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lundi 10 novembre 2025

Gaza : le Hamas a clairement fait savoir qu’il ne rendrait pas les armes

Temps de lecture : 2 minutes

La première phase du plan de paix de la Maison-Blanche entre Israël et le Hamas s’est déroulée sans anicroches, lundi, avec la libération des vingt derniers otages (19 Israéliens et un Népalais) détenus par l’organisation terroriste, en échange de celles de 250 prisonniers palestiniens, dont certains condamnés pour des meurtres, ainsi que celle de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre. L’annonce des libérations a provoqué des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv, où des milliers de personnes ont exulté. Des foules de Palestiniens, dont nombre d’entre eux affichaient une silhouette n’évoquant pas franchement une famine, ont aussi fêté l’arrêt des combats, à Ramallah, en Cisjordanie occupée, et à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

De son côté, Donald Trump a été accueilli au Parlement par une longue ovation des députés israéliens à la Knesset où il a remercié les médiateurs du monde arabe et musulman, saluant un « triomphe incroyable pour Israël et le monde ». Il a aussi évoqué l' »aube historique d’un nouveau Moyen-Orient », et le début d’une « harmonie durable pour Israël et toutes les nations » de la région, marquant, selon lui, la fin d’un « long cauchemar » pour les Israéliens comme pour les Palestiniens. La perspective serait que des pays musulmans signent des accords avec Israël sur le modèle de ceux dits d’Abraham, acceptés il y a cinq ans par Bahreïn, les Emirats arabes unis, puis le Soudan et le Maroc.

Cela dit, la paix durable au Proche-Orient dépend aussi de l’application de la deuxième partie du plan en vingt points de la Maison-Blanche, qui semble hypothétique ; le Hamas a clairement fait savoir qu’il ne rendrait pas les armes, preuve en est que ses soldats, les seuls au monde à se cacher en civil durant une guerre et à remettre leur uniforme dès le cessez-le-feu, ont commencé à se déployer dans les parties du territoires abandonnées par Tsahal, et ont commencé à régler des comptes avec une tribu jugée déloyale. Le Hamas va aussi sans doute essayer de continuer à jouer un rôle politique, sous son nom, ou un autre, et bon courage aux Palestiniens qui voudraient leur disputer ce rôle dans le territoire, ainsi qu’à la force d’interposition égyptienne prévue par le plan.

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5 réponses

  1. Le plan de Trump n’ira pas au delà de la libération des otages. Qui peut croire que le Hamas va rendre les armes et surtout se dissoudre tout seul, lui qui a juré la mort d’Israël ? Il est très affaibli et a besoin de temps pour se reconstituer et au contraire se réarmer pour les prochaines batailles. Son accord actuel pour le plan n’est qu’une tactique pour lui permettre de survivre, reprendre son emprise sur Gaza et continuer à détourner les aides de l’Europe que van der Layen ne manquera pas de leur adresser. Trump chante un cocorico un peu trop fort, bien qu’il en aie tout le crédit, et les vendeurs de vent comme Macron essaient déséspérément d’en tirer un petit profit. Dans un an, le Hamas sera toujours là, sur la voie du redressement.

  2. Il faut que l’Etat Français cesse de subventionner la PALESTINE donc le Hamas, plus de pognon à l’ONU, ni à l’EUROPE.

  3. Il faudra sans doute qu’Israël se charge de l’éradication des groupes terroristes que sont le Hamas au sud et l’Hezbollah au Nord pour éliminer l’influence morbide du régime iranien, et ce au grand dam des alliés des islamistes que sont les socialistes français, Macron en tête.

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