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mercredi 19 novembre 2025

Bill Gates ne croit plus au catastrophisme climatique

Temps de lecture : 2 minutes

Dans un long article qu’il vient de publier sur son site, le célèbre entrepreneur et philanthrope écrit : « Il existe une vision apocalyptique du changement climatique qui se résume ainsi : dans quelques décennies, un changement climatique cataclysmique anéantira la civilisation. Les preuves sont partout autour de nous : il suffit de constater toutes les vagues de chaleur et les tempêtes provoquées par la hausse des températures mondiales. Rien n’est plus important que de limiter cette hausse. Heureusement pour nous tous, cette vision est erronée. » Et Bill Gates de continuer : « Bien que le changement climatique ait de graves conséquences, en particulier pour les populations des pays les plus pauvres, il n’entraînera pas la disparition de l’humanité. Dans la plupart des régions du globe, les populations pourront vivre et prospérer. Les projections d’émissions ont diminué et, grâce à des politiques et des investissements adéquats, l’innovation nous permettra de réduire encore davantage ces émissions. » Le fait qu’une personne comme Bill Gates croie en l’innovation n’est pas vraiment un scoop. Mais qu’il change d’avis sur l’apocalypse climatique, ca, c’en est un. Car le fondateur de Microsoft a été l’un des principaux promoteurs de l’idée que le réchauffement climatique constituait une crise planétaire majeure exigeant une action politique urgente.

À l’approche de la COP30, la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra au Brésil le mois prochain, il réaffirme dans son article que le réchauffement climatique est réel mais qu’il ne menace pas la planète. Il existe d’autres urgences comme la pauvreté et les maladies.  Pour lui, « les problèmes de santé liés à la pauvreté, tels que le paludisme, tuent environ huit millions de personnes par an. Si près de 500 000 personnes meurent chaque année de la chaleur excessive, étonnamment, le froid excessif est bien plus meurtrier, faisant près de dix fois plus de victimes. » Il reconnaît également que le fait de « consommer davantage d’énergie est une bonne chose », car cela est synonyme de croissance économique. Les militants des pays occidentaux riches ont fait pression pour que les énergies fossiles soient bannies et pourtant, affirme-t-il, cette pression «n’a eu quasiment aucun impact sur les émissions mondiales, mais elle a rendu plus difficile pour les pays à faible revenu l’accès à des prêts à faible taux d’intérêt pour la construction de centrales électriques qui permettraient d’assurer un approvisionnement fiable en électricité à leurs foyers, leurs écoles et leurs centres de santé.»

Bill Gates tourne le dos au « consensus sur le catastrophisme climatique ». C’est une très bonne nouvelle pour la vérité scientifique et pour tous ceux qui se sont toujours opposés au dogmatisme climatique. L’IREF en fait partie.

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31 réponses

  1. Les choses vont dans le bon sens ! L’évolution des esprits chez nos huiles commence enfin à se produire. Avec les mutations du monde multi-polaire, l’Occident reflue vers ses bases géographiques historiques. C’était à prévoir. Dès lors, les dirigeants occidentaux vont devoir se pencher au chevet de leurs peuples qu’ils avaient quelque peu oubliés. On peut prévoir un réalignement philosophique dans tous les domaines ; et cela de manière durable, étant donné que l’hégémonie mondiale est terminée pour longtemps. Le libéralisme a sa carte à jouer dans ces bouleversements.

    1. Analyse de bon sens !
      Ou comment passer de l’idéologie pure au pragmatisme raisonnable, humainement applicable avec la bonne volonté et l’adhésion de la majore partie des populations !

  2. Il lui reste encore un pas important à franchir : comprendre que le minime réchauffement que nous observons n’a sans doute aucun lien avec les émissions de CO2 anthropiques.

  3. Ce garçon est bien gentil mais il se contredit dans sa propre declaration: d une part, s agissant des pays riches qui font des efforts vains,il aiment implicitement que le réchauffement ou du moins une partie est d origine anthropique.
    Mais plus loin,s agissant des pays pauvres, il soutient leur accès à l électricité, sans aucun doute non nucléaire,et donc génératrice d une pollution concourant à l augmentation des températures….

  4. Je pense que ce vieil homme confond « sauver la planète » avec « sauver l’humanité ». Il faudra lui dire que la planète (et le reste de ses habitants non-assimilés aux humains, soit 99% des formes de vies terrestres ) s’en fout royalement de la pauvreté, des maladies humaines et de l’accès a de faible taux d’interêt.

  5. Oui c’est une bonne nouvelle, celle que le vent idéologique a tourné, que l’imposture climatique bat de l’aile, que l’on peut diverger de la doxa sans être excommunié. Mais peut être est ce aussi que l’idéologie menace son empire. Il ne veut peut être pas être sacrifié sur l’autel écolo comme la filière auto européenne.

  6. Ce retournement de veste subit ne resulterait-il pas d’un marché trumpien ?
    Ta liberté de sociopathe avéré contre un changement de discours ?
    Brillant !!!

    1. La vérité scientifique est celle que l’on ne veut pas entendre, celle qui se cache, que l’expert qui la retient, ne l’exprime pas par peur de se faire virer.
      C’est pourquoi, il a fallu attendre tant d’année avant qu’elle n’explose de l’ignorance
      imposée.
      A l’instar d’un dirigeant, le lecteur citoyen du XXIème doit savoir s’entourer… de lectures vraies.

      1. La vérité scientifique n’est pas un secret ou un complot, c’est une quête. Le consensus n’est qu’un moment de cette quête, fragile et révisable mais nécessaire pour avancer. Le citoyen éclairé sait que la science ne s’achève jamais, elle se corrige.

    2. Peu de personnes l’indiquent: à l’heure actuelle les émissions de méthane à partir du permafrost qui se dégagent de la toundra nordique et produits voisins dans le fond des mers glaciaires sont la cause majeure des hausses de température (Sibérie, Alaska, Nord du Canada: 1700 milliards de tonnes attendent d’être réchauffées pour accroître encore les températures! Il faudra 20 ans pour les faire évaporer:
      Heureusement le méthane se consomme (même si les bovins en produisent)
      Dans 20 ans les températures commenceront à chuter et dans 40 ans plus basses que maintenant. Le Groenland aura eu letemps de fondre (avec accroissement du niveau des mers) mais pas tout l’Antarctique.

  7. La voie/voix de la sagesse.
    Ne pas oublier que la planète a déjà été plus chaude, a survécu et mieux : réussi à développer vie et végétation.
    De plus, nous sommes sur un optimum climatique depuis 10000 ans environ. Il semble que ce soit un record sur le dernier million d’années.
    Quel sera le climat dans 1000 ans (pour info, les énergies fossiles, dans un siècle ou deux, c’est fini) ?
    Je pense qu’il faudrait plutôt parier sur refroidissement et s’y préparer à long terme…

  8. Bill ne croit plus à l’apocalypse climatique, sa foi est ébranlée, sauf que l’on continuera de lutter contre le méchant CO2 d’origine anthropique bien sûr mais en s’adaptant. Donc il ne faut pas s’écarter de la doxa qui rapporte déjà beaucoup ( panneaux solaires, éoliennes) mais Bill a compris que l’éco anxiété des jeunes de 7 à 77 ans, c’était mauvais pour le business, et que la chute des économies européennes au bénéfice de la Chine ou de la Russie, c’était pas bon, et qu’il faut de par le monde quelques adversaires ou concurrents crédibles pour que les affaires continuent. Et après les ENR, quoi de plus juteux que de lutter contre les maladies ( naturelles ou inventées en laboratoire) et de pousser l’agriculture à fond pour lutter contre la pauvreté et les famines!
    Le seul problème de Bill, c’est que l’informatique c’est binaire ( des zéros et des uns) et qu’il semble ignorer que le climat et ses variations dépendent de beaucoup plus de paramètres qui nous sont inaccessibles, que les quelques tonnes de CO2 anthropique que l’on ne jettera pas dans l’atmosphère en roulant à l’électricité dans des voitures chinoises!

  9. Les climatologues sérieux émettent l’hypothèse que le réchauffement serait naturel. En effet le refroidissement du Petit âge glaciaire aurait pris fin vers 1860, époque où les glaciers cessent leur progression pour régresser. Depuis la température remonte mais n’a rien à voir avec les activités humaines. Corrélation n’est pas causalité comme veulent faire croire les écolos gauchistes pour pousser à la décroissance.

  10. 1) Y a-t-il actuellement un réchauffement climatique ?

    On ne peut nier l’existence d’un réchauffement climatique au cours des dernières décennies ni que les variations de température aient déjà affecté globalement notre planète depuis des millénaires, comme, par exemple, les épisodes de « petits âges glaciaires », comme les hivers très rigoureux de la fin des XIIIe et XVIIe siècles.

    Nier l’existence du réchauffement climatique actuel est une affirmation contestable, notamment parce qu’elle émane souvent de personnes et de groupes d’intérêts hostiles à toute règlementation de la production et de la consommation d’énergie (qu’une telle règlementation aie des effets ou non : cf. le point 2) infra). Sauf erreur, cette négation contredit de nombreuses constatations objectives et scientifiques suivies comme, par exemple, le réchauffement des océans, la fonte des glaciers ou la mutation de la végétation forestière en Europe.

    2) L’activité humaine a-t-elle un effet sur la température terrestre ?

    Par exemple, le réchauffement climatique est-il causé par l’activité humaine, telle que la production industrielle ?

    Là, on est dans un domaine d’une très grande complexité, les ordinateurs les plus puissants échouant toujours à prévoir les évolutions météorologiques. « Catastrophistes » et « climatosceptiques » commettent la même erreur, les uns en affirmant que les hommes sont responsables du échauffement climatique alors que les autres le nient.

    3) Problèmes incontournables

    Il s’agit notamment de la qualité de l’air ou des eaux et l’activité humaine a un incontestable impact sur elle.

    En prétendant que des mesures pénitentielles limitant la plupart des activités humaines vont « sauver la planète » en limitant le réchauffement climatique, les escrologistes brouillent la réflexion et faussent les véritables politiques envisageables : ainsi, substituer l’énergie nucléaire (dont ils sabotent la mise en Å“uvre depuis des décennies, par exemple au profit du charbon et du lignite en Allemagne, avec des considérables rejets de soufre dans l’atmosphère, merci les escrolos !) aux énergies fossiles (dont le recours au solaire et à l’éolien accroît l’usage) dans les pays émettant le plus de polluants, comme la Chine et l’Inde, permettrait d’améliorer la qualité de l’air, enjeu vital.

    Conclusion

    L’importance de la question mérite mieux que des affirmations non démontrées assorties de ricanements ou d’incantations associées à des imprécations

    1. Cher Liger,

      Contrairement à ce que vous dites, la question de l’attribution du changement climatique à l’activité humaine est bien résolue. Les bases scientifiques de l’attribution de changement climatique ont valu le Prix Nobel de Physique à Klaus Hasselmann et 2021. Aucun scientifique honnête et compétent n’a encore le moindre doute sur la question : C’est bien l’activité humaine qui a causé le réchauffement global rapide observé au course du dernier siècle.

      De ce point de vue, la messe est dite, même si la désinformation sur le sujet est encore vivace.

      1. Cher Anton,

        Je vous remercie de votre réponse courtoise et argumentée : je la respecte et l’apprécie d’autant plus après avoir lu votre propos du 3 novembre dernier : « Croyez-moi, j’ai fait de la paléoclimatologie dans mon propre passé. Pour une fois, je sais de quoi je parle. » Je ne suis pas scientifique et me borne à essayer de « comprendre » (si l’on peut dire ! ^-^) en tant que citoyen lambda quels sont les paramètres essentiels et, surtout, quelles actions sont souhaitables et envisageables.

        1) Encore une fois, je comprends que la réalité du réchauffement climatique actuel n’est pas sérieusement contestable ; par ailleurs, je crois savoir que, depuis des centaines de milliers d’années, notre planète a connu et connaîtra des épisodes plus ou moins longs ou fréquents de réchauffement ou de refroidissement climatique, ce que les scientifiques spécialistes de ces questions étudient remarquablement. Il est assurément essentiel de mieux en mieux connaître et comprendre cela.

        2) Toujours conscient de mon incompétence, je me demande (question et non affirmation) si et à quelle échelle l’activité humaine peut influer sur les variations climatiques alors qu’elles sont bien plus « puissantes » et se sont produites lorsque l’activité humaine était inexistante ou très faible, mettons au moins avant le XIXe siècle.

        3) Contrairement :
        . aux positions politiques : cf. les affirmations intéressées de nombreux politiciens chasseurs de crédits à fournir par les pays développés et dépourvus de formation scientifique membres du GIEC qu’ils décrédibilisent,
        . aux propos « mercantiles » : cf. les affirmations malhonnêtes de maints « climatosceptiques » dont le but est par exemple de continuer à exploiter des énergies fossiles et de protéger les marges financières de sociétés pétrolières ou minières
        . ou aux incantations « religieuses » : cf. les affirmations délirantes de certains, notamment les escrologistes fanatiques ou ignares du type Greta Thunberg, prophétesse auto proclamée d’une « repentance » humaine mâtinée de « déclinisme »,

        seule la démarche scientifique est à prendre en compte.

        4) Pour le « grand public », dont je fais partie, la priorité est d’être « éclairé » et de savoir si des actions sont souhaitables et envisageables, y compris faire évoluer certaines pratiques et comment : dans les pays démocratiques, les citoyens doivent pouvoir s’exprimer et, surtout, voter « en connaissance de cause » sur les politiques qui leur sont proposées.

        Or, l’agitation escrologiste brouille l’entendement et pousse à la prise de décisions erronées, voire néfastes ; ainsi :
        . l’hystérie antinucléaire et la promotion des énergies intermittentes (éolien et solaire) vont dans le mauvais sens (cf. infra)
        . alors que, entre autres, une des actions les plus efficaces contre le réchauffement climatique – dont les effets devront être objectivement expliqués – et aussi en faveur de la qualité de l’atmosphère – consiste à remplacer le plus possible les énergies fossiles (charbon en tête) par le nucléaire dont la puissance est la seule à l’échelle des besoins humains.

        Inversement, le recours aux panneaux solaires et aux « moulins à vent » :
        . est ruineux économiquement
        . est dangereux géopolitiquement car nous mettant entre les mains des empires (surtout la Chine et les États-Unis) contrôlant les marchés des terres et métaux rares
        . et a des conséquences écologiques très dommageables à commencer par : (i) l’utilisation massive de terres et métaux rares dont l’extraction est catastrophique pour l’environnement), (ii) le recours croissant aux énergies fossiles pour pallier les irrégularités de la production d’énergie éolienne et solaire et (iii) le massacre de nos paysages par les éoliennes et les panneaux solaires.

        Pour conclure, conscient de l’importance de la question et de mon ignorance scientifique, je cherche à mieux mieux « comprendre » cette problématique en écoutant et lisant les gens sérieux et honnêtes ; mais je rejette les propos « intellectuellement polluants » des imposteurs, escrologistes en tête. Ainsi, votre éventuelle réaction m’intéresserait.

        Bien cordialement,

        1. Cher Liger,

          A moi de vous remercier de votre réponse courtoise.

          Je vais d’abord vous expliquer d’où je parle : Comme j’ai dit et comme vous savez déjà, j’ai fait de la paléoclimatologie quand j’étais plus jeune, et j’ai travaillé dans un grand organisme de recherche public. Politiquement, je me qualifierais de social-libéral (espèce en voie d’extinction) : je suis ni un ultralibéral primitif ni un socialiste rêveur. Et je pense que le libéralisme doctrinaire qui, par pure idéologie et appât du gain à très court terme, refuse d’accepter la réalité et combat la science est 1) parfaitement stupide et 2) une trahison des valeurs des lumières.

          Si vous cherchez à vous informer sur l’état des connaissances en climatologie (par exemple au sujet de la question de l’attribution du changement climatique), je vous conseille dans un premier temps de regarder les prises de position des grands organismes de recherche et sociétés savantes crédibles : CNRS, Météo France, CEA, IFREMER, ESA, NASA, NOAA, Académies de Sciences,… (Evitez évidemment les organismes pseudo-scientifiques comme le Heartland Institute.) Je vous garantis que vous ne trouverez aucun organisme de recherche *crédible* qui soutiendra une position sur le changement climatique contraire à ce fameux « consensus ». Par exemple, les Académies de Science des pays du G7 ont publié une prise de position à ce sujet en 2021 (accessible ici: https://www.nationalacademies.org/our-work/joint-science-academies-statements-on-global-issues). Ou par exemple une prise de position récente de Nicolas Arnaud, directeur de CNRS Terre & Univers : https://www.linkedin.com/posts/nicolas-arnaud-0422a53a_le-rechauffement-climatique-nest-pas-une-activity-7377312129403568129-LSJK

          Pour aller dans le détail si ça vous intéresse, faites très attention à ne pas vous faire avoir dans les librairies ! Il y a beaucoup de livres climato-dénialistes qui sont publiés – il faut croire que la malhonnêteté se vend bien… Mais je peux vous en conseiller quelques-uns si vous voulez.

          Et puisque je parle de la désinformation – pour mieux la comprendre et en connaître l’histoire trouble, je vous conseille « Les marchands du doute » d’Erik Conway et Naomi Oreskes.

          Bien cordialement

  11. Il est bien dommage que trop de gens attendent de lire ces propos pour douter de ce le GIEC et autres pseudo chercheurs affirment de façon péremptoire. La moitie d’eux ne sait pas à quand remonte le dernier grand changement climatique ni même ce qui en a été la cause . On va peut être pouvoir maintenant s’occuper de la croissance nécessaire à la production de richesses sans laquelle donner n’est pas possible .

  12. Il ne croît plus au « catastrophisme » auquel lui et ses acolytes sont les seuls à avoir cru!
    Alors c’est juste un « scoop » pour Trump, trop content.
    C’est bien le théâtre de ce monde fumeux qui délire… à mourir de rire!
    Sans oublier que s’il n’y a plus de problèmes environnementaux, il peut pousser sans vergogne à envoyer à la casse des millions d’ordinateurs à remplacer pour incapacité d’installer Windoiws 11. Une tirelire planétaire 😉

  13. Il dit seulement ce que le consensus scientifique dit depuis longtemps. Les rapports du GIEC par exemple ne parlent jamais d’une « apocalypse ».

    C’est écrit en gras dans sa lettre : « To be clear: Climate change is a very important problem. It needs to be solved, along with other problems like malaria and malnutrition. Every tenth of a degree of heating that we prevent is hugely beneficial because a stable climate makes it easier to improve people’s lives. »

    Soyons heureux qu’il reste un milliardaire pas complètement fou sur cette planète.

  14. Selon les théories du mouvement de la terre de Milankovitch , le réchauffement de la terre est un phénomène prévisible. Or ce qui est prévisible peut il être considéré comme catastrophique

    1. Cher Monsieur Henou,

      La théorie astronomique des paléoclimats (aka théorie de Milankovitch) ne prévoyait pas, mais alors absolument pas du tout, un réchauffement global rapide au cours du dernier siècle. La théorie de Milankovitch explique des variations lentes, avec des fréquences dominantes de 20000, 40000, 100000 et 400000 ans, de la distribution du rayonnement solaire incident en fonction de la latitude et de la saison, causant des variations *lentes* du climat (et surtout du bilan de masse des calottes de glace). La dernière déglaciation, entre -20000 et -10000 ans, en est un exemple. Le lent et faible refroidissement des étés aux hautes latitudes Nord depuis 8000 ans environ aussi. Le réchauffement global extrêmement rapide récent, surtout depuis les années 1970, non.

      Croyez-moi, j’ai fait de la paléoclimatologie dans mon propre passé. Pour une fois, je sais de quoi je parle.

  15. La prochaine glaciation sera gommée par le réchauffement climatique d’origine anthropique. Pour donner un ordre de grandeur de l’impact des conséquences de l’activité humaine.

  16. Je suis en phase.
    L’hypothèse du réchauffement climatique anthropique pose problème aux  » libéraux », cela ne devrait pas, les libéraux doivent intégrer cette hypothèse et non la rejeter.

  17. Mais je mets en garde contre une dérive : celle qui sacralise la Nature comme une divinité, ou qui personnifie la Planète comme si elle était un être vivant capable de souffrir. Cette idéologie ouvre la voie à un totalitarisme vert, où l’homme n’a plus le droit de choisir. L’écologie doit rester un domaine de raison et de liberté, pas de dogme. »

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