Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré lundi qu’il souhaitait la levée par l’Union européenne de l’interdiction prévue en 2035 de la vente des véhicules thermiques. Le secteur automobile allemand est en effet aux abois face à la concurrence chinoise dans l’électrique, et BMW, Mercedes et Volkswagen ont exprimé publiquement leurs doutes sur l’objectif fixé par Bruxelles. Le mois dernier, la Commission européenne a annoncé qu’elle allait réexaminer « le plus tôt possible » cette interdiction.
Cette dernière, qui s’ajoute à une longue liste d’interdits et d’obligations née de l’agenda vert des politiques et bureaucrates bruxellois déterminés à sacrifier l’industrie et l’agriculture européenne au nom d’une quête éperdue de vertu écologique, constitue une mesure absurde, à la fois par l’impact totalement dérisoire qu’elle aurait sur le réchauffement climatique, par celui, considérable, sur l’emploi et la souveraineté industrielle de l’Union européenne au profit de la Chine, et surtout par les quantités vertigineuses de composants et métaux nécessaires pour les moteurs électriques que cela aurait obligé les Vingt-sept à importer, avec flambée des prix à la clé. Si cette interdiction semble donc condamnée à être levée, que de temps perdu, d’emplois sacrifiés depuis son instauration.
Avant une réunion jeudi avec les représentants du secteur automobile allemand, le chancelier a reconnu que le sujet était « en cours de discussion » avec les sociaux-démocrates (SPD), membres de la coalition, qui sont réticents. Au début du mois, le constructeur de voitures de sport Porsche, une filiale de VW, a annoncé retarder le déploiement de ses véhicules électriques en raison d’une demande trop faible. M. Merz a également estimé que les moteurs diesel étaient toujours nécessaires pour la fabrication de camions et que ce serait une « grave erreur » pour l’Allemagne de ne pas pouvoir mener des recherches dans ce domaine. Le chancelier allemand a également exprimé l’espoir que des carburants synthétiques puissent être développés dans les années à venir, permettant ainsi aux moteurs à combustion de fonctionner « de manière respectueuse de l’environnement ».
6 réponses
Quelle meilleure nouvelle que la levée de cette interdiction à la noix née du déréglement cérébral des technocrates, bureaucrates et autres merdocrates de Bruxelles ?
J’étais heureux de ne plus être, en 2035 si j’y arrive, en état d’acheter une voiture neuve surtout électrique, mais je pensais aussi aux autres…
C’est tout de même incroyable que cette évidence ait mis tant de temps à être admise.
Je suis loin d’être doté d’une intelligence supérieure, pourtant il y a belle lurette que j’avais compris que ce rêve du tout électrique était irréalisable.
Qui peut croire que les semi remorques qui sillonnent nos routes seront électrifiés un jour ?
Un simple calcul suffit à démontrer que c’est techniquement infaisable : une batterie de 600 kWh nécessite au minimum 2 heures de charge. Nous faire croire qu’on peut faire mieux est un mensonge, il faudrait des chargeurs de 1MW !
Nos dirigeants ne sont pas les seuls coupables dans cette affaire, l’industrie automobile a préféré touché des subventions plutôt que de satisfaire ses clients et les médias mainstream n’ont pas fait leur boulot, comme trop souvent.
Je n’ai pas la chance de posséder des lingots d’or mais je me console avec mon vieux diesel de 12 ans qui consomme 5.5 l/100 km et dont la cote descend 10 fois moins vite que celle d’une Tesla !
Les pollutions dues aux émanations des véhicules thermiques sont au contraire très importantes. Sans compter les pollutions considérables dues au bruit. Nous savons que les VT sont bruyants, incommodes à la conduite, très polluants, et si l’on s’en donne la peine, bien plus simples à fabriquer et partant moins chers à terme. Votre article ne sert qu’à conforter l’industrie, allemande totalement dépassée. Ce serait en fait le meilleur service à leur rendre que de leur dire de se bouger les fesses, au lieu de tirer l’Europe vers le bas.
Ce qui est dépassé, c’est votre commentaire puéril. Allez donc faire vos courses en trottinette sur les trottoirs en faisant du zigzag au risque de rentrer dans tout le monde et poussez bien sur vos mollets.
Ah ! Les écolos-bobos ! A Lyon, on n’en peut plus de ces zigotos !!!!
Technocrate hors sol !
C’est bien de commencer à freiner avant de percuter le mur !