Au moment où nous écrivons ces lignes, Zohran Mamdani, candidat de la gauche radicale, est donné gagnant dans la course à la mairie de New York. Son programme peut se résumer ainsi : encore plus de services « gratuits », le contrôle des prix et des salaires, et l’augmentation massive des impôts. Alors que l’État de New York est déjà le plus socialiste et le moins libre économiquement des 50 États américains selon le Cato Institute, les mesures du candidat en tête des sondages, dignes d’un programme de La France Insoumise, risquent de plonger la Grosse Pomme dans une crise historique. Zohran Mamdani, présenté comme un « jeune élu démocrate tendance socialiste » par le quotidien Libération, est en fait un véritable marxiste tendance LFI : en effet, le député de l’État de New York est membre du bloc des Socialistes démocrates d’Amérique et du Muslim Democratic Club de New York. Son programme interventionniste, s’il était appliqué, devrait coûter entre 8 et 11 milliards de dollars par an, soit 7 à 9 % d’augmentation par rapport au dernier budget voté de 115,9 milliards de dollars.
La liste des mesures est un véritable modèle de solutions « gratuites » en vérité très coûteuses : bus municipaux gratuits pour tous pour un coût estimé à 650 millions, crèches gratuites pour tous les enfants jusqu’à 5 ans pour un coût de 5 milliards de dollars par an, programme massif de construction de logements à prix modérés ou supermarchés publics à prix coûtant. Ceci, sans compter des mesures destructrices d’emploi comme l’augmentation drastique du salaire minimum à 30 dollars de l’heure, bien au-dessus des minimums observés dans différents secteurs à faible valeur ajoutée, qui provoquera l’augmentation du taux de chômage ou encore le renforcement du contrôle des loyers, qui réduira la mobilité des habitants…
Pour financer toutes ces promesses, le candidat propose les mêmes solutions que nos édiles français : les taxes. Son programme s’appuie donc sur l’augmentation de la fiscalité des entreprises par le relèvement de l’IS new-yorkais de 6,5 % à 11,5 % et l’instauration d’une taxation supplémentaire de 2 % sur les revenus des New-Yorkais gagnant plus d’1 million de dollars par an. Rien de nouveau sous le soleil de la gauche radicale : après les promesses de campagne, le réveil risque d’être difficile pour les New-Yorkais.
5 réponses
Après des décennies de complaisance médiatique et politique à l’égard des thèses socialo-marxistes, voilà les conséquences… les gens finissent par se laisser berner par de tels candidats ! Javier Milei a dit avec raison que le populisme c’est le compromis social-démocrate ambiant : « votez pour moi, je taxerai les riches et je vous donnerai de l’argent »… quelle démagogie ! quelle indignité ! … On voit d’ailleurs que les socialistes français sont déjà en train d’imaginer une prison soviétique, en évoquant « ‘d’arrêter à l’aéroport » les gens qui voudraient fuir le pays. C’est totalement délirant ! Il est grand temps qu’une réaction intellectuelle se produise face à ce déferlement collectiviste.
En espérant un bon et rapide retour de bâton dans la gueule pour tout ces gauchistes illuminés.
Ils ne vont pas y couper, le socialisme a échoué partout où il a été tenté, il n’y a pas de raison qu’il marche à New York.
Quand j’étais étudiant aux US en 69-72 les Américains se voyaient comme le défenseur de la planète contre le communisme. Le socialisme était suspect d’être le marchepied vers le communisme. 70 ans plus tard selon des sondages une majorité des jeunes américains est favorable à un système socialiste (écoles gratuites, aides sociales…). Je ne suis donc pas surpris que ce candidat ait pu séduire une majorité d’électeurs. L’efficacité d’un tel programme est connue, il faut attendre les résultats pour remettre les pendules à l’heure.
Un clone de mélenchon maire de NY ! Ce qui est plus inquiétant c’est que ce dernier est, comme mélenchon, un antisémite notoire ! Je pense que le monde occidental n’a pas pris la mesure de l’entrisme des frères musulmans et autres sectes islamistes qui prolifèrent partout. Les anglais commencent à voir les dégâts dans leur ile. Pour le reste, les démocrates américains sont de parfaits socialistes-communistes qui génèrent de nouvelles dépenses assorties à des nouvelles taxes et impôts. Les bobos-écolos-socialos des grandes métropoles américaines ressemblent comme deux gouttes d’eau aux bobos français.