A l’appel du Mouvement associatif, qui revendique 700.000 associations membres, dont des structures aussi peu militantes que la Ligue des droits de l’homme ou le Planning familial, des associations ont manifesté le 11 octobre dans plus de 70 villes… afin de réclamer le maintien de leurs subventions !
Le Mouvement associatif a reçu le soutien de la Fédération des acteurs de la solidarité. Cette dernière compte, elle, 900 adhérents, dont 24 adhérents dits nationaux (par exemple la Fondation pour le logement, ex-Fondation Abbé Pierre) dans différents domaines dont celui de l’accueil des demandeurs d’asiles et des réfugiés, et, dixit Le Figaro (6 octobre 2025), elle se présente comme un « secteur essentiellement financé par les pouvoirs publics ». Elle est présidée par Pascal Brice, un énarque socialiste puis écologiste qui souhaitait en 2023 une « régularisation des travailleurs sans papiers », et elle a pour partenaires notamment une flopée de ministères, le Fonds social européen, la CAF, la MSA et l’Assurance maladie.
Recevoir des subventions est plus confortable que de rechercher des donateurs, alors pourquoi se gêner ?
Nous saisissons bien que des associations qui vivent partiellement ou totalement de la générosité des pouvoirs publics trouvent plus simple de continuer de recevoir de financements de l’Union européenne, de l’État, des collectivités locales et/ou des entreprises publiques. Tel n’est pourtant pas l’avis de l’Iref qui ne perçoit pas un centime de fonds publics et qui ne vit que de la générosité de ses donateurs.
En effet, une association est un organisme de droit privé et par voie de conséquence, elle ne devrait pas toucher d’argent dit public. Plutôt que de geindre, les associations qui ont manifesté le 11 octobre devraient plutôt faire pression sur l’État afin qu’il diminue drastiquement ses dépenses et qu’il minore les impôts. Cela permettrait aux Français, qui savent être philanthropes, de choisir librement à qui ils entendent faire des dons avec leur propre argent, comme le font les Américains.
Pour rappel, l’Iref a publié une note, sous la plume de Jean-Philippe Delsol, établissant une liste d’économies à hauteur de 210 milliards d’euros. Dans ce paquet, les économies étaient prudemment estimées à 5,5 milliards d’euros s’agissant des subventions et aides diverses abusivement versées aux associations.
Encore un grand merci à nos donateurs qui, sur leurs fonds propres, nous permettent d’éditer Contrepoints chaque jour !
9 réponses
Esprit critique et réaliste que le vôtre. Précieux.
Merci pour votre gentillesse.
Me Jean-Philippe Feldman
Le système redistributif de l etat est devenu tentaculaire…..60 % des francais en sont devenus bénéficiaires!!!!
Forcément des que le robinet se referme un tant soit peu ce sont des cris d offrais
Le système est irreformable de l intérieur!!!!!
Bien d’accord !
Vous ne dites pas qu’il faut supprimer toutes les subventions aux associations. Une association doit faire appels à des adhérents pour se financer et non demander aux contribuables de les financer. Si non ce n’est pas une association mais un organisme d’état avec des fonctionnaires, et nous en avons beaucoup trop.
Le socialisme d’état avec un État omnipotent donc intrusif
(environ 6 millions de fonctionnaires,
60 % de prélèvements obligatoires,
Un racket bureaucratique à hauteur de 59 % du PIB annuel,
Le Financement incontrôlé d’entreprises, dirigées souvent par des amis, à hauteur de 211 milliards par an,
Des Taux d’imposition sur tout ce qui bouge extravagants avec au moins 350 impôts et taxes),
Interdictions multiples d’exister en s’exprimant,
Une Nomenklatura toute puissante et sans gêne,
Une Corruption qui se généralise,
Une Classe politique dévoyée,
Des Trafics en tous genres engendrant des profits incroyables,
Une Désinformation quotidienne sur la plupart des sujets importants par des chaines bien subventionnées ( dix mille journalistes en France dans les années 1970 quand l’économie fonctionnait bien, trente six mille aujourd’hui….)
Une Pauvreté devenue endémique touchant onze millions de personnes)
étouffe à présent la plupart des initiatives individuelles et demande(ra) toujours davantage de moyens .
L’administration engendre la bureaucratie et vice versa.
Le secteur privé , notamment les médias budgetivores ,est désormais réduit pour l’essentiel à quelques grosses sociétés tenues par des oligarques depuis que les industries sont délocalisées et les paysans en voie de raréfaction.
La production est un vilain mot sauf quand elle est importée comme les éoliennes.
L’avenir peut il encore être ailleurs en Europe de par l’action de l’union européenne qui souhaite que le modèle français serve d’exemple et fasse tache d’huile ?
Honni soit qui mal y pense.
Ce mouvement nous donne une information intéressante: 700 000 associations !!!
J’ai failli tomber de ma chaise.
On voit tout de suite qu’il faut arrêter d’en subventionner 699 000 !
On ne peut mieux résumer la situation.
Personnellement, je ne comprends pas que l’on subventionne les associations, tant en général qu’en particulier. Il me semble avoir déjà trouvé ici le chiffre de 20 milliards d’euros pour l’ensemble des subventions d’État (entendu au sens large), plus 20 milliards d’euros de facturation pour des prestations fournies par les associations subventionnées mises en concurrence avec des entreprises privées.
ces associations sont en fait le fond de commerce de l’état socialiste qui délègue certaines missions ou qui se sert d’elles pour freiner toute évolutions qui ne va pas dans son sens idéologique. elles peuvent ainsi façonner les opinions y compris en intervenant dans les écoles défendre des idées, manifester quand le gouvernement et de l’autre bord, permettent a un certain nombre de personnes bien pensante de vivre sur la bête grassement en prêchant la bonne parole et en exploitant la bonne conscience et le temps des bénévoles