Le parti du président libéral de l’Argentine, Javier Milei, a largement remporté les législatives de dimanche. Un résultat qui donnera au leader libertaire une forte assise au Congrès pour poursuivre ses politiques libérales. La Libertad Avanza, a obtenu 41 % des voix à l’échelle nationale, avec 92 % des bulletins dépouillés, selon les données officielles. Il est arrivé en tête dans la plupart des provinces argentines et a largement devancé le principal parti d’opposition, qui a recueilli environ 32 % des voix. C’est la province de Buenos Aires, pourtant un bastion péroniste de longue date qui abrite plus d’un tiers des électeurs du pays, qui a propulsé ce revirement.
De quoi sidérer et attrister la presse et l’intelligentsia étatistes françaises qui lui prédisaient un cuisant revers des mains d’Argentins censés être accablés par la manière dont il avait taillé dans les dépenses publiques peu après son arrivée au pouvoir, il y a moins de deux ans : 30 % de coupes en trois mois. Oui, mais voilà , ce programme radical a permis de faire passer l’inflation, qui écrasait le revenu des Argentins, de 35 % par mois fin 2023 à environ 1.2 % aujourd’hui. Certes, la pauvreté avait commencé par augmenter, logiquement, du fait que ceux qui vivaient de l’argent public perdaient une partie des allocations habituelles, au demeurant en majorité confisquées par des intermédiaires mafieux. Du coup, le taux de pauvreté avait bondi de 42 % fin 2023 à 53 % au premier semestre 2024… mais a baissé de vingt points depuis lors. Après une récession de 3.5 % en 2024, l’économie argentine a rebondi cet été et pourrait croitre de 5 % l’an prochain, selon le FMI. Enfin, les comptes publics sont sortis du rouge, pour la première fois depuis sept ans, alors que le déficit dépassait 5 % du revenu national encore en 2023. Comme quoi c’est possible, politiques français, vous pouvez vous en inspirer !
La Bourse argentine a salué cette victoire par un gain de 20 % et le peso, sous pression dernièrement, a progressé de rien de moins que 4 % lundi.  Ces résultats permettraient à Javier Milei de dépasser largement le tiers des sièges dont il a besoin à la Chambre basse, qui compte 257 membres, pour protéger son droit de veto, et lui donneraient une base pour poursuivre ses priorités législatives, telles que les réformes fiscales, du travail et des retraites,  Sa poursuite incessante de politiques de déréglementation et ses coupes budgétaires ambitieuses ont suscité l’enthousiasme des investisseurs.
9 réponses
bonne nouvelle !
Investisseurs et masses laborieuses, même combat ! Hardi Milei !
Que d’espoirs pour le peuple argentin qui a bien compris où se trouvait son intérêt !
Encore une fois, les prévisionnistes de tout poil et autres prédicateurs de pacotille ont eu tout faux !
Que d’espoirs aussi pour les amoureux de la liberté à travers le monde qui vont pouvoir continuer à observer un modèle « in vivo » de gouvernance étatique réellement libérale.
Les résultats, sans doute spectaculaires, à venir seront la preuve par neuf que les théories autrichiennes n’avaient pas pour vocation à prendre la poussière sur les étagères des bibliothèques.
N’en déplaise aux collectivistes de tous bords !
La seule chose qui nous manque pour avoir un tel président, c’est 300 % d’inflation… Parce que tout le reste, on l’a déjà !
Ne perdez pas espoir pour les 300% d’inflation, ça viens… . Par contre même quand on les aura, je ne vois pas d’équivalent à Milei dans l’offre politique Française. On a le choix entre toutes les nuances de gauche, des anarchistes au national socialisme, mais coté droit si vous enlevez ceux qui se prétendent de droite mais qui n’ont absolument rien de libéral, y a personne à l’affiche…
@ Hervé: bah… selon la loi de J-B Say, « l’offre crée la demande »… quand il y aura une offre de crise socialiste, on peut espérer qu’il y aura une demande de solution libérale… on peut espérer que ça suscitera des vocations, ah ah !… Milei lui-même ne vient nullement du sérail politique argentin (ni gauche péroniste ni droite complaisante). De nouvelles têtes apparaîtront peut-être sur la scène politique française à l’occasion de la crise qui viendra.
Bravo Javier !
Viva Argentina!
Afuera le socialisme morbide qui sévit dans notre désormais pauvre pays, ravagé par cette vérole depuis Mitterrand, sans interruption !
Exemple frappant de l’objectivité de notre presse étatique et/ou subventionnée qui prédisait très doctement sa perte…