Le mastodonte américain des puces électroniques Nvidia est devenu mercredi la première entreprise au monde à franchir le cap symbolique des 5.000 milliards de dollars de valorisation boursière, preuve de l’appétit accru pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle, mais aussi du dynamisme vertigineux des entreprises américaines de haute technologie. Contrastant avec une Europe auto ligotée dans la quête frénétique de régulations à Paris (bonjour, l’obligation de WC sur les petits navires ramassant les huitres), ou à Bruxelles (hello l’obligation l’an prochain de déclarer tout découvert de plus de 200 euros comme un crédit à la consommation, avec étude de solvabilité), ou le poids financier de l’Etat-Providence.
Illustration ; parmi les douze entreprises d’une valorisation boursière supérieure à mille milliards de dollars, toutes sont américaines (Nvidia, Microsoft, Appel, Aphabet, Meta, Tesla, Berskshire, JP Morgan, Walmart, etc), généralement dans le secteur du numérique, sauf une saoudienne dans le pétrole et une taïwanaise dans les micro-processeurs. Il faut descendre à la 28ème place pour trouver une Européenne, aux Pays-Bas, l’européenne suivante étant le Français, LVMH, 34ème place. Sur les quarante entreprises les mieux valorisées de la planète, trente-trois sont américaines (généralement californiennes), presque toutes créées il y a moins d’un demi-siècle. L’Europe est larguée dans la compétition high tech en ce qui concerne les grandes entreprises.
2 réponses
( du vol) au-dessus d’un nid de cocus européns
On ne peut guère dire que LVMH soit innovante!