Le populisme de gauche, qui consiste à opposer ceux qui détiennent du capital au reste de la population, fonctionne bien. Il fonctionne si bien que des syndicalistes étudiants qui ne maîtrisent pas les bases de l’économie arrivent à se faire élire comme députés et à raconter des inepties sur les bancs de l’Assemblée en toute décontraction. Le député LFI Aurélien Le Coq s’est ainsi donné en spectacle : « À quoi sert un actionnaire du CAC40, si ce n’est sans doute, à être un parasite qui empêche que l’argent retourne dans l’économie réelle ? » a-t-il demandé. Pour M. Le Coq, les bénéfices des grandes entreprises ne sont distribués ni en salaire « à ceux qui sont les seuls à avoir produit la richesse », ni en investissement, ni en emploi, mais « quasi systématiquement en dividendes ».
Commençons par le plus basique : un actionnaire, qu’il soit du CAC40 ou non, n’est pas un parasite. C’est celui qui finance l’entreprise (et reçoit donc des parts en contrepartie), qui porte le risque, tout en n’ayant aucune garantie de rendement. Sans actionnaire, pas d’investissement, pas de projets, pas d’emploi. Pour une explication technique, nous renvoyons nos lecteurs à cette publication de Richard Détente sur X, fondateur du média Grand Angle : non seulement le marché secondaire est intimement lié au marché primaire, mais en plus de cela, il permet d’accélérer le développement d’une entreprise.
Si M. Le Coq en doute, qu’il demande à ses électeurs ce qu’ils pensent de leurs plans d’épargne en actions (PEA) ou de leurs assurances-vie : près de 9,6 % de Français détiennent un PEA, soit 6,5 millions de personnes, et 42 % possèdent une assurance-vie, soit 28 millions de personnes. Sont-ils des parasites ? Enfin, quid de l’actionnariat salarié ? Chez TotalEnergies, n°1 de l’actionnariat salarié en Europe, plus de 65 % des salariés étaient actionnaires en 2023. Sont-ils des parasites, eux aussi ?
Quant à l’« argent qui ne retournerait pas dans l’économie réelle », c’est un mythe. Les dividendes distribués par les grandes entreprises sont réinvestis, épargnés ou consommés, et donc réinjectés dans l’économie. Pas cachés sous un lit.
Si M. Le Coq souhaite un jour voir des entreprises françaises prospérer sans actionnaires, qu’il essaie de lancer une start-up sans capital : il comprendra vite à quoi ils servent.
16 réponses
Les seuls parasites ce sont lui et ses copains de LFI (Les Furoncles Incurables) avec leur niveau intellectuel proche du zéro absolu ! Et dire que des gens votent pour ce genre d’incompétent syndicaliste.
Encore un imbécile littéraire éloquent… qui n’a jamais rien crée!
A l’Age des cavernes il aurait eu exactement le même comportement, il aurait expliqué, autour du feu, que les pragmatiques qui ont réussi à le maitriser sont des parasites..
Ces gens n’ont pas dépassé l’Age de pierre, alors que les technico scientifiques propulsaient l’humanité ou elle en est aujourd’hui.
« l’argent qui ne retournerait pas dans l’économie réelle », ce sont en fait les dividendes payés à l’état-actionnaire, qui a besoin, pour survivre, de rentrées les plus élevées et les plus constantes possible, pour les déverser dans un tonneau sans fond qui ne crée aucune richesse
Les actionnaires sont des parasites, dit-il.
L’état , par le biais de l’Agence des participations de l’État (APE), est actionnaire de 83 entreprises, donc est un parasite.
L’état entretien environ 900 parlementaires. Donc, ces parlementaires – y compris le sieur Le Coq – sont eux aussi des parasites, puisque entièrement financés par l’état actionnaire.
Le Coq ne vole pas bien haut.
Ceux qui n’ont pas « inventé la poudre » prennent souvent un malin plaisir à y mettre le feu . . .
Ce LeCoq devrait arrêter de chanter .Il n’y connaît rien .On l’écoutera le jour où il aura commencé a travailler !!!! Qu’il montre ce qu’il sait faire en créant une entreprise ? Au moins il se rendrait utile pour donner des emploi à des chômeurs qui cherchent à travailler !!!!!!!!
En bon français un parasite est quelqu’un qui vit aux dépens d’autrui.
Comme ~80% des français reçoivent plus de l’État qu’ils n’y contribuent cela donne une idée du taux de parasitisme hexagonal.
En bon adepte de la novlangue M. Le Coq définit comme parasite celui qui prend le risque de faire vivre les autres, État compris.
un élu qui parle de parasite
prêt a tout bon a rien
Un élu qui parle de parasite ,il n’a pas de miroir chez lui !!!
COCORICO ! monsieur LECOQ n’a donc ni compte-courant, ni épargne, ni assurance-vie, ni PEA, ni autre, mais alors, de quoi vit-il ?
Réponse logique : de l’argent qu’il perçoit en tant que député… Oui, mais de quoi vivait-il auparavant ? sinon d’un emploi rémunéré qu’il dépensait, le réinjectant donc dans l’économie réelle… C.Q.F.D.
Vous parlez à juste titre des salariés actionnaires dans les grands groupes. Voici en exemple la part du capital détenu par ceux-ci dans 3 sociétés du CAC 40 : Veolia 9%, Vinci 10%, Bouygues 21%. C’est loin d’être anecdotique.
Encore un qui pense que manger sa soupe avec une fourchette est la meilleure idée qu’il puisse avoir !
Est il concevable que nous ayons des élus faisant montre d’une telle bêtise? Celle de Le Coq est tellement épaisse qu’il peut sortir en plein vent sans risquer d’être emporté.
Ne pas s’étonner d’être dans un pays « à la ramasse » avec de tels élus indigents intellectuellement. Par contre un député rémunéré à plus de 5000 euros par mois et qui déversent des inepties n’est peut-être pas un parasite ?
Pour montrer l’utilité des actionnaires il suffit de voir les difficultés des SCOP (surtout industrielles) pour financer leur développement. Le cas de Duralex est éloquent à cet égard ; ce ne sont pas les salariés seuls qui peuvent boucler le budget d’investissement surtout quand l’autofinancement est insuffisant par manque de rentabilité. Quand à la farce des dividendes dont les actionnaires se goinfreraient elle est bien éculée. Ce monsieur devrait prendre des cours de gestion financière.
Mais qui nous a fait un crétin pareil ? En dehors des âneries qu’il débite , il fait planer un doute sérieux sur la qualité de l’enseignement de Science Po Lille .