En nommant à la BPI des figures du Parti socialiste, le gouvernement montre la véritable visée clientéliste de la Banque Publique d’Investissement.
Un article du Parti Libéral Démocrate.
La Banque Publique d’Investissement a été présentée comme un nouveau soutien au développement des PME dans les régions. Le choix de Ségolène Royal et de Jean-Paul Huchon comme vice-présidents montre le vrai visage de cette nouvelle bureaucratie au service du pouvoir. Sa gouvernance politique ouvre la voie aux conflits d’intérêts, au chantage politique et aux soutiens clientélistes coupés des critères économiques rationnels.
Le gouvernement n’a plus les moyens d’un nouvel engagement financier. Le souvenir cuisant du Crédit Lyonnais montre qu’il n’a pas non plus les compétences pour se lancer dans l’activité bancaire. La BPI est donc avant tout un outil de communication servant à recaser les amis du pouvoir. Les citoyens et les entreprises saines sont ainsi appelés malgré eux à  financer des canards boiteux, dans la tradition française du capitalisme de connivence.
Après avoir découragé les investissements privés par l’une des fiscalités les plus défavorables d’Europe, l’État cherche à s’y substituer, dans une parfaite logique socialiste de mainmise sur l’économie. Le PLD tient à rappeler au contraire que la décision d’investissement d’un professionnel sera toujours préférable à celle d’une Ségolène Royal cherchant à relancer sa carrière politique nationale.
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Miam miam que la soupe est bonne !
La BPI va-t’elle permettre le financement de l’éolien et du photovoltaïque, c’est semble-t’il l’un des rôles que lui attribuent les députés, en sus de prêter aux « créateurs de richesse » avec pour objectif de faire baisser les coûts de revient mais cela ne devrait profiter qu’à ces seuls investisseurs car déjà on nous programme une hausse de 30 % de nos factures d’électricté dans les 5 ans à venir.cf les liens suivants:
http://www.senateurs-socialistes.fr/Travaux-parlementaires/La-creation-de-la-Banque-publique-d-investissement-adoptee-au-Senat/Creation-de-la-BPI-intervention-de-Michel-Teston
Mr Michel Teston
« S’agissant du domaine des énergies renouvelables, si l’accès au crédit est facilité et moins cher, le coût de revient de l’éolien et du photovoltaïque devrait baisser, rendant ainsi plus facile un rééquilibrage du mix énergétique.
Initialement, le présent projet de loi ne mentionnait pas explicitement la vocation de la BPI à accompagner financièrement la transition écologique. Les députés ont rappelé, dès l’article 1er , que cette banque devait y contribuer. »
et
http://www.senateurs-socialistes.fr/Travaux-parlementaires/La-creation-de-la-Banque-publique-d-investissement-adoptee-au-Senat/Creation-de-la-BPI-intervention-de-Francois-Patriat
M. François Patriat :
« Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, cet instrument que constitue la BPI était certes attendu par les présidents de conseil régional – l’un d’entre eux s’est d’ailleurs déjà exprimé avant moi –, mais il était d’abord et avant tout désiré par les chefs d’entreprise, bref par les créateurs de richesse que compte notre territoire. Ce sont eux qui attendent cet outil innovant ô combien nécessaire. »