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lundi 10 novembre 2025

Réfugiés aux Etats-Unis : de 100 000 sous Biden à 7 500 sous Trump

Temps de lecture : < 1 minute

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi réduire de façon drastique le nombre de réfugiés qu’ils sont prêts à accueillir chaque année, à un nombre historiquement bas, et dit privilégier les Blancs d’Afrique du Sud. Prétoria a protesté vendredi contre cette singularité qui met l’accent sur les meurtres de fermiers blancs dans le pays, confirmés par les statistiques et les témoignages. Dans ce qui constitue un revirement majeur d’une tradition d’accueil bien ancrée depuis des décennies, les Etats-Unis ont fixé à 7.500 le nombre de personnes qui se verront accorder le statut de réfugié cette année, contre quelque 100.000 par an sous l’ancien président démocrate Joe Biden. Et la vaste majorité sera composée d’Afrikaners, des descendants des premiers colons européens en Afrique du Sud, selon un document de la Maison Blanche rendu public jeudi.

Dès son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump a sabré dans l’aide étrangère des Etats-Unis et opéré un raidissement de la politique d’immigration en se concentrant sur l’expulsion d’immigrés clandestins et gelant l’accueil de demandeurs d’asile et autres réfugiés.

L’association Global Refuge, a déploré le fait que depuis des décennies, le programme d’accueil des réfugiés « est une bouée de sauvetage pour les familles qui fuient la guerre, la persécution et la répression ». « A l’heure où des pays tels que l’Afghanistan, le Venezuela, le Soudan et bien d’autres sont en crise, concentrer la grande majorité des admissions sur un seul groupe sape l’objectif du programme ainsi que sa crédibilité », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Certes. Il n’en reste pas moins très curieux que la grande majorité des réfugiés soient, aux Etats-Unis comme en Europe, des hommes jeunes qui ont laissé derrière eux femmes, enfants, parents âgés et sœurs dans un pays en guerre

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5 réponses

  1. Trump réaliste, différencie les réfugiés politiques qui seront reconnaissants au pays qui les accueille des réfugiés « économiques » qui remercieront en réclamant toujours plus

    1. @poivre : tout à fait d’accord ; tout gouvernement digne de ce nom, doit chercher à agir dans l’intérêt du pays dont le peuple l’a élu, qu’il fasse une analyse exacte ou non de la situation, qu’il choisisse des modes d’action appropriés ou non, efficaces ou non. C’est sur les résultats qu’il doit rendre des comptes au lieu de déférer aux injonctions d’idéologues irresponsables comme les gens de LFI en France.
      Il est donc juste que M. Trump veuille privilégier l’immigration de personnes compatibles avec le mode de vie des Étasuniens ; laisser entrer de (très) nombreuses personnes ne pouvant ni ne voulant s’intégrer ou s’assimiler constitue rait une erreur impardonnable, comme celle que les Européens commettent depuis des décennies.

      Par contre, les pays les plus puissants ont intérêt à mener des politiques contribuant à la stabilisation de la situation politique et économique dans les pays les plus fragiles. Ainsi, mettre en place des accords permettant de limiter les fluctuations erratiques du prix des matières premières en lissant les baisses comme les hausses de prix pourrait donner une certaine visibilité à des populations dont l’existence dépend de la production desdites matières premières. Si les prix du coton ou du cacao sur les marchés de Chicago diminuent ou augmentent fortement tous les deux mois de manière imprévisible alors que les activités agricoles se déroulent pendant des mois, on ne doit pas s’étonner que des millions de Sahéliens ou de Pakistanais soient inévitablement jetés dans la plus affreuse misère en dépit d’un travail acharné, ce qui les pousse à émigrer massivement vers les pays riches…

      Plus facile à dire qu’à faire, certes. Mais la fameuse  » liberté du renard dans le poulailler  » a des effets catastrophiques qu’il est malhonnête et irresponsable de nier

  2. Je ne vois pas ce qu’il y a très curieux à ce que des jeunes hommes s’enfuient plutôt que de se faire enrôler de force dans des conflits qu’ils n’ont pas souhaités….

  3. C’est précisément en résistant de l’intérieur que ces jeunes fuyards auraient pu changer la condition de leur pays. Mais il est tellement plus facile d’aller profiter des régimes que d’autres ont instauré avec leur sang.
    Si des jeunes Français avaient fait la même chose entre 1940 et 1945 au lieu de prendre le maquis, il est probable que nos immigrés n’auraient trouvé aucun intérêt à nous envahir aujourd’hui.

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