L’insécurité est devenue si palpable en France qu’il est difficile de la qualifier de fantasme de l’extrême-droite tout en essayant de se faire passer pour quelqu’un d’honnête. Dimanche 19 octobre à 9h30, le Louvre, musée d’art le plus visité au monde, a été cambriolé. En huit minutes, les malfaiteurs ont installé un monte-charge, fracturé une fenêtre de la galerie d’Apollon avec une disqueuse et dérobé neuf pièces d’une valeur inestimable (des bijoux appartenant à la reine Marie-Amélie, à la reine Hortense et à l’impératrice Eugénie) avant de repartir en scooter. Au lieu d’intervenir, le personnel de sécurité se serait mis à l’abri à la vue des malfaiteurs. Il faut dire qu’ils ressemblent à tout, sauf à des agents chargés d’assurer la sécurité : l’un d’eux, Elise Muller, a d’ailleurs expliqué à l’antenne de BFMTV qu’ils étaient avant tout « formés à la préservation des vies humaines ».Le cambriolage, aussi surprenant que consternant, amène à se poser les questions suivantes :
- Comment, en plein Paris, en plein jour, dans un quartier très touristique et bordé de caméras de surveillance, est-il possible de réaliser un tel casse ?
- À quoi sert le personnel de sécurité du Louvre ?
- Pourquoi les policiers ont-ils mis autant de temps pour arriver ?
- Comment peut-on faire confiance à l’État pour protéger ses citoyens quand il n’est même pas capable de protéger les joyaux de la couronne ?
Fort heureusement, le gouvernement s’est doté d’un nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, d’une grande perspicacité : les musées français présentent « une grande vulnérabilité », a-t-il déclaré le jour même. Difficile de ne pas l’avoir remarqué : le 16 septembre, le Muséum d’Histoire Naturelle a lui aussi été cambriolé (l’équivalent de 600 000 euros). Le 4 septembre, c’était le musée de Limoges (au moins 6 millions d’euros). Selon Franceinfo, un rapport de la Cour des comptes devrait justement être publié début novembre sur les failles de sécurité du musée du Louvre. Il relève, notamment, des retards « considérables » et « persistants » dans la mise aux normes des installations techniques.
L’État français est incapable d’assurer ses fonctions régaliennes, à savoir la police, la justice et la défense, mais il est prompt à régenter tout le reste. En janvier, Emmanuel Macron avait annoncé le lancement du plan « Nouvelle Renaissance du Louvre » afin de créer de nouveaux accès et espaces (est-ce bien son rôle ?). Pendant ce temps, nos musées se font piller. Et la France est à nouveau la risée de la presse internationale.
9 réponses
Oui, pour Emmanuel 1er.
Est-il également bien dans son rôle quand il ramène sa fraise sur X à tout propos et là encore où il indique que les bijoux seront retrouvés et les coupables traduits en justice ?
M’est-il permis d’en sourire à défaut d’en pleurer ?
Normalement, le Louvre est sous la responsabilité de son directeur, du Ministre de la culture, et du Premier ministre, chacun à son niveau.
Mais nous laissons le Président s’occuper de tout, y compris hors de ses attributions constitutionnelles. Comme on le voit, ça ne donne rien de bon.
Le personnel de sécurité se serait mis à l’abri ? Incroyable!!
A quoi sert d’embaucher encore des fonctionnaires, comme le préconise aussitôt le coco Brossat, pour avoir des nullités en plus pour ruiner le contribuable
» Des agents chargés d’assurer la sécurité : l’un d’eux a d’ailleurs expliqué à l’antenne de BFMTV qu’ils étaient avant tout « formés à la préservation des vies humaines » Ajoutons qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’un fonctionnaire gardien de musée prenne le moindre risque pour défendre le patrimoine qui n’est pas du tout dans ses préoccupations. Il suffit de regarder les ectoplasmes (je suis gentil) qui font office de gardien de musée et d’écouter leurs conversations pour s’imaginer leurs réactions en cas de cambriolage ou d’incivilité quelconque de la part des visiteurs….
Du point de vue économique, le préjudice est presque nul. En fait ces joyaux sont de la richesse stérilisée. Remis ainsi de force dans le circuit économique, ils enrichiront quelques personnes (4 monte-en-l’air exécutants, quelques bijoutiers ou receleurs véreux, etc…). Ces personnes auront un niveau de vie amélioré qui engendrera des dépenses, de la TVA, etc.
Le mieux est d’en profiter pour virer les membres de la direction des bâtiments du Louvre, d’installer grâce aux économies faites, des sécurités électroniques inviolables, de réduire considérablement les dysfonctionnaires du Ministère de la Culture, voir de supprimer ce Ministère qui a peu d’équivalents dans d’autres pays.
En outre, faire exécuter des copies parfaites des joyaux volés, les placer dans les vitrines parmi les vraies restantes et ne pas révéler lesquelles sont vraies ou fausses. Profiter du buzz médiatique pour promouvoir le Louvre et augmenter les visiteurs et le prix des tickets, s’il y a trop de visiteurs.
Je trouve ça triste comme raisonnement. C’est notre patrimoine historique, ce n’est pas qu’une question d’argent.
Les gardiens ne sont pas armés, et cela vaut mieux. Les cambrioleurs pouvaient l’être. Est-ce qu’on imagine « Règlement de compte à Ok Corral » (ou autre fusillade) à l’intérieur du musée, avec le public et les œuvres d’art ?
Pourquoi cela vaut mieux ? C’est typiquement le genre de situation qui nécessite un port d’arme pour les agents. On parle d’objets d’une valeur inestimable. Ce sont des trésors nationaux.
Une disgrâce française de plus, qui témoigne de l’abaissement du niveau (de conscience) des Pseudos élites et prélude à une défaite civilisationnelle .
Aucun pays développé autre que la France n’a connu ces dernières années, particulièrement depuis le début de 2025 , des braquages réussis dans des musées et d’autres lieux de recueillement ouverts au public.
L’exemple d’un casse abouti en plein jour dans un établissement public comme le Louvre, musée réputé dans le monde entier et qui symbolise la qualité française est rarissime sur tous les continents.
Peu de trésors et de joyaux sont ainsi surexposés sans une protection adéquate.
Nul doute que cette défaite sans combattre eut :
causé ailleurs dans le monde la démission des responsables du lieu de mémoire ainsi forcé et outragé : directrice de la sécurité et/ou directrice du musée et/ou autorité de tutelle,
engendré immédiatement la mise en place de mesures de sécurité viables à court terme
Au lieu de cela, deux jours de fermeture du musée et le mécontentement légitime de plusieurs dizaines de milliers de touristes….
Inutile de s’interroger sur le pourquoi du comment en est-on arrivé là dans un établissement public qui gère chaque année plusieurs centaines de millions d’euros compte tenu de l’incurie des autorités concernées de l’état socialiste dont l’arrogance le dispute à l’incompétence depuis des décennies.
Aucune vraie remise en cause,
une faible marque d’intérêt de la mairie de Paris concentrée sur les préparatifs de la prochaine élection municipale ,
aucune manifestation de protestation dans la rue puisque cette dernière est maintenant considérée par des mouvements politiques connus depuis le 10 septembre comme leur propriété.
Ces conditions exceptionnelles, qui augurent peu de choses positives , confirment un discrédit voire une disgrâce française à l’international.
Peu importe pour la Nomenklatura en place puisque les Français paieront les pots cassés en silence : le silence des agneaux !