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mercredi 19 novembre 2025

Près de 7 000 fonctionnaires d’État supplémentaires en 2026

Temps de lecture : 2 minutes

Les Premiers ministres changent, mais le modus operandi reste le même : le mensonge. Mensonge sur les économies budgétaires puisque les dépenses de l’État progresseront de nouveau l’année prochaine. Mensonge sur la réduction des effectifs puisque les fonctionnaires seront encore plus nombreux en 2026 que cette année.

C’est Acteurs publics qui révèle l’entourloupe. Le média spécialisé a pris la peine de consulter, ligne à ligne, les documents budgétaires présentés mardi en Conseil des ministres. Il a d’abord constaté que le Gouvernement avait tenu compte de la réduction des effectifs prévus dans les caisses de Sécurité sociale. Or, celle-ci ne relève pas du projet de loi de finances (PLF).

Si l’on s’en tient au budget de l’État, force est de constater que l’on ne trouve aucune trace des 3119 postes dont la suppression était prévue dans le projet Lecornu. Bien au contraire, une nouvelle hausse des emplois dans la fonction publique d’Etat est envisagée, très précisément de 8 381 ETP (équivalents temps plein) : +5 400 à l’Éducation nationale, +1 600 à la Justice, +1 550 à l’Intérieur ou encore +800 aux Armées. Certes, il y aura quelques suppressions du côté des opérateurs (-1 728 ETP), mais « le solde global des effectifs de la fonction publique d’État (c’est‑à‑dire ministères et opérateurs compilés) reste largement positif, avec +6 724 ETP prévus l’année prochaine », affirme Acteurs publics.

En fait, le gouvernement Lecornu, comme tous ses prédécesseurs, est incapable d’arrêter la machine étatique devenue folle. Année après année, elle produit des normes, recrute de nouveaux agents, augmente les prélèvements obligatoires, accroît le déficit et creuse le trou de la dette. Et le gouvernement en place prétend toujours faire le contraire.

Et ce n’est pas fini, le Premier ministre ayant en quelque sorte annoncé, lors de sa déclaration de politique générale, que l’Assemblée nationale aurait les coudées franches pour aggraver la situation.

Il faudra pourtant bien qu’un jour cette fuite en avant cesse. Pour ce faire, l’IREF tient à la disposition des femmes et hommes politiques courageux un plan de 210 milliards d’euros d’économies.

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5 réponses

  1. Les déclarations du cornu 2 d hier sont intéressantes sur la réorganisation de l état compétent en régalien et pour le reste les régions départements et communes avec des responsables identifiés politiques ou administratifs prefet en particulier des beaux mots de belles intentions mais loin de la coupe aux lèvres je doute que la gauche approuve ces réformes attachée qu elle est à la fonction publique d état et des collectivités locales qui est son socle électoral bon courage à la droite surtout celle faussement de droite tel wauquiez et bien d autres avant Chirac Juppé des radicaux socialistes selon eux même ……

  2. Rien de sérieux n’arrivera avant la faillite de la France, quand elle ne pourra pas rembourser sa dette ni payer intégralement ses fournisseurs et personnels, autrement dit quand le schéma de Ponzi national s’écroulera. Toutes les gesticulations actuelles de nos politicards ne sont que du vent de communication pour accéder ou rester au pouvoir. Peuple de France, prépares toi à vivre des années difficiles, la seule inconnue est la date.

  3. Il faut bien reconvertir les profils jugés indésirables dans le privé, toujours plus nombreux du fait du vieillissement de la population. Nos braves libéraux raisonnent sur des schémas s’articulant sur un citoyen type de 30 ans alors qu’en 2025, l’électeur français médian a 53 ans…

  4. Ce n’est pas demain la veille que la fonction publique va commencer à réduire ses effectifs. Elle perdrait son pouvoir de gouvernance.
    C’est d’un TRUMP que la France a besoin !

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