La ville ukrainienne de Pokrovsk, important nœud logistique, n’est toujours pas tombée, après pourtant plus de vingt mois de siège. Mais la position des forces ukrainiennes face à des unités russes nettement plus nombreuses, Kiev évoquant un ratio d’un défenseur contre huit attaquants russes, s’avère de plus en plus précaire. Kiev a dû se résoudre, dimanche, à envoyer des unités d’élite pour éviter la perte de cette ville dont déjà la majorité du territoire lui échappe… sans être pour autant sous contrôle russe ; en fait, Pokrovsk est désormais une grande « zone grise » où opèrent de petites unités d’infanterie russes qui tirent sur toute cible opportune, y compris civile bien sûr. Durant le week-end, des images géolocalisées montraient la présence de soldats jusque dans la rue Berehnyi, au nord de la voie ferrée qui coupe Pokrovsk en deux.
Cette ville, assez étendue quoique sa population avant-guerre ne dépassait pas 60.000 habitants (comme la ville de Montauban par exemple ), est en grande partie détruite et désertée et la détermination du Kremlin à s’en emparer le plus vite possible a déjà coûté très cher à l’armée russe. Près de 120.000 soldats tués ou gravement blessés. Soit sans doute un dixième du total des soldats russes hors de combat depuis le début de la guerre en février 2022 (la guerre a déjà duré presque autant que la première guerre mondiale). Pokrovsk est située à la jonction entre plusieurs routes régionales et lignes ferroviaires, dont la prise par l’armée russe lui ouvrirait la voie vers l’ouest, où les positions ukrainiennes sont moins fortifiées. Les militaires ukrainiens ont annoncé des opérations destinées à contrer la progression russe. Lundi, le 7e corps d’assaut aérien ukrainien a affirmé sur Telegram que « le nettoyage actif de la partie nord de Pokrovsk » se poursuivait, tandis que la situation à Myrnograd est « tendue mais ne présente pas de menace ».
Par ailleurs, l’avancée des troupes russes en Ukraine est restée constante en octobre et la région orientale de Donetsk reste la plus menacée, selon les données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW). En un mois, la Russie a pris 461 kilomètres carrés aux Ukrainiens, un chiffre légèrement supérieur aux 447 km2 de territoire conquis en septembre, soit l’équivalent de 0.075 % de la superficie du pays. Fin octobre, l’armée russe contrôlait totalement ou partiellement 19,2% du territoire ukrainien. Quelque 7%, la Crimée et des zones du Donbass, étaient déjà contrôlés avant le début de l’invasion russe de février 2022.
Une réponse
Le psychopathe russe poursuit inexorablement sa violente boucherie!!!!
Ou sont donc tous nos virulents bobo_ecolos_gochos parisiens si prompts a nous faire des gazou_gazou indignés?????
Normal Wlad soutient les terroristes moyen_orientaux mais écrasent systématiquement ses propres islamistes dans le caucase du nord!!!!!!