.

 

Nouvelles dépenses ? Taxons les riches !

À gauche, j’ai noté une inflation de nouvelles dépenses prévues :

  • hausse du SMIC à 2000 euros brut, soit un coût d’au moins 3000 euros pour l’employeur, suivant les décisions en matière de cotisations
  • indexation des salaires sur l’inflation
  • hausse de 10 % de la valeur du point d’indice dans la fonction publique
  • mesures spéciales pour les enseignants et le personnel médico-social
  • annulation de la réforme prévue sur le chômage
  • réduction effective du temps de travail à 35 heures
  • nombreuses autres mesures d’embauche de fonctionnaires (inspecteurs du travail, médecins du travail…).

 

Vous remarquez que je mets dans le même sac les augmentations des dépenses et la réduction du temps de travail, puisque l’effet économique est le même.

À l’extrême droite, le Rassemblement propose notamment : de baisser la TVA à 5,5 % sur l’énergie, dont les carburants, et de supprimer celle sur les produits de première nécessité.

C’est moins détaillé que les mesures du NFP, mais tout aussi coûteux !

De plus, comme à gauche, il promet l’abolition de la loi sur les retraites et sur le chômage, ce qui charge massivement l’addition.

Tout cela fait beaucoup de dépenses en plus, ou de recettes en moins.

C’est alors qu’apparaît la baguette magique : la taxation des riches.

 

Commençons par rétablir l’ISF !

C’est d’autant plus tentant que l’on est hostile à Macron accusé d’être « le président des riches ».

D’un point de vue économique, c’est plutôt à mon avis un de ses points forts : avoir stoppé le départ d’entrepreneurs français et avoir attiré des investisseurs étrangers avec des progrès prévisibles sur l’emploi et l’indépendance industrielle.

Mais, les riches, ce sont « les autres », et ce sont « les autres » qui doivent payer les impôts !

En France, « les riches » paient déjà une proportion importante des impôts, notamment 70 % de l’impôt sur le revenu, alors que la moitié la moins riche des Français n’en paye pas.

Mais on met en avant des milliardaires censés profiter de leur activité internationale pour mettre une partie de leurs revenus à l’abri.

C’est confondre volontairement quelques cas particuliers d’étrangers avec l’ensemble des classes moyennes supérieures assez fortement taxées en France.

Abroger la réforme des retraites : quelles conséquences ?

La réforme des retraites, ou plus exactement son aspect le plus visible : le départ à 64 ans a été extrêmement impopulaire.

Les deux oppositions veulent donc annuler cette mesure : revenons à 62 ans, voire à 60 en cas de carrière longue.

Si on veut maintenir le pouvoir d’achat des retraités, c’est-à-dire indexer les retraites sur l’inflation comme c’est déjà assez largement le cas, on tombe rapidement sur une impasse financière. Il faudrait en effet augmenter massivement les cotisations, d’autant plus que le retour à 62 ans diminuera le nombre des cotisants et augmentera celui des retraités.

Le problème n’est pas financier, mais démographique.

Une fois de plus, on parle de taxer les riches. C’est particulièrement inadapté, car il ne s’agit pas d’un problème financier, comme tout le monde en est persuadé, mais d’un problème démographique que tout l’argent du monde ne résoudra pas : cet argent ne se transformera pas en aide-soignants, en boulangers ou en réparateurs d’ascenseur.

Or ce sont eux qui manqueront, sauf à porter l’âge de départ à 67 ans comme chez nos voisins, ou à ouvrir massivement notre porte à des Africains.

Il est paradoxal de voir le Rassemblement national soutenir une mesure qui entraînera le besoin d’encore plus d’immigrés !

À ce sujet, la lecture d’un article du Sénat est instructive : « Italie : les paradoxes de la politique migratoire de Giorgia Meloni » qui présente le bilan de la politique migratoire du gouvernement d’union des droites de Giorgia Meloni, contraint d’accepter une immigration massive pour des raisons économiques, comme d’ailleurs plusieurs autres pays européens de l’Est et du Sud. Et, comme dit plus bas, il en va de même en Angleterre.

En effet, le nombre des actifs diminue partout, sauf en Afrique.

Ainsi, la population des 15-64 ans a reculé de 2,5 % dans la zone euro entre 2010 et 2023, et de 2 % en France. La baisse de la fécondité va accélérer ce recul, puisqu’il n’y a plus que 1,36 enfant par femme en Allemagne, 1,68 en France, 1,24 en Italie et 1,19 Espagne.

Rappelons qu’il faut environ 2,1 enfants par femme pour que le nombre d’enfants soit égal à celui des parents (2, plus 0,1 pour les enfants qui meurent avant d’être d’âge à devenir parents).

La population active va donc diminuer de 17 % entre 2023 et 2050 dans la zone euro.

Aux États-Unis, au contraire, la population augmente de 1 % par an, notamment du fait de l’immigration : 647 000 en 2021 ; 1,19 million en 2022 ; 3 millions en 2023.

Parallèlement, en Europe, les générations passées, plus nombreuses que celle de leurs enfants, vieillissent.

En France, on estime que d’ici 2050, près d’un tiers de la population sera âgée de plus de 60 ans.

 

Quelles solutions à la crise démographique ?

Une première piste est que le travail de chacun soit plus productif.

C’est ce que font les pays où la situation démographique est pire que la nôtre. Ainsi la Corée du Sud, qui a la pire situation démographique de la planète, pousse la robotisation pour compenser la baisse de la population active. La recherche-développement y atteint 5 % du PIB, contre 3,5 aux États-Unis et 2,3 dans la zone euro.

La Suède, l’Autriche, les Pays-Bas, la Suisse et le Japon suivent cet exemple.

Une autre piste est mise en avant dans les milieux financiers : la capitalisation.

Chacun épargne, et cette épargne est placée chez des professionnels dont la publicité s’appuie sur les performances passées de la bourse.

À mon avis, ça ne change rien sur un plan global puisque l’épargne ne se changera pas en aide-soignants ou boulangers.

Achetons au moins notre résidence principale disent les uns, nous ne paierons pas de loyer. Certes, mais les loyers baisseront fortement, faute de locataires.

Nous avons déjà évoqué la piste de l’augmentation de l’âge de départ. Si elle est rejetée il y aura des ajustements individuels, et beaucoup travailleront pendant leur retraite, éventuellement gratuitement.

Si les proches des personnes âgées se mobilisent pour les aider, faute d’aide-soignants, ce sera au détriment de leur travail, ce qui aggravera encore la situation économique.

La dernière piste est l’immigration. C’est sur ce dernier point que les oppositions semblent diverger, mais à mon avis elles aggraveront toutes les deux les problèmes actuels.

 

Immigration : les Français contre les autres, ou les autres contre les Français ?

Sous des allures opposées, les deux oppositions ont en effet un discours qui mène à mon avis au même résultat : la méfiance et la zizanie.

À l’extrême droite, on veut protéger les gentils Français des méchants immigrés, à gauche on veut protéger les gentils immigrés des méchants Français.

La réduction des flux migratoires est une illusion.

Le Rassemblement national plaide pour une réduction drastique des flux migratoires. Mais les mesures évoquées ne changent pas grand-chose : peut-être quelques reconduites à la frontière de plus, si les pays de départ le veulent bien.

Si on tire sur les bateaux chargés de migrants ayant déjà subi les vols et les brutalités des passeurs, l’opinion basculera très vite.

De même pour le projet de limiter l’aide médicale dont bénéficient actuellement les étrangers sans-papiers à la seule « urgence vitale » devrait provoquer un afflux vers les hôpitaux de malades ne pouvant plus payer leur médecin. Les services d’urgences se dégraderont encore plus, et il n’est pas évident qu’il y aura des économies par rapport à la situation actuelle.

C’est encore une de ces mesures que les électeurs de base trouvent sympathique… jusqu’à ce qu’ils en subissent les conséquences.

Mais surtout, l’ignorance économique se cache derrière la préférence nationale.

Non, les immigrés ne viennent pas voler les emplois des Français. En réalité, ils occupent souvent des postes que les natifs refusent de prendre, dans des secteurs comme la construction, la restauration, et les services à la personne. Sans eux, de nombreuses entreprises et leurs services essentiels s’arrêteront.

Un autre point, évident aux États-Unis, mais pas du tout en France, est que l’immigration est une source de dynamisme économique et culturel.

De nombreux responsables américains de l’informatique et de l’intelligence artificielle sont d’origine indienne. Et Steve Jobs, cofondateur d’Apple, était le fils d’un immigré syrien.

Enfin, contrôler l’immigration n’est pas simple comme le montre l’exemple britannique : le gouvernement conservateur au pouvoir est anti-immigration, et une des raisons du Brexit était de mettre fin à l’immigration européenne permise par la libre circulation. Ce dernier objectif a été partiellement atteint, mais néanmoins l’immigration nette est maintenant de 700 000 par an, soit deux fois plus que ce qu’elle était avant le covid et le Brexit. Elle vient maintenant principalement de l’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Nigéria, et accessoirement de Hong Kong. Et non plus de Pologne, ce qui fait dire à certains Anglais qu’ils ont perdu au change.

 

En conclusion

Une qualité de la démocratie, c’est la liberté des débats. Ces derniers ont montré l’irréalisme des programmes des oppositions.

Les financiers étrangers ont déjà réagi en vendant leurs actions françaises, ce qui a entraîné la baisse de la bourse de Paris, qui vient de se faire dépasser par celle de Londres.

Et les taux d’intérêt de notre dette sont en train de monter, s’ajoutant aux dépenses prévues dans les programmes.

Le Rassemblement national, qui pense gagner ces élections et être bientôt au défi de réaliser son programme, a considérablement rétropédalé en quelques jours pour ne pas effrayer : « pour l’application du programme, on verra après examen de la situation financière, et de toute façon nous ne le réaliserons que si nous avons la majorité absolue ».

Le Front populaire est par contre divisé entre une aile réaliste et la ligne dogmatique, voire révolutionnaire, de La France Insoumise (LFI) et d’une partie des écologistes, par exemple sur le nucléaire, dont les uns sont partisans et auquel les autres sont opposés : « cachons nos divergences, faisons semblant d’être unis pour gagner, et on verra après ».

La vraie question est que nous manquons de bras et de cerveaux, et que leur qualification baisse du fait de la dégradation de notre enseignement !

Il serait comique que ces deux oppositions farouchement anti-macronistes poussent les électeurs, effrayés par leurs programmes, à voter ailleurs… c’est-à-dire pour la majorité présidentielle !

 

 

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  • La dernière phrase restera un clin d’oeil, on a bien compris durant cette période électorale prolongée que ce qui est en jeu c’est le « Tout sauf Macron » !

  • « Les oppositions sont d’accord pour augmenter les dépenses et diminuer les recettes. »
    J’ai arrêté là. NFP explique vouloir tellement taxer les riches qu’ils auront plus de recettes que de dépenses !
    Le RN lui est plus flou pour l’instant (programme détaillé aujourd’hui ?) mais assure que la baisse des taxes sera bel et bien financée.

  • La politique est un métier facile, tu n’as pas à investir ton épargne, ton temps et ton talent dans une entreprise et la gérer dans le temps avec tous les avatars qui se dressent en chemin, sans oublier les innombrables implementations qui t’expliquent comment tu dois faire, par des gens qui n’ont jamais été entrepreneurs..
    La politique est un métier facile qui consiste à contraindre ceux qui créent la richesse et de les voler sans passer devant le juge.

    • La politique consiste à flatter nos vieux franchouillards pour qu ils mettent le bon bulletin dans l urne
      La fable du corbeau et du renard resume bien les élections françaises….😂😂😂😂

  • Votre phrase de conclusion est curieuse car vous supposez que les électeurs puissent être amenés à voter pour la majorité présidentielle, c’est-à-dire pour quelque chose qui n’existe pas puisque c’est la raison pour laquelle M. Macron a décidé de dissoudre l’assemblée nationale. De plus, vous oubliez qu’il n’y a pas que les trois options que vous mentionnez.

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