Six résidents américains figurent parmi les neuf lauréats des trois catégories scientifiques du Nobel de cette année, et trois d’entre eux sont des immigrés. Trois professeurs basés aux États-Unis ont obtenu le prix de physique, dont Michel Devoret, un immigré français, et John Clarke, venu du Royaume-Uni. Ils ont partagé le prix avec l’Américain d’origine John Martinis pour son « effet tunnel quantique ». Omar Yaghi, un immigré jordanien, a partagé le prix de chimie avec un Australien et un Japonais. M. Yaghi, professeur à Berkeley, est arrivé aux États-Unis adolescent au sein d’une famille de réfugiés et avait une connaissance limitée de l’anglais. Il a étudié dans un community college de Troy, dans l’État de New York, a obtenu son doctorat à l’université de l’Illinois et a enseigné à l’université d’État de l’Arizona. Selon la National Foundation for American Policy, depuis 2000, les immigrés représentent 40 % des lauréats américains. Comme le montre le graphique ci-dessous, ce pourcentage est de 45 % pour la physique, 43 % pour la chimie et 32 % pour la médecine.

2 réponses
L immigration est bien une chance pour le pays d accueil a la condition explicite de choisir les migrants!!!
Donc une stratégie doit être définie clairement sinon c est un bazarr inextricable qui conduit au chaos!!!!!
Les nationalités ne sont pas atribués à la localisation des Nobels mais à leur pays d’origine. Ainsi Devoret ne sera pas compté parmi les américains mais comme français!