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mardi 11 novembre 2025

Le retour à un libéralisme classique mettra-t-il un terme à la lutte entre « trumpistes » et radicaux woke ?

Temps de lecture : 2 minutes

russie

Un récent article paru dans The Economist dénonce les multiples ravages de la « cancel culture » aux États-Unis et dans le reste du monde occidental, dont la perméabilité des institutions aux idées « woke » est de plus en plus patente. Son caractère pernicieux peut être observé depuis plusieurs années, ainsi que l’atteste l’exemple suivant : durant la crise du Covid, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont poussé les États à réserver les vaccins en priorité aux « travailleurs essentiels » (p. 71). Pour quel motif ? Parce que les personnes âgées étaient davantage susceptibles d’être des Blancs, alors que les « professions essentielles » étaient souvent exercées par des membres de minorités ethniques. Le principe d’ « équité raciale » commandait donc de favoriser les personnes de couleur, bien que l’on sût alors très bien que les personnes le plus à risque étaient les personnes âgées, ainsi que celles atteintes de polypathologies. Cette recommandation en matière de santé publique se fondait donc davantage sur des considérations d’ordre idéologique que sur de vraies données scientifiques. Bel exemple de la manière dont la gauche (ainsi que les institutions dont le fonctionnement est gagné par les idées « progressistes ») se réclame de la science !

The Economist insiste aussi sur le scandale que constitue le retour de la discrimination dans les milieux scolaires américains : de plus en plus d’écoles « progressistes » segmentent les classes selon des critères raciaux et apprennent ainsi aux élèves à penser en fonction de leur appartenance à tel ou tel groupe ethnique : ceux qui sont issus de minorités apprennent donc qu’ils ne sont que des victimes opprimées par la domination séculaire du « mâle blanc hétérosexuel et capitaliste », alors que les Blancs doivent intérioriser l’idée qu’il leur faut « se déblanchir » et faire pénitence pour le passé colonialiste et esclavagiste de l’Occident.

Le wokisme n’est pas qu’une simple mode idéologique, il est une vraie menace existentielle pour la démocratie libérale. Pour résister au péril woke, face au sectarisme ultragauchiste qui veut collectiviser comme jamais l’Amérique et ses institutions, il faut à l’Amérique une véritable contre-révolution conservatrice, un retour à ses Pères fondateurs.

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