Avec 57,3% du PIB et 8 points de plus que la moyenne européenne, la France est vice-championne (après la Finlande, avec 57.8 % du PIB) des dépenses publiques (2024) : la confirmation est tombée mardi, le 21 octobre, dans les derniers indicateurs Eurostat. Pour ce qui est du déficit public, tous les États membres affichent un déficit négatif, à l’exception du Danemark (+4,5%), de Chypre (+4,1%), de l’Irlande (+4,0%), de la Grèce (+1,2%), du Luxembourg (+0,9%) et du Portugal (+0,5%). Les déficits les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie (-9,3%), en Pologne (-6,5%), en France (-5,8%) et en Slovaquie (-5,5%). Douze États membres affichent un déficit égal ou supérieur à 3% du PIB. La France est championne du déficit dans la zone euro.
En ce qui concerne la dette publique par rapport au PIB, les ratios les plus faibles sont enregistrés en Estonie (23,5%), en Bulgarie (23,8%), au Luxembourg (26,3%), au Danemark (30,5%), en Suède (34,0%) et en Lituanie (38,0%). Il est supérieur de 60% du PIB dans douze États et bien au-delà encore en Grèce (154,2%), en Italie (134,9%), en France (113,2%), en Belgique (103,9%) et en Espagne (101,6%).
Au chapitre des dépenses publiques, elles s’élèvent à 49,5% du PIB dans la zone euro et à 49,2 % dans l’UE. La France est vice-championne européenne avec 57.3 % du PIB, soit 8 points de plus que la moyenne. Nous en sommes certains, ces données vont très sûrement éclairer nos décideurs politiques sur l’urgence de la situation et à prendre des mesures strictes, annoncer des coupes budgétaires massives et programmer une baisse drastique du train de vie de l’Etat !
2 réponses
Votre dernier élément de dernière phrase me fait trop rire, quel humour !
Impossible. Même face aux chiffres bruts, évidences logiques et calculs mathématiques, ils refuseront toujours « l’ultra-turbo-néo-libéralisme ».
Seul espoir : que le contre-budget de Sarah Knafo arrive à avoir une portée médiatique au-delà du cercle habituel.
Mais j’en doute, hélas.
Reste à pousser sur les réseaux sociaux, heureusement qu’ils existent et ne sont pas encore interdits.
On bat les records que l’on peut, ici la dette et là les prélèvements fiscaux et sociaux.
La gloire !!!!