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dimanche 9 novembre 2025

L’échec de l’intégration économique des immigrés en France

Temps de lecture : 2 minutes

En 2024, la France a accueilli 298 100 immigrés à titre permanent, enregistrant ainsi une augmentation de 4,8 % par rapport à 2019. Si cette augmentation reste nettement inférieure à la moyenne de la plupart des pays de l’OCDE (environ +20 %), c’est surtout la manière dont ces immigrés s’intègrent au tissu économique qui soulève des questions.

Car d’après un rapport de l’OCDE, le taux de participation des immigrés (qui travaillent ou en recherche active d’emploi) en France s’établit à 71 %, contre 77 % en moyenne dans l’ensemble des pays membres, soit un écart de 6 points de pourcentage en 2024. Le taux d’emploi est à 63 %, bien en dessous de la moyenne OCDE de 70,9 % et de la moyenne de l’UE (67,9 %) ce qui place la France parmi les pays les moins performants en la matière. Seules la Grèce (62,2 %), la Belgique (61,7 %), le Mexique (53,6 %) et la Turquie (44,6 %) obtiennent de moins bons résultats en 2024.

Les chiffres du chômage ne sont guère plus encourageants. En France, le taux de chômage des immigrés atteint 11 %, un niveau nettement supérieur à la moyenne de l’OCDE (7,9 %) et à celle de l’Union européenne (9,6 %). Seuls quelques pays affichent des taux plus élevés, comme l’Espagne (15,4 %), l’Estonie (12,7 %), la Finlande (16,7 %), la Grèce (15,4 %), la Suède (16,2 %).

À l’inverse, certains États se distinguent par leurs bons résultats. L’Islande, la Nouvelle-Zélande et la République tchèque affichent les meilleurs taux d’emploi de leurs immigrés parmi les pays de l’OCDE, tandis que la Hongrie, la Pologne et la République tchèque une nouvelle fois enregistrent les taux de chômage de leurs immigrés les plus faibles. Les grandes puissances économiques de l’OCDE font également mieux que la France. Par exemple, en Allemagne, le taux d’emploi des immigrés atteint 69,6 % pour un chômage de 6,3 %, tandis qu’aux États-Unis, il s’élève à 72,7 % avec un taux de chômage de seulement 4,3 %.

Comme l’a souligné l’IREF, la France souffre déjà de dysfonctionnements structurels sur son marché du travail, notamment d’un chômage persistant. Mais l’un des principaux défis reste le profil des immigrés accueillis. Trop souvent, l’immigration ne correspond pas aux besoins économiques réels du pays, ce qui contribue à affaiblir la performance globale du marché du travail.

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4 réponses

  1. certains pays s’en sortent mieux because ils font en sorte que leurs immigrés soient utile à l’économie du dit pays ; en france , » pays des droits de l’homme « nous bassinent-on à longueur de temps , on laisse rentrer n’importe qui , sans contrôle ; on voit le résultat ….

  2. Depuis 2015, l’immigration de masse incontrôlée n’apporte quasiment pas de travailleurs qualifiés en Allemagne. Seuls 460.000 des Syriens, Afghans, Somaliens ou Irakiens entrés dans le pays ont actuellement un emploi, et la plupart d’entre eux n’occupent que des postes sous-qualifiés. Parmi les autres, 235.000 sont au chômage et 437.000 autres sont à la recherche d’un emploi… rien d’étonnant à cela, 88 % n’ont pas de diplôme professionnel. Seuls environ 4 % ont une formation professionnelle, 7 % une formation universitaire. La formation des réfugiés est également décevante ; sur les 25.000 candidats (issus des huit principaux pays d’origine des demandeurs d’asile) à une place d’apprentissage 15.000 (60 %) n’ont pas été retenus en raison de leur trop faible niveau. (Le Figaro). Cela ne correspond en rien aux chiffres de l’étude de l’OCDE.

  3. Les immigrés d’origine asiatiques s’intègrent beaucoup mieux.En particulier dans les lycées et collèges ils ont de très bons résultats.
    Problème de valeurs dans la civilisation de leur pays d’origine

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