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mardi 18 novembre 2025

L’extrême gauche squatte La Gaîté Lyrique

Temps de lecture : 2 minutes

russie

Le « collectif des jeunes du parc de Belleville » a envahi un « lieu culturel » de la Ville de Paris le 10 décembre dernier et il l’occupe illégalement depuis lors avec le soutien des gauchistes.

La Gaîté Lyrique est historiquement une salle de spectacle depuis le milieu du XVIIIe siècle. Un lieu de mémoire devenu officiellement « lieu culturel » de la volonté des maires socialistes de Paris successifs. A compter de 2023, le concessionnaire est La Fabrique de l’époque, un projet « entre création et engagement » porté par quatre structures, dont Arte France.

Le site officiel parle d’un « lieu ouvert », « « habité en journée comme en soirée ». Depuis le 10 décembre, s’il est fermé, le lieu est bien habité 24 heures sur 24, mais pas par les individus qui devraient s’y trouver… En effet, le « collectif des jeunes du parc de Belleville », dont le site Instagram nous apprend qu’il s’agit de « mineur.es isolé.es en lutte pour l’égalité des droits, pour un monde antiraciste et décolonial (sic) », a décidé d’envahir La Gaîté Lyrique et environ 300 personnes y squattent actuellement, dont certaines ne sont plus dès lors isolées et encore moins mineures…

L’Humanité (11 décembre 2024) n’a pas manqué de saluer ces jeunes « en lutte contre le racisme systématique et le manque d’hébergements à Paris ». Le quotidien communiste citait le « collectif » qui parlait alors de « plus de 215 jeunes à l’intérieur du lieu, deux femmes enceintes, un bébé de 18 mois », ce qui incitait déjà à se poser quelques questions sur l’âge de certains occupants… Le collectif milite « pour une convergence des luttes, de l’antiracisme à la lutte contre la pauvreté, en passant par un accueil digne des immigrés et l’antifascisme ».

Une chronique larmoyante sur France Culture (6 janvier 2025) nous a même parlé de « droit à l’enfance » bafoué par la situation inacceptable faite à ces « mineurs isolés ». Un droit qui s’ajouterait, si l’on comprend bien, au « droit au logement » clairement revendiqué puisque les divers rassemblements, manifestations et autres soirées de soutien des associations et syndicats de gauche ont repris le slogan du « collectif » : « Un toit c’est la loi, un toit c’est un droit ! ». Si ce n’est que le « droit au logement » pour être légalement opposable suppose la nationalité française ou un titre de séjour en cours de validité…

La direction de La Gaîté Lyrique soutient pourtant la « légitimité des revendications du collectif », tout en reconnaissant « de lourdes pertes d’exploitation ». En effet, son « modèle économique » reposerait selon elle « sur près de 70 % de recettes propres et 30 % de subventions de la Ville » (Le Figaro, 14 janvier 2024), ce dont il est d’ailleurs permis de douter. La consultation du site permet de savoir qu’en 2023, les recettes provenaient à 51 % de la « participation de la Ville »…

Nous retrouvons dans cette affaire tout ce qui relie les différentes chapelles de l’extrême gauche avec le soutien complaisant d’une partie de la gauche : « lieu culturel » dit « engagé », entre-soi « progressiste », appel d’air à l’immigration, droits sociaux inventés de toutes pièces, politique-spectacle permanente, et tout cela en définitive (nous pouvons déjà le prédire) aux frais des contribuables.

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4 réponses

  1. N’importe quel Français agirait ainsi, il serait expulsé manuel militari mais là notre loi française se couche : l’avenir me semble sombre

  2. On ne supporte plus ces gens qui se croient tout permis mais que personne n’arrête !
    On ne supporte plus ce pays !
    Et comme beaucoup nous sommes en train de préparer notre départ.

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