Hunter Biden confirme : dans ses affaires, il s’est bien servi du nom de son père, lequel  était au courant

« Circulez, il n’y a rien à voir », selon les démocrates et une très grande partie des médias. Le fils de Joe Biden, Hunter, ainsi que son frère, James, ont témoigné devant la Commission de la Chambre des représentants. Leurs dépositions sont en ligne et le seul journal qui en a parlé en détail est le Wall Street Journal. Selon lui, les témoignages confirment que Joe Biden (ainsi que son frère) a bien été impliqué dans les affaires de son fils. Hunter a même finalement admis que son ancien partenaire James Gilliar faisait effectivement référence à son père lorsqu’il envisageait un partage d’actions comprenant « 10 versés par H pour le « big guy » dans le cadre d’un accord de 2017 avec la société énergétique chinoise CEFC. Le « grand type » est bien Joe Biden. De même, Hunter a également confirmé le témoignage de son ancien partenaire commercial, Tony Bobulinski, concernant une réunion la même année à Los Angeles avec Hunter, James, Tony et Joe, en plein pourparlers de négociations avec le CEFC. Il n’a pas contesté le témoignage de son ancien partenaire Rob Walker selon lequel Hunter avait présenté son père au président du CEFC à l’hôtel Four Seasons de New York. Rappelons que l’entreprise chinoise était liée à l’Etat chinois. Il a aussi certifié le fait qu’il a utilisé l’avion présidentiel Air Force Two pour ses propres affaires et a aussi confirmé  le témoignage de son ancien partenaire Devon Archer selon lequel Joe Biden était bien présent à des dîners d’affaires que Hunter organisait avec des oligarques kazakhs, ukrainiens et russes, et qu’il avait mis son père sur haut-parleur lors d’autres réunions. Hunter n’avait aucune compétence en énergie chinoise, en gaz russe ou ukrainien ou en immobilier roumain. Ce qu’il faisait c’était vendre la « marque » de la famille Biden, le nom de son père.

Les dépositions et l’enquête de la Commission ont permis d’établir que Hunter et James Biden ont gagné pas mal d’argent dans ces affaires, même si tous deux ont eu du mal à expliquer ce qu’ils ont fourni en retour. On a trouvé plus de 20 millions de dollars provenant de sources étrangères qui sont allés sur les comptes de Hunter, James et des autres associés.

Les faits prouvent clairement que Joe Biden a menti sur son implication. Difficile de savoir si tout cela aboutira ou non à une procédure de destitution. Ce qui est sûr c’est que Biden est vraiment mal placé pour donner des leçons de morale à Trump et ce dernier ne se privera pas d’utiliser cette affaire lors de la campagne électorale.