La première partie du plan de paix de Donald Trump pour mettre fin à la guerre entre le Hamas et Israël a commencé à être appliqué vendredi après-midi, sans anicroches et à rebours de ce qu’on pouvait craindre au vu des espoirs déçus rapidement lors des deux dernières trêves. Il est vrai que celle-ci est bien plus « lourde », puisque mise en place dans le cadre d’un plan global et soutenu par tous les pays de la région, de l’Arabie saoudite aux Emirats arabes unis en passant par l’Iran, le Qatar, la Turquie et l’Egypte, ces quatre derniers étant considérés comme des alliés, ou des médiateurs auprès du Hamas.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur vendredi matin, à 10 h de Paris, conformément à l’accord signé la veille, précipitant des milliers de déplacés sur le chemin du retour à travers le territoire palestinien dévasté par deux ans de guerre. L’armée israélienne a annoncé un repositionnement de ses troupes dans des secteurs de la bande de Gaza, notamment à Gaza-city et de parties de Khan Younès. Reste toutefois à appliquer la deuxième partie du plan, qui prévoit le désarmement du Hamas, son abandon de tout rôle politique et le déploiement d’une force d’interposition à base égyptienne. L’entourage de Donald Trump, lequel a pour objectif quasi obsessionnel d’obtenir le Prix Nobel comme le président Barack Obama jadis, a critiqué la décision du comité Nobel norvégien, estimant qu’il privilégiait la politique à la paix en l’attribuant à l’opposante vénézuélienne, Maria Corina Machado. Cette dernière a, de son côté, remercié le président américain pour son soutien face au dictateur Nicolas Maduro. Force est, en tout cas, de constater que le président américain mène une politique internationale plus convaincante au Moyen Orient qu’en matière d’offensive commerciale mondiale, projet d’annexion du Canada, d’invasion du Groënland, ou de connivence, jusqu’à récemment, avec Vladimir Poutine.
2 réponses
Le fond du sujet au Proche-Orient est la reconnaissance mutuelle d’Israël par les états musulmans… en théorie, la religion islamique interdit à ses adeptes de reconnaître une souveraineté « impie » sur une « terre d’islam » (cette remarque s’applique également à d’autres minorités opprimées en terre d’islam, notamment les Chrétiens)… Mais, comme le pensent de nombreux chefs arabes, l’islam ne peut pas demeurer la seule religion sur terre à rester bloquée dans des schémas théologiques guerriers et rigides. Quoi qu’il en soit, cet accord va dans le bon sens. Mais ce n’est qu’une étape vers une nécessaire modernisation de cette aire culturelle. Le véritable vivre-ensemble mondial est à ce prix.
Reste à voir ce que cela donnera à l’avenir. Trump, ce « faiseur de paix »…??? a quand même fourni Israel en quantité astronomique d’armes lourdes pour écraser tout un peuple alors que parallèlement, il refusait son aide militaire à l’Ukraine. Pourtant, les deux cas sont similaires : un pays, une population sont sauvagement agressés par une force qui souhaite leur destruction. Dans les deux cas, Trump se frotte d’avance les mains de faire de bonnes affaires car c’est surtout cela qui le motive. Des richesses minières d’un côté, une Riviera US en palestine, de l’autre, avec une statue dorée représentant le Nouveau Leader Maximo au milieu. Et pour couronner le tout, il place toute sa famille à des postes lucratifs et facilite des contrats juteux pour son gendre, etc. Pendant ce tenps-là, il réduit la démocratie aux USA comme peau de chagrin créant, éventuellement, la base d’une scission de la société américaine et en conséquence, de futurs graves problèmes au sein de cette société. Etc… Trump me pouvait décemment pas espérer pouvoir décrocher le Nobel de la Paix.