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dimanche 9 novembre 2025

Le PS, qui n’a obtenu que 1.75 % à la dernière présidentielle, veut encore alourdir les impôts

Temps de lecture : 2 minutes

Céder à un chantage revient généralement à encourager le suivant. Fort de sa victoire dans son bras de fer avec le gouvernement sur la réforme des retraites, la seule du quinquennat et demi du président Macron, finalement suspendue, et malgré le fait qu’il n’a obtenu que 1.75 % à la dernière présidentielle, le Parti socialiste est revenu à la charge vendredi. Son premier secrétaire, Olivier Faure, a lancé un ultimatum au gouvernement, prévenant que « s’il n’y a pas d’évolution d’ici lundi » sur le projet de budget 2026 concernant notamment la taxation des ultra-riches, il votera la censure du gouvernement. Dans ce cas-là, le gouvernement de Sébastien Lecornu se sera déballonné sur les retraites pour gagner seulement quelques semaines de répit et tomber sans gloire, « S’il n’y a pas d’évolution d’ici lundi » sur le budget, « ce sera terminé », a déclaré M. Faure sur BFMTV. Il a dénoncé « toutes ces séries d’horreurs » qu’il faut retirer du projet du gouvernement, évoquant « l’abattement sur les retraités », « le gel des pensions de retraites », « le gel des prestations sociales ».

Son braquage ? Quinze à vingt milliards d’euros d’impôts supplémentaires », qui permettraient de corriger la copie » du gouvernement, mais « pour l’instant, on est très loin du compte ». Une hausse d’impôts pour le pays du monde où la pression fiscale est déjà la plus élevée, à l’équivalent de 47 % du revenu national, et qui détient en outre le record du monde du nombre de millionnaires s’expatriant, que voilà une bonne idée ! Les propositions de la gauche en faveur de la taxation des plus fortunés, au premier rang desquelles un amendement sur la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines, mais aussi un « ISF climatique » (en gros, si vous êtes riche c’est que vous avez contribué de manière disproportionnée au réchauffement de la planète) seront normalement examinées samedi. « Il faut taper sur les ultra-riches et sur les super-héritages », a martelé Olivier Faure. Le Premier ministre a invité à « trouver les voies du compromis », tandis que son ministre de l’économie, Roland Lescure, affirmait à l’Assemblée de manière cryptique que « concession ne veut pas dire déraison ». Il a affirmé qu’il se montrerait « particulièrement vigilant » au « respect » de la trajectoire budgétaire, « car le compromis politique que nous atteindrons ne fera pas de lui-même disparaître notre dette ». Sébastien Lecornu présentera lui-même les orientations du gouvernement dans l’hémicycle. Celui-ci ambitionne une trentaine de milliards d’euros d’économies en 2026, pour ramener le déficit à 4,7% du PIB, contre 5,4% anticipé en 2025.

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9 réponses

  1. Mais, ces socialistes qui n’ont effectivement obtenus QUE 1.75% aux dernières élections présidentielles, ces socialistes se sont emparé, sans que personne ne bouge le petit doigt, de TOUS les postes de décisions. Et c’est bien là leur force. Petit nombre, mais partout où se trouvent les « boutons » de gestion du pays, et de sa politique. Alors à quoi sert de se crever à représenter un tiers de la population d’électeurs qui tombent ainsi dans l’oubli ?…

  2. A quand la discussion sur le volet des dépenses et leur réduction éventuelle ? Discuter des recettes sans envisager les dépenses est une aberration.
    Le montant du coût de la suspension de la réforme des retraites exigée par le PS pour permettre à certains de partir 3 mois plus tôt à la retraite est indécent au regard de l’avantage qui en découle.
    J’attends avec impatience le jour où Mr Bernard Arnaud – lassé de cet acharnement fiscal haineux – décidera de quitter la France et installer ses ateliers dans des pays plus accueillants. L’Irlande, avec une fiscalité avantageuse pour les entreprises, affiche un taux de chômage de 4.7%. L’Italie, l’Espagne et le Portugal redressent la tête après avoir diminué leurs niveaux d’imposition. En France, on n’a jamais autant taxé, et pourtant le déficit budgétaire bat tous les records, le taux de chômage est au plus haut et les services publics dysfonctionnent (voir le niveau des élèves). Mais le PS persiste dans son idéologie mortifère.

  3. Qu attendre d autres d un parti dont un ancien président toujours député ( grâce à ses petits copains de la goche radicale violemment antisemite) nous avait servi….mon ennemi c est la finance!!!!!

  4. Quand je vois faure et vallaud j’ai envie de vomir ! Ces deux personnages qui n’ont jamais rien fait dans leur vie à part se faire payer grâce à notre travail, veulent encore nous ponctionner pour asseoir leur train de vie.
    A virer au plus vite !

  5. Maman , Maman , je n’ai rien volé , j’ai juste pris aux autres les riches !
    Quel acteur , pas plus de talent que celui qu’il veut remplacer , juste la même haine .

  6. Il faut vraiment que notre pays sorte du socialisme dans lequel il est enlisé depuis maintenant quatre décennies.
    C’est une arnaque profonde qui tue toute initiative et fait fuir les meilleurs potentiels du pays, nous laissant les envieux, crétins, haineux, antisémites, incultes, etc. de la gauche complètement abrutie par des médias et des institutions contaminées par un socialisme verdâtre devenu endémique.
    Comment en sortir démocratiquement ? Là est la question à laquelle s’ajoute la suivante : doit-on attendre la ruine totale de notre économie ?

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