Une nouvelle étape du marathon budgétaire s’ouvre mardi à l’Assemblée : avec la suspension de la réforme des retraites et d’autres mesures explosives, le budget de la Sécurité sociale arrive dans l’hémicycle, où son adoption la semaine prochaine est incertaine. Ce alors que le total des dépenses sociales françaises représente un dixième du total mondial, un chiffre vertigineux pour un pays concentrant seulement 0.8 % de l’humanité.
Les députés vont examiner le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), sans avoir réussi à terminer l’examen du budget de l’État qui va reprendre mi-novembre. Franchises médicales, durée des arrêts de travail, cotisation sur les tickets-restaurants… Les discussions sur le PLFSS s’annoncent inflammables, la gauche dénonçant « un musée des horreurs ». Le gouvernement a prévu des économies pour réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards en 2026, contre 23 cette année. Mais le texte sera sans aucun doute remanié. Sébastien Lecornu a lui-même déclaré vendredi être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et minimas sociaux, l’une des mesures les plus contestées. Une nouvelle concession, après avoir fait inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le texte, l’une des conditions du PS pour ne pas censurer. Selon le rapporteur de la commission des affaires sociales, Thibaud Bazin, le projet présenté par le gouvernement équivaudrait à un déficit « entre 22 et 25 milliards », loin de l’objectif, ce qui inquiète la Cour des comptes.
9 réponses
Une économie socialiste
Un état autoritaire et omnipotent
Une pauvreté endémique
……….
Actuellement l état est tellement faible qu il a abandonné le 49.3 en rase campagne…….alors autoritaire……🤣🤣🤣🤣🤣🤣
J’aimerai savoir le montant réel distribué à soigner tous les étrangers qui en France non jamais cotisés, ont aucun papier justifiant leur appartenance au peuple français.
Les français non pas à payer pour ceux qui ne participe pas aux cotisations de la sécurité social, ils faut les envoyer se faire soigner dans leur pays ou alors ils payent la totalité de leurs soins et des opérations en leur demandent la totalité avant d’intervenir, comme font les chirurgiens en France pour vous opérer, ils vous demande de régler le supplément avant de vous opérer, cela ne peut concerner uniquement les Français.
Le gros des depenses sociales concerne les retraites et la santé de tous les français…….inutile de chercher des bouc-emissaires….soyons responsables!!!!!!
Le gros des dépenses de retraites concerne les retraites des fonctionnaires, leur cotisations ne sont pas en rapport avec ce qui serait nécessaire pour le payement des pensions de ses agents.
L’état ne provisionne pas comme n’importe le fait n’importe quel autre organisme (retraites complémentaires du privé ou les entreprises).
PhB
Prestations sociales non contributives versées aux étrangers : 15 à 20 milliards d’euros.
Aide publique au développement : 15 milliards.
Les agences ARS, ADME, ANAH, CESE etc 8 milliards.
Un peu de courage de nos politiques serait bienvenu.
Il est plus pertinent de parler de clientélisme, les plus gros profiteurs du système étant un bloc de cadres partis précocement en retraite dont on achète depuis des décennies le vote avec des pensions anormalement élevées, des baisses d’impôts injustifiées…
Merci beaucoup Yves ( depuis le temps que je vous lis je me permets cette familiarité) pour la qualité de cet article bref mais d’une concision à nul autre .
Dix pour cent du budget mondial de la santé pour seulement 0.8% de la population mondiale .
Où nous sommes dirigés par des imbéciles où les autres sont des infames radins .
J’ai une petite idée de la réponse.
Merci encore .
La cour des compte dirigée par les socialistes s’inquiète d’un budget très dépensier à la demande des socialistes! et cela se dit parti de gouvernement… je ne sais si on dois en rire ou en pleurer