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mercredi 19 novembre 2025

Trois ans de gouvernement Meloni : l’Italie sur la voie du redressement économique

Temps de lecture : 2 minutes

Dans un pays longtemps marqué par l’instabilité politique (plus d’une soixantaine de gouvernements depuis la Seconde Guerre mondiale), la présence depuis 3 ans de Giorgia Meloni en tant que première ministre est déjà en soi une victoire. Les chiffres montrent que les politiques mises en œuvre portent également leurs fruits sur le plan économique.

La dette publique recule fortement, passant de 154,4 % du PIB en 2020 à 136,8 % en 2025 selon les estimations du FMI. Le déficit public, qui culminait à 8,1 % du PIB en 2022, devrait tomber à 3,3 % fin 2025, se rapprochant de l’objectif européen de 3 %. L’inflation, qui étouffait les ménages à 8,1 % en 2022, baissera à seulement 1,8 % cette année, tandis que le chômage recule de 8,2 % à 5,9 %. Par ailleurs, le taux de chômage des moins de 25 ans a baissé de 23,5 % à 19,3 % entre août 2023 et août 2025, soit une baisse de 4,2 points de pourcentage. La balance commerciale illustre également cette dynamique. Après un déficit de 41 milliards d’euros en 2022, elle affiche un excédent de 54,9 milliards en 2024, preuve que l’économie italienne retrouve de la compétitivité sur le plan international. Fitch a d’ailleurs relevé la note souveraine de l’Italie de BBB à BBB+, récompensant la rigueur budgétaire du gouvernement.

Ce redressement tient à une politique claire de maîtrise des dépenses, notamment avec le plafonnement sur trois ans des dépenses ministérielles et la réduction progressive du superbonus pour la rénovation énergétique des bâtiments. Parallèlement, plusieurs entreprises publiques, dont ITA Airways, Monte dei Paschi et Eni, ont été partiellement privatisées.

L’Italie doit encore relever deux défis majeurs : sa démographie et sa croissance. Au 31 décembre 2024, la population résidente s’élevait à 58,934 millions, en recul de 37 000 par rapport à l’année précédente. La part des actifs âgés de 15 à 64 ans atteint 63,4 % et elle est en baisse, tandis que celle des 65 ans et plus progresse à 24,7 %. Parallèlement, la croissance reste faible, avec seulement 0,7 % en 2023 et 0,7 % attendue pour 2025 également.

Malgré ces défis structurels, les trois premières années de Meloni montrent qu’une politique de rigueur et de responsabilisation budgétaire peut renforcer l’économie.

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3 réponses

  1. Bravo Madame , si je puis me permettre , vous en avez plus que tous nos hommes politiques français . Je vous suggérerais volontiers de leur donner quelques leçons à commencer par l’indispensable qualité qu’il faut pour choisir d’être bien entourée , le bon sens qui leur échappe depuis près de 50 ans et , pour finir , une petite leçon d’humilité.
    Avec ça on serait déjà dans la bonne voie.
    Merci beaucoup pour cette leçon que vous donnez à tant d’ignorant de haute volée.

  2. Comme quoi….
    Les affreux méchants !
    Ce serait vraiment bien dans ce pays qu’ ils essaient de lui arriver ne serait ce qu’ à la cheville !
    Y’ a longtemps que je ne rêve plus.
    Et vous ?

  3. Bravo à elle
    Maintenant si les francais acceptaient de travailler jusqu’à 67 ans 39 heures par semaine, moins de remboursement medicaux on arriverait à ce stade. Je rappelle aussi que leur taux de TVA est plus haut donc ca aide, ainsi que les impots sur le revenu. Je rappelle que le RN francais propose de mettre la retraite à 62 ans. le RN devrait prendre exemple sur son homologue italien. Macron est plus proche d’elle que le pen. Maintenant en france des qu’on veut faire une réforme tout le monde rale et les politiques achètent leurs voix. Les italiens sont plus dociles, tout passe. Ce n’est pas du courage, elle connait les italiens maintenant les francais ont des avantages plus qu’en italie parce qu’ils se sont battus. A choisir, d’autant plus que la france n’a pas un déficit à 8% du PIB

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